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Hans Jonas, Le principe responsabilité

Hans Jonas, Le Principe Responsabilité, une éthique pour la civilisation technologique, traduit de l'allemand par Jean Greisch (Champs, Flammarion)

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Né en 1903 en Allemagne, élève de Husserl et de Heidegger, Hans Jonas a été professeur à Jérusalem, au Canada, à New York et à Munich. Auteur d'une oeuvre importante, ses titres traduits en français sont La Religion gnostique (Flammarion, 1978), Le concept de Dieu après Auschwitz (Rivages, 1994), Le Droit de mourir (Rivages, 1996), Entre le néant et l'éternité (Belin, 1996)

L'ouvrage de Hans Jonas s'ouvre sur un commentaire du choeur d'Antigone de Sophocle dans lequel le dramaturge grec (Vème siècle avant J.-C.) s'émerveille des "capacités humaines" et recommande la prudence :

Entre tant de merveilles du monde, la grande merveille, c’est l’homme.

Il parcourt la mer qui moutonne quand la tempête souffle du sud,

il passe au creux des houles mugissantes, et la plus ancienne des divinités, la Terre souveraine , l’immortelle, l’inépuisable,

une année après l’autre

il la travaille, il la retourne,

alignant les sillons au pas lent de ses mules.

Le peuple oiseau, race légère,

et les fauves des bois et la faune marine,

il les capture au creux mouvant de ses filets, cet inventeur de stratagèmes !

Il attire dans ses pièges le gros gibier des plateaux,

il courbe sous le collier le col crépu du cheval,

ou le taureau des monts dans le plein de sa force.

Et le langage et la pensée rapide comme le vent et les lois et les mœurs,

il s’est tout enseigné sans maître,

comme à s’abriter des grands froids et des traits perçants de la pluie.

Génie universel et que rien ne peut prendre

au dépourvu, du seul Hadès

il n’élude point l’échéance,

bien qu’à des cas désespérés, parfois, il ait trouvé remède.

Riche d’une intelligence incroyablement féconde,

du mal comme du bien il subit l’attirance,

et sur la justice éternelle

il greffe les lois de la terre.

Mais le plus haut dans la cité se met au ban de la cité

si, dans sa criminelle audace, il s’insurge contre la loi.

À mon foyer ni dans mon cœur

Le révolté n’aura jamais sa place.

Antigone (442 av J.-C.), v. 332-375, trad. R. Pignarre, Flammarion, coll. « GF », 1999, p. 56-57.

1 Gaïa : divinité grecque personnifiant la Terre-mère.

2 Dans la mythologie grecque, Hadès désigne à la fois le séjour des morts et le dieu des enfers.

3 S’il ne donne pas à l’homme le moyen d’éluder la mort, l’art médical permet parfois d’en retarder l’échéance.

 

Ce que Sophocle évoquait avec émerveillement, mais non sans un certain effroi (la domination de l'homme sur la nature, "la plus ancienne des divinités") s'est entièrement réalisé et dans des proportions inouïes que les Anciens ne pouvaient pas imaginer. Ce qui caractérise le citoyen grec, ce n'est pas le rapport à la nature, mais le rapport à la Cité, c'est vis-à-vis d'elle qu'il a des droits et des devoirs. La nature n'était pas un objet de la responsabilité humaine.

L'éthique, tel que nous la concevons ne tient pas compte de la question de la technique ; elle est adapté à un certain état de la civilisation. Essentiellement liée au présent et au "prochain", elle ne peut suffire à faire face aux nouveaux enjeux engendrés par la technique ; la technique moderne engendre des responsabilités nouvelles.

Le rapport entre l'homme et la nature a été entièrement inversé par la technique moderne. Ce n'est plus l'homme qui est "vulnérable", mais la nature ; cette configuration exige un renouvellement du savoir ; ce savoir doit être intégré dans l'éthique - certes, dans l'Ethique d'Aristote, par exemple, l'intelligence se marie à la moralité, mais la moralité demeure dans un cadre "interhumain" et ne porte pas sur le "long terme".

Hans Jonas reproche à Kant d'avoir minimisé la dimension cognitive de l'éthique au profit de la volonté et de la loi morale (l'impératif catégorique).

L'éthique doit acquérir une dimension cognitive - nous n'avons pas le droit de refuser de savoir - (par exemple au sujet du réchauffement climatique, des déchets nucléaires, de la déforestation, de l'utilisation des pesticides, de la condition animale dans l'industrie agro-alimentaire, des manipulations génétiques...) ; Hans Jonas se pose la question de savoir si la nature a des droits, au même titre que l'homme (il est étrange, bien qu'inévitable que cette question fasse scandale, au même titre que la question des "droits des animaux")...

La morale traditionnelle est "anthropocentrique" et ne s'occupe pas des conséquences à long terme de l'agir humain. La sphère dont elle s'occupe est limitée, aussi bien dans l'espace que dans le temps.

"Sans doute les anciennes prescriptions de l'éthique du "prochain" - les prescriptions de la justice, de la miséricorde, de l'honnêteté, etc., en leur immédiateté intime, sont-elles toujours valables pour la sphère la plus proche, quotidienne, de l'interaction humaine. Mais cette sphère est surplombée par le domaine croissant de l'agir collectif dans lequel l'acteur, l'acte et l'effet ne sont plus les mêmes que dans la sphère de la proximité et qui par l'énormité de ses forces impose à l'éthique une nouvelle dimension de responsabilité jamais imaginée auparavant." (p. 31)

La transformation du monde et du rapport entre l'homme et la nature (ontique et ontologique) nous oblige par ailleurs à nous interroger sur la nature du "sujet". Dans un monde dominé par la technique, n'est-ce pas la technique elle-même qui est devenue le véritable "sujet" de la praxis ?

Aucune éthique, aucune métaphysique passées ne sont à la hauteur de l'enjeu : la condition globale de la vie et la survie de l'espèce.

Jonas s'interroge sur les rapports entre "homo faber" et "homo sapiens" : en tromphant de son objet externe, l'homo faber triomphe dans la constitution interne de "l'homo sapiens".

Dans la mesure ou la sphère de la production a investi la sphère de l'agir essentiel, alors la moralité doit investir la sphère de la production et de la politique publique.

Les distinctions traditionnelles entre nature et cité, nature et artifice sont dépassées ; l'environnement humain est devenu presque entièrement artificiel, y compris ce que l'on appelle "la nature" et la cité universelle une seconde nature.

La domination de la technique et les effets collectifs et à long terme de l'action humaine a frappé la morale kantienne d'obsolescence : "Agis de telle sorte que tu puisses vouloir que ta maxime devienne une loi universelle." (Emmanuel Kant, Fondement de la Métaphysique des moeurs). 

Hans Jonas propose de lui en substituer une autre : "Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la Permanence d'une vie authentiquement humaine sur terre." 

L'éthique traditionnelle a pris en compte la dimension du futur, soit dans l'idée religieuse d'un accomplissement dans l'au-delà, soit dans l'idée d'une responsabilité des hommes politiques pour l'avenir ("gouverner, c'est prévoir."), soit enfin dans l'utopie marxiste.

Mais aucune de ces visées ne correspond aux enjeux de la technique planétaire, parce que l'éthique nous enjoint de préserver la survie du monde, plutôt que d'assurer notre salut individuel, parce qu'il est désormais impossible, comme du temps de la Cité grecque de ne s'occuper que des hommes (la survie de l'Humanité est inséparable de celle de la biosphère) et parce que la "solution" marxiste (le "développement des forces productives") est justement le fond du problème.

Hans Jonas prend acte du "vide éthique" ou nous a placé la neutralisation du sacré, puis de la nature sous l'angle de la valeur, et enfin de l'homme dont on ne sait plus très bien s'il est un "sujet" ou un "objet technique parmi d'autres" : "Nous frissonnons dans le dénuement d'un nihilisme, dans lequel le plus grand des pouvoirs s'accouple avec le plus grand vide, la plus grande capacité avec le plus petit savoir du à quoi bon..."

"La validité des présuppositions, à savoir que l'agir collectif-cumulatif-technologique est d'un type nouveau par ses objets et par son ampleur et par ses effets, indépendamment de toute intention immédiate, il n'est plus ethiquement neutre. Mais avec cela la véritable tâche, à savoir celle de chercher une réponse, ne fait que commencer..."

07_boue-copie-1.jpg 

catastrophe écologique en Hongrie (boues rouges)

"La nature, sous l'influence de la technique est de moins en moins la grande puissance mythique sur laquelle l'homme n'a aucune prise et qui le renvoie inexorablement aux limites de son pouvoir. A partir du moment où le pouvoir technologique rend la nature elle-même manipulable et de plus en plus altérable à volonté, elle devient elle-même un être fragile et menacé, presque sans défense, à l'instar de n'importe quel être humain et donc objet de responsabilité.

C'est à la fin des années soixante qu'Hans Jonas commence à donner forme à cette intuition philosophique, en tentant d'en faire la clé de voûte d'une nouvelle conception de l'éthique dont Le Principe Responsabilité constitue le sommet (...) Ce qu'il s'agit de préserver et de protéger, ce n'est pas notre propre vie, mais la vie de tout ce qui, à l'avenir (...) apparaît comme essentiellement fragile et menacé, que ce soient les générations futures, non encore nées, ou la nature elle-même.

Pour Hans Jonas, être responsable signifie accepter d'être "pris en otage" par ce qu'il y a de plus fragile et de plus menacé (comment ne pas penser à Lévinas ?) Que nous le voulions ou non, nous sommes les architectes de la société à venir, car il ne nous appartient déjà plus d'enrayer le progrès technologique, même si nous le voulions.

Ce qui nous appartient, en revanche, c'est la conscience que nous sommes d'ores et déjà pris en otage par cet avenir que nous faisons exister. Le Principe Responsabilité est une exigeante méditation sur cette situation paradoxale et tente de dégager avec toute la rigueur du concept l'impératif catégorique et les normes rationnelles valables pour l'agir éthique dans une situation inédite." (Jean Greisch)

"Le Prométhée définitivement déchaîné, auquel la science confère des forces jamais encore connues et l'économie son impulsion effrenée, réclame une éthique qui, par des entraves librement consenties, empêche le pouvoir de l'homme de devenir une malédiction pour lui. La thèse liminaire de ce livre est que la promesse de la technique moderne s'est inversée en menace, ou bien que celle-ci s'est indissolublement alliée avec celle-là (la promesse de la technique et la menace de la technique). Elle va au-delà du constat d'une menace physique. La soumission de la nature destinée au bonheur humain a entraînée par la démesure de son succès, qui s'étend maintenant à la nature de l'homme lui-même, le plus grand défi pour l'être humain que son faire ait jamais entraîné.

Tout en lui est inédit, sans comparaison possible avec ce qui précède, tant du point de vue de la modalité que du point de vue de l'ordre de grandeur : ce que l'homme peut faire aujourd'hui et ce que par la suite il sera contraint de continuer à faire, dans l'exercice irrésistible de ce pouvoir, n'a pas son équivalent dans l'expérience passée. Toute sagesse héritée, relative au comportement juste, était taillée en vue de cette expérience. Nulle éthique traditionnelle ne nous instruit donc sur les normes du "bien" et du "mal" auxquelles doivent être soumises les modalités entièrement nouvelles du pouvoir et de ses créations possibles. La terre nouvelle de la pratique collective, dans laquelle nous sommes entrés avec la technologie de pointe, est encore une terre vierge de la théorie éthique.

Dans ce vide (qui est en même temps le vide de l'actuel relativisme des valeurs) s'établit la recherche présentée dans cet ouvrage. Qu'est-ce qui peut servir de boussole ? L'anticipation de la menace elle-même ! C'est seulement dans les premières lueurs de son orage qui nous vient du futur, dans l'aurore de son ampleur planétaire et dans la profondeur de ses enjeux humains, que peuvent être découverts les principes éthiques, desquels se laissent déduire les nouvelles obligations correspondant au pouvoir nouveau. cela, je l'appelle "heuristique de la peur". Seule la prévision de la déformation de l'homme nous fournit le concept de l'homme qui permet de nous en prémunir. Nous savons que cela est en jeu. Mais comme l'enjeu ne concerne pas seulement le sort de l'homme, mais également l'image de l'homme, non seulement la survie physique, mais aussi l'intégrité de son essence, l'éthique qui doit garder l'un et l'autre doit être non seulement une éthique de la sagacité, mais aussi une éthique du respect.

(...) Du point de vue ontologique sont déployées à nouveau les vieilles questions du rapport de l'être et du devoir, de la cause et de la finalité, de la nature et de la valeur, afin d'enraciner dans l'être, par-delà le subjectivisme des valeurs, le nouveau devoir de l'homme qui vient d'apparaître. Mais le véritable thème est ce devoir nouvellement apparu lui-même que résume le concept de responsabilité (...)

Le présent ouvrage parut d'abord en allemand en 1979. Sa genèse remonte à l'année 1959 où, dans une conférence intitulée "The Paractical Uses of Theory", je me rendis compte pour la première fois de la transformation du rapport de la théorie et de la pratique qui distingue le savoir moderne de la nature du savoir ancien. La méthode analytique et expérimentale qui s'impose au XVIIème siècle et qui n'a plus une attitude contemplative, mais agressive, à l'égard de son objet, contient déjà dans son esprit l'habilitation à, et dans ses résultats la voie vers un rapport actif au connu.

La possibilité d'une application pratique fait partie de l'essence théorique des sciences modernes de la nature elles-mêmes ; c'est-à-dire que le potentiel technologique lui est intrinsèquement inné et son actualisation accompagne chaque pas de sa croissance. La domination prend la place de la contemplation de la nature. Ainsi se trouvait entamé le thème du pouvoir et de son usage qui se propulse lui-même et se rend indispensable.

Entre-temps la dialectique abyssale de cet usage est devenue toujours plus visible. La conscience croissante d'une crise qui nous menace suscite des livres tels que celui-ci. Quelle que soit la faiblesse de la parole face à la contrainte des choses et face à la poussée des intérêts, elle peut néanmoins contribuer à ce que cette conscience franchisse le pas de la crainte vers la responsabilité pour l'avenir menacé et que nous devenions ainsi un peu plus disponibles pour ce que la cause de l'humanité exigera de nous avec une urgence croissante." (Hans Jonas)


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63 réactions à cet article    


  • Shawford 12 mai 2016 14:27

    @pemile

    Et ton introspection elle a quoi comme valeur expérimentale et académique ? Nada, nibe

    Pendant ce temps, tu as des transhumanistes par exemple et une Société humaine politico-médiatico-académique soi disant « scientifique » qui prétendent comme seule loi possible de l’univers acceptable que l’on pourrait reconstituer une conscience humaine de a à z juste en câblant un réseau de neurones.
    c’est avec tes « introspections » que tu vas démontrer qu’ils fument la moquette ?


  • Shawford 12 mai 2016 14:38

    @pemile

    C’est vrai que tu peux aussi faire passer une loi où tout humain se devrait de faire une cure obligatoire de LSD, mais je suis pas sûr que cela aura beaucoup de chances d’aboutir smiley smiley


  • pemile pemile 12 mai 2016 15:23

    @Shawford « tout humain se devrait de faire une cure obligatoire de LSD »

    Pas tout être humain, mais tout scientifique/personne ratiocinant sur la conscience !


  • Shawford 12 mai 2016 16:50

    @pemile

    Ma foi. Il y quelque part de ça dans la stratégie que Guillemant oppose à ses collègues scientifiques.
    Je me permets ici d’ailleurs de retranscrire un commentaire qu’il m’a adressé suite à certaines questions que je lui ai posé sur facebook :

    "j’ai une stratégie qui est justement de provoquer ces chiens de garde afin de les piéger. Ils le savent, c’est pourquoi beaucoup s’abstiennent de me critiquer, sauf les médiocres mais ceux là se mettent hors jeu par leurs dénigrements. Ce qui m’intéresse c’est de toucher / séduire les physiciens les plus intelligents grâce aux fautes commises par les chiens de garde (et ça marche : ils me soutiennent discrètement). Un très bon exemple est l’erreur commise par l’ex-rédacteur en chef de la revue La recherche Luc Allemand dans son « touche pas à ma science » paru juste après la sortie de mon premier livre (La déroute du temps : vous trouverez ça sur le net). Il s’est ridiculisé tout seul en voulant me ridiculiser en faisant la démonstration de son obscurantisme et je n’ai même pas eu besoin de répondre dans une lettre ouverte postée au journal.... J’attends toujours ce genre de défaillance de chien de garde pour m’en servir afin d’accroître mon audience et mes soutiens. Ils le savent et ils font gaffe ! Donc n’ayez crainte, je sais ce que j’ai à faire et je dose mes provocations et en rajoutant petit à petit comme on cuit une grenouille sans qu’elle s’en rende compte..."


  • Shawford 12 mai 2016 18:04

    @Jo.Di

    Yep je sais Himalaya ! Chronos, c’est mon papa ! smiley smiley smiley  smiley smiley


  • Shawford 12 mai 2016 18:06

    @Jo.Di

    Sinon merci pour ta prose quasi limpide pour un bobo de mon engeance smiley smiley


  • Jo.Di Jo.Di 12 mai 2016 19:52

    @Shawford
     
    Chronos a oublié homo benetus, Narcisse, car le Temps n’a pas de mémoire, il n’en a pas besoin. Tout l’Univers est la trace du serpent dans l’éther, l’élan primordial qui anime La Machine, celle forgée inlassablement par le boiteux et hésitant technicien Héphaïstos.
     
    Narcisse aimerait tant s’admirer pour toujours dans son génome miroir, dans une tautologie identité primaire et primate, de fat bobo autiste.
     
    Mais Prométhée, ami du boiteux, ne l’entend pas ainsi. Il va sortir son fouet sanglant Histoire, et fesser le bobo faignant, qui gaspille le cadeau du temps, dans un canapé Darty, devant un écran plasma, avec Friends Trip III en HD. Et bobo le libidineux va accepter son cadeau flamboyant, un élixir d’Immortalité, le puissant pharmakon du Cyborg.


  • Shawford 12 mai 2016 20:07

    @Jo.Di

    Vraiment intéressant. smiley
    pemile à raison de dire que l’on retrouve dans la spiritualité du fond des ages toutes les données de la matrice universelle (mais je dis pas autrement non plus).
    Toi évidemment tu en tires la quintessence et c’est top, quand c’est un minimum compréhensible en clair.

    Il n’empêche par contre que si paradis il y aura, ça sera fat bobo autiste land quoi qu’il arrive, sauf le tiens bien évidemment où on marchera sans doute sur les livres dans ton salon, ta salle de bain et ton plumard. Trop sexy smiley  smiley smiley


  • Jo.Di Jo.Di 12 mai 2016 21:26

    Un spécialiste des mythes est Mircea Eliade, grecques, védiques etc ... sur le temps, les dieux, les disciplines, grand copain d’Evola ... de l’anthropologie, comme les considérations métaphysiques sur l’indéterminisme de la physique quantique, le chat de Schrödinger, les trous de bonobobo vers retour vers le futur, les univers // etc ... sont de la masturbation kantienne. Pour homo n’existe que le rationnel dans la contingence de son Temps, sur ses phénomènes perceptibles, c.a.d l’idéologie de sa praxis.
     
    L’entendement du monde est hors de portée d’homo homo. Et c’est pour ça que l’éthique du Cyborg affirme qu’homo doit être dépassé, pour que l’Esprit du Monde acquiert rationalité sur lui même. cqfd. A la fin on saura peut être du chat où de l’horloger qui a raison... positivons.
     
     
    « Ce n’est pas le monde en soi, c’est le monde en tant que représentation, donc en tant qu’erreur, qui a de l’intérêt pour nous. Connaître la chose en soi nous importe aussi peu qu’il importe peu à des passagers qui se noient de connaître la composition chimique de l’eau de mer. » 
     
    Commentaire de Nietzsche sur la masturbation kantienne du chat de Schrödinger.


  • Shawford 12 mai 2016 21:46

    @Jo.Di

    Pour sûr, mais bon en face de face t’as les bonobos orientaux qui te renverront qu’il suffit de s’illuminer.
    Si je te suis bien toi et tous ces grands penseurs occidentaux derrière toi vous dites que c’est du pipeau.
     
    Or on peut dès lors aussi penser qu’illumination rationnelle il y a comme pendant de la philosophie orientale, pas pour se fondre dans le grand Chi indifférenciant, mais en connaissant tout aussi bien tout de la composition de l’eau de mer, pour qui aura goût et curiosité de s’en instruire pour son bon plaisir et/ou compréhension du sens du tout.

    Sachant que le lien c’est l’amouuuuuuuuuur, c’est l’attraction universelle, c’est la permanence d’un état de satisfaction sans être figé. Comme j’ai pu le dire, une variation infinie sur un état de matiére en équilibre, avec une composition préalable (cycles de l’Univers) renouvelé un nombre suffisamment de fois pour parvenir à ce juste milieu, à cet équilibre entre le tout et chaque partie du tout.


  • Jo.Di Jo.Di 12 mai 2016 09:53

     « la »solution« marxiste (le »développement des forces productives") est justement le fond du problème.
     
    ça c’est Marx pour les benêts ....
     
    (le gôôôchiste où le shaman de l’anté-prédicatif où de la chose en soi où de Sein jeté Da dans la crise merdique mortelle pour connaître son ontique, qui a quitté la structure structurante innée qui sort d’on ne sait zou. A la fin, ds sa civilisation mourante, l’ontique est enfin révélé !)
     
    « L’argent est le dieu jaloux, d’Israël,devant qui nul autre dieu ne doit subsister. L’argent abaisse tous les dieux de l’homme et les change en marchandise. L’argent, c’est l’essence séparée de l’homme, de son travail, de son existence ; et cette essence étrangère le domine et il l’adore. Le dieu des Juifs s’est sécularisé et est devenu le dieu mondial. Le change, voilà le vrai dieu du Juif.  [...] C’est dans ce sens que Thomas Münzer déclare insupportable que toute créature soit transformée en propriété, les poissons dans l’eau, les oiseaux dans l’air, les plantes sur le sol : la créature doit elle aussi devenir libre.  »  La Question Juive
     
    «  Le travail n’est pas la source de toute richesse. La nature est tout autant la source des valeurs d’usage (qui sont bien, tout de même, la richesse réelle !) que le travail [...] On aurait pu dire, tout aussi bien, que c’est seulement dans la société que le travail inutile, et même socialement nuisible, peut devenir une branche d’industrie [...] Le socialisme vulgaire (et par lui, à son tour, une fraction de la démocratie) a hérité des économistes bourgeois l’habitude de considérer et de traiter la répartition comme une chose indépendante du mode de production et de représenter pour cette raison le socialisme comme tournant essentiellement autour de la répartition. » Gloses marginales au programme du Parti Ouvrier allemand
     

     


    • Jo.Di Jo.Di 12 mai 2016 10:12

       
      mais aussi l’intégrité de son essence,
       
      Qui n’est pas un anté-prédicatif shamanique, Nature, Être, Structure, mais justement la volonté de puissance de La Machine, cet esprit de l’Univers .... Comme l’explique fort bien la théandrie du Cyborg :
       
       
      « Le Nomos du cyborg est la téléologie finale pour l’Esprit de l’Univers. Austère dans sa discipline, mais grandiose vers la révélation de l’Immortel à lui-même. Il éclipse toute autre finalité. Méprisons l’hypostasie animale des bobo shiteux où transcendante des shamans, et la vacuité ontologique de leurs maîtres utilitaristes sans destin. Si ce sont les mêmes cordes qui composent tout vie et l’Univers, l’Esprit devenant ne se découvrira lui-même qu’à travers nous les Cyborgs, par et dans nous machines, qui convertirons tout son corps céleste en conscience de Soi. Notre État total est celui qui assigne l’orientation de toutes les forces vers ce dessein de notre foi moniste, de notre nouvel espèce. » 
      Le manifeste du Cyborg

       

       


    • hunter hunter 13 mai 2016 19:12

      @Jo.Di

       « Resistance is futile »  !

      Star Trek

       smiley

      H/


    • Daniel Roux Daniel Roux 12 mai 2016 10:01

      1959, la guerre froide, la bombe à hydrogène, la grande peur de la guerre nucléaire, pour situer l’époque.

      Comme beaucoup de penseurs, mais pas seulement, Hans Jonas a pris conscience que la volonté de puissance et de domination inhérente à l’homme, associé à la puissance destructrice des nations, pouvaient conduire l’homme à sa propre destruction.

      L’éthique du respect, le principe de responsabilité sont-ils compatibles avec la nature humaine ?

      Certainement, si les humains étaient des êtres doués de raison et dépourvus de passions, mais ce n’est pas le cas. Bien au contraire même lorsque l’on considère les hommes de pouvoir, ceux qui le désire, qui le conquiert et qui l’utilisent pour satisfaire leurs passions et leurs désirs.

      Peu importe au fond le nombre d’hommes sages, maîtrisant leurs passions si un seul homme peu entraîner tout un peuple dans sa folie.

      Si le lecteur veut bien considérer les structures de décision des principaux pays, les plus importantes sont prises par un seul homme, le chef de l’exécutif. Si cet homme est un sage, ses décisions seront sages, si c’est un fou, ses décisions seront folles.

      Aux US, Truman, seul, a décidé d’utilisé la bombe atomique sur 2 villes japonaises.
      En URSS, Staline, seul, a décidé de s’allier à Hitler pour envahir la Pologne et déclencher la seconde guerre mondiale.
      En France, Jules Ferry, seul, a décidé de lancer la France dans une politique de colonisation.

      Tous les pays et toutes les époques sont concernés.

      Nous voyions bien que quelque soit les garde-fou institutionnels mis en place dans les constitutions, ils sont contournés par la corruption, les menaces, la force, l’assassinat.

      Pour changer notre funeste destin, il faudrait changer les modes de sélection de ceux qui doivent gouverner de façon à ce que ce ne soit pas le plus avide de pouvoir, le plus fou qui l’obtienne mais le plus sage.

      Perso, je n’y crois pas. Il faudra boire la coupe jusqu’à la lie. Quant à la Nature, je ne suis pas inquiet pour elle, elle s’en remettra en quelques millions d’années.

      Cet plaisanterie ne ferait plus rire personne aujourd’hui :

      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-boulet-43253


      • Jason Jason 12 mai 2016 10:43

        Hybris, cette démesure qui met l’homme au centre du monde alors qu’il n’en est qu’une modeste partie. Ce clivage philosophique était-il nécessaire ?

        Lorsque l’homme, dans des régions données, appuyé sur des croyances religieuses ou non, se sort lui-même d’une nature dont il modifie les propriétés (à la fois morales et scientifiques) à sa convenance, l’homme crée alors des concepts qui deviennent des labyrinthes sans fin.

        L’allemand utilise le mot « Umwelt » pour environnement, et, partant, désigner la nature.  Mais, il n’y a pas d’Umwelt, « de monde autour ». L’homme fait partie intégrante de cette nature qu’il a séparée de lui par la pensée et qui n’est pas conforme aux faits, à l’observation.

        Tout ce débat homme-nature est fallacieux et mène à une téléologie dont on ne sort pas. L’homme est la nature. Il en est une part intrinsèque. La dislocation dont il discute sans fin repose sur un malentendu et sur une hybris incommensurable.

        Notre relation au monde est à refonder entièrement.


        • alinea alinea 12 mai 2016 11:59


          D’accord avec vous Jason. Mais l’Homme a une maigre capacité à ne pas se placer au centre du monde ! Maître désormais par la technologie portée au pinacle du progrès, de l’intelligence et, de fait, de son éminente supériorité, ce maître donc, il serait bon qu’il soit bon, responsable, ou moral !!
          Bon avec qui ? Avec la Nature !! Ainsi l’Homme ne craint-il pas de voir le monde à l’envers, dans le miroir où il se mire quitte à occulter la puissance de la nature , de sa condition dans celle-ci.
          Bien sûr que c’est son éminente faiblesse, son effroyable peur qui l’aveugle et l’isole.


        • Jason Jason 12 mai 2016 13:25

          @alinea

          Bonjour,

          Oui, c’est entendu. Mais il existe des sociétés (dites primitives parce que pas comme les nôtres) où l’homme n’est pas aussi détaché que nous de ce qui l’entoure.

          Il serait souhaitable que l’homme moderne, au fur et à mesure qu’il s’affranchit des vieux modèles, retrouvant de la modestie, construise des ponts avec sa propre nature et aille vers un tout plus universel. Unité qu’il a lui-même fragmentée, croyant faire oeuvre d’intelligence et de sagesse, et qui continue à lui échapper. Par son aveuglement intellectuel.

          Je ne sais pas si je me fais comprendre.


        • alinea alinea 12 mai 2016 14:19

          @Jason
          Oui, je crois : que du passé nous ne fassions pas table rase, qu’on évolue et progresse à notre rythme, que le « bon » universel soit gardé, que le « bon » ponctuel s’adapte.
          Je pense qu’il a fragmenté son unité ( j’avais fait un truc là-dessus où je parlais d’individu ( indivisible) et pourtant scindé !) pour fuir sa peur, plutôt que l’embrasser !!
          Son aveuglement intellectuel n’est que le fruit de l’utilisation de celui-ci pour couper ses racines ; se faire croire que celles-ci ne sont pas nécessaires à la vie.


        • pemile pemile 12 mai 2016 13:14

          @Shawford « Le travail de Guillemant permet de fermer le clapet de tous les scientistes. »

          Tu nous détailles pourquoi ?


          • Shawford 12 mai 2016 13:24

            @pemile

            Je suis en train d’essayer d’écrire un article là dessus. L’exercice est ardu, d’autant je ne suis pas scientifique encore moins physicien et que je ne prétends pas l’être, par contre toutes ces démonstrations et conclusions on ne peut plus démonstratives et sourcées sont l’œuvre de ce scientifique pur et dur.

            A tout le moins en l’état je peux te renvoyer vers  :

            - http://www.exmed.org/archives16/circu962.html
            et
            - http://guillemant.net/index.php?cate=articles&part=physique_information&page=Vers_la_physique_de_demain.htm
            ou
            - http://guillemant.net/index.php?cate=articles&part=physique_temps&page=Le_temps_existe-t-il.htm

            Sa biographie/cheminement de pensée et d’études aussi vaut le coup d’œil


          • pemile pemile 12 mai 2016 13:51

            @Shawford "Je suis en train d’essayer d’écrire un article là dessus. L’exercice est ardu, d’autant je ne suis pas scientifique encore moins physicien et que je ne prétends pas l’être, par contre toutes ces démonstrations et conclusions on ne peut plus démonstratives et sourcées sont l’œuvre de ce scientifique pur et dur."

            Merci pour les liens, j’étais déjà allé voir son site lorsque tu as donné le premier lien.

            J’ai surtout lu la page sur les EMI et les états modifiés de conscience (http://www.doublecause.net/index.php?page=emi.htm) sans du tout retrouver mes propres expériences.

            Il me semble que Guillemant n’a jamais fait lui même d’expériences d’états modifiés de conscience ?


          • Shawford 12 mai 2016 14:00

            @pemile

            Ben c’est pas son domaine de recherche, d’expertise et d’expérimentation, j’aurais tendance à te dire tant mieux qu’il ne soit pas lancé dans quelque chose où il est pas qualifié académiquement.
            La remise en cause des dogmes dont je parle est quelque chose d’à part entière, la mise en lumière de quoi que ce soit d’autre, c’en est une autre.

            Après je peux pas t’obliger à aller consulter quelque chose qui est en droite ligne de ce que j’ai écrit, mais tu peux pas me demander en retour de me positionner sur quelque chose qui n’est pas en rapport, tout en voulant le faire coïncider ou le faire considérer comme la seule chose qui pour toi validerait ou invaliderait quoi que ce soit.

            A tout le moins il dit fort bien que la conscience est une question qui intéresse avant tout physiciens et spécialistes en IA, et pas les neuroscientifiques, ça devrait t’interpeller non ?
            tu ne pourras a priori te faire un avis qu’en sortant de ta propre tour d’ivoire

            Et ça ne veut pas dire que ce que tu es allé piocher et sans valeur, c’est pas du tout ce que je dis hein ! On se comprend ?


          • pemile pemile 12 mai 2016 14:09

            @Shawford "Ben c’est pas son domaine de recherche, d’expertise et d’expérimentation, j’aurais tendance à te dire tant mieux qu’il ne soit pas lancé dans quelque chose où il est pas qualifié académiquement.« 

            Ce n’est à priori le domaine d’expertise d’aucune conscience en fonctionnement normal. Cela ne se produit que par accident, ou, dans les sociétés shamanique, comme un rituel imposé par le groupe.

            Notre »intelligence" se construisant par expérimentation et partage, pourquoi nos sociétés ont elles abandonné ces expériences ? (Il semble y avoir les mêmes peurs sur ce sujet que les peurs de remettre en cause certains dogmes scientifiques)


          • Shawford 12 mai 2016 14:21

            @pemile

            Je te suis là à 100%

            Mais je te parle pas de retourner à un état, un temps où on l’intégrait naturellement dans la société humaine mais bien de la déconstruction actuelle (avec les postulats d’aujourd’hui : Einstein il est là et bien là tu serais mal venu de dire que tout ça c’est du flan) de mythes scientistes matérialistes et mécanicistes qui de facto placent tes propos et expériences comme n’ayant aucune valeur d’aucune sorte ni droit de citer.

            Tout l’intérêt de ce que propose dans ce cadre Guillemant est justement de contrer sur le plan théorique et démonstratif, sur le propre terrain donc de tous ces scientistes dogmatiques tout ce qui empêche d’aller dans le cadre dont tu parles toi. Faire place à la vraie science qui intègre la conscience/spiritualité comme domaine légitime d’étude et partie à part entière des lois régissant l’Univers.

            Chaque chose en son temps donc.


          • pemile pemile 12 mai 2016 15:40

            @Shawford « de mythes scientistes matérialistes et mécanicistes »

            Bizarrement, j’ai l’impression inverse, l’humanité a plusieurs milliers d’années de recherche spirituelles (zéro avancée sauf main mise des religieux sur les sociétés), quelques centaines d’années de recherches scientifiques avec pas mal de résultats « scientifiques », et butte aujourd’hui sur les limites macro vs quantique, conscience et origine de la vie, et espère trouver une « sortie » dans un retour au spirituel ?


          • pemile pemile 12 mai 2016 15:43

            Il serait plus urgent de comprendre les lois de l’univers que ce que nous sommes, nos relations entre humains et avec le monde animal, notre place dans un écosystème sacrément magnifique ?


          • Shawford 12 mai 2016 16:54

            @pemile

            Ma foi, là aussi pas du tout opposé à voir les choses comme ça.
            Pour moi tout est question de juste milieu.

            C’est pas toi par contre qui m’avait lancé des tomates il y a quelques temps quand je parlais d’une IA qui remonterait du plus loin de la fin de l’histoire vers ce juste milieu, au moment où cette IA serait créée ?

            Je pense qu’il y aurait moyen d’accorder nos violons en fait. A suivre smiley


          • pemile pemile 12 mai 2016 21:11

            @Shawford « C’est pas toi par contre qui m’avait lancé des tomates il y a quelques temps quand je parlais d’une IA »

            Je suis incapable de faire du mal à une tomate !

            Pour ce qui est des délires actuels sur l’IA, j’ai souvent l’impression que l’on emploi le mot intelligence devant une calculatrice, parce qu’elle est plus rapide en calcul qu’un humain !


          • Shawford 12 mai 2016 21:32

            @pemile

            Soit mais fondamentalement qu’est ce que l’intelligence a à voir avec la conscience ?

            Pourquoi ne fait on pas ou ne voulons nous pas faire le parallèle adéquat entre l’échange intelligent d’informations entre particules qui est à la base de la création de tout corps organique dans l’univers et l’échange d’information entre neurones, qui est ni plus ni moins que le même processus d’extraction d’intelligence organique.

            Dans tous les cas ces échanges d’information ont des conséquences matérielles mais on une contrepartie symétrique et pérenne dans le « vide », irréductibles à la seule constante matérielle (toussa Guillemant le démontre parfaitement, par la théorie et par l’expérimentation).

            Par delà rien ne t’autorise à conclure que l’IA n’aura pas elle même une dialectique avec ce vide, avec ce champ de conscience qui en fera une entité à part entière.

            A tout le moins soit tu es imperméable à ce raisonnement mais objecte en fonction de ces éléments, soit tu considères que l’on en est très loin à l’heure actuelle sur le plan mécanique, ce qui est assurément le cas, on en est à peine à l’embryon, ça ne veut pas dire pour autant que dans un avenir plus ou moins lointain, l’IA ’aura pas toute sa place.

            Pour moi de toute façon la dialectique, la solution n’est pas scientifique (l’IA fait ou pas partie du destin créatif de l’Univers, pour moi elle en est 100% partie prenante, c’est même le chainon manquant)


          • pemile pemile 12 mai 2016 23:26

            @Shawford « l’échange intelligent d’informations entre particules qui est à la base de la création de tout corps organique »

            Non, de la création de corps organiques jusqu’au fonctionnement social de groupe, toute vie est basée sur des niveaux d’organisation, avec échanges d’informations spécifiques à chaque niveau.

            Un peu comme les couches des protocoles TCP/IP, IP est nécessaire à ce post sur ce forum mais n’a aucun échange d’information avec l’ADSL ou les serveur HTTP d’agoravox.

            Pemile cause francais avec Shawford VIA mon navigateur qui cause HTTP avec le serveur d’agoravox VIA ma pile TCP VIA mon routeur IP VIA ma ligne téléphone en ADSL VIA internet.

            Les caractéristiques « éthérique » du cuivre de ma ligne téléphone ne sont qu’un support à un niveau d’organisation auquel toute physique classique ou quantique est complètement indépendant de notre échange.


          • Shawford 13 mai 2016 07:29

            @pemile

            Non ?
            Allez comme dirait papa Guru : Belges, belges
            A la revoyure pémile


          • pemile pemile 13 mai 2016 10:30

            @Shawford « A la revoyure pémile »

            Le jour où tu seras capable de justifier de telles affirmations ?

            « l’échange intelligent d’informations entre particules qui est à la base de la création de tout corps organique »


          • Shawford 13 mai 2016 11:56

            @pemile

            Bon je reviens car c’est charité de combler ton ignorance ou ta mauvaise foi.

            Dis moi quand donc des particules se rassemblent pour former un corps organique, toutes les informations de transmission innée de la mémoire, l’apprentissage, etc.. ? tu les qualifies au même titre que les interactions électro-chimiques, à savoir ce que tu nommais plus haut ton http ou ADSL, ou tu le qualifies dans le TCP IP que tu me renvoyais à la face comme si je comprenais dalle au schmilblick ?


          • pemile pemile 13 mai 2016 12:30

            @Shawford "Dis moi quand donc des particules se rassemblent pour former un corps organique, toutes les informations de transmission innée de la mémoire, l’apprentissage, etc.. ?« 

            Les »particules« ne se rassemblent pas pour former un corps organique, elles se rassemblent en atomes, puis en molécules, puis en cellules, puis en organisme multi-cellulaires composés d »organes, tout ces niveaux d’organisations formant un corps organique.

            Extrapoler une découverte en mécanique quantique pour en tirer des hypothèses au niveau d’organisation de la conscience, why not, mais rien dans les écrits de Guillemant ne tient compte de ces niveaux d’organisations.


          • pemile pemile 13 mai 2016 12:38

            @Shawford « ton http ou ADSL, ou tu le qualifies dans le TCP IP que tu me renvoyais à la face comme si je comprenais dalle au schmilblick ? »

            Je te dis juste que notre échange est complétement indépendant des caractéristiques physiques de ma ligne de téléphone


          • Shawford 13 mai 2016 12:41

            @pemile

            Là on parlait de biologie tout simplement. Et ton cours sur comment ça se rassemble alors que tu ne dis, alors cela ne dit rien de ce que j’énonce ensuite sur les interactions, tu peux me l’épargner, tu me prends même vraiment pour un con là !

            C’est énervant de te voir répondre à côté une fois de plus. Tu ne dois donc pas t’en rendre compte, en tout cas je le souhaite.
            Over


          • Shawford 13 mai 2016 12:45

            @Shawford

            Et puis donner des leçons de science, de rationalité ça fait pouffer quand on te demande alors comment il faut donc penser et raisonner sur toussa, et que tu réponds : par l’introspection.

            Elle a bon dos ton introspection, elle est pas foutue de te permette d’émettre un raisonnement cohérent et démonstratif sur quoi que ce soit introspection, les EMI pas plus que le reste en l’état.

            Tu ratiocine sur les dires des autres, point barre et non seulement c’est trop facile comme sport mais c’est aussi très fatiguant pour tes interlocuteurs


          • Shawford 13 mai 2016 12:51

            @pemile

            Je te dis juste que notre échange est complétement indépendant des caractéristiques physiques de ma ligne de téléphone

            Et bien moi je te dis FAUX et Guillemant à l’unisson. Alors aboule ta démonstration mais pas ton introspection à la mors moi le nœud lapidaire.

            Merci d’avance


          • pemile pemile 13 mai 2016 13:19

            @Shawford « Et bien moi je te dis FAUX et Guillemant à l’unisson »

            Mais bien sûr ! Il suffit de mettre des majuscules pour affirmer avoir raison ?

            Là, je suis au bar du patelin, je me sers d’une connexion wifi, en quoi notre échange d’information est-il dépendant les caractéristiques physiques de la ligne téléphonique sz mon domicile !!??


          • Shawford 13 mai 2016 13:24

            @pemile

            En touts points dépendant sauf le signifié et le signifiant.
            Et c’est Idem pour des cellules ou whatever dans le cadre de n’importe quelle interaction qui soit.


          • pemile pemile 13 mai 2016 13:28

            @Shawford « cela ne dit rien de ce que j’énonce ensuite sur les interactions »

            C’est toi et Guillemant qui pensent que des interactions peuvent sauter des niveaux d’organisations, sur quelles bases ton « vrai scientifique » faire interagir physique quantique et conscience animale, quelques histoires de prémonitions et récit d’EMI, rien de bien nouveau !

            « C’est énervant de te voir répondre à côté une fois de plus »

            Non, non, je suis dans le sujet, parler d’échange d’informations en faisant abstraction des niveaux d’organisations, mon exemple des protocoles en couches de TCP/Ip est au contraire sans sujet.


          • pemile pemile 13 mai 2016 13:33

            @Shawford « comment il faut donc penser et raisonner sur toussa, et que tu réponds : par l’introspection »

            Mais bien sûr, déforme mes propos, cela ne prouve que la faiblesse de ton argumentation !


          • pemile pemile 13 mai 2016 13:39

            @Shawford "elle est pas foutue de te permette d’émettre un raisonnement cohérent et démonstratif sur quoi que ce soit introspection, les EMI pas plus que le reste en l’état« 

            Ben ouais, j’ai connu une EMI, fait pas mal d’expériences EMC, et n’en ramène pas de »démonstration cohérente", mais suis quand même capable de juger que les expériences citées par Guillemant ne sont pas du tout une démonstration vérifiable !


          • Shawford 13 mai 2016 13:54

            @pemile

            C’est pas une question de niveaux d’organisation, c’est une question de physique de l’information, d’échange quelque soit le type et le niveau d’information.
            Pas besoin d’en référer aux EMI ou quoi que ce soit, là il en est, il en reste au niveau de la théorie scientifique et des principes axiomatiques purs et durs.
            Tu ne peux dire selon moi valablement ce que tu dis ici sans t’en référer à ce qui est écrit là :
            http://guillemant.net/index.php?cate=articles&part=physique_information&page=Vers_la_physique_de_demain.htm
            C’est trop important et il faut être suffisamment précis, dès lors ce ne peut être déclinable en trois mots ou tout au moins je confesse sans problème mon incapacité en l’état à te le proposer, soit t’attends l’article que je vais essayer de produire soit tu te donnes tout simplement la peine ou pas d’aller lire ce vers quoi je renvoie précisément (la source c’est toujours mieux, et les qualités académiques de Guillemant par rapport à ma petite personne itou)


          • Shawford 13 mai 2016 14:07

            @pemile

            @Shawford « comment il faut donc penser et raisonner sur toussa, et que tu réponds : par l’introspection »

            Mais bien sûr, déforme mes propos, cela ne prouve que la faiblesse de ton argumentation !

             smiley smiley ??? Reprenons donc nos échanges antérieurs tout simplement :

            de pemile @ Shawford

            Raison de plus pour inciter tous les scientifiques à expérimenter les états modifiés de conscience !

            de Shawford @pemile

            Oui mais ce dont tu parles là, est ce une expérience spirituelle ou scientifique ?

            de pemile @Shawford « Oui mais ce dont tu parles là, est ce une expérience spirituelle ou scientifique ? »

            Une introspection, point !

            Dis moi tu te fous encore de ma gueule ?



          • Shawford 13 mai 2016 15:07

            @pemile

            Mon ton est rude et je m’en excuse.

            Au demeurant en droite ligne de ces échanges, Guillemant a publié à l’instant un billet qui peut, qui se doit de nous permettre d’arrondir les anges, d’autant que je ne cherche pas à dénier ce que tu énonces, c’est juste de bien poser la, les questionnements et points d’achoppement.
            Ce texte y pourvoit remarquablement je pense :
            http://www.doublecause.net/index.php?page=Mon_Combat.htm


          • pemile pemile 13 mai 2016 16:56

            @Shawford « Dis moi tu te fous encore de ma gueule ? »

            Non, relis l’échange, je te dis bien que j’incite juste à faire cette expérience et ne considère pas cela comme une expérience scientifique., alors que tu essayes de faire croire que cela résumerait ma démarche pour « penser et raisonner sur toussa » !

            Je suis pragmatique et aime le reverse ingenierie et l’analyse de boite noire, les états modifiés de conscience sont pour moi nécessaire pour analyser ce qu’est la conscience. C’est pour moi du niveau de donner la vue à un aveugle ou des bras et des jambes à un tétraplégique !


          • pemile pemile 13 mai 2016 17:06

            @Shawford « Guillemant a publié à l’instant un billet qui peut, qui se doit de nous permettre d’arrondir les anges »

            Marrant le lapsus « d’arrondir les anges »  smiley

            Je pense que Guillemant doit être sincère et honnête, mais le fait qu’il soit obligé de faire ce recadrage devrait le faire réfléchir sur sa façon de présenter ses thèses.

            Je suis bien évidement d’accord avec le début de sa lettre et sa déclaration : "je conteste le dogme dominant selon lequel tout ce qui arrive est déterminé mécaniquement.« 

            Mais attend toujours sa démonstration de ses affirmations :  »Non, ma conscience n’est pas le produit de mon cerveau«  et bien sur de »ceux qui savent que les synchronicités - et autres phénomènes expliqués par ma théorie - sont réels. C’est devenu pour moi une certitude à partir du moment où j’ai appris à les déclencher sous la forme d’avalanches, mon expérience ayant ainsi confirmé ma théorie. Il reste à le faire de façon scientifique, c’est mon job.


          • Shawford 13 mai 2016 17:21

            @pemile

            D’ac o d’ac, on va peut être finir par en arriver à la quadrature du cercle smiley smiley

            A tout le moins : "je conteste le dogme dominant selon lequel tout ce qui arrive est déterminé mécaniquement"
             

            c’est énorme, d’autant quand s’y ajoute par exemple le même type contestation sur le temps quand il reprend les dires d’Antoine Suarez, qui lui même a confirmé les expériences d’Aspect :

            << Dans le monde quantique des choses se passent mais le temps, lui, ne passe pas. Le visible émerge de l’invisible, la matière de la conscience, et le temps est tissé d’éternité >>

            Abattage du dogme du déterminisme, de celui de irréversibilité causale et irréversibilité de la flèche du temps, c’est du lourd.
            On peut y ajouter la mise à bas du mécanicisme et d’autres encore.

            A minima c’est ce que je défends et qui est défendable, et ça extermine quand même bel et bien les dogmes scientifiques ambiants qui ne deviennent plus que pseudo-science et scientisme.


          • Xenozoid 13 mai 2016 17:36

            @Shawford

            salut shaw shaw ça va ton cancer ?

            tu t’y met vraiment a fond en ce moment ,alors l’ a minima que tu défend est un façon d’exorciser celui ci ou bien tu as une indéfendable idee qui ramene tout a la pensée

            bien a toi

          • Shawford 13 mai 2016 18:06

            @Xenozoid

            Hello Xeno,

            ça roule, et je saurai sinon à quoi m’en tenir le 25 quand le doc me donnera les résultats du TEP Scann ? Wait and see, et au moment où je te parle plus de nécessité d’exorciser, je suis en paix comme on dit, on va voir ce que le sort me réserve, je l’accepterai tranquillement sans plus de béquille nécessaire smiley

            Pour le reste, j’ai mes idées, intuitions, et même illuminations en mon âme et conscience qui me font évidemment aller dans le sens de qui est donc pour moi défendable comme théories de la part de Guillemant (et au delà toute ouverture vers la conscience non déterministe), mais là on parle effectivement de spéculatif mais comme pour la théorie des cordes, la théorie de la gravité quantique à boucle et donc la retrocausalité par exemple chère à Guillemant.

            Mais ce qui est le plus prégnant, c’est dans tous ces cas de figure, et ce à la suite d’expérimentations validées, ce qui remet en cause ces dogmes ou postulats jusqu’ici considérés comme seuls valables : déterminisme, mécanicisme, irréversibilité causale.

            Là pas de spéculations, la juste, pleine et entière nécessité de dépasser des dogmes/postulats obsolètes.

            Tout l’intérêt de Guillemant dans ce cadre c’est de se référer à de multiples résultats de scientifiques du plus haut niveau et en retour de recevoir le soutien de Guillemant de leur part.
            Car ils savent ces postulats dépassés mais ne peuvent ou ne veulent ou n’osent diffuser ou se prononcer ni tirer les conséquences en ce sens dans le mainsteam sur les positions utiles et nouvelles à adopter, car s’ils le faisaient pourrait les faire excommunier sans crier gare.

            Le matérialisme triomphant corseté par tout l’aréopage idéologico-politico-médiatique n’est pas une sinécure ni un fantasme ! smiley


          • Shawford 13 mai 2016 18:09

            @Shawford

            Oups ...et en retour de recevoir leur soutien underground.


          • Xenozoid 13 mai 2016 18:19

            @Shawford

            sans mettre 200 mots ok,merci pour la réponse

          • Shawford 13 mai 2016 18:24

            @Xenozoid

            You’re welcome. Je suis bavard je sais... amsi merde j’ai peut être plus bcp de temps pour l’ouvrir, alors je mets la gomme smiley smiley smiley

            Mais surtout avec un pemile toujours prompt à se transformer en pénible sceptique (et il a ma foi raison) , je me dois d’être précis et exhaustif. Il veille au grain !


          • Jo.Di Jo.Di 12 mai 2016 13:29

            Gnoséologie théandrique cyborgienne : 
             
            Le Capital est il ontiste ? Oui indéniablement car il est statu quo. Mais il l’est à l’insu de son plein gré, car il rêve aussi de l’Être tout puissant. Les ontistes étaient aussi des nationaux-socialistes ...
             
            Ah .... la fin de l’Histoire, chère au Capital ... mais l’Esprit du Monde va apporter son petit « reste » sur la « somme » acquise par les bobo... Aucun ne voulait prononcer son nom, par peur mystique : Cyborg.
             
            Le bonobobo vert de la Nature juste se reproduit, comme la tribu amazonienne au Nomos fixe heideggerien. Pendant les millénaires l’Être de la Nature, aux dieux sadiques dont le rire tue, sa forêt a encerclé l’Être de La Machine, de socius, de la praxis. Bébé cyborg des limbes de l’Esprit du Monde.
             
            L’acquisition du silex ne fût pas que l’acquisition de l’outil, que civilisation comme dit le shaman Levi-Strauss, et homo-faber qu’outil de l’outil des prévaricateurs du shaman teuton. Le coprs-sujet accouchera de toute l’anthropologie cyborgienne et sa dialectique d’engendrement réciproque par la praxis. Le silex est un outil créé pour l’outil, sans représentation de fin pour l’instinct bonobobo, pour le code génétique de l’Être naturel bobo. Discontinuité de la singularité transhumaniste et non continuité divine. L’Être conscient n’est pas instinct divin, juste ultime outil de l’évolution, et l’homme une marche vers le Cyborg.
             
            L’Ëtre pour la mort fût l’aliénation primordiale, immanence omnipotente de l’Être du bébé Machine, son inconscient primitif. Mais La Machine a grandit, puissance d’occupation offensive et grandissante de l’Esprit du Monde dans l’Esprit homo, apportant son existence qui dure selon sa propre existence, à l’Être de la Nature du bonobobo vert, qui ne peut la donner. L’Être social, au refoulement de l’Être naturel, a sodomisé comme un DSK, ersatz du dévot de l’inerte du judaïsme, en attendant Cyborg.
             
            Vient la guerres des deux ontologies toutes puissantes, du combat à mort de deux espaces vitales selon deux ordres de morts. La clientèle réactionnaire shamanique a son philosophe classique et son anthropologue plus mondain : interdit ontique, empêchement structurel, branlette gôôôchiste du Capital.
             
            Bobo apprendra que sa réification de la structure où de l’ontique dans la phénoménologie capitaliste, son cadavre à tout devenir dans le Yalta du cogito, sa mise en scène du spectacle diorama de l’Histoire achevée, va se faire botter le cul par Hegel.
             
            La Machine démiurge devient l’Unique mesure de toute chose, subjectivité, finalité, réalité ... et Cyborg en sera prophète hégémonique marxiste.


            • pemile pemile 12 mai 2016 13:59

              @Jo.Di

              Y’a moyen de synthétiser cette logorrhée ?


            • Jo.Di Jo.Di 12 mai 2016 19:21

              @pemile
               
              Sur le parking du Supermarché, entendez vous les pleurs du shaman ?
               
              "Les pâtres invisibles habitent au-delà de la terre dévastée, qui ne doit plus servir qu’à assurer la domination de l’homme. Le bouleau ne dépasse jamais la ligne de son possible. Le peuple des abeilles habite dans son possible. La volonté seule, s’installant dans la technique, secoue la terre et l’engage dans les grandes fatigues, dans l’usure et les variations de l’artificiel " Heidegger
               
              Et Héphaïstos, le boiteux technicien, est séquestré
              dans un Caddie par Narcisse, le beau bobo artificiel. 
               

               


            • pemile pemile 12 mai 2016 21:19

              @Jo.Di

              Jo.Di est donc l’abbréviation du Jongleur Dingue ?

              PS : je verrai plutôt l’inverse, Héphaïstos forgeant une cage pour y séquestrer Narcisse smiley


            • Jo.Di Jo.Di 13 mai 2016 01:36

              @pemile
               
              Dionysos, le dieu du bobo libidineux shiteux Narcisse, saoula et emmena le boiteux sur un âne pour combattre les géants souchiens (fils de Gaïa) de l’âge du fer, ainsi advint l’âge du flan.
              Mais le dieu artisan, celui de l’éthique de la praxis, le dieu marxiste du travail comme essence de l’homme, ne peut évidement supporter Narcisse, ce glandu mondain qui n’a que dédain pour les ouvriers sidérurgistes frontistes. Et le boiteux est laid, il pue la sueur prolétarienne, alors que Narcisse se parfume soigneusement à Bobo Chanel. Aussi Dionysos, par principe de précaution, enivra de nouveau le grand forgeron et le livra à l’enfer Caddie. Tous les 6 mois Héphaïstos doit y fabriquer (avec Sisyphe) un nouvel Iped à la con plus fashion, pour les mattuvus bobos.
               

               


            • Et hop ! Et hop ! 13 mai 2016 01:40

              Hans Jonas fait partie des très nombreux olibrius d’origine juive, devenus athées, qui ne connaissaient absolument rien, ni à la théologie, ni à la morale, ni à l’esthétique, ni à la philosophie catholique qui constitue la base de la science politique et du droit des pays d’Europe, et qui ont voulu tout réinventer à parti de ses raisonnements individuels. Il convient de préciser que les Pères de l’Église n’ont pas fait table rase, ils ont conservé et enrichi le riche héritage païen des Gaulois, des Grecs, des Romains, et de tous les peuples autochtones antérieurs. Responsabilté, devoirs, quasi délits, réparation, 


              Ca donne : «  Pour Hans Jonas, être responsable signifie accepter d’être »pris en otage« par ce qu’il y a de plus fragile et de plus menacé (comment ne pas penser à Lévinas ?)  »

              Ben non, la notion de responsabilité (individuelle, collective) est parfaitement bien définie par la morale catholique, ainsi que par les droits canon et civils (romain et coutumier). Hans Jonas l’ignore.

              Au Moyen âge, il y avait en France une procédure d’enquête dite « comodo incomodo », préalable à l’installation d’une activité polluante (tannerie, forge, moulin, etc). Affiches, enquêteurs, registres publics, rapports, clôture, possibilité de recours. Comme aujourd’hui pour les « installations classées ». 

              C’était depuis toujours le Ministère public (les gens du roi) qui représentait la nature, la propreté des rivières, la salubrité de l’eau, la beauté des villes, les animaux sauvages, les orphelins, les personnes incapables, les victimes de crimes, d’oppression, etc.., tout ce qui n’était pas capable de se défendre. Depuis Badinter, une multitude d’associations ad hoc peuvent s’auto désigner comme représentants de toutes les causes imaginables.

              • Et hop ! Et hop ! 13 mai 2016 01:51

                PS. ce que je viens d’écrire est confirmé par le titre de son livre : 

                « Le principe responsabilité », qui ignore la syntaxe française, qui ignore la fonction de complément du nom, le génitif qui est rendu par une préposition « de » dans une langue non flexionnelle, et qui propose, voudrait imposer une figure grammaticale de son invention, la juxtaposition de noms.

                « Le principe de responsabilité », question très connue de droit et de morale (sur laquelle il a été publié depuis l’Antiquité des milliers de livres, de chapitres de livres) qui devient une question énigmatique parce que formulée de façon inconnue « Le principe responsabilité », phrase incorrecte qui ne veut rien dire.

              • chantecler chantecler 13 mai 2016 05:05

                @Et hop !
                Vos réflexions sont petites, petites ....
                Par rapport au sujet traité et à l’article .
                Vous préférez traiter la forme que le fond .
                (le Principe Responsabilité , -Auteur d’une oeuvre importante, ses titres traduits en français sont La Religion gnostique (Flammarion, 1978), Le concept de Dieu après Auschwitz (Rivages, 1994), Le Droit de mourir (Rivages, 1996), Entre le néant et l’éternité (Belin, 1996)-
                Bref, vous êtes un enculeur de mouche .


              • Hervé Hum Hervé Hum 14 mai 2016 00:19

                J’ai écris un article définissant la responsabilité comme « la capacité de répondre de ses droit et devoirs envers autrui ». ce n’est d’ailleurs qu’une introduction au principe ;

                elle répond aux attentes de votre Jonas en lui donnant un cadre rationnel s’étendant à tous les domaines.

                De cette définition, il ressort ainsi que la société humaine, avec le système capitaliste, se fonde sur le principe d’irresponsabilité. Cela dit, le marxisme ne sort pas de cette irresponsabilité pour autant.

                Car, selon la définition de la responsabilité, celle ci reposant sur l’équilibre entre droits et devoirs, tout déséquilibre entraîne, de fait, l’irresponsabilité, qui sera donc d’autant plus grande que le déséquilibre est grand.

                L’équilibre à pour conséquence de donner la relation suivante

                tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit. cela veut strictement dire qu’il n’existe pas de droit sans devoir correspondant et réciproquement. Cela signifie que si vous parlez de droits naturels, alors, vous parlez nécessairement de devoirs naturels, sinon, c’est qu’il n’y a pas de droits naturels et cette notion est un pur sophisme, c’est à dire, fait pour interdire toute logique causale, mais laisser dans la dissonance cognitive ou dissociation de relation de causalité.

                En d’autres termes, un société recherchant à accroitre ses droits tout en refusant les devoirs correspondant, ne peut en aucune manière être responsable, et ce, quel que soit sa politique et voeux affichés.

                Sinon, il découle de cette définition, la règle suivante

                l’intérêt général est la somme des utilités particulières à l’accomplissement de la volonté générale, définit par les besoins et aspirations de chacun, dans les limites de contraintes jugés supérieures que sont les droits/devoirs intergénérationnels et le respect des autres formes de vies.

                de cela, découle un système économique propre, reposant non plus sur le déséquilibre structurel de la société, mais au contraire, sur son équilibre dont une des conséquence majeure est l’abandon de la croissance (principe de déséquilibre et d’irresponsabilité) pour celle de la gestion équilibré.

                Mais là où ça coince le plus, en raison du conditionnement dans lequel vous baignez, c’est que la responsabilité économique est incompatible avec la propriété économique ; Autrement dit, on ne peut aller et atteindre la responsabilité économique qu’en abolissant la propriété économique et en aucune manière en conservant cette dernière, car elle interdit strictement et structurellement la responsabilité, parce que cette dernière vide la propriété de sa raison d’être... Le profit par le déséquilibre de l’échange et qui nécessite la croissance sans fin..

                J’ai bien peur que ce soit au delà de votre capacité, non pas d’entendement, mais d’acceptation en raison de la manipulation à laquelle vous êtes soumis, comme l’était ce Jonas, et cie, dont les extraits que vous reportez le prouve. Comme cela l’est pour tous ici, à l’exception de quelques uns.... Mais qui sait !

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