Le problème, c’est que dès qu’il s’agit de réformer, on voit arriver les querelles de chapelles. Bien sûr, le CNRS n’est pas pire que les universités. Mais argumenter qu’il produit 70% de la production d’articles français alors qu’il est en situation de quasi-monopole relève de la mauvaise foi. Et prétendre que l’adhésion à un syndicat ne favorise pas la carrière devrait être plus rigoureusement sourcé.
Le bilan est pourtant clair : la France fait un gros effort financier pour la recherche. Le bilan en Prix Nobel, surtout pour les Sciences de la Vie, est catastrophique. Vous allez expliquer que les prix Nobel, ça ne compte pas, et ça ne vaut pas une bonne évaluation par le CNRS. Mais c’est justement là que le bât blesse : la circularité de l’évaluation et les rentes de situation, particulièrement chez les mandarins qui plombent le système.