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André-Jacques Holbecq

André-Jacques Holbecq

En quelques points rapides 


- Auteur de "Un regard citoyen sur l'économie" , " Une alternative de société : l'écosociétalisme" (Préface de Patrick Viveret) , "Argent, dettes et banques" ,

- Co-auteur, avec Philippe Derudder, de " Les 10 plus gros mensonges sur l'économie " , " La dette publique ; une affaire rentable ! ", "Une monnaie nationale complémentaire" (préface de Pierre Rabhi), "Pour que l'argent serve au lieu d'asservir"
- Mon blog : "Postjorion"

- Initiateur d'un "modèle" monétaire et économique totalement innovant, nommé éco-sociétalisme.
Note : 76 ans cette année (2018), il ne me reste plus beaucoup de temps pour espérer voir un changement dans cette société qui va, hélas, droit dans le mur...
Et j'en suis tellement persuadé que j'ai créé le réseau d'entraide entre Ruraux et Urbain, Entraide-Humanum

Tableau de bord

  • Premier article le 08/11/2006
  • Modérateur depuis le 25/11/2008
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Derniers commentaires



  • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 27 novembre 2008 12:18

    @ Claude

    Auteur moi même d’un article sur la dette publique "Non, M. Fillon, la France n’est pas en situation de faillitehttp://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=29435 et du livre " La dette publique, une affaire rentable ! " (ed Yves Michel), je souhaite juste apporter une petite précision concernant l’utilisation (fonctionnement ou investissement) des budgets des administrations publiques.

    Je n’ai hélas pas eu le temps de lire les nombreux commentaires faisant suite à votre article, mais je suis très évidemment d’accord avec vous.

    Un petit détail néanmoins...

    Contrairement à ce que laisserait penser le "camembert" joint à votre article (budget de l’Etat uniquement ?) les investissements des administrations publiques ne sont pas négligeables et représentent en fait (pour 2007) un montant de 50,5 milliards d’euros (et ce n’est pas une exception 2007)

    Il est hélas difficile de dire si les nouveaux emprunts annuels augmentants la dette servent plus ou moins à payer les intérêts, payer du fonctionnement, des salaires des fonctionnaires ou simplement à préparer, pour les bébés français, une France mieux équipée.

    J’en profite pour signaler un article récent également sur agoravox " Pour que l’argent nous serve au lieu de nous asservir !  " sur http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45494

    Cordialement
    A-J Holbecq
    (également à Aix en Provence)



  • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 27 novembre 2008 09:36
    Merci pour vos commentaires… quelques réponses ou avis
     
    @ Tzecoatl
     
    Je dirais que les intérêts réclamés par les banques ne sont effectivement pas monétisé par elles mêmes lors d’un crédit (à A) mais sont sensées l’être par d’autres banques à l’occasion d’autres crédits (à B)… il y aura donc un transfert nécessaire d’une partie du capital emprunté par B pour payer les intérêts dus par B … mais vous avez raison, il y a un décalage et la monnaie en circulation ne permets pas (si on fait un arrêt sur image à l’instant "t") de rembourser l’ensemble des dettes ( petit litige sur le chiffre de 15000 milliards … moi j’ai 12600, mais ce n’est pas très important)

    Transférer le payement des intérêts à la banque Centrale (propriété de la collectivité) ferait rentrer ces intérêts dans les budgets des Etats et donc permettrait une utilisation collective (solidarité, répartition, financement des biens collectifs, etc) plutôt que de les "confier" au privé. Disons que tout le monde en profiterait…

    Il est vrai qu’un système d’intérêts (monnaie de crédit, émise ou non par le privé) impose que la masse monétaire croisse en permanence, "imposant" d’une certaine manière une croissance qui n’est plus de mise dans l’état actuel de le planète. Et là aussi, je suis totalement d’accord avec vous. Pour ma part je propose que tout intérêt sur la création monétaire soit interdit, la croissance de la masse monétaire, si elle est nécessaire (augmentation des richesses), s’effectuant par une simple injection de monnaie centrale … mais imaginez si j’avais soulevé ce point dans notre "appel"  smiley
     
    @Jimd
    Dans ce qui est proposable sans être trop utopique, la création monétaire est centrale (BCE), et le choix de la quantité globale (et du taux d’intérêt) est fixé par celle-ci : .l’offre peut réguler la demande. On reste néanmoins dans un cadre assez classique où les banques privées sont les intermédiaires et les "experts" sur l’opportunité des demandes de crédit

    D’accord avec Tzecoatl pour dire que " Concernant les produits de couverture, ils sont justifiés, mais sont plus du ressort de l’activité d’assurance, donc leur remise en cause est hors de propos. "
     
    @lululu
    Je ne pense pas que le retour au troc ou la simple "gratuité" soit la solution … par contre je vous propose de lire attentivement le modèle économique de l’écosociétalisme … c’est gratuit et ça commence ici : http://wiki.societal.org/tiki-index.php?page=Sommaire_ES


  • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 26 novembre 2008 11:16
    @ Jimd

    Intéressantes questions, car elles permettent de développer un peu et d’aller un peu plus loin que le seul effet de la création monétaire par les banques commerciales et ses effets sur la dette publique.
     
    Maurice Allais écrit
     
    1 - La création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul. Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les « faux droits » résultant actuellement de la création de monnaie bancaire.
     
    2 - Tout financement d’investissement à un terme donné doit être assuré par des emprunts à des termes plus longs, ou tout au moins de même terme.
     
    Cette double condition implique une modification profonde des structures bancaires et financières reposant sur la dissociation totale des activités bancaires telles qu’elles se constatent aujourd’hui et leur attribution à trois catégories d’établissements distincts et indépendants :

    1. des banques de dépôt assurant seulement, à l’exclusion de toute opération de prêt, les encaissements et les paiements, et la garde des dépôts de leurs clients, les frais correspondants étant facturés à ces derniers, et les comptes des clients ne pouvant comporter aucun découvert ;
     
    2. des banques de prêt empruntant à des termes donnés et prêtant les fonds empruntés à des termes plus courts, le montant global des prêts ne pouvant excéder le montant global des fonds empruntés ;

    3. des banques d’affaires empruntant directement au public ou aux banques de prêt et investissant les fonds empruntés dans les entreprises
     
    Il est difficile de répondre mieux que lui le fait, mais je vais essayer de préciser.

    Les banques de prêt empruntent soit à des épargnants, soit directement à la Banque Centrale et elles sont rémunérés en honoraires pour leur travail d’attribution des prêts qui corresponds à leur expertise des risques de non remboursement de l’emprunteur (n’oublions pas cependant qu’à chaque prêt corresponds un certain nombre de garanties sous forme par exemple d’hypothèque, de caution ou d’assurance)
     
    C’est donc bien la banque privée qui accorde le prêt mais les intérêts de ce prêt reviennent toujours soit à la collectivité (puisque ces intérêts sont versés à la Banque Centrale) soit à l’épargnant (qui de toute façon, pour avoir pu épargner, a bénéficié antérieurement, directement ou indirectement, d’une monnaie émise par la Banque Centrale)
     
    La décision du prêt, sauf à tomber dans un travers trop "administratif", ne doit pas être le fruit d’une décision publique, sauf peut être dans des cas de très gros montants accordés à de grosses entreprises.
     
    Non, ces prêts aux particuliers (ou aux entreprises) ne sont pas sans intérêt, mais l’intérêt revient non pas aux "faux-monnayeurs" actuels (les banques privées), mais à la collectivité qui, par les richesses qu’elle crée est en droit de créer la monnaie correspondante.
     
    L’épargne serait rémunérée par les banques de prêts et les banques d’affaires suivant les besoins des entreprises et la quantité de monnaie nouvelle que décide d’accorder la banque Centrale ( suivant les besoins de l’économie, les risques de surchauffer ou de récession, etc.,)
     
    Pour ma part je pense qu’en plus il faudrait deux taux d’intérêts distincts ; l’un, faible, pour les investissements "sociétaux", l’autre plus élevé, pour les autres types d’investissement et les crédits à la consommation
     
    C’est évidemment un exemple de fonctionnement du système que j’ai tenté de proposer, c’est au politique à affiner les structures, mais il reste que le principal est que la masse monétaire en circulation doit être d’origine "banque centrale" et que les intérêts doivent revenir à la collectivité.
     
    Puisque l’ensemble des crédits au *secteur privé* représente en France 1837 milliards d’euros (fin juin 2008), à 5%, c’est près de 60 milliards qui reviendraient annuellement à la collectivité


  • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 13 novembre 2008 18:19

    @
    Xa
    Devant m’absenter demain pour plus d’une semaine, il va être difficile de poursuivre ce dialogue dans le détail : j’en suis désolé.
    Vous avez raison en disant que je ne puis rien "prouver" .. "Si" les intérêts de la dette avaient été payés à la collectivité au lieu de l’être au privé ... éh, bien, honnetement, compte tenu que tous les paramètres auraient changés, il est impossible de dire comment aurait évolué la société. Mais on peut se poser 2 questions qui permettent de se faire une idée ;

    - Si les intérêts avaient été payés à l’Etat depuis 1973, quels arguments employeraient maintenant ceux qui soutiendraient qu’il eut fallu qu’ils soient payés au privé ?

    - Nous avons refait un petit calcul montrant, sous forme d’un graphe que je vous laisse télécharger ( http://www.societal.org/docs/ID/image002.gif ) les évolutions des soldes budgétaires avec et sans intérêts... c"est évidemment les différences années par année qui font que les déficits (donc la dette) se sont accumulés. Cette monnaie qu’il a fallu prélever sur nos impôts est collectivement improductive, alors qu’elle l’est pour le privé qui va la recevoir : c’est toujours la meme chose ; privatisation des profits, collectivisation des perts...

    Par contre votre " Prenons les prêts aux particuliers. S’ils n’étaient pas autorisés (ie : on devrait acheter sa maison cash), croyez vous que cela n’aurait aucun impact économique ? " est complètement hors sujet : jamais je n’ai soutenu que le crédit (sur création monétaire ou sur épargne préalable) était à bannir... mais justement, la collectivité doit pouvoir émettre sa propre monnaie dont elle a besoin pour elle même, et en particulier pour ses investissements, contrairement à un particulier.
    Il n’y a aucune justification d’avoir laissé au banquiers le droit d’émettre TOUTE la monnaie, mais surtout d’en toucher les intérêts alors que de simples honoraires seraient amplement justifiés.

    Mais bon, si vous voulez que l’Etat continue à engraisser les actionnaires des banques, libre à vous smiley



  • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 13 novembre 2008 16:36

    @Xa

    A partir du moment où vous mélangez richesse et argent, on ne peut plus rien comprendre. Le pommier "fabrique " des pommes , richesse réelle. Celui qui cueille ne fabrique absolument pas d’argent : il récupère des pommes , c’est tout, et pour "troquer" son travail il a besoin d’argent (la monnaie) et il n’y a pas de monnaie légale "issue des pommes" , ni du travail du cueilleur !

    Par la loi, seul le système bancaire peut fabriquer de la monnaie, et il est évident que c’est la demande de monnaie (nécessaire au "troc" , mais aussi aux spéculateurs) qui, dans le cadre des régles légales (pas toujours bien suivies), va permettre aux banques d’émettre celle ci. La demande précède l’émission (le crédit), comme le crédit précède l’épargne. Toute la monnaie épargnée est originaire de cette création monétaire, simplement parceque la monnaie ne pousse nulle part toute seule.

    Relisez donc http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=30732

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