Malheureusement je pense que la cause d’un accés libre à la culture pour tout le monde necessitera quelques martyrs. Va-t-on voir apparaitre sur la une des webzynes des têtes de "dangereux mélomanes" ou "cinephiles recidivistes", que les trois quarts des gens (si l’on suit la logique de la SNEP) voudraient bien voir croupir en prison, question de sécurité, bien sûr.Le premier qui sera condamné à la prison pour ces abominables méfaits pourrait bien devenir, dans 20 ans, le Président de la Republique. Quand le monde se rendra compte que la culture n’est pas un produit industriel, je n’aimerais pas être dans la peau des bourreaux d’aujourd’hui.