Fiable ou pas, un vote doit pouvoir être, premièrement compté (c’est le dépouillement et la rédaction du procès verbal par le bureau), deuxièmement revérifié si les électeurs en font la demande, d’une part en consultant les listes d’émargement, d’autre par en cas de suspicion en saisissant le juge de l’élection. Ces étapes disparaissent avec le vote électronique.
A quoi ont pensé les technocrates qui ont installé ces machines ? Ont-ils jamais lu le Code électoral ? Ont-ils réalisé avant ces derniers jours l’incompatibilité totale entre la loi et leurs machines ? Malheureusement la réponse me semble évidente : ils ne l’ont jamais lu parce qu’ils se contrefoutent les lois de la République, dans ce domaine comme dans d’autres. Et l’Etat va encore une fois se prendre le mur dans cette affaire, parce que ce seront des énarques qui se seront identifiés à une République à laquelle ils refusent désormais de comprendre quoi que ce soit.