La Suède se classe si bien car elle a su au début des années 1990 limiter son État providence. La pilule a été amère à l’époque, mais ce dégraissage de l’État a permis à l’état suédois de se concentrer sur des missions plus réduites. La part de l’État dans l’économie a été réduite. La Suède en gagne aujourd’hui le retour sur ce passage difficile : elle est bel et bien sortie de la crise, alors que la l’État français creuse ses pertes en accroissant encore année après année la part de l’État dans l’economie.