La théorie du genre vole en éclat !
L’annonce n’a pas fait la une des médias. Pourtant l’événement est majeur et d’actualité quand on sait que la France par exemple a mis l’enseignement de la théorie gender au programme scolaire. Cela alors qu’il n’y a aucune démonstration scientifique, aucun débat public sur la question, et aucune urgence à décerveler nos chères têtes blondes et brunes. Ainsi on leur apprend qu’à la différence de l’identité sexuelle, le genre ne serait pas inné.
Laissée pour morte
Ainsi le Bulletin Officiel du 30 septembre 2012 précise, sous masculin/féminin : « Ce thème vise à fournir à l'élève des connaissances scientifiques clairement établies, qui ne laissent de place ni aux informations erronées sur le fonctionnement de son corps ni aux préjugés. Ce sera également l’occasion d’affirmer que si l’identité sexuelle et les rôles sexuels dans la société avec leurs stéréotypes appartiennent à la sphère publique, l’orientation sexuelle fait partie, elle, de la sphère privée. A l'issue de cet enseignement l'élève devrait être capable d’expliquer (...) le déterminisme génétique et hormonal du sexe biologique, et de différencier ainsi identité et orientation sexuelles ».
Retour sur l’événement. Il s’est produit en Norvège. Suite à l’enquête menée par Harald Eia, le scandale de la théorie fumeuse du genre a éclaté au grand jour et est devenu une affaire nationale. Au point où le gouvernement a décidé d’annuler les subventions aux études de genre et aux associations qui en font la promotion ! La théorie du genre a été flinguée et laissée pour morte dans le caniveau dont elle n’aurait jamais dû sortir.
Cette théorie a été portée par des lesbiennes américaines qui y ont vu un moyen de changer la société à leur profit. Le modèle de référence étant l’hétérosexualité et la différenciation sexuelle, il fallait démolir ce modèle. Avec une double intention : ne pas assumer leur homosexualité comme une différence, et dévaluer au passage l’identité masculine. Aux Etats-Unis, Judith Butler, féministe homosexuelle, a largement diffusé cette théorie, en particulier dans les milieux universitaire. Elle est cautionnée par son université (Berkeley), comme d’autres études de genre sont cautionnées dans les université suisses. Les politiciens et les recteurs d’université se sont volontairement soumis à la Féminista-ha-ha.
Rappel rapide : la théorie du genre affirme que la biologie n’a aucun lien avec la définition du masculin et du féminin, qui ne seraient que des constructions sociales et culturelles. Corps et culture sont découplés, dissociés, comme une sorte de schizophrénie intellecuelle. Toute différence est niée. Sauf, étonnement, quand il s’agit d’accuser les hommes d’une supposée mise en esclavage des femmes et de leur attribuer toute la charge du mal de la planète. Un des résultats de cette théorie est le refus de différencier les enfants et de nier toute identité fondée sur le sexe biologique. L’école suédoise d’Egalia est l’un des plus graves exemples de cette volontaire destruction des identités, de cette déculturation. De cette négation de millions d’années dévolution.
Cassééé !
Le point de départ de l’enquête norvégienne est le suivant. Un journaliste, Harald Eia, s’étonnait que dans son pays - le plus égalitaire au monde selon une étude - les femmes étaient bien plus représentées dans les professions touchant à l’humain - les soins en particulier - et les hommes dans les professions techniques. 90% des infirmiers sont des femmes et 90% des ingénieurs sont des hommes. On pourrait supposer qu’ils ont été éduqués et imprégnés de différence culturelle. Pourtant le gouvernement a lancé plusieurs programmes de soutien à l’égalité professionnelle et poussé les femmes vers les professions techniques, et les hommes vers celles du soin. Cela n’a rien changé.
Le journaliste a fait une enquête au cours de laquelle il a interviewé des scientifiques de haut niveau aux Etat-Unis. Les expériences les plus récentes démontrent que filles et garçons ont des intérêts différents dès la petite enfance (quelques mois), et même dès le premier jour de leur naissance. L’une de ces expériences consistait à filmer des bébés qui venaient de naître. On leur présentait une série d’objets ou de jouets connotés comme masculins (objets mécaniques, camions, etc) ou féminins (poupées par ex.). Le résultat est que dès la naissance les filles regardaient longuement, de manière systématique, les objets féminins, et les garçons les objets masculins. Ces longs regards des nouveaux-nés étaient des manière d’établir une relation particulière et privilégiée avec les objets regardés. Cette expérience, et d’autres, mettent en cause directement l’idéologie gender.
Les scientifiques norvégiens ont refusé de s’interroger sur ces études, qualifiant simplement les chercheurs américains de « médiocres » et réaffirmant leur adhésion totale à la théorie du genre, laquelle est pourtant cassée par cette expérience récente et d’autres. Ils ne montraient pas la plus petite interrogation scientifique. Après la diffusion du reportage le débat s’est enflammé et le gouvernement à coupé tous les subsides aux tenants de cette idéologie.
Le choix du kangourou, ou la régression au reptilien
Dans la vidéo ci-dessous, les 14 premières minutes exposent succintement la théorie du genre et interrogent sur les différences professionnelles entre femmes et hommes. La suite relate plusieurs expériences réalisées aux Etats-Unis, expériences qui montrent bien une différence entre le masculin et le féminin. La fin du reportage étale l’arrogance des « chercheurs » norvégiens, comme Catherine Egeland avouant sans gêne sa propre limitation : « J’ai ce que vous appelleriez des bases théoriques. Il n’y a pas de place pour la biologie là dedans pour moi. » Et bien il serait temps que la sociologie se donne des bases plus complètes si elle veut être crédible, faute de quoi elle verse dans l’idéologie. A tout le moins, la démonstration est faite que la théorie du genre est une idéologie et n’a aucune base scientifique. Pire : elle montre l’absence d’esprit scientifique et d’ouverture intellectuelle chez ces « chercheurs » qui s’accrochent à leur dogme comme à une religion. Ces gourous ont fait la pluie et le beau temps. Mais la fin de leur temps approche.
La théorie du genre prétend donner la liberté de choisir d’être homme ou femme (ou kangourou, pour quoi en rester à ce stupide anthropocentrisme ?) indépendamment du sexe biologique. En réalité cet hyper-égalitarisme forcené est une dérive marxiste dont le but est la destruction de la société et de toute notion de différence entre les humains. Le remplacement des institutions privées et familiales par l’Etat-Mère égalitariste qui s’occupe de tout et nivelle tout est une variante de l’Etat fasciste. La différence est qu’il s’impose par l’idéologie plutôt que par la force.
L’indifférenciation sert à jeter la confusion intellectuelle et à valoriser une sorte de toute-puissance infantile. C’est un super-productivisme positiviste. On n’accepte plus le destin ou la nature. Mais c’est aussi une régression au stade foetal du tout début de la gestation, quand le petit d’Homme traverse les étapes de développement reptilien, avec une queue qui se résorbe peu à peu. Un retour au temps des dinosaures !
Le gender est donc un danger pour la société, une volonté de la détruire pour la remplacer par un égalitarisme forcé. C’est aussi en filigane une charge contre les hommes toujours accusés d’avoir inventé les genres à leur seul profit. Rappelons-nous que la théorie du genre valide la victimisation féministe systématique - le fond de commerce du féminisme.
Tout en prônant une indifférenciation on reconstruit une différence et un stéréotype. Mais la supposée violence de genre et la supposée domination masculine ne sont que du pipeau, une lecture biaisée et orientée des relations hommes-femmes. Les féministes ont pris de relais de Lénine et de sa clique. Il y a le feu dans la maison. Le gender doit être éliminé de la société, ainsi que le féminisme qui s’y réfère.
La vidéo qui fait mal
La théorie du genre s’infiltre dans les lieux d’influence, Etats et universités, pour y prendre le pouvoir. Les lois de genre, comme celles sur la violence faite aux femmes (rien sur celle faite aux hommes) et sur la parité sont des lois de genre. Mais sous un vernis rhétorique le gender est une des plus grosses escroqueries intellectuelles du siècle. Dorénavant, quand on vous parlera de « chercheur » ou « chercheuse » dans le gender, vous saurez que c’est du foutage de gueule et du salaire gagné de manière malhonnête. Il n’y a plus à négocier avec ce féminisme-là, et rien à en garder. C’est comme un virus informatique destiné à détruire le disque dur. Il faut en prendre délibérément le contrepied et l’éradiquer de nos esprits et de nos institutions.
Pour donner à la société des anticorps contre la maladie du gender, il faut commencer par éduquer les filles et les garçons dans une différence assumée et respectueuse. Les filles et les garçons ne fonctionnent pas à l’identique. L’éventail des comportements est plus large que les stéréotypes convenus mais ces comportements ne se superposent pas. D’ailleurs l’indifférenciation n’invoque aucun respect particulier, la différence oui.
Il faut aussi arrêter avec cette mode aliénante de vouloir à tout prix faire pleurer les garçons. Ils ont un autre vécu, comme le montre cette autre étude. Vouloir qu’ils pleurent pour être comme les filles (car c’est bien un modèle féminin qu’on leur impose) c’est les détruire profondément dans leur identité. C’est une violence psychologique majeure.
Mères, pères, reprenez l’éducation en main ! Le lavage de cerveau - car ce n’est qu’un lavage de cerveau sans aucune base scientifique, une sorte de dérive psychanalytique, voire une schizophrénie intellectuelle - peut être arrêté. L’avenir de notre société en dépend. La vidéo qui suit fournit nombre d’arguments pour former les anticorps. Prenez un moment, cela en vaut la peine.
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