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Candide (---.---.221.206) 1er février 2006 23:58

J’ai reçu deux commentaires sur mon pseudo mais très peu sur mes commentaires....

"Limogeage à France Soir après la publication des caricatures de Mahomet AFP [ mercredi 01 février 2006 - 23h30 ]

La une du quotidien français France Soir, le 1er février 2006 © AFP Pascal Pavani PARIS (AFP) - Le propriétaire du quotidien France Soir, l’homme d’affaires franco-égyptien Raymond Lakah, a limogé le président et directeur de la publication Jacques Lefranc, après la reproduction de caricatures de Mahomet, publiées à l’origine par le journal danois Jyllands-Posten et qui suscite les foudres du monde musulman.

Plusieurs journaux européens ont décidé de reproduire ces caricatures, au nom de la liberté de la presse, dont le quotidien populaire France Soir, le seul en France à publier mercredi les 12 caricatures du prophète avec en titre de « Une » : « Oui, on a le droit de caricaturer Dieu ».

L’éditorial précise qu’« il n’y a dans les dessins incriminés aucune intention raciste, aucune volonté de dénigrement d’une communauté en tant que telle ».

M. Lakah indique avoir « décidé de révoquer M. Jacques Lefranc de sa fonction de président et directeur de la publication en signe fort de respect des croyances et des convictions intimes de chaque individu ».

« Nous présentons nos regrets auprès de la communauté musulmane et de toutes personnes ayant été choquées ou indignées par cette parution », ajoute-t-il.

En Espagne, le quotidien national ABC (droite) et le quotidien catalan El Periodico (gauche) ont reproduit les dessins satiriques.

El Periodico assortit la publication d’un commentaire : « Il est logique que les caricatures irritent certains musulmans. Mais il n’est pas logique que, au nom d’une lecture littérale et inhumaine du Coran, on essaie d’éliminer aussi à l’étranger les critiques ou qu’on menace ceux qui (...) exercent la satire ».

La presse britannique n’a pas publié les caricatures.

En Italie, « La Stampa » illustre un article factuel sur le sujet avec un des dessins les plus polémiques, montrant Mahomet coiffé d’un turban en forme de bombe à la mèche allumée. Toutefois, le journal n’invoque pas la liberté d’expression. Il Messaggero se contente d’un article, sans caricature.

En revanche, le quotidien à plus fort tirage d’Italie, Il Corriere della Sera, a publié deux dessins lundi, dont celui du prophète accueillant des kamikazes au paradis en déplorant une rupture de stock des jeunes vierges.

Ils sont assortis d’une longue chronique de Magdi Allam, éditorialiste musulman, qui juge les caricatures « certainement discutables », mais n’en défend pas moins la liberté d’expression. « Qu’attend l’Occident pour intervenir ? Adoptera-t-il la politique de l’autruche jusqu’à ce qu’un autre Theo van Gogh soit assassiné (NDLR : cinéaste néerlandais assassiné en novembre 2004 par un islamiste maroco-néerlandais), à Copenhague ou à Oslo ? », demande-t-il.

En Suisse, le quotidien populaire Blick a publié mardi deux des dessins incriminés et La Tribune de Genève compte publier les caricatures dans son édition de jeudi, afin, selon le rédacteur en chef du quotidien, « d’alimenter le débat en montrant l’objet du délit ».

« Cette affaire est une illustration du choc entre une culture très sécularisée comme la nôtre et une autre culture où la religion est centrale », explique Dominique von Burg. « On peut comprendre les sentiments des musulmans, mais nous sommes dans un Etat pluraliste, on a le droit de faire ça ».

Aux Pays-Bas, De Volkskrant (progressiste), De Telegraaf (populaire), NRC Handelsblad publient un ou plusieurs dessins ou la reproduction de la page incriminée de Jyllands-Posten.

Les autres journaux ont opté pour des photos de manifestants devant les ambassades danoises ou des dessins de leurs propres caricaturistes.

A Prague, le quotidien tchèque Dnes publie une petite reproduction des caricatures pour accompagner un article sur le sujet.

En Hongrie, le sujet est évoqué mais sans illustrations.

La France ne saurait remettre en cause la liberté de la presse, après la publication de caricatures de Mahomet, mais souhaite qu’elle s’exerce dans « un esprit de tolérance », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.

« Les caricatures publiées ce jour (mercredi) dans ce journal n’engagent que la responsabilité du journal », a déclaré le chef de la diplomatie française qui était interrogé sur la publication des caricatures du prophète par le quotidien France Soir.

« Le principe de liberté de la presse, que les autorités françaises défendent partout dans le monde, ne saurait être remis en cause », a ajouté M. Douste-Blazy. « Il doit toutefois s’exercer dans un esprit de tolérance, dans le respect des croyances et des religions, qui est à la base même du principe de laïcité en vigueur dans notre pays ».

En Allemagne, Hendrik Zörner, porte-parole de la Fédération des journalistes allemands (DJV), s’est dit hostile à la publication des caricatures. Le code de déontologie de la presse allemande, a-t-il rappelé, proscrit les articles ou images susceptibles de porter une grave atteinte « aux sentiments religieux ou moraux d’un groupe de personnes ».

Le quotidien Die Welt (conservateur) est le seul grand journal à reproduire en « Une » une des caricatures danoises (Mahomet coiffé d’un turban en forme de bombe). Quatre autres dessins sont publiés en pages intérieures.

Dans son éditorial, le journal écrit : « On prendrait les protestations musulmanes plus au sérieux si elles étaient moins hypocrites. Quand la télévision syrienne a diffusé en prime-time des drames documentaires montrant des rabbins en cannibales, les imams se sont tus », écrit Die Welt. "

Vous demandez d’élever le débat mais si vous le suivez depuis le début vous en connaitriez le niveau

Deux solutions s’offrent à nous.

1)Nous considérons que les caricatures n’engagent que ceux qui les produisent et ceux qui les lisent et laissent une totale liberté à chacun de les regarder ou de les ignorer . La loi religieuse reste subordonnée à la loi publique.

2)Nous considérons qu’il faut censurer les caricatures. Dans ce cadre, croyants, incroyants, lecteurs et dessinateurs sont tous soumis à la loi religieuse. La loi publique est subordonné à la loi religieuse et tout le monde est donc soumis à celle-ci. Il faut donc envisager un changement de constitution.

Etant donné les menaces de mort énoncés, je crois que nous nous acheminons de fait vers une application de la loi religieuse et de la sanction qu’elle implique dans ce cas.

Je suis coupable et j’entends le rester.


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