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Paul Villach Paul Villach 9 décembre 2006 19:48

Pas de confusion, je vous en prie !
- Cet article ne met en cause nullement les personnels qui travaillent dans le cadre de votre organisme. Ce n’est pas ici le problème.
- Il s’interroge seulement sur le dessin qui a été choisi pour « enseigne » par le CLÉMI sur son site internet national, et qui figure parfois aussi sur ses sites régionaux. Je suppose qu’il a été retenu pour sa charge symbolique et non pour seulement s’amuser.
- Or, ce dessin, si l’on souscrit à l’analyse ici proposée, symbolise un certains nombre d’erreurs diffusées aujourd’hui par l’Éducation nationale dans ses instructions elles-mêmes, par commission mais aussi par omission : « le discours informatif », « la distinction entre commentaire et information », « journal d’information » et « journal d’opinion », l’opposition fallacieuse entre « information et désinformation » ou « information et communication », etc..., sans compter une méconnaissance sidérale des réflexes dont l’être humain est équipé, et de l’arsenal des leurres qui visent à les déclencher, etc. (Je viens de publier un livre à ce sujet, si vous voulez en savoir plus.)
- Que des professeurs, de leur côté, sachent rectifier toutes ces erreurs, j’ose et veux l’espérer ! Mais il demeure que ces erreurs, difficiles à répertorier sans une réflexion théorique solide, sont sources de désorientation pour la plupart.
- Il n’est donc pas anathème de s’interroger sur la relation possible entre cette notion d’information aujourd’hui enseignée et la diminution des lecteurs de journaux nationaux (qui a bien d’autres causes, je vous l’accorde).
- Soyez persuadé que je partage la même préoccupation que vous : pas de formation d’opinion personnelle dans une démocratie - je l’analyse dans un ouvrage paru en 1993 “Construire la démocratie” - sans une maîtrise de “la relation d’information” qui est si complexe. Et l’École, comme je le suggère en fin d’article, a un rôle que personne ne peut remplir à sa place. Ce n’est surtout pas l’entreprise qui peut le faire ! Mes travaux en témoignent : je souhaite pouvoir contribuer, à ma place, avec vous et votre organisme, à l’éveil de cette conscience qui, pour l’heure, non seulement sommeille, mais frise le coma sous les effets de sédatifs puissants. Convenez que nous ne serons jamais trop nombreux à vouloir sonner le réveil. Très cordialement. Paul Villach


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