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cassiusdemontpeul 1er juin 2017 01:15

 

La candidature de Marie Sara à st Gilles ( Gard ) contre Mr.Collard réveille la sempiternelle opposition entre adversaires et partisans de la corrida .

A St Gilles ce n’est pas la corrida avec mise à mort qui est appréciée mais le spectacle très profondément ancré des courses à  la cocarde avec des taureaux de Camargue avec les belles cornes en forme de lyre .

A propos des corridas avec des toros espagnols , les positions sont irrémédiablement tranchées : 50 % de pour et 50 % d’opposés .Déjà on ne voit pas à quel titre le 2ème parti ferait interdire la corrida , avec une connaissance très superficielle de ce qu’est la corrida :

– les uns y voit un spectacle rare , la gestuelle somptueuse du toreador , sa passion qui le fait risquer sa peau avec des cornes effilés qui lui passe à 5 cm du corps, sa folle emprise sur l’animalité brute qui fonce sur tout ce qui bouge .

– les autres ne voit que le geste final : la mise à mort du toro ( en général rapide d’un simple coup d’épée ) , le fait de tuer un animal . Sont ils tous végétariens , ou consomment-ils régulièrement de la viande , avec dans ce cas l’abattage en série dans les abattoirs coincé entre 2 barrière d’un coup de gros pistolet à tige perforante ..

Etre anti corrida , c’est vouloir faire et imposer son point de vue de manière dictatoriale digne des pires républiques soviétiques !

Si j’étais un toro je préférerais passer 4 à 5 ans à gambader en liberté dans les immenses pâturage de Salamanque au sud de l’Espagne , plutôt que d’être élevé 2 ans en batterie sans liberté pour une croissance la plus rapide possible avant l’abattage en série .

Je recommande la lecture du livre de Simon Casas « taches d’encres et de sang «  : c’est de loin un des tout meilleurs livres sur la tauromachie avec une écriture somptueuse : il nous initie , si besoin , et nous fait comprendre et apprécier toute la somme de passion entre l’homme et l’animal pour un matador .

Simon Casas a quitté le lycée Victor Hugo à Nîmes à l’âge de 14 ans pour vivre sa passion de torero .Il est aujourd’hui directeur des arènes de Nîmes et de Madrid !


Je ne résiste pas au plaisir de citer quelques extraits de son livre :

« J’aimais beaucoup Giuseppe , c’était mon chien , il s’est fait écraser sur une route nationale .Une mort de chien .Les toros ont des morts plus glorieuses. La mort existe , et elle nous guette , chiens , toros et humains . La tauromachie n’occulte pas la mort , elle l’affiche. C’est cela qui la rend transgressive . »


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