Bref, en 2014, le choix entre la peste et le cholera.

Même si je suis d’accord avec vous en tout point, nous ne devrions pas connaître de dénouements en 2014. La colère de fond n’abouit à rien de concret tant qu’elle n’a pas atteint une masse critique qui explose avec une étincelle.

La colère est palpable, pronosticable. L’étincelle est un évènement totalement imprévisible, un évènement en dehors de toute tendance.

Et mon info de l’année c’est ce type qui a ballancé sa voiture contre le portail de l’Elysée, un directeur de théatre désespéré. Ce type représente toute l’originalité de l’exception française : un homme qui a choisi le théatre (la rigueur de la comedial del arte par dessus le marché) en dehors de toute considération financière ou carriériste, pour faire vivre et connaître sa passion et non pas gagner sa vie.
C’est mon info de l’année, car il ne s’est rien passé après coup. L’étincelle n’a pas eu de masse critique.

Donc, je pense, (sauf effondrement économique majeur, mais il y a encore beaucoup trop de marge) qu’il va y avoir du chemin à faire.
Et vous avez raison, instruisons nous et libérons nous. Surtout libérons nous, libérons nous de la peur de nos erreurs, proposons des idées incomplètes et des hypothèses, proposons des briques et construisons des idées solides avec des commentaires constructifs, ignorons les trolls en acceptant la critique. N’ayons pas peur non plus de passer une journée dans la peau de nos ennemis.

Il faut invoquer le doute salvateur.

Nous avons un avantage comparatif indéniable en France : nous sommes encore aux yeux du monde le pays des droits de l’homme et le pays du changement. Et c’est ça qui fait de la France ce qu’elle est, un pays différent des autres. Il reste à travers le monde des personnes qui y croient encore, nous couper de ces personnes c’est rendre l’avenir un peu plus sombre.
Ne l’oublions pas.

Bonne année à tous, restez sur le qui-vive sans perdre patience, écrivez, répondez, avec une pensée particulière pour ceux qui seront seuls çe soir