Je distingue entre « avoir » et « être ». Avoir la nationalité est un choix, mais ce qu’on est ne l’est pas, enfin pas complètement. Là où on a grandi, avec des copains, où on a reçu son éducation, où on a eu ses premiers amours, laisse un empreinte indélébile sur la personne, à son insu ou à son gré.