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En réponse à :


Marcel Patoulatchi (---.---.103.59) 25 mai 2006 10:50

Ainsi il suffit d’un rapport pour ne pas avoir à se confronter aux faits et gloser sur des généralisation ?

Que donne un examen raisonnable des faits évoqués par Amnesty International ?

Ca donne ça http://riesling.free.fr/20050407.html et ça permet de conclure :

« De tout ces cas, je pense que trois éléments se distinguent. Tout d’abord, il est faux de dire que la « police couvre la police » (comme le disent les journaux commentant le rapport), puisque de nombreuses affaires sont passés entre les mains de la justice, hors du contrôle de la police. Ensuite, de nombreux cas évoqués sont des cas limites, des cas où il est plus facile de dire avec du recul ce qu’il aurait fallu faire dans l’idéal mais où il est bien difficile de dire ce qu’on l’on aurait fait, si on avait charge de maintenir l’ordre public. Finalement, le principe de droit qui fait que le doute doit bénéficier à l’accuser, car il vaut mieux un coupable en liberté qu’un innocent condamné, est régulièrement bafoué par le rapport.

Le rapport prétend que tout ceci est significatif d’une mentalité raciste. C’est pourtant le choix de l’auteur du rapport de ne traiter que des cas où le plaignant est d’origine immigrée. Par ailleurs, l’argument est tout aussi malhonnête que l’argument d’extrême droite disant que la délinquance est liée à l’immigration. Statistiquement, les gens d’origines immigrés sont dans des situations sociales et économiques défavorables ; ils sont donc, en toute logique, plus fréquemment que la moyenne de la population, aux prises avec la police, puisqu’il sont, plus que la moyenne de la population, amenés à la délinquance. Dans tout les cas présentés, une minorité n’était pas en infraction avérée. Même de ces cas choisis avec des pincettes il n’est pas possible de soutenir l’idée que les victimes l’ont principalement été du fait de leur origine, alors que leur point commun majeur est la délinquance violente. »

Mais il est certain que si on se sert des « rapports » que comme gage pour justifier ses a priori simplistes, l’examen des faits parait secondaire.


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