Parce que les Suisses doivent payer des assurances maladie privées
Une
dernière différence, mais de taille. En France, une partie du salaire
est prélevée directement afin de cotiser pour Sécurité sociale, rappelle
le site de l’Urssaf.
Ces cotisations donnent droit à une large couverture sociale :
assurance maladie, assurance vieillesse, assurance chômage et des
prestations familiales pour ne citer que les principales.
En Suisse, le système est un peu différent. "Environ
10% du salaire brut est prélevé pour des contributions aux assurances
sociales comme l’assurance vieillesse ou l’assurance chômage",
détaille Sergio Rossi. Pour un salaire mensuel de 4 000 francs suisses
(3 270 euros), 400 sont donc prélevés chaque mois pour ces
contributions. Une fois que cet écot a été retiré, il reste le salaire
net, celui qui arrive sur le compte en banque du travailleur suisse.
Mais contrairement à un employé français, les Suisses doivent ensuite
payer une assurance maladie privée de base, selon la loi fédérale sur l’assurance maladie.