« Tout de même que la transformation de la France est réclamée à
grands cris par les féodalités économiques et sociales et les partis
politiques français, mais que toute réforme qui change l’ordre établi
est mal accueillie par tous, ainsi l’union du continent, proclamée comme
nécessaire par les milieux dirigeants de nos partenaires européens et
par nos propres chapelles, se heurtera-t-elle à un mur de réserves,
d’exégèses et de surenchères quand je tâcherai de lui frayer la voie.
Mais je pense que, si Rome ne fut pas bâtie en un jour, il est dans
l’ordre des choses que la construction de l’Europe requière des efforts
prolongés ».