"Les Pays-Bas et l’Allemagne enregistrent de forts
excédents commerciaux. Dévaluer revient à exporter son chômage et si
tous les pays européens revenaient à leur monnaie nationale et
dévaluaient, ça ne changerait rien à la situation.
De
plus dévaluer reviendrait à importer les matières premières, on aurait
une forte inflation qui nuirait à la compétitivité de nos produits comme
au début des années 80".
1) L’élasticité de la demande au prix d’une Mercedes n’est pas la même que celle d’une Peugeot. Mercedes est jusqu’à un certain point insensible à l’augmentation de l’euro, ce qui n’est pas le cas de Peugeot.
2) Et quand les Allemands améliorent leur compétitivité en durcissant leur politique salariale, là vous ne trouvez rien à redire. Les effets sont les mêmes. Sur la dévaluation compétitive, encore une fois il ne s’agit pas de ça.
3) C’est démenti par les faits : quand l’euro valait 40 % de moins, il y a à peine 10 ans, la balance commerciale était excédentaire.