Salut Pierre,
En préambule, je suis sûr qu’on ne s’est jamais rencontrés dans la famille politique qui nous a inspirés il y a fort longtemps, mais j’ai trouvé amusant et sympathique de signaler ce point commun qui, malgré tout, nous rapproche un peu.
Sur le fond,
Merci d’avoir bien développé les termes de ton combat pacifique. Je le comprends et je l’approuve, mais je le crois sans issue. Pourquoi ?
Comme je l’ai déjà dit, les religieux ne peuvent pas renier une partie de leurs textes sacrés, pour n’en garder qu’une autre, plus « clean ». Ce serait déjuger leur Dieu .
Mais c’est vrai que c’est un vrai problème pour eux. D’ailleurs quand on les interroge sur le problème de la violence, et plus généralement du mal, ils sont trés gênés et s’en tirent par des pirouettes ( Dieu nous a laissé « libres », avec notre libre-arbitre...il nous met à l’épreuve...etc.) ( et je rajoute, alors à quoi sert-il ? ).
Les religieux s’en tirent toujours par de la logomachie.
Mais pour moi, le problème est ailleurs. Je ne pense pas que la violence vienne de la croyance en des textes vieux de 5 ou 6000 ans, même de 700 ans pour les musulmans, je pense que la violence est en l’homme et que les religions ont toujours été utilisées comme catalyseur au profit d’ambitieux ivres de pouvoir, et que c’est toujours le cas aujourd’hui. Je ne crois pas que dans les religions pacifiées ( juives et chrétiennes ), beaucoup oseraient justifier la guerre et la violence en référence à l’attitide de Dieu dans la Bible. ( c’est sans doute encore vrai pour certains extrémistes musulmans, hélàs ).
Mais la religion est une arme au profit d’ambitions diverses.
Pour ce qui est de la source de la violence humaine ( beaucoup, heureusement, la domine et la refuse grace à une élévation de leur conscience ) je te renvoie au travail que j’ai publié il y a quelques jours sur A.V. ( Neuroscience : les trois cerveaux ) Tribune Libre.
Au plaisir.