Pendant la seconde guerre mondiale, une branche en zone occupée du parti communiste clandestin, la SFIC-PC (le parti communiste) ayant été interdite en 1939, a effectivement de sa propre initiative prit contact avec l’occupant pour faire reparaître L’Humanité. Ils avaient même prévu tout un numéro du journal, à la fois antisémite, collaborateur et... anti-marxiste (ce sont les termes employés par l’administrateur de la censure en zone occupée).
Sauf que cette initiative fut tuée dans l’œuf, les responsables de cette négociation totalement désavoués (et même jugés après guerre) par les autres branches du PC clandestin, et que L’Humanité ne reparu pas sous l’occupant.
En dehors de cet épisode, dont il est vrai que le PCF, après la guerre, a essayé de le dissimuler (tout comme de leur côté les gaullistes essayaient de dissimuler qu’un certain nombre d’entre eux étaient passés de la collaboration à la résistance), il n’y a rien eu entre nazis et parti communiste français.