@ Imhotep, merci pour votre article et les interrogation qu’il soulève.
Issus de la nature, immense, surprenante, belle et inquiétante, mère de toutes les interrogations, nous avons conçu la culture, une espèce de nature à notre image, fruit de notre imaginaire, de notre intelligence et de notre action.
Elle est maintenant assimilée, incorporée, proche, rassurante, domestiquée.
Comme l’enfant qui doit couper le cordon ombilical et rompre avec l’adualisme, pour exister dans son autonomie et sa différence, il nous faut trouver un substitut à tant de félicitée et d’extase. Dans l’immédiat, nous trouvons le pouce.
Brutalement et instinctivement nous entrons dans le culturel...réducteur.
Plus tard, on ne fait pas beaucoup mieux quelquefois, en remplaçant le pouce par la cigarette, l’alcool et toutes formes de drogues.
La nature, la nature mère, retentit en nous pendant toute notre vie, nous obligeant, dans le meilleur des cas, à poursuivre l’élan de vie en procréant, modèle naturel, en « créant », modèle culturel.
Il n’est pas surprenant que, de ce schéma, naissent et se développent tous les excès, tous les débordements humains, artistiques et psychiatriques.
.