Cette remarque vaut pour les premières cebtrales. Mais le coût du démantèlement des centrales REP en activité aujourd’hui est évalué à 15 % de la construction. Cette estimation faite à l’origine a été confirmée depuis, et de surcroit validée par la Cour des comptes dans un rapport datant de janvier 2005 :
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/Syntheses/SyntheseNucleaire.pdf
On peut y lire, p 8 :
« EDF a donc dû considérablement réévaluer les provisions pour démantèlement de ses premières centrales, mais il faut se garder d’en tirer des conclusions sur le coût futur des démantèlements des centrales actuelles. En effet, ces dernières, à puissance égale, sont composées d’installations beaucoup plus compactes, et leur démantèlement bénéficiera à la fois d’un effet de série et de l’expérience des premiers démantèlements. Par ailleurs, EDF a procédé à une revue du mode d’établissement de ce coût en réalisant une étude très complète sur le site de la centrale de Dampierre. Cette étude est venue confirmer le niveau des provisions jusqu’ici retenu pour les centrales en activité. »
Les sommes correspondantes sont régulièrement provisionnées par l’exploitant et sont, depuis quelques années, sécurisées dans des « actifs dédiés », dont le montant sera comparable aux provisions dès 2010.