S’il faut « moraliser » les syndicats en les alimentant avec l’argent de Français qui n’ont que faire de ces syndicats et qui ont déjà un pouvoir d’achat largement diminué par les charges qu’on fait peser sur eux, pourquoi ne pas donner aux entreprises qui trichent ? C’est immoral et dangereux.
Par ailleurs, votre raisonnement, appliqué aux partis politiques, est un désastre. Les comportements ont peu changé, malgré deux amnisties. Et les chefs de parti disposent d’un trésor de guerre qui limitent la capacité des petits à émerger, non seulement au sein de ces grands partis, mais aussi à l’extérieur. C’est un déni démocratique grave qui nuit à la nécessaire « concurrence » entre partis.
En tant que libéral, quelqu’un qui triche doit être sanctionné à la hauteur du préjudice commis, pas par une tape sur la main mais pas de vraies sanctions lourdes. Accepter la malhonnêteté est profondément choquant.