Les cités semblent dominées par des bandes, des gangs, et je trouve bien naïf de voir là quelque effet du hasard. Ce sont des zones à l’abandon, vision soft du banthoustan, voulues par des gouvernements qui voient dans le social et l’intégration (comme dans l’impôt), un insupportable boulet nuisant à la performance nationale. Comment alors gérer ces« territoires francs » ? Le plus classiquement du monde en laissant une pègre en assurer à la fois la subsistance par « l’économie parallèle » (en France ordinaire,délinquance), et l’ordre par la violence.
Le discours (Amara/alibi comprise), comme dans tous les aspects de cette gouvernance, ne servant qu’à dissimuler un consensus horrible, bien connu, admis, derrière un mensonge qui,pour parodier Pasqua, ne convainc, je dirais pour ma part « ne déshonore », que celui qui veut y croire.