Votre lien présentant la description du harcèlement en réseau est très intéressant. Il s’agit clairement d’un phénomène existant. Les personnes qui s’y trouvent exposées ne sont bien entendu pas mentalement construite comme le(s) harceleur(s) et ont de grandes difficultés a prendre la pleine mesure de la réalité de ce qui se produit a son encontre. La « cible » aura d’abord tendance a mettre en doute ses perceptions, voire, a se croire en proie a des hallucinations, et même éventuellement a consulter a ce propos. Or, un moyen simple d’exclure l’hypothèse hallucinatoire consiste a comparer ce qui se produit dans l’environnement dans lequel la personne est « ciblée » avec ce qui se passe dans des environnements sûrs pour elle (qui peuvent être du coté de la famille, du cercle amical, et d’autres lieux encore dont on peut globalement être assuré de l’absence de connexion avec le(s) lieu(x) d’incident. Contrairement au harcèlement, l’hallucination suit absolument partout. La différence peut en ce sens être rapidement, et même vitalement établie. Sur les personnes absolument non averties, fragilisées psychologiquement par un pilonnage pervers, le harcèlement peut aussi malheureusement avoir pour effet de démarrer un processus hallucinatoire et là, les dommages sont faits. Beaucoup de gens ont une notion restreinte du harcèlement, en supposant qu’il s’agit nécessairement de la répétition de menaces ou d’injonctions directes. Or, cela peut être nettement plus élaboré, utlisant abondamment le mode indirect et les personnes interposées en vue de répercuter des messages toxiques : contraignants, désidentifiants, dépersonnalisants, ayant pour effet de modifier, dégrader le psychisme et le comportement de la cible. Il est même question de procédés d’inoculation par multi-diffusion. Un moyen de défense parmi d’autres consiste a ne pas accorder le statut de paroles a ces messages, mais de pur phénomène matériel, en le réduisant a un bruit de fond dépourvu de toute capacité a véhiculer de la signification. Du bruit, et non du signal.