@ l’auteur
Est-ce que la loi du nombre n’aurait pas dû intervenir dans votre analyse postmortem ? Il m’a semblé au cours de la journée lire des commentaires en grande majorité qui n’ont pas saisi les subtilités d’une certaine dérision dans votre texte - sinon d’un certain humour. Jusqu’à ce que vous l’annonciez vous-même dans votre droit de réplique. Pourquoi ce texte n’a-t-il pas été saisi dans son essence même par une très grande majorité de lecteurs ? Votre réplique de ce jour le montre bien. Il y a eu, il me semble, un malentendu qui a persisté entre le lecteur et l’intention de l’auteur. Me tromperais-je ?
Personnellement, j’ai eu peine - a posteriori - lors d’une relecture, à détecter ces petits signes qui font d’un article, un billet humoristique ou sarcastique.
Vous écrivez : L’ironie à la Voltaire serait-elle devenue une tournure d’esprit étrangère à nos contemporains ?. Combien de rédacteurs peuvent se réclamer en toute honnêteté pouvoir égaler une plume ironique à la Voltaire ? N’est pas Voltaire qui veut, vous en conviendrez.
Y aurait-il eu du bruit dans la communication, pour retenir une formule qui s’éloigne fort de Voltaire ?
Pierre R.
Montréal (Québec)