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En réponse à :


sisyphe sisyphe 16 septembre 2008 10:03

Par ailleurs, dans l’autre lien fourni par lejardindesdélices, on peut lire :

Le nombre de morts "est proche de la trentaine" a affirmé samedi le ministre bolivien de l’Intérieur, Alfredo Rada. Selon lui, la majorité des victimes seraient des paysans "massacrés" et "criblés de balles" ces derniers jours par des assaillants au service des autorités régionales de Pando. Les médias boliviens chiffrent les blessés à plusieurs dizaines.

Devant les correspondants de la presse étrangère, le président Morales a lui même prétendu que ses partisans auraient été attaqués "à la mitraillette", notamment par "des sicaires et des narcotrafiquants brésiliens et péruviens sous le commandement du préfet [gouverneur] de Pando", l’opposant Leopoldo Fernandez.

Ce dernier, sous le coup d’un mandat d’arrêt, accuse le gouvernement national d’avoir mobilisé des paysans armés, maniant des bâtons de dynamite, afin qu’un "massacre" puisse justifier la déclaration de l’état de siège dans le département et son contrôle par l’armée.

Hostiles au socialisme centralisateur et à l’indigénisme exacerbé qu’ils attribuent à Evo Morales, les gouverneurs élus des départements de Pando, Beni, Santa Cruz, Tarija et Chuquisaca, soit cinq des neuf départements boliviens, installent une autonomie régionale en principe illégale. Les cinq régions rebelles contrôlent la majorité des richesses agricoles et industrielles, ainsi que la quasi totalité des hydrocarbures du pays. Elles boycotteront, l’attestant par une violence croissante contre les représentations régionales de l’Etat et les partisans d’Evo Morales, le référendum de décembre ou janvier prochains sur la nouvelle Constitution élaborée par la majorité parlementaire fidèle au gouvernement.

L’Occident andin de la Bolivie, à majorité socialiste et amérindienne, est ainsi coupé de son Orient dominé par des libéraux blancs et métis.


Puis :

Sommet extraordinaire de l’Unasur au Chili

La crise bolivienne et ses implications internationales rebondissent néanmoins comme plat unique du sommet extraordinaire de l’Union des nations sud-américaines (Unasur) convoqué pour ce 15 septembre à Santiago par la présidente du Chili, la socialiste Michelle Bachelet, présidente en exercice de cette organisation qui regroupe les 12 pays d’Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Equateur, Guyana, Paraguay, Pérou, Surinam, Uruguay et Venezuela).

C’est la première fois depuis sa création, le 23 mai dernier à Brasilia, que l’Unasur se penche sur une actualité brûlante, compliquée par la crise diplomatique entre Washington, Caracas et la Paz


Et enfin, on apprend aujourd’hui :

Les chefs d’Etat sud-américains apportent un "soutien unanime" au président Evo Morales
 smiley


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