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Cassiopée R 9 octobre 2012 16:30

Les rendements qu’exigent la finance son de nature destructrice. La part de profit que se fixe pour s’enrichir, et à 2 chiffres, et se veut de plus en plus élevé, comme si il fallait accepter idéologiquement cet enrichissement, qui se fait au détriment de nombreuses espèces.

Pour expliquer les dérives on parle de court-terme, de vision à court-terme, mais la finance va encore plus loin puisqu’elle théorise ce concept d’accumulation des profits, comme une nécéssité de vie en civilisation. Comme si cette production de richesses constante était possible, et se devait d’être continue, ce qui est matériellement impossible dans un monde aux ressources limitées.

Les ressources naturelles ne peuvent suivre ce rythme de production qui génère de nombreux profits, et les êtres humains ne peuvent se protéger dans l’avenir avec la redistribution des revenus actuel, qui ne leurs permets pas de se stabiliser en société durant une période même minime, alors que le productivisme est et a été très élevé (moins de 20 heures par semaine dans les sociétés traditionnelles), et en plus par rapport au biotope naturel.

C’est l’attitude du train qui fonce dans le mur, si on ne décide pas de le ralentir, alors l’issue est inévitable. Il en est de même pour notre civilisation, au niveau écologique comme financier.

Cet accroissement des rendements sur des années n’est plus possible, il faut un temps d’arrêt et de redistribution des richesses, pour faire face aux défis comme le réchauffement climatique, la surexploitation des ressources naturelles ou la redistribution des revenus pour la cohésion sociale, a contrario de profits destructeurs.


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