M. Daniel Milan, avec la foi de charbonnier d’un pur produit de la République, écrit : « Que l’Etat Français, commence d’ABORD par respecter les principes fondateurs de la République... »
Il ignore que les principes fondateurs de la République ne valaient - et encore, « sous bénéfice d’inventaire » - que pour l’époque de la fondation de la République. Ce sont désormais des vieilleries, des vieilleries incantatoires, mais des vieilleries quand même.
Il ajoute : « ...en respectant toutes les composantes de la communauté nationale, sans en favoriser une en particulier ! »
Ici, il feint d’ignorer qu’il n’y a plus de communauté nationale, en France, mais une communauté internationale, formée d’une mosaïque de peuples profondément hétérogènes tirant, chacun, à sa corde, dans un sens différent des autres.