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Le FMI prédit une nouvelle crise économique mondiale

Pourquoi nous préviennent-ils de la prochaine crise ?

 

Le FMI prédit une nouvelle crise économique mondiale

Ces derniers temps, de nombreuses institutions mondiales avertissent qu'une nouvelle crise va avoir lieu.
 

Ainsi, la banque de France ou encore JP Morgan ont averti récemment qu'une nouvelle crise économique mondiale allait se produire. Nous avions même vu comment les super-riches se préparaient déjà à cette crise. Récemment, c'est le FMI qui a averti de la probabilité d'une nouvelle crise.

 

Le Fonds monétaire international a mis en garde que l'économie mondiale risque une nouvelle crise financière, à la suite de l'incapacité des gouvernements et des régulateurs à mener à bien toutes les réformes nécessaires pour protéger le système contre les comportements irresponsables.

Avec des niveaux d'endettement mondiaux bien supérieurs à ceux enregistrés lors du dernier krach de 2008 , il subsiste un risque que des éléments non réglementés du système financier provoquent une panique mondiale, a déclaré le prêteur en dernier ressort basé à Washington.

L'avertissement du rapport du FMI sur la stabilité financière dans le monde, faisant écho aux inquiétudes similaires, est que la complaisance des autorités de réglementation et une réaction brutale contre les accords internationaux, en particulier de l'administration américaine de Donald Trump, ont sapé les efforts déployés pour se préparer à un nouveau ralentissement.

La raison pour laquelle les banquiers nous préviennent est qu'ils veulent probablement écrire dès maintenant la version officielle des évènements dans lequel ce ne sont pas eux les responsables mais la politique de Trump.

Il y a donc deux informations :

1- il va y avoir une nouvelle crise : c'est vrai,
2- le responsable est Donald Trump : c'est faux.

C'est l'essentiel à retenir car les "élites" sont prêtes à accuser n'importe qui pour ne pas que leur image se dégrade encore plus qu'en 2008.

(Source : The Guardian)

 

En réalité, les banquiers centraux reconnaissent eux-mêmes qu'ils sont les véritables responsables de la prochaine si on sait lire entre les lignes.

 

La réserve fédérale américaine prévient qu'elle va déclencher une nouvelle crise

Le président de la Fed, Powell, laisse entendre qu'il pourrait bientôt écraser le marché

Alors que depuis 2008, la Fed avait baissé ses taux d'intérêts directeurs pour faciliter le crédit, elle remonte lentement ses taux depuis 2015.

Le président de la Fed a déclaré récemment que la Fed allait continuer la remontée des taux.
 

"Les taux d’intérêt sont toujours accommodants, mais nous nous dirigeons progressivement vers un endroit où ils seront neutres - ils ne vont pas freiner l’économie. Nous pouvons aller au-delà de la neutralité. Mais nous sommes loin d’être neutres à ce point, probablement."

La remontée des taux entraîne toujours l'explosion d'une crise comme le montre ce graphique :



Concrètement, lorsque les taux de la banque centrale montent, c'est le taux de toutes les banques qui monte. Or cela veut dire que les gens qui ont emprunté de l'argent à taux variable (ce qui est très fréquent aux états-unis) vont avoir plus de difficulté à rembourser leur crédit. Cela ne peut que provoquer une nouvelle crise, et les bulles ne manquent pas, comme celle des crédits étudiants aux états-unis, mais ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.
 

Mais ne nous croyez pas, voici ce que le stratège macro de la Deutsche Bank, Alan Ruskin, a expliqué en mai : Chaque cycle de resserrement de la Fed crée une crise grave quelque part

(Source : Zero Hedge)

Source : http://www.proletaire.altervista.org/marxisme/textes/actu-de-la-semaine.php

D'autres articles : http://www.proletaire.altervista.org


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7 réactions à cet article    


  • Areole Areole 8 octobre 2018 14:44

    « La remontée des taux entraîne toujours l’explosion d’une crise comme le montre ce graphique »

    Il aurait été intéressant de mettre une autre ligne à votre petit graphique « scolaire » ; celle des taux de l’inflation. Cela aurait permis de voir le coût réel payé par les emprunteurs. Par là même cela aurait, peut-être, laissé apparaître une autre « réalité économique ».
    Faire parler les graphiques et les statistiques est une imposture que nos économistes ventriloques maîtrisent à merveille, cela ne s’improvise pas.
    Il vous reste le bac à sable.


    • jjwaDal jjwaDal 8 octobre 2018 21:24

      @Areole

      En spécialiste de la chose économique, vous ne pouvez donc ignorer qu’à la louche les salaires suivent le taux d’inflation aux USA sur une longue période, sauf pour les hauts salaires qui s’envolent. Sur une longue période, cela n’a pas empêché la plupart des particuliers, entreprises et Etat de s’endetter très au delà de leur capacité de remboursement (sauf période d’inflation galopante durable). Si les taux d’emprunts se relèvent jusqu’aux taux considérés comme normaux dans le passé, expliquez-nous comment les mêmes causes produiront nécessairement des effets différents. Ce jeu ne peut continuer qu’avec des taux très bas et un écart significatif avec le taux d’inflation (qui n’a qu’une valeur anecdotique pour le particulier comme l’entreprise puisqu’il se base sur un panier moyens de biens et services et que la consommation d’un individu, d’une famille ou d’une entreprise peut s’en écarter très substantiellement).
      La FED ne laissera pas partir le taux d’inflation, selon ses propres déclarations.

    • Areole Areole 9 octobre 2018 00:49

      @jjwaDal

      « vous ne pouvez donc ignorer qu’à la louche les salaires suivent le taux d’inflation aux USA sur une longue période »
      Vous avez parfaitement raison surtout si on utilise une louche sur une longue période. Je dirais même plus : les salariés devant acheter les marchandises produites par l’industrie, il en va donc de la survie même du système économique...
      (au fait c’est quoi la longue période pour vous, 2 ans ? 10 ans ? 50 ans ?)
      Keynes disait qu’à long terme nous serons tous morts.
      Une crise est par définition le fruit des contingences à un moment donné. Utiliser le taux moyen d’inflation sur une longue période pour expliquer l’émergence d’une crise revient à expliquer une crue par le niveau du moyen du fleuve sur un siècle.

      « expliquez-nous comment les mêmes causes produiront nécessairement des effets différents »
      S’il vous plait dispensez-moi d’une telle explication. Si les mêmes causes produisaient les mêmes effets en tous temps et en tous lieux, le métier d’économiste n’aurait plus aucune raison d’être. Je vous accorde cependant, que s’ils étaient payés en rapport à la justesse de leurs prévisions, beaucoup mangeraient au resto du coeur.
      Mais si vous persévérez à penser tout de même qu’en matière économique les mêmes causes produisent les même effets et si cela vous rassure, ne vous gênez pas pour moi.
      Ne vous mettez pas en peine de me répondre cela me semble inutile.



    • Matlemat Matlemat 8 octobre 2018 17:06

       Sans déconner, c’est comme si le FMI disait qu’après le beau temps la pluie va arriver...


      • zygzornifle zygzornifle 8 octobre 2018 18:47

        Et qu’en pense DSK ? Parce que la taulière compte encore le pognon donné a Tapie ....


        • McGurk McGurk 8 octobre 2018 22:39
          Ce n’est pas une nouvelle crise, elle est déjà très ancienne.

          Les grands actionnaires mondiaux se préparent à serrer la vis toujours un peu plus pour obtenir toujours plus de concessions à la fois des citoyens, qui ne sont rien pour eux, et des gouvernements qui ont le rôle du bourreau.

          Ce n’est qu’un évènement orchestré habilement, par phases successives, où on nous dit qu’on va tout supprimer et que notre salaire est « bien trop élevé ». La finance a pris le pas sur la démocratie, qu’on tue à petit feu en faisant toujours plus culpabiliser « le peuple » - à savoir les idiots qu’on taxe toujours plus et qu’on essore jusqu’à plus soif.

          Je qualifierais ça également d’addiction. Etre accro aux chiffres, à la performance à tout prix, à l’écrasement des classes inférieures pour être le roi d’un jour. Un logique qui n’a qu’un temps.

          La révolution s’annonce, elle aura bien lieu un jour, mais ne sera plus limitée à la France. Mais ce jour-là, ils seront pendus haut et court. Et tant mieux.

          • baldis30 10 octobre 2018 11:26

            bonjour,

            Et alors... et alors ... Zorro arrive ! Bien sûr ! pour mettre en place la crise !

            Où arrive-t-il ?

             A BALI .... la semaine prochaine ! avec les principaux banquiers de la planète, avec la présence du FMI et de la ZORRORETTE !

             A BALI 

            Pour parler de la misère de la planète les favelas brésiliennes eussent été plus adéquates  !

            Mais la nuit il y avait des risques pour la sécurité !

             Merveilleux de béatitude et d’hypocrisie  : 

            LA HONTE soit sur eux et leurs enfants à la centième génération !

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