Je n’aurais pas aimé tomber, élève, sur un instituteur comme ça...Je suis désolé mais ces faits me paraissent graves. Et je n’ai pas encore d’enfant... Mais je dois avouer que quelqu’un ferait cela à mon frère ou devant moi, je serais très choqué, et il y aurait de quoi réagir vivement.
Après, je veux bien admettre que la procédure utilisée n’est pas respectueuse des droits de la défense. Et je pense qu’il y a une volonté de faire un exemple de ce cas. Encore que les deux mois de réflexion au départ ne me choque pas. Cela reste un évènement assez anecdotique, et il y avait pour le rectorat matière à réfléchir sur les suites à donner à un tel comportement.
Mais les professeurs ne peuvent pas, ne doivent pas tout se permettre, il y a des limites qui en l’occurrence me paraissent être dépassées dans cette affaire. Ces limites sont les mêmes toutes choses égales par ailleurs aux limites que les policiers doivent d’imposer vis à vis des citoyens. Toute autorité exige connaissance précise des limites que le détenteurs d’autorité doit s’imposer.
Un jour, en voyage scolaire, je m’étais pris une giffle illégitime par un surveillant général, pour des bruits de couloirs que faisaient d’autres élèves qui s’étaient cachés à temps. Le surveillant n’a rien voulu savoir et m’a torgnolé. J’en garde un extrêmement mauvais souvenir, et je déteste ces affaires où des professeurs ou autorités scolaires se servent de leur autorité sur des mineurs pour dépasser des bornes qu’ils ne se permettraient JAMAIS dans un contexte normal.
J’ai un profond respect pour l’éducation nationale et pour les professeurs, mais je suis désolé, il y a vraiment de meilleures causes à défendre, M. Villach.