Vous abordez 2 problèmes complexes mais importants :
- qui assure la prévention ?
En théorie les médecins mais en pratique pas grand monde puisque 1- le médecin est débordé par les soins 2- les activités de prévention ne font l’objet d’aucune valorisation. C’est un calcul à court terme car la prévention permettrait beaucoup d’économies... en théorie mais très difficiles à chiffrer en pratique.
- comment financer équitablement les hôpitaux ?
Sans doute effectivement un mix, à condition de le faire de façon intelligente. Jusqu’au 31/12/2007, il y a 3 modes de financement :
- tarification à l’activité (T2A) = 50%
- dotation globale forfaitaire = 50%
- missions d’intérêt général (MIGAC) = bonus optionnel pour activités de recherche, d’enseignement ou de soin « non rentables »
Si la première est facile à déterminer, les deux autres relèvent essentiellement de la négociation avec les autorités de tutelle. C’était un gros problème pour des hôpitaux dynamiques : la mise en place d’une nouvelle activité de soin s’accompagnait rarement d’une revalorisation, dès lors cette activité n’était en pratique financée que par les 50% de T2A donc inévitablement déficitaire. L’hôpital qui n’innovait pas n’avait pas de problème.