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Constant danslayreur 21 juillet 2013 06:40

Bonjour Rosemar,
Je n’y connais rien en littérature de haute volée mais tout de même, les mots n’ont-ils pas un sens ?

« l’eau salée, iodée  »
L’eau de mer est effectivement salée et iodée vous l’ignoriez ? Sinon à poèter de la sorte, vous auriez pu ajouter que le sel c’est en fait du chlorure de sodium et que l’iode est nécessaire au fonctionnement de la glande thyroïde.

« les gestes souples, aériens  »
Comment ça aériens ? et pourquoi pas vaporeux ou éthérés pendant que vous y êtes

« Les senteurs de la mer  »
Senteur est un bien joli mot en l’occurrence, un peu trop même :

« L’air de la côte Atlantique n’est pas plus iodé que celui de la Côte d’Azur, ni même que l’air continental. Cette idée reçue vient de l’odeur caractéristique de la mer, très forte sur la côte Atlantique et qui est assimilée à l’odeur de l’iode. Il s’agit en réalité de l’odeur du sulfure de diméthyle, émis lors de décomposition d’algues déposées par les marées. »

« aux couleurs d’ambre  »,
Ambre ? La vase alors j’ai bon ?

« les parfums prégnants nous envahissent et nous transportent dans un monde nouveau, différent, celui d’une harmonie retrouvée » 
Hé bé, qui aurait cru que le sulfure de diméthyle, émis lors de décomposition d’algues arriverait à produire un tel effet ?

«  le corps devient lui-même onde, transparence, fluidité, lucidité...  »
Heu … j’aurais hésité pour lucidité
 
« Comme suspendu sur l’eau, le corps connaît une autre dimension... »
Suspendu sur l’eau c’est-à-dire ? Comme les ponts ou alors comme ça http://rirebox.com/wp-content/uploads/2012/06/smeshni30.jpg ?
 
«  Sous les flots, on perçoit rochers, sable, rocaille, tout un paysage marin flou et mystérieux » ... D’accord
 
« un abîme, un gouffre de splendeurs...  »

Alors voila ce qu’en pense le Larousse

1. Abîme
nom masculin
(latin populaire *abismus, du latin ecclésiastique abyssus, du grec abussos, sans fond)
•  Littéraire. Gouffre naturel, cavité, précipice d’une profondeur insondable, ou lieu, espace qui n’a pas de limites assignables.
•  Division, désaccord profond entre des personnes, différence importante, distance considérable entre des choses : Cette rivalité a creusé un abîme entre eux.
•  Littéraire. Désastre, échec, situation désespérée : Aller, courir à l’abîme. Toucher le fond de l’abîme.
•  En héraldique, point central de l’écu.
•  Dans l’iconographie chrétienne, séjour des démons, symbolisé parfois par une tête d’homme hideuse, de mine féroce, sortant du sommet d’un cône figurant le monde.

2.Gouffre
nom masculin
(bas latin colpus, du grec kolpos, entrailles)
•  Cavité béante d’une grande profondeur. (Les principaux gouffres se rencontrent dans les régions calcaires et résultent de l’effondrement du toit d’une cavité souterraine.)
•  Trou vertical effrayant par sa profondeur ; abîme : Les gouffres sous-marins.
•  Littéraire. Ce qui paraît insondable ; le niveau le plus bas du malheur : Le gouffre de l’oubli.
•  Ce qui engloutit d’énormes sommes d’argent ; personne qui fait dépenser énormément d’argent ou qui dilapide une fortune : Cette maison est un gouffre.
•  Familier. Personne qui mange énormément.

J’en viens à ma question, comment vous débrouillez-vous pour dénicher – excusez du peu - de la splendeur, quand vous vous baladez entre abîme et gouffre ?

« Les embruns, l’air sur la mer »

Les embruns marins sont des aérosols marins enlevés par le vent à la crête des vagues ou formés par le ressac

Largement suffisant, l’air sur la mer c’était superflu et a tout gâché

«  vivifient les gestes, les dynamisent, donnent de l’élan. »
Ah ça pour ce qui est de l’élan au beau milieu de l’eau et de sa résistance, il va falloir me faire un dessin parce que je ne vois pas du tout à quoi cela pourrait bien correspondre.

« Quelle légèreté ! Les bras, les muscles, les jambes se libèrent et miment l’onde subtile »
Mimer ? Z’êtes sûre ?
 
« La mer âpre, salée nous fait goûter et savourer ses amertumes...  »
Je confirme derechef, la mer est salée oui et l’amertume peut avoir pour synonyme l’âpreté, quant à savourer l’amertume ça surprend au début parce que ça renvoie à l’œnologie mais ça passe quand même, les intrigues de palais vous savez…

« Les flots débordent de senteurs ambrées, au goût de lumières.... »
goût de lumière renvoie aussi aux vins décidément… mais senteurs ambrées au goût de lumières ? Avez-vous conscience que l’odorat, la vue et le goûter sont tous les trois appelés à la rescousse d’une phrase qui n’a au final aucun sens ?
 
« Les vagues bruissent d’éclats, bleu, ocre, vert, blanc d’écume, »
Pareil bruire d’éclats n’a aucun sens même en poésie c’est dire.

« Les cigales vibrent de leur murmure insensé, elles illuminent de leurs voix infinies la mer, les paysages, les pins environnants, elles rythment de leurs éclats le bruit de la mer...  »
Alors il faudrait voir, elles vibrent ou elles éclatent les cigales ?
Sinon l’infini correspondrait plutôt à des voies qu’à des voix me gouré-je ?
 
« La mer déroule son horizon de clartés lumineuses, »
Tant qu’à faire oui parce que les clartés ternes et mat, ça ne le faisait pas trop non

« la mer nous fait voir ses profondeurs insondables...  »
Gouffres et autre abîme mis de côté, elle se dévoile enfin quoi, non je dis ça parce que pas plus tard qu’il y a à peine davantage, c’est à peine si elle laissait percevoir « rochers, sable, rocaille, tout un paysage marin flou et mystérieux  »
 
« La chaleur inonde les flots »,
Des flots inondés c’est pas mal ça...

« le regard ébloui par tant de lumières se régénère »
Heu… n’allez surtout pas régénérer votre regarde en fixant le soleil hein…

« Le corps se fait écume, onde salée »
Oui la mer est salée oui, au bout de la troisième répétition j’ai bon espoir de finir enfin par le retenir smiley.


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