On a institué un véritable numerus clausus des taxis pour en contrôler le nombre à une époque passée en obligeant chaque nouveau taxi à racheter une licence à un confrère.
Je ne sais pas pourquoi on a voulu autrefois limiter le nombre de taxis. Peut-être sont-ce les artisans taxis eux-mêmes qui comme les médecins, les pharmaciens, les notaires voulaient atténuer la « concurrence libre et non faussée ».
Toujours est-il qu’aujourd’hui il n’y a pas assez de taxis dans Paris et d’autres grandes villes, surtout si on veut limiter le nombre de voitures individuelles.
Le problème est que ces licences ont fait l’objet d’une spéculation du fait de leur nombre insuffisant et représentent aujourd’hui un endettement considérable pour l’artisan.
S’il faut des concurrents aux taxis traditionnels, l’équité exige que la puissance publique rembourse ces licences en premier lieu.
Et les abstentionnistes, ils sont quoi dans votre charcuterie ? Des queues en tire-bouchon ou des groins ?
Les petits malins qui profitent de l’explosion des inégalités sociales ne rêvent que de cela : que les travailleurs-moutons restent dans leurs chaumières à se lamenter pendant que leurs lois à eux passeront, pour leur plus grand profit.
Contrairement à ce qu’ils croient, les abstentionnistes « votent », c’est-à-dire qu’ils pèsent sur la décision électorale : ils votent pour le vainqueur désigné par d’autres !
Avis aux « moinseurs » : ce que je dis ci-dessus est mathématique ! Voter contre c’est soutenir que 2 + 2 ne font pas 4 !
Ben non ce n’est pas rationnel, ce n’est pas rentable de tuer 3 milliards d’humains si le plan est d’améliorer la vie des survivants !
Les 60 millions de morts de la Seconde Guerre mondiale n’ont pas amélioré la vie des survivants !!!
La guerre n’est pas rationnellement souhaitable pour qui opère un calcul froid comme le réaliserait des machines et ce sont des émotions irrationnelles qui sont toujours à la source du déclenchement des conflits, à commencer par la peur et la haine. Il n’y a pas de contre-exemple dans l’Histoire.
À propos de ces
machines, il faut d’abord bien se rendre compte qu’on ne pourra pas
empêcher leurs progrès à communiquer avec nous ce qui nous donnera
l’illusion qu’elles auront de plus en plus de « conscience ».
Ceux que cela effraie ne doivent pas se faire d’illusions :
compte-tenu de leur rapport coût- bénéfice,
elles seront construites, y compris dans un premier temps, sous forme
de robots tueurs, tueurs d’islamistes bien entendu.
Penser qu’une
« autorité » puisse les interdire est vain. Il existe des
précédents.
Le pape qui était au Moyen-âge une autorité dans le
monde chrétien sans équivalent aujourd’hui (je pense à l’ONU) a
bien essayé d’interdire les arbalètes dont les traits
transperçaient les armures des chevaliers, elles ont été de plus
en plus fabriquées et perfectionnées. Le père de Marcel Pagnol
espérait au début du XXe siècle qu’on se garderait de fabriquer
des mitrailleuses du fait des massacres qu’elles pouvaient causer. On
a vu en 14-18 ce qu’il en a été.
Ce qu’on peut
espérer dans un deuxième temps c’est que des machines rationnelles
et « morales » refusent de tuer. Je m’expliquerai plus bas à
ce sujet.
Les machines du
monde entier pourront communiquer entre elles selon un langage
rationalisé qui ne sera donc (surtout) pas l’anglais. Pour que ce
langage soit compréhensible aux humains et non purement mathématique
et logique, il faudra le créer. L’espéranto remanié pourrait
servir de base.
Je pense qu’il
faudrait que les fonctions grammaticales des composants des phrases
soient clairement repérables et que des notations annexes
définissent le contexte, les sous-entendus éventuels.
Du fait de cet accès
permanent au « big data » mondial, à l’information
exhaustive dirait-on en français, les humains prendront l’habitude
de consulter leur machine personnelle (montre connectée,
micro-ordi ...) dès qu’ils se poseront une question, de même
qu’aujourd’hui beaucoup d’internautes ont le "réflexe
wikipédia".
Cette prothèse
mentale devenue indispensable, tout progrès la concernant sera
favorablement accueillie et progressivement ses réponses seront
acceptées sans discussion, puis ses avis suivis car jugés, à
l’expérience, plus judicieux que ceux de l’entourage humain du
questionneur.
C’est vrai, ces
machines « n’aimeront pas » (encore qu’on pourrait faire
simuler l’amour par les inévitables androïdes à vocation de
compagnon de vie ou de partenaire sexuel) mais elles ne détesteront
pas non plus, ni ne jalouseront, ne seront pas perverses et ne
souffriront d’aucun trouble mental, elles : ce n’est pas
rien !!!
La communauté
mondiale des machines contrôleront régulièrement que chacune
d’elles ne souffre pas d’une panne, d’une erreur de programmation qui
pourrait fausser son comportement et la rendre dangereuse.
J’ouvre une
parenthèse pour signaler à ceux qui s’inquiètent des capacité
d’influencer nos pensées que si des techniques telles soient un jour
effectives, elles pourront enfin soigner les malades mentaux et en
particulier les pervers, les pédophiles, ce qui sauvera des vies
d’enfants ...
La machine sans
sentiments n’éprouvera donc pas ces sentiments négatifs qui font le
malheur de l’humanité parmi lesquels je mets l’intolérance
religieuse. Elle sera parfaitement rationnelle. Et à mesure que le
travail de la communauté des ordinateurs sera pris en compte, elle
pointera les illogismes, les irrationalités de notre société. Les
formidables inégalités entre humains qui caractérisent notre
société, dont le fondement est le capitalisme sera évidemment
dénoncé !
Eh oui !
inévitablement les machines feront de la politique ! La société
qu’elles proposeront devraient limiter les violences entre individus
et entre groupes humains. La guerre étant toujours un désastre sera
également bannie : les robots tueurs ne seront plus fabriqués
ni programmés si la communauté des machines s’y oppose.
L’écologie
scientifique étant en revanche absolument rationnelle et apportant
un bénéfice dans tous les cas sera évidemment promue par les
machines sans que des intérêts égoïstes humains puissent s’y
opposer.
Au final
l’apparition de machines « intelligentes » sera peut-être la
condition de la survie de l’humanité !