Le problème des révoltes révolutionnaires de nos
jours, c’est la confusion des genres, des géographies, des époques et des
définitions.
Un soulèvement populaire en Birmanie ne rejoint en
rien un pique-nique syndical de fonctionnaires à Paris.
L’overdose de temps libre provoque des abus de langage
sémantique, des prises d’otage de figures historiques, des jumelages
outranciers de luttes issues de la famine et de l’obésité. Voilà les bases de
l’économie du romantisme revendicatif dans les pays occidentaux.
Lorsque nous effectuons une analyse des modèles ou des
structures de contestation, nous constatons une chose commune : la non
tolérance des partisans du pour ou du contre.
Il y a une prétention bien malhonnête à avoir la
rébellion systématique quand nous sommes à l’abri du besoin matériel
garantissant la diffusion la propagande de canapé et que, dans le même temps,
nous pouvons nous plaindre tranquillement et judiciairement de cette oppression
machiavélique tuant les dissidents apolitiques à coup de cancer de la prostate
ou du sein.
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http://souklaye.wordpress.com/2009/04/02/alternative-univoque-ennemi-intime-ou-conspiration-collective/