Une réponse erronée à la crise occidentale, l’illibéralisme
Nous vivons une crise majeure de la société occidentale. Une crise globale qui touche tous les domaines. Le monde ancien semble l'écrouler tandis que le monde soi-disant nouveau nous fait retourner à la féodalité.
Par la privatisation généralisée de l'espace public, nous atteignons le point de non retour. Le monde de l'altérité, de la solidarité, de l'altruisme, du don, de la générosité, est remplacé par le marché omni présent.
Désormais, même les relations interpersonnelles sont marchandisées, surveillées, exploitées par des multinationales tentaculaires qui ne cherchent que la maximisation de leurs profits.
Les rues ne sont plus des espaces de convivialité où des liens peuvent se créer, mais des lieux de confrontation où chacun veut se garder dans sa bulle smartphonisée tout en espérant que l'autre va s'écarter à son approche. On ne reconnaît plus l'être en l'autre, l'ami potentiel, mais on voit en l'autre celui qui nous dérange et on se heurte, se bouscule, s'invective, se hait.
De plus en plus, les cartes n'indiquent plus le rues et les places, les monuments et les lieux publics, mais les entreprises, les magasins, les chaînes multinationales. On ne va plus au café, mais au Startruck, au restaurant mais au MicRé, on n'achète plus des chaussures, mais des Niques, etc.
L'espace public se restreint laissant place à la parcellisation des concurrences, aux chaînes capitalistiques, aux logos omniprésents.
Il en est de même des libertés. À la liberté du citoyen, conscient et responsable de ses actes, est préférée celle de l'individu identitaire qui prône sa liberté parcellaire et irresponsable, sans conscience des conséquences de ses actes.
C'est le même fondement qui en est la cause. Un capitalisme qui cherche sans cesse à augmenter ses profits, s'accaparer les espaces autrefois publics, remplacer la libre expression des citoyens dans un espace public par la confrontation des identités dans un espace privatisé.
Que dans le même moment le gouvernement réprime durement les Gilets Jaunes et crée un loi sur la PMA et veuille libéraliser la diffusion du cannabis relève de cette politique de privatisation, de création de profit, et de soumission de la chose publique aux intérêts individuels, tout en offrant des substituts aux contraintes sociales par des pseudo-libertés sociétales.
Pourquoi pseudo-libertés ? Parce que si tout est permis, pour la plupart des gens, rien n'est possible. Au fond, ces libertés nouvelles ne concernent que la partie économiquement immergée de la population. Le haut de l'iceberg social que voit les médias. le reste est immergé et invisible.
Une part de cette partie de la population, hors d'elle car sous les moyens décents de vivre voit justement dans les médias la jouissance infinie du haut de l'iceberg sans en goûter les fruits qu'elle-même produit.
Le pêcheur à la limite de la faillite ne mange pas le homard qu'il va pêcher !
L'idée, partagée par certains intellectuels, par exemple Jean-Claude Michéa, ou dans une certaine mesure Michel Onfray, est que la faute en revient au libéralisme, et par déplacement sémantique, à la notion même de liberté, voire de droits de l'homme. La révolution française, bourgeoise, aurait développé ce droit pour favoriser justement la partie haute de la population. Et serait donc à rejeter.
Une partie de la population se trouve attirée par des doctrines illibérales, ce qui a conduit à Trump aux USA, Bolsonaro au Brésil, Salivini en Italie, Orban en Hongrie et Johnson aux UK.
Dans la confusion des oppositions au macron, la France, le peuple français, se trouve à son tour attiré par le RN (ex. FN).
C'est une erreur fatale.
Le libéralisme sans limite, qui est celui que sert macron, n'est pas la cause de la crise, il en est le moyen. La cause fondamentale, celle qui fait que l'humanité actuelle est incapable de résoudre à la fois la crise environnementale et la crise sociale et finalement crée une crise sociétale, c'est la capitalisme, c'est-à-dire la recherche sans fin de la maximisation des profits.
C'est la recherche des profits qui entraîne les GAFAS vers une surveillance continue de l'ensemble des citoyens, via la vente des données collectées et le ciblage de la pub, c'est la recherche des profits qui fait privatiser l'espace public, c'est la recherche des profits qui tend à nous faire consommer davantage au mépris de notre santé et nous vend médicaments qui soignent les symptômes et pas les causes.
L'illibéralisme ne changera rien à cela, il ne fera qu'interdire davantage l'expression des citoyens comme on le voit au Brésil, en Hongrie, ou en Italie, et comme ce serait probablement la cas chez nous si la France basculait (macron ayant déjà bien anticipé la répression).
Au lieu de diminuer les droits sociétaux tout en limitant de fait les droit sociaux, il faut au contraire réouvrir les droits sociaux, déprivatiser l'espace public, et répartir l'impôt de façon à faire davantage cotiser les hyper-riches, et non surtaxer les hyper-pauvres (comme on vient de le faire avec les logements sociaux).
Si la gauche doit reprendre des forces, elle doit absolument se détâcher à la fois du libéralisme économique qui de fait est un "turbocapitalisme" des plus destructeurs, en prônant une économie où la quête du profit sera remplacée par le bien commun, en rétablissant les droits sociaux fondamentaux, comme celui à la santé, au travail, à la retraite et en réfléchissant sur des droits sociétaux comme complémentaires aux droits sociaux et non opposés, comme c'est le cas avec macron ou Hollande, qui dans le même temps suppriment les droits des travailleurs et ouvrent les droits des minorités de genre.
Au lieu d'entrer dans une phase de haine, de repli, de restriction des droits, il nous faut au contraire rétablir le goût de l'altérité, de la solidarité, du don, du partage, de la gratuité, et passer à une ère postcapitaliste.
50 réactions à cet article
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Xenozoid 31 juillet 2019 20:12@Oceane
Bon retour et plaisir de te relire
c’est un robot
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Thèse intéressante.
Je vous en propose ici l’antithèse : Benalla et l’arc d’extrême-droite
« De même qu’on n’a jamais réussi à faire reconnaître à l’éditorialisme que le Parti socialiste n’avait plus rien à voir avec la “gauche”, de même il n’y aura probablement pas moyen de lui faire entendre que le néolibéralisme est un anti-démocratisme, qu’il est par essence et non par accident, un illibéralisme, catégorie précisément formée pour être appliquée aux “autres” (les hongrois, les Polonais ...) c’est-à-dire pour mieux se dédouaner soi-même. » (Frédéric Lordon, juil 2018)
Lire également : Macron, décodeur en chef
« Ce n’est plus un gouvernement : c’est une fanfare à fake-news. Tous les instrumentistes semblent bourrés, en tous cas cornent à tout va. Mais en fait sous la férule et dans la crainte du chef d’orchestre. Et, comme le veut cette forme renversée de cohérence désormais familière, le tout selon une partition attaquant les libertés au nom de la lutte contre « l’illibéralisme ». Nous en savons maintenant assez pour voir que la politique entière de Macron n’est qu’une gigantesque fake news. Ce qu’on pourra maintenant appeler le « massif du pouvoir », attaqué de toutes parts, n’est plus capable, pour se maintenir dans son monopole de la direction générale, de trouver d’autres solutions que ... la disqualification de la population même : elle est économiquement illettrée, politiquement errante, et d’une crédulité vicieuse. » (Frédéric Lordon, janv. 2018)
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@JL
C’est complémentaire : l’illibéralisme de macron est un libéralisme totalitaire, celui dont je parle est au fond un capitalisme autoritaire, également totalitaire.
Ce sont les deux faces d’un même système, et les deux se prétendent « anti-système » (au début macron se prétendait anti-système : le comble).
J’apprécie beaucoup Frédéric Lordon, notamment lors de son refus du pseudo-débat avec les intellectuels retransmis par FC qui fut une mascarade.Sur Marianne, il y un article intéressant sur le « progressisme » : ici
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@Jean-Paul Foscarvel
« Je vais vous révéler pourquoi Macron n’est pas fasciste. Macron n’est pas fasciste parce que Mussolini, lui, avait un programme économique ! »(Emmanuel Todd)
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Lordon peut bien gloser sur le sens du mot illibéralisme, au bout du compte je crois que c’est Todd qui a bien vu, en le lisant sous le prisme du fascisme : illibéral dans la bouche de Macron et consort, ça désigne tous les gouvernements qui ont un programme, une « prétention » dirigiste en matière économique, càd les dirigistes, les constructivistes comme les appelait Hayek.
Mais c’est pourtant une autre forme de constructivisme, l’ordolibéralisme allemand qui a mis l’Europe dans cet état.
« Ce qui s’oppose à la loi ce n’est pas l’absence de loi, c’est la règle. » disait Baudrillard.
Pour Hayek, entrer dans un jeu (des règles) c’est accepter un Contrat. Le libéralisme (liber : hors la loi) réfute la loi, ne connait que des contrats. Le contrat n°1 de l’entreprise libérale avec les consommateurs, c’est le prix de l’objet. Le contrat avec les concurrents c’est le marché.
Pour les libéraux, l’État doit donc impérativement être dépossédé de toute possibilité de contrôle des prix. Mais le néolibéralisme a abouti à conférer à des instances supranationales cet interventionnisme que Hayek déniait à l’État. Ces instances vont même jusqu’à prévoir des tribunaux privés capables de condamner des États au nom d’intérêts particuliers. Un comble !
L’anti-illibéralisme macronien est une chimère anti-démocratique qui nous ruine.
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Spéciale dédicace aux pourfendeurs d’illibéralisme :
« Lorsqu’on ignore sa propre ignorance, cela fait des dégâts. Chacun pense savoir plus et mieux que les autres ; mieux les connaître qu’eux-mêmes ; pouvoir les conduire à leur place vers leurs véritables intérêts. L’intolérance est le produit de cette prétention aux certitudes, qui n’est rien d’autre qu’une croyance et la pire de toutes. Expression même de l’obscurantisme, elle est le socle commun de tous les totalitarismes, avec toutes les horreurs qui les accompagnent. » (4è de couv. “Hayek, du cerveau à l’économie”,par Thierry Aimar, maître de conférence en sciences éco et à Sciences Po)
nb. Pour Luc Ferry, « Macron est un gamin qui ne comprend rien ».
Mais c’est un sacré fasciste, sans quoi, il ne serait pas là où il est, et ceci explique cela.
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@Jean-Paul Foscarvel « Que dans le même moment le gouvernement réprime durement les Gilets Jaunes et crée un loi sur la PMA et veuille libéraliser la diffusion du cannabis relève de cette politique de privatisation, de création de profit, et de soumission de la chose publique aux intérêts individuels, tout en offrant des substituts aux contraintes sociales par des pseudo-libertés sociétales. »
Argumentation stupide La PMA une avancée « sociétable » promue en premier lieu par les libertaires de gauche .
La GPA , un droit revendique par le lobby LGBT ......
Il faut reconnaitre l agressivite de ces militants face a leurs interlocuteurs .
Quant au cannabis , cette immigration incontrôlée , et la vision angélique des politiques de gauche en l occurrene depuis les années 1980 a laisse installer ces reseaux .
Je me rappelle les syndicats hurlant au delire securitaire de la droite
Les memes, notamment ceux des enseignants qui réclament la police dans certains etablissements Elle est bonne celle ciC est pour casser les reseaux de trafiquants que la vente officielle est proposée
Mais que vont devenir les trafiquants ? Ces gentils sauvageons .Tout ramener au mechant libéralisme , me parait une vision écourtée .
Quant a votre conclusion , c est gentil , bisounours mais la bourgeoisie de gauche aiment tellement l « altérité » qu elle habite les centres villes .
J ai l impression que vous êtes un eleve de ROSEMAR Le passage sur les medoc
La même antienne , les memes arguments ecules On nous fait vendre On nous oblige l eternel citoyen cretin qui n a pas de cervelleC est du réchauffe , la gauche a toute les vertus c est connu , j ai assez d expérience et de conclure , le bon gars de gauche passe le plus clair de son temps a critiquer le capitaliste mais espere en son fort interieur de devenir un bon bourgeois et ne renie en rien le materialisme .
Quant aux portables et tous ces objets electroniques dont la jeune generation ne peut plus se departir , sont ils fabriques en France ?
Je connais des proprietaires dont les logements ont ete saccages par des locataires
Savez vous que sur les revenus locatifs , les proprietaires paient de la CSG dont le taux est de 17, 6 % .
Ecrivez des articles plus documentes avant d avancer n importe quoi
Le chanteur Renaud que ces écervelles ecoutaient a vire de bord
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Un complément au texte de Jean-Paul Foscarvel :
La philosophie devenue folle
Le genre, l’animal, la mort
de Jean-François Braunstein
Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l’animal, de l’euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique.
Cependant, lorsqu’on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s’aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes.
Si le genre n’est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l’infini ? S’il n’y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S’il est des vies dignes d’être vécues et d’autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d’humains plus prometteurs ?
Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L’erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d’affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l’homme.-
Si la gauche doit reprendre des forces, (...) en prônant une économie où la quête du profit sera remplacée par le bien commun, en rétablissant les droits sociaux fondamentaux, comme celui à la santé, au travail, à la retraite ...
La Gauche est en état de coma dépassé, hélas ! Tout ce que propose l’auteur est interdit par les Traités européens, sauf les questions sociétales. La Gauche dite radicale, arrivée au pouvoir en Grèce a capitulé, elle croyait pouvoir changer l’ Europe de l’ intérieur, grave erreur dont elle n’a tiré aucune leçon.
Les Traités européens ont été présentés comme « coopératifs », « l’union fait la force ». En fait ils sont ultralibéraux, ils tuent la solidarité entre les citoyens, et entre les pays. Chaque citoyen, chaque peuple est mis en concurrence avec les autres peuples européens et avec les peuples au moins disant salarial du monde entier.
Et que fait la Gauche ? Elle a pour ce piège mortel tendu par le capitalisme, les yeux de Chimène. Je ne sais pas si ça se soigne, docteur ...
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si je vais voir mon médecin parce que j’ai mal à la tête et qu’il me dit que boire de l’alcool n’est pas la bonne solution, il a sans doute raison, même si ce n’est pas la cause de mon mal de tête puisque je ne bois pas d’alcool
mais s’il me dit seulement qu’il faut que j’arrête d’avoir mal à la tête sans me prescrire le remède qui conduit à ce soulagement, je changerai de médecin
(ce n’est pas pour ça que je boirai de l’alcool)
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@Séraphin Lampion etrange argumentation d autant plus que certaines céphalées sont difficiles a diagnostiquer et a guerir .
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Si on peut convenir que le libéralisme (au coeur) est la doctrine qui promeut la réglementation de l’expression des devoirs publics au profit de la dérégulation des devoirs privés (chacun fait ce qu’il veut), alors l’illibéralisme en serait le pôle opposé, à savoir redonner à l’Etat son pouvoir de définir les biens, droits et devoirs communs (pour le bien collectif) et la réglementation des droits privés.
On voit qu’il n’en est rien aux USA comme au Brésil, que vous citez.
Cette querelle sur les mots me fait penser à l’acharnement à appeler « gauche » pendant des décennies , ce qui était manifestement de droite (Lordon dirait « ne confondons pas le mot et la chose »).
L’utilisation du mot « Capitalisme » nous fait retomber dans les mêmes ornières. Celui des années 1920/1930 était substantiellement différent de celui des années 1945/1975, lui même bien différent de la mouture actuelle (qui survalorise à outrance les détenteurs de capitaux au détriment des acteurs, ceux ayant les idées ou les compétences pour transformer une masse de « pécul » en biens et services).
On sait ce que donne pour un individu, l’absence de toutes contentions des pulsions. Plutôt 30 ans de prison que la béatitude. Il en est inévitablement de même pour un mode de fonctionnement économique et social où on laisse la « bride au vent » aux initiatives individuelles.
On sait ce que donne pour un individu la contention sans faille de toutes les pulsions. Plutôt 30 ans d’analyse que la paix intérieure. De même pour les sociétés.
C’est bien de la délicate balance entre les droits et devoirs individuels face aux droits et devoirs collectifs, dont il doit être question.
Hors nous sommes dans un monde, hors équilibre, insoutenable dans la durée et tout sauf capable d’un développement durable..
Pour parodier une phrase fétiche de Lordon « Oh, il y aurait beaucoup à dire... ».-
@jjwaDal
Pour compléter, je parlerais aujourd’hui de « turbocapitalisme », j’en parle dans d’autres écrits. Un ouvrage en parle ici.
Il est vrai qu’entre le capitalisme du dix-neuvième siècle, qu’a analysé Marx, et celui d’aujourd’hui, des conditions d’obtention du profit ont énormément changé.
La financiarisation, le recours à la plus-value immatérielle, le choix de libéralisme en remplacement du keynésianisme, la surveillance généralisée, ont modifié les conditions du capitalisme. Mais reste un point invariant, la recherche sans fin du profit à tout prix, qui est une caractéristique fondamentale du système qui nous enfonce dans le chaos.
Cela me rappelle une phrase de Jean Laplanche, un psychanalyste, qui disait « la jouissance à tout prix est le travail sans frein de la pulsion de mort ». On en est là avec le profit. -
@Jean-Paul Foscarvel
La psychanalyse ne connaît pas grand chose. Ce sont les grands marabouts contemporains, disons. On a démontré avant le milieu des années 1970 (par la neurophysiologie), que justement le mécanisme intérieur qui nous maintient constamment en alerte est justement l’impérieuse nécessité de stimuler électriquement certaines zones du cerveau (via de multiples activités) que l’on a nommé « les zones de plaisir ». C’est ce mécanisme fondamental (et son mécanisme d’amortissement, fort bien expliqué dans « les principes de plaisir, H.J. Campbell, Stock 1975 » qui font que nous avançons sans être pris dans une boucle continuelle d’activités compulsives préjudiciables à notre existence. André Orléan explique fort bien que c’est l’investissement affectif que nous plaçons sur les objets ou concepts qui les charge d’un pouvoir d’attraction et d’influence, pas leur valeur intrinsèque. Personne ne place de valeur affective sur l’oxygène et l’eau, vitale à notre santé, mais tout le monde en place sur l’échelle sociale ou la monnaie par ex.
En libérant de toute contrainte la capacité des gens à s’enrichir, on a ouvert une boîte de Pandore qui me rappelle « Planète Interdite ». Ainsi des individus absolument pas remarquable, sinon par leur opportunisme à utiliser le talent des autres et les structures du capitalisme peuvent posséder des dizaines de milliards de dollar, sans que ça ébranle la société. Et des marionnettes d’un jour de trouver que les pauvres nous coûtent cher (mais non les riches, bien sûr). -
Le systeme capitaliste est considéré comme le « moins mauvais » jusqu’à présent. Et pour cause, il est basé sur l’individu et la satisfaction de ses besoins comme moteur de la consommation. Il est donc en quelque sorte conforme à notre nature, egoiste, en l’absence de contrainte supérieure.
Le truc c’est que l’addition des interets individuels des membres d’une société n’a jamais constitué l’interet general de la société en question. Ce serait meme plutot l’inverse. En poursuivant chacun une strategie de survie individuelle, on precipite donc la faillite collective.
La seule option serait un sursaut collectif et mondial, coordonné, intelligent, coopératif
Autant dire qu’on est dans la merde
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@tashrin
Vous n’avez qu’a fonder le 6ieme Internationale...
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@tashrin
L’intérêt général ça n’existe pas !
Ce qui existe c’est seulement l’idée que certains se font de ce qu’est à leurs yeux l’intérêt général.
« Ceux qui croient agir en fonction de l’intérêt général sont en réalité conduits à favoriser des intérêts particuliers des uns au détriment des intérêts particuliers des autres »
Milton Friedman Nobel d’économie.
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@Spartacus
Lol
C’est pas parce que Friedman l’a dit que c’est pas une connerie.
Et puis venant DU penseur de la theorie liberale, ca aurait été étonnant qu’il dise l’inverse non ?
Et venant de vous, defenseur de la même conception des rapports sociaux, ca aurait été étonnant que vous ne le validiez pas.
Un peu comme la fumeuse theorie du ruissellement... qui n’existe que dans la tete de ses defenseurs (et beneficiaires directs) -
@Spartacus
Pr info, on retrouve la même divergence d’opinion à propos de l’entreprise
Pour le droit anglo saxon, le droit de propriété prime, et une société n’est que la somme des interets individuels de ses actionnaires
Pour les allemands, en plus des interets individuels, l’entreprise possede son propre interet tout comme elle possede son propre patrimoine
Et en France on a une conception mixte
La notion d’interet general rejoint exactement cette conception. Ca revient à considérer que la Société en tant que corps social a ses propres besoins.
C’est donc avant tout une vision de la société qui determine l’existence ou non d’un interet collectif superieur aux interets individuels
Et ca ne m’etonne pas qu’on n’ait pas la même :) -
@tashrin
Le ruissellement n’est pas une théorie, (aucun économiste ne l’a créé) mais un constat.Il veut simplement dire que lorsque que tu créés quelque chose, fait un investissement productif, cela entraîne de la richesse pour plusieurs personnes.
Le seul problème est que ceux qui en parlent à charge ne la comprenne pas.
En général ils croient qu’il suffit de tendre son verre pour qu’il se remplisse tout seul tellement habitués à l’assistanat.
Non, le ruissellement il fonctionne que quand on va le chercher. Pas pour les branleurs qui l’attendent tout cuit dans le bec.
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Xenozoid 31 juillet 2019 15:06@Spartacus
lol,et ta propriété elle a une gueule d’athmosphere ?
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@tashrin
C’est exactement une définition qui répond à ma définition de départ.
« une idée que certains se font de ce qu’est à leurs yeux l’intérêt général ».
Comme tu l’expliques bien une « vision » qui peut remplacer le mot « idée » de la définition.
Effectivement c’est un fantasme. Et effectivement ça n’existe pas.
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nono le simplet 31 juillet 2019 15:16@Xenozoid
« Quand il pleut des roubles, les malchanceux n’ont pas de sac » disait Coluche -
@Spartacus
Le ruissellement n’est pas une théorie, (aucun économiste ne l’a créé) mais un constat.constat de son inexistence oui. C’est un « constat » qui bizarrement n’est opéré que par les seules personnes favorisées par une politique encourageant les inégalités à leur profit... Un peu comme une justification a posteriori quand la pilule a du mal à passer. Arrêter vos bestises, ca fait des années qu’on nous gonfle avec ce truc qui n’a jamais existé
Le seul problème est que ceux qui en parlent à charge ne la comprenne pas.
Ah pardon, scusez nous. C’est vrai qu’à partir du moment où ceux qui vous demandent des preuves tangibles au sujet d’affirmation theoriques conduisant à une politique qui beneficie à une minorité au detriment des autres ne comprennent rien à rien, spa facile d’etre une élite hein !
Treve de condescendance, j’ai pas de lecon de comprenette à recevoir. Mais je vous remercie de me faire les sous-titres
Non, le ruissellement il fonctionne que quand on va le chercher.
Laissez moi deviner... de l’autre coté de la route ? à coté des boulots disponibles ? -
@Xenozoid
La propriété, c’est de qui différencie du collectivisme. Il crée la responsabilité et la défense du bien commun.En Corée du Sud, dans 2 régions, les canaux étaient régis collectivement et ils étaient toujours bouchés, mal entretenus et déguelasses.
Mauvaise récoltes de riz.Dans 2 autres régions on a donné la propriété des canaux aux riverains directs des canaux. Ils ont entretenus, débouchés et fleuris les canaux.
Récoltes de riz pharaoniques.
Maintenant en Corée, les canaux appartiennent aux riverains.
Ils ont compris que la propriété privé entraîne le bien commun.En Corée du Nord ou ce concept n’existe pas, et ils pensent Marxiste comme toi, en 2002 c’était la famine, 1 million de morts qui on crevé de faim.
Pays de l’intérêt commun. -
Xenozoid 31 juillet 2019 15:23@nono le simplet
et c’est connu l’argent pousse avec le co2 et h2o,d’óu les racines et les feuilles,et accesoirement ses esclaves au soleil
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Xenozoid 31 juillet 2019 15:25@Spartacus
et la propriété privée accumulable, n’est pas tres libertaire sparta -
Xenozoid 31 juillet 2019 15:27@Tiriak
bon exemple de ruissellement basé sur l’élimination
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@Spartacus
C’est exactement une définition qui répond à ma définition de départEffectivement c’est un fantasme. Et effectivement ça n’existe pas.
donc vous n’avez pas compris ce que j’ai écrit
L’interet individuel des automobilistes qui le peuvent est de circuler en voiture le samedi dans le centre ville. Le nombre d’automobilistes etant superieur à la capacité du reseau, et la population n’etant pas constituée uniquement d’automobilistes, si on ne fait rien, plus personne ne peut circuler.
Meme si vous conduisez une porsche
L’interet general consiste donc à reglementer la circulation, prevoir des espaces pour chacun, respecter un equilibre, etc...
relisez Rousseau. Le contrat social est contraire à votre liberté individuelle ? Ne pas l’accepter est encore pire -
@tashrin
Les inégalités, encore un fantasme des gauchistes...
Le plus inégal des français est plus riche que 50% des habitants sur terre.
Il bénéficie du ruissellement d’un pays riche.Celui qui a vraiment faim, il va le chercher le boulot disponible.
L’assisté il fait la fine bouche en pleurant sur le monde cruel qui serait injuste...
En fait ses pleurs ne sont sont que des larmes de crocodiles et sa compation une farce de posture.
Il ne crée rien, n’investi dans rien,ne prend aucune responsabilité de rien et voudrait être un assisté toute sa vie et que tout lui tombe dans le bec.Quelle horreur, les méchants capitalistes n’embauchent que des gens qui veulent vraiment travailler. Ils ne nourrissent pas gratos.
Effectivement, d’un point de vue de faignant et d’irresponsable le ruissellement, ça n’existe pas.
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nono le simplet 31 juillet 2019 15:33@Tiriak
tes commentaires ont un avantage ... ils sont sans intérêt mais très rares au moins sous ce pseudo -
Xenozoid 31 juillet 2019 15:41@Spartacus
Celui qui a vraiment faim, il va le chercher le boulot disponible.
L’assisté il fait la fine bouche en pleurant sur le monde cruel qui serait injuste...tu as des preuves ?
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@Spartacus
tu es franchement débile pour la bouffe vu la surproduction et le gaspi des hypers, restauration rapide, agriculteurs, etc.
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@tashrin
T’as été dans une patinoire ?
Qui régule la circulation des patineurs ?L’intérêt des automobilistes est de fuir la régulation du trafic des villes et d’aller dans des centres commerciaux, ou le parking est gratuit, les toilettes gratuites, il y a liberté de circulation et les responsables sont à leur service.
Pas au service d’un soi-disant « intérêt général » qui leur permet de taxer et emmerder de leurs prérogatives prises dans des excuses en procès d’intention et culpabilisation d’être un problème de circulation.Rousseau et son contrat social a semé une idéologie de merde, le socialisme et l’aliénation de l’individu au collectivisme.
Ses écrits sont de la merde car il part du principe vicié que tout le monde signerait son « contrat social ».
Un contrat nécessite une acceptation bipartite, le vrai nom du « contrat social » devrait être le totalitarisme social. Il n’y a que les gauchistes qui trouvent cela beau.
En général des assistés et des castes proche de l’état qui se savent les bénéficiaires premiers des redistributions. -
@Xenozoid
« Celui qui a vraiment faim, il va le chercher le boulot disponible.
L’assisté il fait la fine bouche en pleurant sur le monde cruel qui serait injuste...tu as des preuves ? »
Il n’y a qu’a regarder l’actualité.
Les milliers d’emplois « non pourvus ».
Un article qui date simplement d’hier :
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Xenozoid 31 juillet 2019 15:58@Spartacus
18 000 esclaves qui pourrait etre libre de travailler ?
on n’a décidément pas les même valeurs -
@Spartacus
Je suis assez décu j’avoue
meme si je suis du bord opposé au votre, je vous reconnaissais une capacité d’analyse et d’expression au dessus de la moyenne ici
Mais là vous enfilez poncifs sur images d’epinal, le tout dans un raisonnement teinté de mauvaise foi et de sophismes. Dommage de se défiler dès qu’il ya un tant soit peu de repondant. Mettre des fessées à Ddàcoudre, c’est facile...Qui régule la circulation des patineurs ?
Le reglement interieur qui stipule qu’on tourne dans le même sens ?L’intérêt des automobilistes est de fuir la régulation du trafic des villes et d’aller dans des centres commerciaux,
Vous detournez mon exemple en le rendant con, mais sans repondre à la question posée. Mauvaise foi ?Rousseau et son contrat social a semé une idéologie de merde
Ses écrits sont de la merde car il part du principe vicié que tout le monde signerait son « contrat social
Ce que vous ne comprenez pas (ou faites semblant de ne pas comprendre), c’est que ca n’est pas un choix. C’est induit par la vie en collectivité, sauf à accepter une société dans laquelle certains ne se plieraient pas aux regles collectives. Ce qui ne peut pas exister. Vous souhaitez vous affranchir du contrat social ? Pas de souci, à la condition que vous partiez vivre dans les bois avec votre progeniture et renonciez à la totalité de ce que les autres vous apportent. Ce qui rend la vie invivable... Mais libre à vous, bonne pêche ! -
@Spartacus
Il n’y a qu’a regarder l’actualité.
Les milliers d’emplois « non pourvus ».
Vu au journal TV hier, interview de gargotiers du var qui se plaignaient de ne pas trouver de personnel. Dernière interview, un mec super detendu qui disait : Ah mais nous on a pas de probleme de personnel, du jour où on a indiqué dans l’annonce que le logement etait fourni, on a eu plus de candidatures qu’on ne pouvait en traiter...
Bizarrement, lorsque les conditions ne sont pas ubuesques, on trouve des candidats. Incroyable que quelqu’un qui ne jure que par la main invisible, l’autoregulation du marché et la competition generalisée ne comprenne pas la notion d’offre et de demande...
Argument fallacieux s’il en est -
@Spartacus
ton lien est franchement totalement débile.
on arrive presque aux 10% ayant plus de 3200€ de revenus avec 3000 de salaire pour un célibataire.
la seule raison possible est le manque de logement décent. et encore car tu as vite un crédit immo avec ce salaire.
donc un gros ramassis de conneries, le patron paye au smic maxi ou moins et tu dors dans ta voiture. -
@Spartacus
Le libéralisme « économique » se définit comme une doctrine économique qui privilégie l’individu et sa liberté ainsi que le libre jeu des actions individuelles conduisant à l’intérêt général.
L’intérêt général « existe » même pour les libéraux tenant du libéralisme économique.
Il est évident que l’intérêt général ne peut se construire que par une logique propre, adéquate, disons « sociétale », par nature l’économie est sociétale et non scientifique ! L’intérêt général passe par une logique spécifique, propre au concept, et non par l’individualisme méthodologique.
Le « théorème d’impossibilité » d’Arrow (un des acquits intellectuels du 20 è siècle) érige l’ « impossibilité » d’agréger un intérêt collectif à partir des intérêts individuels comme de définir un bonheur collectif à partir de la collection des bonheurs individuels. Autrement dit, il est impossible de poser un algorithme d’optimisation dans les problèmes humains car la recherche de l’optimisation dépasse toute puissance de recherche disponible et rend finalement non optimale, voire pessimale, la recherche d’un optimum. On est amené à une nouvelle incertitude entre la recherche du plus grand bien et celle du moindre mal.
Voilà la véritable fable, et même farce, du libéralisme économique :
le libre jeu des actions individuelles conduisant à l’intérêt général ; c’est impossible !
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Je ne sais pas ce que veux dire « iliberalisme », enfin cela ne semble pas vouloir dire etre anti-libéral.
Les anti-libéraux, on les connait : Les socialistes et mieux encore les communistes.
Ca me fait rigoler de voir des types comme Bolsonaro, Salvini, et meme le RN, qualifiés d’ilibéraux...
Ca ne veux rien dire. Ces gens la sont tous pro-capitaliste...Pas grand chose de socialiste en fait.
Si ilibéral veut dire nationaliste, alors je comprends mieux.
C’est logique, le libéralisme mondialisé est contre les nations, les états souverains, donc le nationalisme.
Le libéralisme n’a pas de rapport avec la démocratie, mais uniquement avec la liberté du commerce, ce que la culture française a toujours compris, à la différence des anglo-saxons.
La liberté du commerce n’implique pas la démocratie à l’égard du peuple, et bien souvent le capitalisme s’en passe fort bien si nécessaire en cas de crise...La démocratie n’existe pas dans le travail, qui reste un système d’obéissance totalitaire ou féodal.
Seules les SCOP pourraient se revendiquer de la démocratie du travail...Et encore !
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@izarn
Je crois qu’on se mélange un peu les pinceaux dans les définitions...
Le nationalisme, c’est détester les autres peuples, rien à voir avec l’indépendance et la souveraineté...
Quant aux Socialistes et les Communistes, reste à savoir de qui vous parlez ? -
@izarn
Personnellement je ne suis pas un communiste,ni un socialiste...mais je suis un« »sociétal« !
Je suis un libéral convaincu, je place la liberté au-dessus de tout, en sachant que la »liberté« ne peut pas être »inconditionnelle« ; vivant en société la liberté est forcément conditionnelle, elle est consubstantielle au fait sociétal : la liberté des uns s’arrête la où elle gène celle des autres ! Sauf que certains voudraient que leur liberté soit sans limite !
Je suis un libéral mais je suis contre le »libéralisme économique« , et contre tout libéralisme ; en même temps il n’y en a qu’un seul et il est »économique« : exclusivement »économique« ! D’ailleurs, que serait un libéralisme politique ? De tolérer le nazisme, le fascisme, toute forme de la dictature ? Vous avez raison, l’illibéralisme ne concerne que la politique et s’apparente au nationalisme, même à la dictature, il est contraire à la démocratie, contraire à la République, contraire au principe d’humanité !Le libéralisme économique, qui est un pseudo-système car relevant du simplisme quand le système relève de la complexité ; le libéralisme économique donne des « libéralités » aux tenants (propriétaires des moyens de production et distribution) et leurs aboutissants capitalistico financiaristes, ceci, pour mieux exploiter la société et les individus qui la composent, qui, pourtant font la majorité, par leur travail, de la valeur ajoutée produite par l’économie de production !
Libéralité : acte par lequel quelqu’un (ou un système établi) procure à autrui un avantage sans aucune contrepartie !
Les mots en »isme« sont des paroxysmes : ils sont comme autant d’abus de tout !
Dans tout ceci, dans toutes les définitions sur le libéralisme économique, l’essentiel n’est pas dit : le libéralisme est un paroxysme …. C’est la liberté économique poussée à son paroxysme… c’est-à-dire le droit d’exploiter à son plus grand profit l’ensemble de la planète à sa guise et en dépit de tout !
Le libéralisme économique est un système de prévarication car il s’écarte de la justice sociale et manque à ses obligations de logique d’ensemble pour ne privilégier que des logiques particulières partisanes qui ne participent qu’à minima à l’intérêt général mais à maxima à celui d’une classe dirigeante en tout genre tout aussi prévaricatrice !
Action de prévariquer : de s’écarter de la justice, de manquer à ses obligations.Tenant du libéralisme économique Macron est un prévaricateur en chef
Alors qu’il est Président de la République ( de la »Res-publica« , de la chose publique) , il privilégie exclusivement la »Res-private" : la seul chose privée ; quant à la chose publique : il l’a saborde !
Je suis un libéral convaincu mais pas crétin ; c’est à dire que, comme « libéral », je suis contre le libéralisme économique paroxysme de liberté économique, et plus simple liberté économique !
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Pour les pays européens, le capitalisme se sert des Traités européens et de l’euro pour imposer l’austérité, les privatisations et la destruction des acquis sociaux.
Qualifier l’extrême-droite d’illibéralisme, ça veut dire quoi ? Non seulement elle est capitaliste, mais elle est opposée à l’indépendance et à la souveraineté, condition première pour défendre les acquis sociaux.
Pas plus que Syriza, ou les diverses Gauches françaises (sauf le PRCF) , ni le RN, ni Orban, ni Salvini n’envisagent de sortir de l’Union européenne.
Un pays souverain dispose de frontières, gère sa monnaie, fait ses lois, a sa propre justice et décide de la guerre et de la paix. La France ne dispose plus d’aucun de ces droits régaliens en ayant signant les Traités européens, elle fait ce qu’on lui dit de faire, et qui découle des Traités.
Chaque année, la Commission envoie une feuille de route aux pays européens. Voici celle de 2019/2020 pour la France que le gouvernement doit appliquer fissa.
Les réformes « structurelles » sont imposées par la Commission européenne, car elles découlent des Traités signés par la France. Le suivi de ces réformes est assuré par Bercy dans un document annuel « Programme national de réforme »Exemple celui de 2015. page 160, annexe 4, vous trouverez le tableau des réformes mises en route en 2015. Le titre est clair : Tableau de suivi des recommandations du Conseil de l’ Union européenne.
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... vous accusez le RN d’erreur fatale... or c’est le seul mouvement qui offre une solution, certes fragile, aux défauts que vous denoncez
N’y a-t-il pas justement un autre petit défaut dans votre raisonnement... ?
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Certains occidentaux découvrent enfin ce qu´est leur société, ce que leur société a crée comme problèmes dans le monde, car le monde d´aujourd´hui, a été faconné et est dirigé et fonctionne á l´Occidentale.
La vie n´est pas une course de VITESSE, mais une course de FOND. L´erreur est humaine. De nombreuses erreurs ont été commises dans la pensée et le mode de fonctionnement á l´ Occidentale ( Gauches, Droites, Extrême-droites et autres ) doit, faire démi-tour et revenir sur le fondemental, á savoir l´être HUMAIN et, celá demande de la sagesse, l´Occident l´aura t-elle cette sagesse ?
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Le raisonnement de cet article part du principe qu’il y aurait une relation entre libéralisme économique et libertés individuelles. Or, il a toujours été clair que non, au moins depuis Pinochet. Et Macron est en train de le montrer une nouvelle fois de manière éclatante.
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Mercredi 31 juillet 2019 :
Records de chaleur et incendies sans précédent en Arctique émettent des millions de tonnes de CO2.
Alors que les régions du cercle polaire arctique connaissent des records de chaleur, un nombre exceptionnel d’importants feux de forêt fait rage dans le cercle arctique depuis le mois de juin, entraînant le rejet de millions de tonnes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
Traditionnellement, la saison des incendies de forêt boréale s’étend de mai à octobre, avec un pic d’activité entre juillet et août. Depuis début juin, le Copernicus Atmosphere Monitoring Service (CAMS), mis en œuvre par le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMMT) pour le compte de l’Union européenne, suit les émissions et l’activité de plus de 100 feux de forêt qui se sont déclarés dans le cercle polaire arctique dans la République de Sakha en Sibérie et en Alaska.
En se basant sur 17 années d’observation, il apparait que ces feux de forêt sont d’une ampleur et d’une durée sans précédentpour le mois de juin pour la région. Les incendies en Sibérie et en Alberta au Canada ont été les plus importants jusqu’ici cette année. En mai, on estime que l’incendie Chuckegg Creek a touché plus de 300 000 hectares.
Au 9 juillet 2019, il y avait 38 grands incendies en Alaska. Selon le National Interagency Fire Center américain, ils avaient brûlé un total de 282 000 hectares, c’est plus de la moitié de la superficie totale brûlée aux États-Unis en 2019. Le plus grand incendie d’Alaska, Hess Creek, brûlait dans des forêts d’épinettes noires et de feuillus mélangés (bouleaux, trembles et épinettes blanches) au nord de Fairbanks. Au 9 juillet, il avait carbonisé 69 847 hectares, ce qui en faisait le plus gros incendie aux États-Unis en 2019, explique la NASA.
Même le Groenland n’est pas épargné puisqu’un incendie s’est déclaré sur la côte ouest de l’île le 10 juillet 2019, à Queqqata Kommunia, à environ 18 kilomètres au nord-ouest de Sarfannguit et juste à l’est de Sisimiut. Le feu consume une zone constituée de marécages et de broussailles.
En Russie, les satellites ont observé d’épaisses couches de fumée émanant de dizaines de grands incendies dans le centre-nord de la Russie début juillet 2019. Les incendies se situaient dans une partie reculée du territoire de Krasnoyarsk, au nord de la rivière Angara et de Boguchany. Selon les informations communiquées par l’agence de presse TASS, des incendies à Krasnoyarsk brûlaient activement sur plus de 64 000 hectares au 10 juillet.
Au 27 juillet, plus de deux millions d’hectares étaient en feu en Sibérie. Les régions les plus touchées sont Krasnoyarsk, Yakoutie et Irkoutsk. Ces incendies massifs facilitent la fonte du pergélisol.
Des millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère
De plus, au cours des quatorze premiers jours de juillet, les incendies dans le cercle polaire arctique ont déjà émis dans l’atmosphère environ 31 mégatonnes de CO2 pour un total de 100 millions de tonnes de CO2 depuis juin 2019 , c’est l’équivalent des émissions de la Belgique pour l’année 2017 !
En plus de la destruction et des risques d’incendie de forêt, la fumée pose un risque grave pour la santé non seulement à proximité, mais aussi à distance, en raison de son expansion à grande distance par le vent sur des centaines ou des milliers de kilomètres. En effet, au cours d’événements passés au Canada, le CAMS a détecté la fumée sur l’Europe qui traversait l’océan Atlantique pour se rendre en Europe en quelques jours seulement.
« Nous surveillons de près l’intensité des incendies et la fumée qu’ils dégagent, explique Mark Parrington, chercheur senior au Copernicus Atmosphere Monitoring Service. Nous savons que les températures dans l’Arctique ont augmenté à un rythme plus rapide que la moyenne mondiale, et que des conditions plus chaudes et plus sèches seront propices à la croissance des incendies lorsqu’ils auront commencé.
Les données du Global Fire Assimilation System montrent que les feux dans le cercle polaire arctique se produisent généralement en juillet et en août, il a donc été inhabituel de voir des feux de cette ampleur et de cette durée en juin. Notre surveillance est importante pour sensibiliser l’opinion publique aux impacts à plus grande échelle des feux de forêt et des émissions de fumée, ce qui peut aider les organisations, les entreprises et les particuliers à prévoir les effets de la pollution atmosphérique. »
Records de chaleur en Arctique
Depuis juin 2019, l’Alaska connaît une vague de chaleur exceptionnelle et de nombreux records battus. Dans certaines parties de l’Alaska, les températures ont dépassé les 30 °C ! Anchorage, Kenai et King Salmon ont battu des records historiques le 4 juillet 2019.
Même à l’ouest du Groenland, les températures avoisinent les 20 °C, alors que le maximum normal est plutôt de 10 °C.
A ce titre, dimanche 14 juillet 2019 à Alert, une base militaire proche du pôle nord, un record absolu de température a été battu avec + 21 °C, c’est six fois plus que la moyenne au mois de juillet et une première mondiale pour une latitude aussi élevée.
« C’est assez phénoménal comme statistique, c’est un exemple parmi des centaines et des centaines d’autres des records établis par le réchauffement climatique », a souligné Armel Castellan, météorologue au ministère canadien de l’Environnement.Rappelons que le mois de juin 2019 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré sur Terre.
De plus en plus d’incendies dans le monde
La fréquence des feux de forêt de haute intensité a augmenté, en partie à cause des conditions météorologiques extrêmes causées par les changements climatiques, les conditions chaudes et sèches étant l’un des facteurs de risque les plus importants.
De plus, les feux de forêt sont responsables d’une pollution atmosphérique beaucoup plus importante que les émissions industrielles, car ils produisent une association de particules, de monoxyde de carbone et d’autres polluants.
Enfin, les incendies de forêt dans l’Arctique sont particulièrement inquiétants, car les particules risquent davantage de se déposer sur les zones glacées. Cela assombrit la glace et réduit l’albédo : la lumière du soleil est alors absorbée plutôt que réfléchie, une boucle de rétroaction positive qui pourrait exacerber le réchauffement climatique.
https://www.notre-planete.info/actualites/3041-incendies-forets-records-arctique
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Xenozoid 31 juillet 2019 15:29btw @ l ’hauteur
évité les filtres,ça fait con
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Le capitalisme n’existe pas, ce qu’il y a c’est reseau de multinationales avec access illimite a l’argent dette qui lobbient a travers l’europe pour creer les regulation qui leur permettent de detruire leurs concurrents (pme.. petit agriculteurs..). Il en resulte la concentration, le monopole et la perte d’emplois. quant au liberalisme c’est une figure de style pour dire que le gouvernement aidera ce reseau de multinationales a racheter tous les biens du peuple.
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