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Le régime qui rend fou

Il y a paraît-il au palais de l’Elysée un « bureau qui rend fou », une pièce splendide située tout près du bureau du président de la République et dont les occupants successifs tendent à perdre contact avec la réalité. D’après une ancienne conseillère élyséenne, c’est même l'Élysée, de manière générale, qui rend les hommes fous… Mais l’Elysée, dans cette pathologie, n’est qu’un symbole du régime politique qui sévit en France. Un régime qui nuit de plus en plus à la santé mentale de tout le pays.

Pour qui voulait bien se donner la peine d’ouvrir les yeux, les résultats des élections européennes du 25 mai étaient largement prévisibles. Ils n’en ont pas moins plongé de nombreux acteurs et observateurs de la vie politique française dans une certaine perplexité. Que se passe-t-il donc dans ce beau pays pour qu’un mouvement « extrémiste » progresse inexorablement, alors que le parti au pouvoir s’effondre et que le principal parti d’opposition implose ? La crise économique y est elle plus grave qu’ailleurs ? Les dirigeants plus mauvais ? Le citoyens moins tolérants ? Peut-être même moins intelligents ?

Quoi qu’il en soit, le « séisme » du 25 mai rend définitivement impossible de nier l’évidence : quelque chose ne tourne pas rond au pays de France. Sans surprise, beaucoup font porter la responsabilité de cet état de crise à François Hollande, ce « président accidentel » dont il est si facile de moquer les erreurs et les errements. Nombreux sont ceux qui considèrent ainsi que le chef de l’Etat a largement dépassé son « seuil d’incompétence » et se demandent comment il va pouvoir durer « encore trois ans ». Le « Hollande bashing » bat son plein, à droite bien sûr, mais aussi à gauche où la parole se libère depuis les résultats désastreux des municipales et des européennes. Pour beaucoup aujourd’hui, le problème de la France, c'est François Hollande, que certains vont jusqu’à accuser de transformer le pays en une « République zombie ». Sans surprise, une partie de la droite fait d’ailleurs mine de croire que le retour de Nicolas Sarkozy, à la tête de l’UMP d’abord, à l’Elysée ensuite, permettra de remettre le pays sur la bonne voie…

L’éléphant dans la pièce

Pourtant, au delà des insuffisances évidentes de l’actuel locataire de l’Elysée, il devient de plus en plus difficile d’ignorer la débâcle de nos institutions. Derrière la crise politique, c’est bel et bien la crise de régime qui pointe. Une crise de régime qui est en fait latente et permanente depuis bien longtemps, mais qui restait jusqu’à présent ce que les anglo-saxons appellent « l’éléphant dans la pièce » (the elephant in the room), la présence évidente qu’il est impossible de ne pas voir mais que l’on préfère ignorer faute de savoir comment s’en occuper. Mais l’éléphant est désormais trop remuant, les dégâts qu’il occasionne dans notre pièce trop considérables, pour que l’on continue de détourner le regard…

La parole politique est donc en train de se libérer, les tabous de tomber. La crise est aujourd’hui si profonde, dit ainsi François Bayrou, « qu’elle va poser des questions à la Vème République elle-même ». Pour le leader centriste, « nos institutions sont en cause, et ce qui va naître dans l’opinion, c’est l’appel à une république nouvelle, l’appel à des institutions nouvelles ». Même à droite, où la Vème République fut longtemps sacralisée, sa débâcle devient impossible à ignorer. Ainsi a-t-on pu récemment entendre l’ancien secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian reconnaître que « le fond du problème de la société française, c'est qu'elle est tétanisée par le système présidentiel ». D’après le député des Hauts de Seine, « notre système présidentiel est une espèce de monarchie plébiscitaire dont les Français, finalement, ne supportent pas les effets au bout d'un certain temps. (…) Les institutions de la Vème République méritent d'être regardées de très près. Parce que le président de la République en France, quelle que soit sa tendance politique, a tous les pouvoirs, absolument tous les pouvoirs, et on attend de lui la perfection. Il faut qu'il soit un saint, il faut qu'il soit un héros, il faut qu'il soit un génie, et évidemment ça n'arrive jamais. Et évidemment, après l'élection de tout président de la République, il vient un temps de la déception, et je pense que tous les partis de gouvernement subissent cette réserve de la part du corps électoral (…) Cela explique une critique de la part du corps électoral à l'égard des partis de gouvernement, qui souffrent d'avoir tous les pouvoirs à un moment donné et de ne pas faire de miracle. (…) Le système présidentiel rend fou. Il tétanise la société française. Il génère des calculs de carrière, des écuries présidentielles qui font que l'intérêt général disparaît, ou en tous les cas s'estompe devant les ambitions personnelles  » (émission « Mots Croisés », France 2, 26 mai 2014).

Venant d’un homme politique issu du mouvement gaulliste, et qui fut un temps un baron du sarkozysme, ces propos montrent bien que, même à droite, les esprits évoluent. Pour la première fois aussi ouvertement, un responsable de droite admet ce qu’il devient impossible de nier : en conférant des pouvoirs extravagants à un seul homme dont elle institutionnalise l’irresponsabilité politique, la Vème République atrophie la démocratie et condamne le pouvoir politique à l’impuissance. En faisant procéder l’ensemble du pouvoir du président de la République, elle transforme l’élection présidentielle, la seule qui compte vraiment, en concours de démagogie qui tronque les choix proposés aux citoyens et divise profondément la nation. Ce système politique nourrit le désenchantement et le ressentiment qui s’expriment de plus en plus fortement et violemment au fur et à mesure que le pays, incapable de réagir, s’enfonce dans le déclin économique, social et moral. La France devient donc le pays où les présidents, détestés à peine élus, sont systématiquement désavoués lors des élections intermédiaires. Le pays où un président moqué et méprisé succède à un président craint et haï. Le pays où le garant de l’unité de la Nation devient son principal diviseur.

Troubles de l’esprit et du comportement

Mais la Vème République n’est pas seulement un régime politique obsolète, qui maintient la France dans une crise de régime latente et qui constitue le principal obstacle à une gestion cohérente, efficace et démocratique des affaires du pays. C’est également, comme le reconnaît Patrick Devedjian, un régime qui rend fou. Il rend fou les occupants du palais de l’Elysée, que leur fonction isole inévitablement dans une tour d’ivoire et qui finissent par perdre contact avec la réalité. Il rend fous les conseillers des présidents et les membres de la « cour », tout occupés à obtenir les faveurs du monarque républicain ou bien à tenter de le manipuler. Il rend fous les ministres et ceux qui souhaitent le devenir, réduits à adopter des comportements serviles à l’égard du « château ».

Surtout, la Vème République rend fou tous ceux – et ils sont nombreux – qui s’imaginent calife à la place du calife et se rêvent un destin présidentiel. Ceux qui y pensent en se rasant ou bien en se brossant les dents. Ceux qui y réfléchissent, ceux qui s’y verraient bien, ceux qui ne le souhaitent pas vraiment mais qui iront au charbon si le devoir les appelle… L’élection présidentielle est devenue l’obsession monomaniaque de la sphère politico-médiatique et occulte toutes les autres questions. Ainsi, malgré le « choc » des résultats des élections européennes, la classe politique française semble aujourd’hui bien plus pressée de préparer la bataille de 2017 que de s’attaquer aux racines du mal français. L’ambition du personnel politique n’est plus d’œuvrer à l’intérêt général, mais seulement de conquérir ou de garder l’Elysée, quel qu’en soit le prix.

L’obsession présidentielle atteint parfois un niveau littéralement pathologique chez certains membres de la classe politique actuelle, qui contrairement à leurs aînés ont grandi sous la Vème République et rêvent de « faire président » depuis leur enfance. Ainsi de Jean-François Copé, à qui sa mère offre chaque année un gâteau d'anniversaire en forme de palais de l'Elysée, et qui se prépare à l’échéance de 2017 depuis bien longtemps… Sa mise à l’écart, même temporaire, ne fait qu’aiguiser les appétits des autres ambitieux, les anciens (Alain Juppé, François Fillon), les nouveaux (Bruno Le Maire, Laurent Wauquiez), et même Xavier Bertrand… Tous s’y verraient bien, et la guerre de position a commencé à l’UMP, tandis qu’au PS nombreux sont ceux qui désormais souhaitent des primaires pour 2017, même si François Hollande se représente…

L’obsession pathologique qui est au cœur du système de la Vème République a ainsi amené une partie de la classe politique à perdre contact avec le réel, victime de dérèglements mentaux qui génèrent erreurs de jugement, troubles de l’esprit et du comportement. Ainsi en arrive-t-on à des aberrations telles qu’un « troussage de domestique » par un prétendant socialiste qui se voyait sans doute déjà protégé par l’immunité présidentielle, la nomination d’un fraudeur fiscal au ministère du budget, ou bien encore la passion pour les souliers de luxe d’un conseiller présidentiel venu de la gauche de la gauche. Ainsi voit-on une ancienne ministre, qui put nourrir il y a quelques années des ambitions élyséennes, expliquer qu’elle va « perdre de l’argent en allant au parlement européen », ou bien encore un ancien conseiller élyséen se plaindre d’être « très mal payé » en tant que député…

Mais au delà de la classe politique, c’est l’ensemble de la société française que le système dysfonctionnel de la Vème République semble désormais entrainer vers une forme de « dissonance cognitive » collective, un état d’appréhension et d’inconfort psychologique permanent résultant du décalage croissant entre nos croyances et la réalité de notre fonctionnement collectif. On a beaucoup parlé, ces dernières années, de la profonde morosité dans laquelle semble s’enfoncer la France, championne d’Europe et championne du monde du pessimisme. De nombreuses explications ont été avancées, telles que la crise économique ou bien encore une supposée propension nationale à la mélancolie. Mais c’est probablement avant tout l’impossibilité qui est faite à la France de prendre en main son destin et de faire vivre sa démocratie qui nourrit la frustration et l’abattement d’une partie croissante des Français. Chaque élection présidentielle, chaque quinquennat nous rapproche désormais du moment où la situation psychologique du pays ne sera plus tenable. Le changement de régime est devenu indispensable.


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50 réactions à cet article    


  • Vipère Vipère 7 juin 2014 09:47

     

     

    Bonjour l’auteur

     

    Excellent article ! cependant qu’entendez-vous par « le changement de régime est devenu indispensable » ?

    S’il s’agit de changer tous les professionnels politiques en profondeur y compris les hauts fonctionnaires de l’Etat et ses rouages corrompus : oui

    Sinon, passer à une énième république, sur le papier, n’a aucun sens...


    • Bergegoviers Bergegoviers 8 juin 2014 03:03

      C’est que l’auteur fait toujours confiance au régime républicain, à la démocratie représentative et, surtout, au besoin impératif pour tout peuple de se soumettre à une caste minoritaire seule autorisée à user de violence contre quiconque s’oppose à elle.


      Dans 20 ans son fils écrira, à quelques noms propres, dates et adjectifs près, exactement le même article.

      Et il continuera à voter et à se plaindre que les dirigeants ne tiennent pas leurs promesses, profitent de leur poste pour s’enrichir aux dépens du peuple qu’ils méprisent avec arrogance.


    • non667 7 juin 2014 10:24

       le scrutin magouillitaire et le front ripoublicain ne marchant plus comment empêcher le fn d’arriver légitimement /légalement au pouvoir et continuer à piller le peuple au profit du N.O.M. ?
      c’est simple ! on change les institutions ! on fait le buzz ,nouvelle embrouille !
      gaspard hubert hier ,paul air aujourd’hui nous y préparent !


      • Bergegoviers Bergegoviers 8 juin 2014 03:20

        Il n’est nullement nécessaire de changer quoi que ce soit pour empêcher le FN d’arriver au pouvoir, il suffit que le pouvoir communique un résultat qui donne un autre parti vainqueur.


        Le peuple est effet tellement hypnotisé par ses dirigeants qu’il accepte comme parole divine tous les résultats de toutes les élections sans jamais mettre en doute l’honnêteté de ceux qui les donnent.

        J’invite ainsi tous ceux qui croient à l’honnêteté de leurs dirigeants à aller voter.

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 juin 2014 07:47

        Le peuple était tellement hypnotisé, on se demande bien pourquoi il s’abstient d’aller voter de plus en plus massivement ??

        Si les médias ne nous présentent plus que 3 Partis politiques, le PS, le FN et l’ UMP, c’est qu’ils savent que la majorité des Français est prête à voter pour de nouveaux Partis, qu’il n’est pas question de leur présenter.., et qu’ils censurent autant qu’ils le peuvent, comme l’ UPR depuis 7 ans !


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 7 juin 2014 12:03

        Bonjour PA,
        c’est dans le domaine numérique que la démocratie a pris le plus de retard sur le peuple lui même avide de vitesse, d’autant que cet outil fantastique permettrait au peuple de gouverner en censurant en temps réel, reléguant ainsi les différents sièges de la République à l’usage d’une pièce permanente dans un musée ouvert.


        • Donquichuchote 8 juin 2014 08:06

          Le vote électronique est tellement facile à falsifier que le jour où il représentera la norme, il n’y aura plus de démocratie.
          Par ailleurs, il est si facile par ce moyen de relier le vote à l’électeur que le secret du vote dans l’isoloir assurant le libre choix, non contraint, de l’électeur ne sera plus du tout assuré. Tout électeur en deviendra conscient et auto-censurera son vote en conséquence.
          Quel progrès démocratique !


        • alinea alinea 7 juin 2014 12:26

          Au PG, cela fait cinq ans qu’on se tue à vous le dire !! Pouvoir au Parlement représentatif du peuple, c’est-à dire avec de la proportionnelle ( tout, un partie ? on verra), un Président gentil et aux ordres du Parlement ; cela s’appellera la VIe République !!


          • Bergegoviers Bergegoviers 8 juin 2014 03:26

            Au PQ cela fait 300 ans qu’on se tue à vous le dire !! Pouvoir au peuple, c’est à dire que c’est lui qui décide, un Parlement travailleur, bienveillant et efficace, des politiciens honnêtes au service du peuple et un Président trooo meuuugnon qu’il fait rien qu’à nous faire plaisir.


            P.S. : vouloir un président « gentil » fait de votre parti une organisation antisémite fortement nauséabonde.

          • alinea alinea 8 juin 2014 14:48

            le « gentil » est de moi, mais ça ne fait rien !! smiley , pour la boutade !!


          • gaijin gaijin 7 juin 2014 13:05

            ce n’est pas le pouvoir qui rend fou
            les gens qui veulent le pouvoir sont fous a la base mais quand ils arrivent au sommet de la pyramide ça se voit .......
            ( surtout a notre époque )


            • alinea alinea 7 juin 2014 18:25

              Si tu permets gaijin, je nuancerais !! ceux qui veulent du pouvoir, ou le pouvoir, sont effectivement immatures ; mais le pouvoir rend fou, c’est vrai. C’est Tournier qui disait « le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou » ! Et de qui parlait-il ? Des profs !!
              Quand les citoyens se comportent comme des enfants, oui, le pouvoir devient absolu ; on le reconnait à ses débordements et à ses abus. Ce sont les citoyens qui donnent ce pouvoir aux politiques, les enfants, eux, n’ont pas les moyens de s’y soustraire.
              J’ai toujours pensé qu’il nous faudrait une bonne analyse transactionnelle, au niveau de la société !!


            • Bergegoviers Bergegoviers 8 juin 2014 03:29

              Les gens qui veulent le pouvoir sont en effet fous (psychopathes) a la base, c’est pourquoi il faut interdire les élections et les partis politiques.




            • Abou Antoun Abou Antoun 9 juin 2014 21:48

              gaijin,
              Votre remarque a du bon sens. Mais en fait s’il est vrai que la recherche du pouvoir est un des premiers symptômes de la maladie, l’exercice du pouvoir n’arrange pas les choses.
              Il y a pire qu’un rêve jamais réalisé : un rêve réalisé !



            • coinfinger 7 juin 2014 13:28

              L’éléphant dans la piéce , je le vois bien . C’est la prétention de ces hommes d’état à gouverner l’économie , d’autant que les attentes et les promesses portent principalement sur ce sujet . Hors déjà à l’époque de l’absolutisme , Louis XIV a du choisir entre le développement intérieur et extérieur . ( Colbert ou Louvois ) .
              Mais avec la révolution capitaliste l’écart s’est accru . Pourtant nous sommes toujours culturellement et institutionnellement Colbertiste . Comme le controle de la culture est hors de portée , les médias c’est possible mais tout à fait superficiel reste les institutions .
              Là reste une facheuse contradiction à résoudre , conçue pour le bien général , elles sont hackées pour des biens personnels . Méme De Gaulle n’a pu résoudre ce probléme , il est clair qu’au lieu de servir des affaristes et des partis ( ce qu’il a réussit à faire en partie ) ce sont au final eux qui se sont servi de lui . Pire ils ont progressivement pollué , l’état en son entier .
              La seule issue que j’entrevois dans cette impasse est un remake de quelque chose qui s’est mal joué dans notre Histoire : la fronde , avec pour objectif d’instituer une assemblée dont la compétence serait d’ordre économique et social , dont l’intégrité serait garantie .
              Ce serait une mesure d’hygiéne mentale publique , car il n’y a pas que l’Elysée qui rend fou . Mais rude tache , sans doute à remettre en plusieurs fois , il faut concilier initiative privée et bien public . L’eau et le feu , quoi ...


              • KARMANIOL 7 juin 2014 14:23



                Il n’y a pas de Médecine du Travail à l’Elysée. L’embauche se fait sans problème.

                Il suffit de se présenter aux élections, pas d’entretien, pas d’examen physique et mental.... On a peu avoir un dément vasculaire sous la IIIe République à l’Elysée (Deschanel), mais cela ne portait pas à conséquence en raison des attributions des présidents de ce temps-là (« inaugurer des chrysanthèmes »). Maintenant on a eu coup sur coup une névrose de caractère avec hypomanie et éléments hystériques spectaculaires, puis un névrosé bradypsychique à tendance dépressive avec probable entrée dans un processus neuro-dégénératif (démence pré-sénile ?), seulement voilà, ces gens-là échappent au contrôle parlementaire et même à tout contrôle, et ils peuvent raser la Libye ou la Syrie sans problèmes, cela, d’ailleurs, semble pour eux une façon de croire exister et de visualiser leur pouvoir. Une cour politique et médiatique irresponsable, profiteuse et narcissique, les persuade d’un valeur qu’ils usurpent et que, seuls, ceux qui sont hors champ mais au spectacle (le citoyen lambda) jugent au jour le jours à leur vraie valeur (voir les élections), qui est : rien. On notera sans rire que Hollande ferait au dernier sondage 16 % de satisfaits alors que son parti vient de se ramasser avec 7 % des inscrits. Bien entendu les médias du régime qui nous sortent ces chiffres ne nous prennent pas pour des imbéciles.


                • philoxera philoxera 7 juin 2014 14:39

                  La république ne fonctionne pas ? Faisons une autre république (avec les mêmes personnes) ! Ca ne vous rappelle rien ? Remplacez « république » par « europe ».


                  • soi même 7 juin 2014 17:26

                    Vichy tout cracher cette remarque, à ces fins politologues, ils nous font croire que la peau de banane, c’est le fruit !



                  • il y en a 1 qui était complètement fou avant alors complètement ;; ;et deja ESCROC SARKO

                    LIRE L’EXCELLENT DOSSIER DE L OBS CETTE SEMAINE ET APPRECIEZ LA PHOTO DE COUVERTURE !!!!!!

                    un fou parano qui nous fait perdre 600 LILLIARDS et qui avec copé-peltier vole 30 MILLIONS AUX PTITS VIEUX DE L UMP ;; ;; ;; ;; ;donateurs naifs ;; ;;

                    ET FOU DE POUVOIR IL OSE VOULOIR REVENIR ALORS QU UNE SEULE DE SES CASSEROLES MERITE LE BAGNE ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;


                  • soi même 7 juin 2014 17:24

                    Article d’un Troll pour la lecture de troll, si le pouvoir va mal, c’est que le pouvoir a fait un trou dans la barque !
                    On a beau avoir un beau outil bien roder, si un aventureux (http://www.vie-publique.fr/chronologie/chronos-thematiques/revisions-constitution-1958.html&nbsp ; ) qui instille des harmonisations constitutionnels, et bien il est évident que cela reviens avoir une chaloupe percé !
                    Surtout que les marins d’eaux vaisselles qui l’on remplacer n’étaient pas mieux inspirer !


                    • deovox 8 juin 2014 01:23

                      soignez votre orthographe svp ce que vous racontez est incomprehensible


                    • soi même 8 juin 2014 01:31

                      Vive Rabelais inculte !


                    • izarn izarn 7 juin 2014 17:30

                      Hollande est un président « normal » c’est à dire qu’il fait voir la connerie de Sarkosy, Chirac, Mitterrand, Giscard, Pompidou....
                      La Vieme est à l’image d’un sur homme, de Gaulle.
                      Alors forcement, on nage dans la médiocrité nombriliste des trous du cul qui lui ont succédé...


                      • Werner Laferier Werner Laferier 7 juin 2014 17:42

                        La faute en revient uniquement à De Gaulle, ami de Pétain.
                        une république à « l’américaine »avec un peu de fédéralisme serait plus juste avec notre temps, notre monde moderne.
                        Le système français a beaucoup de lacunes, ceci hérité par un dictateur qui voulait faire la république à son image, n’oublions pas que c’est De Gaulle qui a crée le principe de « République Monarchiste », Churchill se méfiait de cette canaille fasciste.



                        • doctorix, complotiste doctorix 8 juin 2014 00:40

                          Werner est à l’image des américains : complètement déformé, intoxiqué par la propagande.

                          De Gaulle était à l’image de Sadaam, de Khadafi, d’Assad, et de bon nombre de présidents africains et d’amérique du sud que les USA ont déboulonnés (Mai 68 faisait partie du programme) : il osait dire Merde aux ricains.
                          Impardonnable, crime de lèse-américa.
                          L’Amérique n’aime que les états serviles, et les chefs d’état serviles.
                          De Gaulle, en passant, était le nègre de Pétain, qui ne savait pas ligner trois mots pour faire une phrase, jusqu’à ce que le nègre à l’immense talent littéraire se rebiffe.
                          C’est une relation, aucunement une amitié, qui se termina par la trahison de l’un et la gloire de l’autre.


                        • deovox 8 juin 2014 01:27

                          de gaulle devait avoir un ego plus grand que l’amerique du nord. genre la france c’est moi et rien que moi


                        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 7 juin 2014 18:11

                          Assez pertinent !
                          Il est clair en effet que ce sont les fondements de la Ve république qui vacillent. Faut-il rappeler le « 13 mai 1958 » ? Un coup d’état pour « ressusciter la France » sur les « cendres de l’Algérie » ! De Gaulle, trompé par tous les intellectuels et terroristes français de l’époque« s’était lourdement trompé ! En refusant l’indépendance à sa »colonie« , c’est la France elle-même qui perdra la sienne ! Les innombrables va-et-vient entre Toulon et Alger n’y pourront rien ; »l’administration directe des affaires algériennes« par le bureau noir de l’Élysée n’y peut rien, l’envoutement satanique en guise de »partenariat exemplaire" n’y peut rien ... Nous voulons d’abord voir une France authentique à la place de cette France hypocrite pour classer définitivement les histoires de l’histoire qui pue ! Vive le FRONT NATIONAL !


                          • deovox 8 juin 2014 03:42

                            sur agoravox il est interdit de critiquer de gaulle et le fn sous peine de moinssage massif. cherchez l’erreur


                          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 8 juin 2014 10:29

                            « Moinssez » à volonté pour rendre justice à la Vérité et à la Justice ! Je donne l’exemple, je vais me donner un « moins »... Ne dit-on pas « charité ordonnée en commençant par soi-même » ?



                          • nous le peuple de la BASE craignons 2 choses :

                            - l’arrivée du nazisme par LE F..... HAINE

                            -le djihad ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;; ;;des FOUS DE DIEU avec viols égorgements lapidations meme de femmes enceintes de leurs maris et la pendaison de fillettes violées

                            ELLES PEUVENT S ASSOCIER CES FORCES DU MAL SORTIES DE L ENFER  !!!!!!!!


                          • MADJOUR=MEGALO  !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !


                          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 juin 2014 18:11

                            Werner,
                            Il faut rendre hommage à tous ceux qui sont morts, morts sans savoir que le vrai but était de nous ont libérer pour nous coloniser.
                            Les anglo saxons avaient déjà imprimé et commencé à distribuer des billets sur le modèle du dollar, quand De Gaulle a refusé « leur monnaie de singe » !

                            De Gaulle n’a jamais commémoré le 6 Juin :
                             « Les Anglo Saxons nous ont considérés comme un paillasson ! Le 6 juin c’est le débarquement des anglo saxons dont la France a été exclue, ils étaient bien décidés à s’installer en France, comme en territoire ennemi ! »

                            « La vraie histoire du 6 juin - Il y a 50 ans, en 1964, De Gaulle refusait de commémorer le débarquement ! » par Asselineau
                            Hollande ferait mieux de rendre hommage au débarquement en Provence !


                            • soi même 7 juin 2014 18:21

                              @ Fifi Brind_acier, lisez les remarques de Werner,vous allez de surprisse en surprisse, c’est le véritable centurion de la 5 colonnes !


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 juin 2014 07:58

                              Werner, c’est radio Parisment + radio Washingtonment !

                              Avec « les preuves d’armes de dissuasion massives » en Irak, l’Empire s’est tiré une balle dans le pied, plus personne ne croit à leurs salades...

                              C’est ce qu’expliquait Goebells, un grand spécialiste de l’enfumage :
                               « Quand on voit les ficelles, la propagande ne fonctionne plus ! »


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 juin 2014 18:30

                              L’auteur fait dans le franco-français, comme si le transfert des droits régaliens à l’ Union européenne était dans la Constitution de 1958, alors que c’est tout le contraire ! L’article 5 de la Constitution imposait aux Gouvernements le respect de la souveraineté, qu’ils ont tous violée depuis Pompidou et Giscard !

                              C’est bien la sale méthode européiste, qui consiste à transformer la victime en coupable !

                              Comme si la Ve République et la Constitution étaient responsables de quelque chose, alors que De Gaulle l’a écrite pour PRÉSERVER l’indépendance de la France, sur laquelle tous les Gouvernements se sont essuyés les pieds !

                              L’avenir de la France ? Vous la voyez sur les écrans en ce moment : devenir une colonie américaine, dirigée par Bruxelles, Berlin et Washington !
                              Par TAFTA et les euro-régions, qui vont faire disparaître la France en tant qu’ Etat Nation. N’importe quelle marionnette -carpette d’ Obama fera l’affaire, les Américains ont toujours préféré les carpettes soumises et malléables, comme celles de Vichy.

                              Cela va certainement vous surprendre, mais c’est la Constitution de la Ve République que Poutine a choisie pour redonner à la Russie son rôle dans le monde...Il est donc diabolisé comme De Gaulle l’a été avant lui !

                              Poutine est très clairement Gaulliste :« Le Nouvel Ordre Mondial n’a aucun avenir. Ce qui compte c’est le principe consacré de la souveraineté des Etats : non alignement sur les USA, non confrontation, et non ingérence sans les affaires des autres Nations ». Discours de Munich 2007.

                              En clair, le respect du Droit International, que les autres violent allègrement comme ils ont violé l’article 5 de la Constitution !


                              • claude-michel claude-michel 8 juin 2014 07:05
                                Le régime qui rend fou.. ?...Non c’est le contraire...faut être « FOU » pour vouloir le pouvoir à ce point..n’importe quel Psy pourrait vous le dire..Donc les gens élisent des « FADAS » pour diriger un pays..donc les « Français » sont également Fadas (enfin ceux qui votent)..CQFD

                                • Donquichuchote 8 juin 2014 08:48

                                  En somme d’après l’auteur, les problèmes de la France seraient dus à la classe politique elle même victime de la polarisation présidentielle des institutions de la Vème République ; cela fait beaucoup d’âneries en un si court texte.
                                  -la Vème République avec un exécutif fort a été instaurée pour permettre de préserver la souveraineté nationale. Sans souveraineté, la démocratie n’est qu’une coquille vide, le TAFTA signé cela deviendra une évidence pour tout un chacun...mais trop tard.
                                  Quant à ceux qui s’illusionnent sur les effets d’un transfert de pouvoirs au Parlement, l’histoire de la III et IVème République devrait les rendre plus lucides : les parlements finissent toujours dans les compromissions autour d’une voie médiane, celle où le vent pousse. Or face aux défis anti-démocratiques et à la politique d’appauvrissement planifiée par l’UE au bénéfice des multinationales industrielles et financières US, la voie médiane est implacablement celle de notre asservissement et malheurs.
                                  Consciemment ou non, l’auteur, en décrédibilisant la nécessité d’un exécutif fort rend le seul moyen, non révolutionnaire, de sortie de l’enfer, caduque. La synergie de ce type de propos avec la constitution de super-régions de taille européenne n’est certainement pas anodine : il faut détruire l’Etat-Nation, seul capable de faire capoter le plan US de vassalisation et paupérisation de l’Europe.
                                  Je prône, bien au contraire de l’auteur, à un retour au texte originel de la Vème mais avec extension du référendum, notamment d’initiative populaire.


                                  • Didier Cozin Didier Cozin 8 juin 2014 09:38

                                    Tout est dit dans cet article et il faudrait désormais que les français reconstruisent leur pays et leurs institutions loin des débats du XIX ème siècle.
                                    Encore faudrait-il du courage et du travail, deux éléments qui font défaut aujourd’hui en France.


                                    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 8 juin 2014 10:32

                                      Bien sûr, mais la France ne peut pas se soustraire assez facilement des « choses du XIX siècle » !


                                      • Loatse Loatse 8 juin 2014 14:35

                                        Ce qui peut rendre fou, c’est d’avoir sans cesse le c.ul assis entre deux chaises soit les attentes des frères ( renvois d’ascenceur compris) et les attentes du peuple perçu comme mauvais lorsqu’il rue dans les brancards, quand ses valeurs sont niées et qu’on lui impose un « changement de civilisation », bouleversant ainsi le mécanisme d’évolution naturelle des société qui prend du temps..

                                        Bref on en arrive à se poser de plus en plus la question : Qui servent ils ceux qui nous gouvernent et qui se doivent d’être au service de la france et de tous les français ?

                                        Quelles sont au juste leurs compétences en la matière et cela prime t’il sur le fameux renvoi d’ascenceur entre frères..

                                        Fort du soutien de ce groupe influent qui les adoubent et ne s’en cache plus, mais dont les tenues dans lesquelles se joue le sort de notre nation, reste hermétiques, occultes et réservé à une élite, on peut légitiment se demander si ce sont bien les intérêts de la France, du peuple (cette masse dont il semble on ne fait cas que lors des élections ) qui priment ?

                                        Tous les francs maçons que j’ai connu avaient en commun cette caractéristique : un égo surdimensionné ! Le sentiment d’appartenir à une élite, de détenir les clefs de la symbolique sur laquelle repose selon eux la marche du monde, tout en travaillant à notre « bien »... certains m’envoyant leurs « planches » ampoulées...

                                         Ce sentiment d’élitisme, de supériorité n’est pas à mon avis facteur d’équilibre et encore moins gage d’humanisme (le bombardement du peuple libyen et, à un poutine près celle de la syrie programmée comme s’il s’agissait d’une simple formalité a de quoi inquiéter dans le contexte actuel)

                                        Y aurait il donc un bureau qui rend fou ? :) ou est ce le cheminement pour y accéder qui provoque une fêlure ?


                                        • GB 9 juin 2014 00:02

                                          La France est une mafia ou les plus puissants imposent leurs lois. Changer de République n’amènera rien de mieux si ce sont les mêmes qui dirigent. Il faut limiter le nombre d’élus qui ne pourraient exercer que deux ou trois mandats, toutes catégories confondues afin d’éviter de créer des rentes de situation sur le dos de la société. Les salaires ne doivent plus comporter d’indemnités pour ci ou ça. Les frais remboursés sur factures avec justificatifs des voyages d’études à Tahiti ou autres. M. le Ministre qui va inspecter la plantation de cannes à sucre à la Réunion pendant 3 ou 4 jours alors qu’il y a nombre de fonctionnaires sur place tous aussi capables de prendre des jours de congés dans ces plantations couteraient certainement moins cher au pays.

                                          Chaque candidat devrait faire vérifier ses avoirs avant et après ses mandats comme cela existe dans de nombreux pays.

                                          Et enfin les élus font des lois et les agents de l’Etat les appliquent. Un élu n’a pas à donner d’ordre à un fonctionnaire. Il doit lui demander d’appliquer la loi et pas à tordre le bras du magistrat pour un jugement de complaisance. Pas plus qu’il ne doit ordonner à la police, par démagogie, de pourchasser telle et telle catégories de citoyens qui déplaisent alors qu’ils ont le droit de séjourner dans le pays.


                                          • xmen-classe4 xmen-classe4 9 juin 2014 00:05

                                            les français veullent d’un chef qui s’occupe bien d’eux avec son gros baton.

                                            sinon dans l’article il n’y a rien de concret , ce qui veut dire que c’est une critique de ses amis ou bien des médias.


                                            • xmen-classe4 xmen-classe4 9 juin 2014 00:17

                                              le ps est excellent à 75%, il manque la com et les français devienent sociopathe avec l’abus d’aide et de question a réfléchir pour etre de bon francais alors que la justice est en panne et que les politicien n’y tiennent pas trop surtout sans argent.


                                              • coinfinger 9 juin 2014 05:02

                                                @singeconscient
                                                J’aime bien l’idée de régle du jeu . Il y a de l’idée dans l’idée . L’Etat joue un role économique indirect mais important par la réglementation . Ses services (et ceux dits de l’ Europe ) élaborrent des réglementations outranciéres qui n’ont rien de libéral . Non seulement c’est vrai en soi mais dans les faits . Un exemple parmi tant d’autres mais connu de tous : les obligations draconniennes sur l’hygiéne alimentaire . Cela tue un tas d’initiatives alors que le principal danger vient de l’industrie qui est trés mal surveillée .
                                                Que je sache les camemberts (les vrais ) n’ont jamais tué personne , mais la réglementation du pasteurisé a faillit les tuer au profit ( c’est le cas de le dire) d’une industrie fabriquant un produit insipide indigne d’exportation .
                                                Ce genre de reglementation qui fait la part congrue à la jurisprudence tue l’emploi et l’innovation . Laisse l’état et les grandes structures impersonnelles face à un grand vide qu’elles ont crée et qu’elles sont incapables de combler .


                                                • aberlainnard 9 juin 2014 12:09

                                                  J’ai apprécié cet article et je voudrais ajouter mon sentiment au sujet du fonctionnement des institutions en France.


                                                  Qu’on commence donc par respecter les textes de la Constitution avant de vouloir la changer !

                                                  La Vème République n’est pas un régime présidentiel.  L’interprétation qu’en a fait le Général de Gaulle et le recours à l’Art.16 en des circonstances exceptionnelles ont contribué à une application erronée des textes constitutionnels par ses successeurs. Depuis lors, tous ont transgressé les textes et outrepassé leur rôle de Président de la République défini par les articles du Titre II de la Constitution, en particulier par les Art.5 et 8 :

                                                  Article 5 : Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.

                                                  Article 8 : Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.

                                                  Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.

                                                   

                                                  Ce faisant, ils ont dévoyé le rôle du Gouvernement et du Premier Ministre.

                                                  Aux termes de la Constitution, ce n’est pas au Président de déterminer et de conduire la politique de la Nation mais au Gouvernement et au Premier Ministre qui le dirige et qui est responsable devant le parlement, lui-même élu par le peuple, Parlement dont un des rôles est de contrôler l’action du Premier Ministre.

                                                   ’’TITRE III : LE GOUVERNEMENT

                                                   Article 20 : Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée.

                                                  Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.

                                                   Article 21 : Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de ’article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires.

                                                  Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres.

                                                  Il supplée, le cas échéant, le Président de la République dans la présidence des conseils et comités prévus à l’article 15.

                                                  Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d’un Conseil des ministres en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.’’

                                                   

                                                  Il est étrange que personne ne se soit élevé contre ce viol permanent de la Constitution par le premier personnage de l’Etat, en dépit son rôle principal défini par l’Article 5 cité plus haut.

                                                  Le respect de ces dispositions aurait assuré un fonctionnement parfaitement démocratique de la vie politique française.

                                                  Au lieu de cela, on nous demande de donner carte blanche, à un individu qui peut agir à sa guise pendant 5 ans, sans contrôle des représentants du peuple.

                                                  Cela nous donne un Président qui, s’arrogeant de pouvoirs usurpés, bafoue les résultats d’un référendum pour imposer sa volonté au mépris de la volonté des citoyens.

                                                  Etonnons nous, maintenant, des niveaux d’abstention croissants observés lors des dernières élections !

                                                   


                                                  • izarn izarn 9 juin 2014 12:26

                                                    Citer Devidjan et Bayrou comme spécialistes de la Vieme République est assez comique.
                                                    On sait trés bien que tous les centristes depuis Giscard, n’étaient pas gaullistes, et par conséquent peu défenseurs de la Vieme République. Devidjan gaulliste c’est la meilleure de l’année !
                                                    En fait ce n’est pas la république qui rends fou, c’est le fait que les prétendants au trone sont de plus en plus médiocres depuis la disparition du gaullisme historique. Il en est de meme des députés, d’une lacheté, d’un incompétence qui rejoint ceux de la IVieme République.
                                                    On nous bassine le fait completement faux, que si la « majorité présidentielle » ne votait pas systématiquement toutes les lois proposée par le gouvernement, ce serait de la haute trahison, une crise de régime, rien que ça !
                                                    N’importe quoi. Meme bobard quand jadis, il fallait lutter contre la cohabitation. Justification de l’extreme médiocrité du corps politique français, de son larbinisme lamantable. Ces gens ont été choisi par les partis, pour etre ce qu’ils sont, c’est à dire insignifiants. Le gars qui dépasse, il est exclu, ou obligé de partir. Ensuite on le traite de populiste, d’extrémiste, voire de fachiste...Comme Mélenchon, Dupont-Aigan etc...
                                                    La Vieme République est tétanisée par des laches, des collabos, comme la IIIieme République dans les années 1930...
                                                    Ils ne faudrait pas élire le noble notable député maire, ou sénateur maire, circulant dans son fief en berline haut de gamme noire, pour serrer les pognes du populo quand il faut se faire réelire pour la 4ieme fois de sa carriere de baron local et national. En plus en profitant des dessous de table promis par les entrepreneurs locaux pour avoir quelques contrats avec la Mairie, la Région, ou meme l’Europe ! Bygmalion n’est autre que ce type de mentalité généralisé, et n’est en rien extraordinaire.
                                                    L’Assemblée ? C’est devenu la Chambre des Lords...


                                                    • brieli67 10 juin 2014 01:32

                                                      en Troisième de nos Républiques 


                                                      nos avions en Grande-Croix de la Légion d’Honneur
                                                      pour quelques mois


                                                      • Denzo75018 10 juin 2014 09:24

                                                        Le régime n’y est pour RIEN ! Ce sont les Français qui sont fous ou plutôt schizophrènes...Ils n’élisent que des Présidents sur un programme irréaliste (tout du moins sur la seule liste de la majorité)...Les Français depuis 30a n’ont pas voulu opter pour des candidats qui fassent moins rêver mais qui construisent petit à petit .......Si chaque président élu depuis 35a avait apporté sa contribution à des réformes, la France ne serait pas cet état de délabrement !!!

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