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Accueil du site > Tribune Libre > Valls à deux temps : « mon adversaire, c’est le monde de la finance (...)

Valls à deux temps : « mon adversaire, c’est le monde de la finance », qu’il disait !

« Je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire »… « Il n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature. Il ne sera pas élu. Et pourtant, il gouverne  »… « mon adversaire, c’est le monde de la finance ». François Hollande, 2012, Le Bourget.

On se croirait par les temps qui nous courent sorti d’un album d’Astérix de la plus belle époque, vous ne trouvez pas ? Mais si, avec ce rondouillard petit centurion Hollandus qui n’ose même plus sortir de son camp retranché par peur de se prendre, non plus seulement comme hier des sifflets et des quolibets, mais carrément des baffes de la part des habitants de la Gaulle occupée. Et ce Manuel Valls, nerveux et même atrabilaire, qui ressemble de plus en plus au Julius Detritus de La Zizanie, l’un des plus délectables volumes des aventures du célébrissime petit Gaulois crée par Uderzo et Goscinny…

En tous les cas, force est de le constater, les deux gaillards, qui me font aussi chaque jour qui passe plus irrésistiblement penser à Laurel et Hardy, mais en tout de même beaucoup moins sympathiques et en nettement moins drôles, ont vraiment décidé de tout faire pour me contrarier !

Je vous laisse juges : hier en fin de journée, et juste avant l’annonce de la composition du « nouveau » gouvernement du petit caudillo catalan, je préparais un nouveau papier, et m’appuyant sur les rumeurs insistantes qui annonçaient un peu partout la promotion du pote de … promotion à l’ENA de Normal 1er (1), le si charismatique Michel Sapin à l’économie en remplacement de l’ex d’Audrey Pulvar, j’avais trouvé mon titre : Valls à deux temps : ça sent déjà le Sapin !

Oui, bon, je sais, même un môme de maternelle aurait pu la faire, celle-là. En tout cas sans doute L’Equipe, et peut-être même Libé. C’est tout dire. Mais enfin tout de même ! J’avais trouvé mon titre et commencé mon article en brodant allègrement sur ce thème, et comme vous me connaissez, j’en faisais des caisses et des caisses (j’ose décidemment tout) : « un cercueil en Sapin », « mon pas beau Sapin, roi des gorets », j’en passe, et des pas forcément meilleures.

Et puis patatras ! Sans doute avertis par les nombreux mouchards qu’ils ont dû installer dans mon bureau pour surveiller votre média alternatif et hautement subversif préféré, le binôme gouvernemental que le monde entier ne nous envie pas a subitement changé son fusil d’épaule, et le Sapin en question est resté dans sa boîte d’origine (oui, bon, je sais, c’est cette fois carrément très faiblard, mais c’est tout ce qui me reste en magasin), aux finances, où il pourra donc continuer à tirer des chèques en bois sur l’avenir de la France (idem).

Valls II, un gouvernement finalement… Macron-économique !

Sapin oublié, Plume frustrée… aurait donc pu dire le proverbe. Et puis… la déception et la légitime frustration passées (une bonne heure de cogitation « calembouresque » perdue, pour rien, « merde, quand même ! »), j’ai comme tout le monde épluché la sélection ministérielle de plus près, à commencer par la nomination à l’économie qui me coûtait si cruellement, si injustement mon titre.

Macron… mais qui c’était, celui-là ? Je connaissais bien un personnage de BD qui porte presque ce nom (2)… mais non, tout de même, ils n’auraient pas osé ! Quoique… comme l’a si justement fait remarquer Audiard dans les Tontons Fligueurs, « les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ! ». Et puis, c’est vrai, ce ne serait pas le premier mort-vivant à faire partie d’un gouvernement… Mais bon. Je vérifie, je me renseigne. Mais oui, bien-sûr, ! C’est ce même Macron qui était déjà secrétaire adjoint à l’Elysée ! Cet énarque (quelle surprise !) qui a fortement inspiré le fameux Pacte de responsabilité ! Ce fils de famille né avec une cuillère en argent dans la bouche, qui, à 36 ans, est déjà millionnaire suite à son passage par la banque Rothschild où il fut gérant, avant de rejoindre l’équipe de notre capitaine de pédalo Titanic. Cet «  adversaire » du monde de la finance (peut-on en d’ailleurs faire plus « finance » en France que Rothschild ?) qui a l’oreille du Président. Ce quidam qui déclarait d’ailleurs avant de se mettre au service de notre ectoplasme élyséen préférer « s’orienter vers la finance » justement… Ce même Macron qui est aussi – quelle surprise ! – membre du Bilderberg

Non mais, vraiment, François… un « adversaire », la finance ?

« Emmanuel Macron s’inscrit dans la ligne que nous avons donnée », a carrément déclaré mardi soir sur France 2 Manuel Valls, au cas où quelques ramollis du bulbe n’auraient pas encore tout à fait compris.

« Emmanuel Macron, un grand professionnel, un futur grand politique, un homme de culture. Bercy dans de très bonnes mains », a rajouté l’ex-père Joseph de François Mitterrand, celui qui, avec son pote BHL, tire à peu près toutes les ficelles de la vie politique, économique et médiatique française, l’irremplaçable Jacques Attali.

Avouez que comme réponse à la fronde « de gauche » qui agite le Parti Socialiste, comme réplique aux attaques économiques qui ont provoqué le renvoi de Montebourg et Hamon, comme concession faite à l’électorat de gauche qui déserte les urnes, il était bien difficile de faire plus clair, dans le genre allez vous faire f… !

« mon adversaire, c’est le monde de la finance », qu’il disait… sacré François, va ! Il n’y en a pas deux comme toi ! Atomisé, éparpillé façon puzzle, renvoyé aux poubelles de l’histoire de la rouerie politique, l’amateur Jacques Chirac et sa fameuse « fracture sociale » ! Balayé, le petit Nicolas, avec son « Karsher » ! Hollande met les pendules à l’heure, et montre avec un panache qu’on ne lui connaissait pas, avec une virtuosité que l’on ne soupçonnait guère, qui est le vrai cador en matière de crapulerie politique. Même Tonton Mitterrand fait soudain très daté. C’est dire les sommets atteints par l’ex-monsieur Royal ! La grenouille s’est faite aussi grosse que le bœuf (mais c’est la France qui va péter). Chapeau l’artiste !

Tant va Najat à l’homo qu’à la fin elle se case…

C’est le second coup de tonnerre, la seconde énorme provocation de cette nouvelle décomposition gouvernementale, et cette fois plus clairement à destination de l’électorat dit de droite (de gauche… de droite… ne vous bousculez pas, avec François et Manu, il y en aura pour tout le monde !) : Najat Vallaud-Belkacem, la passionaria zélée de la théorie du genre qui « n’existe pas » (ce qui ne l’a pas empêchée d’aller en faire la promotion jusque dans les cours de récréation), est donc nommée Ministre de l’Education Nationale ! Une gifle, un doigt d’honneur, que dis-je, une monumentale quenelle adressée depuis Matignon et l’Elysée par Valls et Hollande aux Français que cette fumeuse théorie développée par des esprits malades horripile et aux millions d’opposants au Mariage Pour Tous, que la donzelle, alors porte-parole du gouvernement, avait insultés et méprisés d’abondance au plus fort de la contestation contre la Loi Taubira.

S’il n’en reste qu’une… ce sera Taubira !

Taubira, parlons-en un peu, tiens (mais pas trop, parce qu’il ne faut pas abuser des mauvaises choses). Il parait qu’elle et Manu le Catalan se détestent… qu’ils sont radicalement opposés sur à peu près tout, et notamment la politique pénale. Qu’elle aurait dû déjà être débarquée du gouvernement Valls I. Il n’empêche ! Tata Christiane reste finalement aux commandes du Ministère de la Justice. Parce que c’est désormais, malgré ses casseroles, malgré ses mensonges, malgré ses gaffes, malgré surtout ses résultats catastrophiques, une icône de la gauche version LGBT. Parce que surtout il le faut bien : sa Loi instituant le mariage homo sera de toute évidence le seul truc estampillé de « gôche » qui restera du pathétique quinquennat hollandien.

A noter pour finir en rigolant encore un peu, quelques recalés –volontaires ou non – du gouvernement Valls II :

Salut Lamy, adieu le trésor ! (3)

On pourra d’abord relever le refus de François Lamy de rentrer au gouvernement. Cinq mois seulement après l’avoir carrément foutu dehors (Lamy était ministre du gouvernement Ayrault), Manuel Valls a cherché à récupérer, pour faire semblant d’ouvrir la porte à la contestation, ce proche de Martine Aubry. Le gus a claqué la porte sans trop de ménagement, déclarant « Je comprends que vous ayez besoin d’une caution aubriste, mais la situation politique ne le permet pas  », et ajoutant : « Ce n’est pas une question personnelle, mais comme j’ai cru comprendre que le gouvernement ne devait avoir qu’une seule ligne, j’aurais peur de poser plus de problèmes dans quelques mois que de solutions ». bonjour l’ambiance !

Jean-Michel Baylet ? Aux corneilles !

Le patron des Radicaux de Gauche voulait furieusement entrer au gouvernement, mais se prenant de toute évidence pour ce qu’il n’est pas, à un ministère régalien. Rien que cela, et il en avait fait une question de principe. Valls et Hollande, qui de toute évidence, s’ils n’ont plus aucun sens de l’honneur ou du ridicule, gardent encore un peu le sens des réalités, tout du moins en ce qui concerne l’équilibre des forces politiques à gauche. Ils l’ont donc et pas très gentiment envoyé se faire voir. Pas sûr que la France s’en relève…

Jean-Vincent Placé, mais pas gagnant !

On savait que cet arriviste politicard EELV (je sais, on est dans le double, voire le triple pléonasme !) de la pire espèce tenait absolument à avoir son hochet ministériel. Las ! Malgré d’autres candidats carriéristes en diable au sein du machin prétendument écologiste,comme Barbara Pompili ou François De Rugy, eux aussi dans les starting-blocks, les instances dirigeantes du parti ont tenu bon sur le front du refus, sans doute moins par idéal politique que par crainte de faire partie d’un naufrage : Jean-Vincent n’a donc pas réussi à se Placé. Damned, encore raté, a dû se dire le mauvais homme ! Lui restent fort heureusement, et comme pour d’autres (voir plus bas), ses très confortables charentaises sénatoriales !

A Hue… et adieu !

A noter enfin pour clore la rigolade de ce jeu de chaises musicales ministérielles, et afin de vous faire savoir à quel niveau de déliquescence nous en sommes rendus, à quel point il a fallu descendre pour aller racler les fonds de tiroirs et essayer de constituer son gouvernement, que Manuel Valls a (sérieusement !) songé à exhumer de son cimetière politique l’improbable Robert Hue, vous savez, l’ancien catastrophique patron du PCF, avec son invraisemblable physique de nain de jardin version Prof de Blanche-Neige et les Sept Nains, actuellement président du… MUP (non, il ne s’agit pas de l’UMP – mais on y arrivera sans doute au train UMPS où vont les choses – écrit par un dyslexique), le Mouvement Unitaire Progressiste (sic). Unitaire… je pouffe ! Le pauvre Robert pourrait réunir son comité central dans une cabine téléphonique, et il resterait encore de la place ! Mais le plus important pour le gaillard est qu’il puisse comme Placé et comme nombre d’autres pensionnaires du cimetière des éléphants politiques français recalés du suffrage universel, lui aussi pantoufler grassement au Sénat.

J’ai la droite qui s’dilate, j’ai la gauche qui s’défausse,…

Emmanuel Macron… de Rothschild au Bilderberg, du Bilderberg à l’Elysée, puis de l’Elysée au gouvernement… François Hollande sait incontestablement tendre la main, ou la joue – et accessoirement une partie de la France et de l’électorat de gauche que la décence m’interdit de nommer ici, pour qu’ils se fassent définitivement entuber – à ses adversaires. Et pour faire juste mesure, pour aller au bout du bout, comme aurait dit Raymond Devos : Belkacem de la théorie du genre promue à l’Education Nationale… Taubira de presque tout le reste maintenue à la Justice… C’est décidément à croire que notre couple de l’exécutif fait en réalité tout pour faire péter le couvercle du mécontentement dès la rentrée, qui risque plus que jamais de s’annoncer fort chaude… Manuel Valls, François Hollande… m’est avis que ces deux gugusses ne passeront définitivement pas l’hiver…

Ah mon Dieu qu’c'est embêtant d’être toujours patraque, Ah mon Dieu qu’c’est embêtant d’être au gouvernement !

 

Marc LEROY – La Plume à Gratter

_____

(1) La promotion Voltaire, et cela ne s’invente pas, quand on connaît la nature réelle, hypocrite, manipulatrice, arriviste, capitaliste de cette vile crapule qu’on devrait éjecter du Panthéon. Si vous voulez en être définitivement convaincu, lisez le formidable Voltaire méconnu, Aspects cachés de l’humanisme des Lumières (1750-1800) de Xavier Martin, aux éditions Dominique martin Morin.

(2) Nécron, de Roberto Raviola, alias Magnus.

(3) Salut l’ami, adieu le trésor, nanar improbable de Sergio Corbucci, 1981.


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34 réactions à cet article    


  • Piere CHALORY Piere Chalory 27 août 2014 17:16

    100 % d’accord avec votre drôle d’article drôle ! Quoique, malgré le fait qu’il vaut mieux prendre les choses avec humour, il faille s’attendre effectivement à un carnage social, une lapidation en règle des véritables ’ennemis de la finance, à savoir le peuple de France. 


    Ah ! sinon, le vilain personnage de l’excellent album La Zizanie ne se prénomme pas Julius, mais Tullius Détritus.

    Cordialement

    • La Plume à Gratter La Plume à Gratter 27 août 2014 17:29

      Aaaaargh !

      La honte m’étouffe, car contrairement à notre binôme Valls-Hollande, j’ai encore le sens du ridicule !

      Tullius Detritus, bien-sûr ! Comme ai-je pu faire une aussi grossière erreur ? Je vais de se pas me pendre aux toilettes... Merci de votre juste et nécessaire correction, que j’ai immédiatement apportée sur La Plume, ce que je ne peux faire ici. Snifff...

      Sinon, oui, j’espère que les Français vont enfin siffler la fin de cette lamentable partie, de cette sinistre farce. Le traité de Lisbonne avec Pinocchio Sarkozy, l’ennemi « finance » avec Hollandouille... La coupe est pleine, et si cela ne pète pas, c’est que la phrase sans doute apocryphe de De Gaulle était vraie : les Français sont des veaux !

      Amitiés

      Marc LEROY - La Plume à Gratter


    • karibo karibo 27 août 2014 18:36

      De toutes façons il fait tout le contraire de ce qu’ il a annoncé, président normal, en effet comme tout blaireau moyen, il pratique la polygamie, en avance sur son temps en attendant l’ islamisation pour tous et rentrer dans la légalité, car pour la « normalité » : c ’est fait ...

      L’ entubage pour tous c ’est maintenant ...
      Un président tout ce qu’ il y a d’ ordinaire, moins que moyen, au crépuscule du médiocre et à l’ aurore du lamentable.
      La lutte contre l’ irreprochable, cahuzac, taubira, & touraine en sont les incarnations édifiantes !
      On ne parlera pas de l’ ex ministre de la santé et ses prouesses dans le sang kontaminé .
      Ne pouvant non plus parler simiesque au risque de « politiquement inkorrect », la seule à se comporter comme un morbac, tellement la soupe de l’ auberge est bonne, nous joue les prolongations faute de distributeur de carton ou d’ expéditeur de bouteille bien « juste » faute de sentie, pour services non rendus à la Nation et ses administrés .

      • soi même 27 août 2014 18:43

        Avec le nouveau Ministre de l’Économie , il y a un jeux de mot qui traduit bien ce qu’est devenue ce Gouvernement en réalité depuis que Hollande a été élu !


        • jef88 jef88 27 août 2014 19:39

          Mon petit doigt ou peut être ma boule de cristal m’a (m’ont) dit :
          Kerviel va sortir de taule !
          et dans trois mois (prochain remaniement) il sera au gouvernement Valls 3


          • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 28 août 2014 12:12

            DSK aussi ....... VALLS A MILLE TEMPS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

            MASCRON FILS NATUREL DE ...POMPIDOU  !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


          • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 27 août 2014 21:49

            En même temps, il a pas tort !

            Si les gens ont été assez c... pour veauter pour lui en croyant ses âneries, il aurait eu tort de s’en priver !


            • vincem13 28 août 2014 02:13

              J’écris cet article, dans l’espoir de réveiller quelques esprits bien trop endormis…

               

               

              Je sais que je vais me faire bâcher par certains abrutis qui traînent sur ce site, eux et leurs réactions primaires et sans grand fondement au regard de la complexité des sujets qu’ils maîtrisent de façon plus qu’approximative... Les abrutis prendront ceci comme une attaque, tandis que ceux qui ont un tant soit peu de logique poursuivrons leur lecture...

               

              Faisons un constat !

              La France est en perdition : chômage massif, immobilisme politique, électoralisme paralysant, et culture de l’assistanat empreinte de culpabilité historique et institutionnelle (voire institutionnalisée), réglementation à outrance, d’une telle complexité que celui qui souhaite entreprendre, s’il n’est pas assidûment conseillé, se prendra les pieds dans le tapis, et finira par déposer le bilan (et donc ne créera pas d’emploi, voire en détruira).

               

              Passons outre l’ensemble des sujets, diffus et annexes, qui occupent l’opinion publique au quotidien. Que faut-il à ce grand pays qu’est la France pour retrouver un semblant de croissance, ou à défaut de croissance, un semblant d’équilibre économique ?

               

              Les remèdes sont relativement simples !

               

              1/ Investissement

              Dans un monde en perpétuelle évolution, où les avancées technologiques sont quotidiennes, le seul moyen de suivre le rythme est d’investir, à minima à hauteur de ce que font les autres pays.

              Nous avons, encore à ce jour, la chance de faire partie, en France, des pays les plus riches du Monde. La dette est un faux problème, car elle se renouvelle ! Regardez ce qu’il se passe aux USA. Ils ont une dette colossale, et pourtant, ils continuent dans leur progression. Regardez des pays comme le Canada, ou bien plus près de nous, les pays Scandinaves.

              Il y a indiscutablement une allégeance des nations aux investisseurs financiers. Pourtant il ne s’agit que d’un château de cartes qu’il serait facile de faire tomber. SAUF A ACCEPTER QUE LES NATIONS PUISSENT ETRE MOINS FORTES QUE LES INTÉRÊTS PRIVES. (Ceci étant à débattre par ailleurs, comme potentielle réalité violant la conscience des peuples, leur libre arbitre, et l’idée même de république et de démocratie - ceci étant un autre débat, bien qu’intimement lié)

               

              L’investissement c’est le pari sur l’avenir, c’est suivre la tendance économique globale, c’est s’ouvrir au progrès !

               

              Toutefois, j’en conviens, en période de récession, ou de croissance molle, l’investissement peut sembler hasardeux, voire dangereux. Se pose donc la question de l’endettement.

               

              2/ Endettement

              La dette n’est pas une mauvaise chose. Tout un chacun s’endette, pour un projet. Pour faire simple, un crédit immobilier pour une résidence principale, c’est de l’endettement. Est-ce mal ? 

              Arrêtons de taper sur les banques, dont une part de l’activité sert à financer de vrais projets. A ceux qui bénéficient d’un crédit immobilier pour l’acquisition de leur résidence principale, je pose la question suivante : « Vous sentez-vous volés quand vous remboursez votre emprunt chaque mois ? » Et même si la réponse est OUI, auriez-vous préféré continuer à payer des loyers « à blanc » ?

              L’endettement est loin d’être une mauvaise chose, il permet d’avancer, de libérer les énergies, les potentiels.

              Toutefois, une part des projets n’aboutissent pas. Dans ce cas, le prêteur, souvent une banque, prend sa perte…

              Prêter est une activité tout aussi risquée qu’entreprendre… il ne faut pas l’oublier !!

               

              La Dette se doit donc d’être contractée pour de vrais projets, dont les retombées futures feront le bonheur de tous.

              La Dette doit donc être contractée pour investir, et non pour palier à un déséquilibre du quotidien (par exemple : les dépenses d’un foyer excédant les revenus de ce même foyer)

               

              3/ Le Cas Français

               

              Malheureusement, les français qui contribuent au fonctionnement du système ne sont plus assez nombreux pour assurer l’équilibre des finances publiques. Je fais partie (et je ne m’en plains pas, et même en suis fier) des 10% les plus riches, qui contribuent à 70% des recettes fiscales !!!

               

              Pourtant, au vu de mon salaire, 3000 euros nets, et celui de ma femme à 1500 euros nets, nous ne sommes pas richissimes, pour des trentenaires, et nous ne comptons pas nos heures de travail, dépassant largement les « sacro-saintes » 35 heures. Nous vivons certes confortablement, toutefois, ben que le total des impôts que nous payons ne nous permette pas de faire des excès (une semaine de vacances à l’étranger doit être murement réfléchie, et planifiée).

               

              Un ami est parti pour le Canada, lui et sa femme ont trouvé un CDI, très bien payé, en moins d’une semaine !

              Pourquoi en France ne sommes-nous pas capables d’offrir, à ceux, nombreux, qui veulent bosser, un job ?

              Qu’allons-nous faire de nos jeunes, qui chaque année, entrent sur le marché du travail, en concurrence avec au moins 6 millions de demandeurs d’emploi, bien plus expérimentés, et ouverts à « casser le prix » pour simplement faire survivre leur famille ?

               

               

              4/ Endettons-nous !

               

              La France doit s’endetter, encore plus !

              Elle doit financier ses projets, avec un volontariat dépassant les perspectives électoralistes.

              La France, pays fondateur de l’Union Européenne, grande puissance économique, doit faire entendre une voix forte et souveraine, et assumer une politique de vraie relance.

               

              Il faut simplifier l’entreprenariat, et l’avalanche des formalités qui inhibent les talents, créer un statut d’entreprise européenne, et sortir de la pression fiscale et règlementaire, qui n’a pour conséquence, à ce jour, qu’un immobilisme des acteurs économiques, trop incertains de ce que l’avenir leur réserve.

               

              5/ Limitons les aides sociales

               

              La France reste figée dans l’assistanat !

               

              Nous somme exagérément dans un état de droit, et trop peu dans un état de devoirs.

               

              Les aides sociales restent attribuées avec une largesse princière, qui certes est louable, mais dont le débordement en devient inepte.

               

              Comment accepter, que rester sans emploi puisse être avantageux comparé à la reprise d’un emploi ?

              Ce n‘est pas une majorité des cas, toutefois, de nombreuses personnes profitent du système, de ses effets de seuil, qui font que bien souvent, être assisté sans travail est plus facile que travailler tout court et payer des impôts.

               

               

              Arrêtons l’hypocrisie ! Quitte à maintenir un système déséquilibré tel que nous le vivons, passons la TVA à 25%, et supprimons dans le même temps l’Impôt sur le Revenu ! Ainsi tout le monde paiera ce qu’il consomme !

               

              Honnêtement, je suis scandalisé de voir que des familles « défavorisées » partent en vacances, subventionnées par les institutions, tandis que je lutte pour me payer un voyage en France, alors que je bosse 60 heures semaines et paye moult impôts ! …

               

              Une autre ineptie est le droit aux allocations familiales, sans condition de ressources !!! Si tu as 2 gamins et gagnes 10k€ par mois, tu touches potentiellement autant que celui qui n’a rien…gaspillage d’argent public.

               

               

              6/ J’abandonne !

               

              Mort aux cons, de tout bord !

              Je crains malheureusement que nous ne soyons pas sortis de l’auberge…


              • kane85 kane85 28 août 2014 09:58

                1) "...Pourtant, au vu de mon salaire, 3000 euros nets, et celui de ma femme à 1500 euros nets, nous ne sommes pas richissimes, pour des trentenaires...« 

                Il y en a beaucoup qui aimeraient gagner autant que vous deux !!! 4500 euros net par mois ? Savez-vous que vous faites parti des privilégiés ?

                2) » je suis scandalisé de voir que des familles « défavorisées » partent en vacances, subventionnées par les institutions, tandis que je lutte pour me payer un voyage en France, alors que je bosse 60 heures semaines et paye moult impôts !..."

                Alors là, je ne sais pas comment vous faites ! Une question de gestion peut être ?

                Mon mari et moi ne touchons aucune aide et avons 3 fois moins que vous par mois (une seule retraite). Nous nous en sortons très bien !

                Pendant trois ans de suite, nous avons voyagé 5 mois d’affilé en Inde et n’avons pas eu de problème d’argent !

                Bon d’accord, c’était sac à dos et transports en commun et non hôtel 5 étoile et agence de tourisme...

                Mais tout de même ! Comment faites vous pour ne pas arriver à prendre des vacances en France avec les rentrées que vous annoncez ? Les campings sont si chers que ça dans notre pays ? Avez-vous pensé au surf couching ? Je sais pas moi, il y a tout plein de possibilités pas chers du tout... A moins que votre standing ne vous le permette pas ?


              • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 28 août 2014 12:17


                ATTILA EST LA ...................... APRES 19 ANS DE REGNE ET DE DECADENCE JAKOU-SARKO 2 ANS DE

                 FLAMBY  ;; ;le déclin finit en APOTHEOSE :

                VOICI MASCRON le banquier privé de chez ROTSCHILD ami des ROCKFELLER

                UMPS ON VOUS HAIT BANDE DE BOBOS et DE FACHOS


              • tRivi 28 août 2014 13:29

                Troll ? Si c’est le cas j’ai bien rigolé, si ça ne l’est pas...


              • vincem13 1er octobre 2014 01:54

                Cher kane85,


                En effet, 4500 euros nets, c’st une somme confortable ! Et je n’ai à aucun moment soutenu le contraire. 
                Toutefois, nous payons un loyer et des charges de 1500 euros tous les mois, et faute de transport en commun, et d’éloignement du domicile travail, environ 1000 euros mensuels jute pour aller bosser.
                Pourquoi 4500 euros à deux ? Aussi parce que nous avons des responsabilités importantes dans nos emplois respectifs, et qu’au delà des 50 à 60 heures de boulot par semaine que chacun nous produisons (les heures sup ne sont pas payées comme souvent), nous poursuivent bien souvent tard le soir. Certes, il y a un nombre considérable de familles qui ne bouclent pas leurs fins de mois, et c’est dramatique lorsqu’elles travaillent. 

                A titre personnel, je suis fier, depuis 6 ans, de participer activement à faire que 25 familles ont de quoi vivre, en participant à tenir debout une société qui est en mauvaise posture, et pourrait être contrainte à fermer boutique en l’espace de 15 jours. 

                Alors oui ! Je suis bien payé ! Mais à hauteur de mes responsabilités, et de leurs implications sur ma vie personnelle ! Mon travail, ne cesse pas quand je passe la porte de mon entreprise, le soir à 18 ou 19 heures...Alors oui, je suis exigeant ! Mais j’ai sans doute aussi tort de l’être, et suis prêt à l’entendre.

                Et encore oui ! Je contribue au système en payant près de deux mois de salaire disponible en impôts sur le revenu uniquement.

                Et oui ! J’ai un vice, nous sommes deux fumeurs ! On va dire qu’on fume nos vacances !
                Et sur ce point je vous donne raison, il y a faute de gestion.
                Et je ne souhaite pas polémiquer sur le fait que beaucoup des personnes qui bénéficient des aides, fument aussi (et là juste sur cette phrase je vais me reprendre 20 votes contre - et je m’en fiche en fait)

                Toutefois, mon message était volontairement agressif et provocateur, car il réside en France un gros problème ! Celui de l’assistanat dans lequel une partie, significative, de nos concitoyens se complaisent. Nombreux sont en désaccord avec ça, mais je maintiens, haut et fort, que nous sommes un pays d’assistés ! Ce n’est pas tant la faute des gens, c’est la faute du système, entretenu par nos hommes politiques.

                Et ne mélangeons pas « significative » (plus haut) avec « majorité » car je reste persuadé que la majorité des « assistés » - sans vision péjorative du terme - aimeraient bien plus avoir un job plutôt que d’en chercher un.

                Il n’en reste pas moins que de tout ceci, et au delà de ma situation personnelle, enviable, et dont je ne saurai me plaindre outre mesure, il me semble que nous devons sérieusement repenser notre modèle, car il est devenu insoutenable.
                 

              • Yohan Yohan 28 août 2014 02:49

                bah !, Valls s’amende, c’est déjà ça. La gôche, enfin une partie de la gôche, vient subitement de découvrir l’importance des entreprises et notamment des PME et des TPE, tout comme l’importance de la confiance quand on doit faire redémarrer un pays coulé par des politiciens véreux et incompétents (de droite comme de gauche). 

                Malheureusement, à en lire certains, le lavage de cerveau continue de faire des ravages dans nos écoles. Croire qu’on peut continuer de prendre à l’un (qui bosse fort) pour donner à l’autre (qui glande fort) sans finir par en payer le prix, et toutes ces inepties soixante-huitardes sur le partage de travail, l’autogestion, la nationalisation des entreprises (théories qui n’intéressent plus que les benêts ou les crypto marxistes français, des gens qui se complaisent dans la branlette et la médiocrité. Se frotter aux réalités du monde, bosser à l’étranger, y’a que ça, faut se laver le cerveau à l’eau claire...

                • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 août 2014 02:59

                  Vous confondez la finance et l’économie.


                  Commencez par savoir de quoi vous parlez.

                  • La Plume à Gratter La Plume à Gratter 28 août 2014 10:08

                    La banque Rotschild, c’est de l’économie, pas de la finance... amusant !

                    et vous écrivez « commencez par savoir de quoi vous parlez »...je vous suggère de vous appliquer à vous-même les conseils que vous adressez aux autres. Le ridicule ne tue pas, mais faites tout de même attention !

                    Salutations

                    Marc LEROY - La Plume à Gratter


                  • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 août 2014 12:27

                    Bien entendu, vous n’avez pas compris ce que je voulais dire. Je ne suis pas étonné. Les Haters sont tellement obnubilés par leurs cibles qu’ils en oublient l’essentiel, réfléchir.


                    Ce que je voulais dire, c’est qu’il est bon ton de railler Hollande et son « énième reniement » en ressassant sa sortie sur la Finance lors de la campagne en oubliant que l’orientation politique d’un pays se fait au niveau économique, et non de la finance.

                    N’oubliez jamais que son premier objectif, c’était la remise à niveau des finances publiques et le désendettement, ce qui passe par une réforme complète et profonde du pays. Il l’a dit. Il avait même précisé que cela imposerait encore des sacrifices.

                    Le seul reproche que l’on pourrait lui faire, c’est d’avoir peut-être été trop optimiste dans ses prévisions et son calendrier.

                  • La Plume à Gratter La Plume à Gratter 28 août 2014 13:56

                    Mmarvinbear, si je n’ai pas compris ce que vous vouliez dire, c’est peut-être parce que vous l’exprimiez fort mal... ou parce qu’il n’y avait pas grand chose à comprendre.

                    Je ne suis pas un « Hater » comme vous dites dans une langue qui n’est pas la vôtre pour faire branché, mais pour ce qui est de réfléchir, je vous recommande à nouveau de vous appliquer à vous même les conseils fort judicieux que vous donnez avec tant de mépris aux autres.

                    Si hollande ne voulait pas qu’on lui « ressasse » sa sortie sur la finance, il n’avait qu’à pas la faire. Je sais que les promesses électorales n’engagent que ceux qui les croient, mais à ce niveau de duperie, on a le droit d’avoir envie de vomir.

                    « N’oubliez jamais que son premier objectif, c’était la remise à niveau des finances publiques et le désendettement »... Ben voyons, tout le monde avait compris ça, d’où son élection et (parce qu’il respecte ses engagements bien-sur), sa formidable popularité actuelle ! « Une réforme complète et profonde du pays »... Oui, la rengaine médiatico-politique habituelle, mais quand on a dit ça, on a rien dit ! Quelle réforme, et pour faire quoi ?

                    De Gaulle disait : "on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe !, l’Europe !, l’Europe ! mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien ".

                    On pourrait tout autant dire qu’il est aisé de sauter sur sa chaise comme un cabri en disant réforme !, réforme, réforme ! mais c’est tout aussi dérisoire et vain. Ce n’est dans un cas comme dans l’autre pas le mot qui compte, mais ce que l’on met dedans. Qu’y met donc votre champion, si ce n’est une orthodoxie ultralibérale à même de contenter l’oligarchie qui nous a menés là où nous en sommes ? Celle justement de la finance mondialisée, triomphante et obscène, broyeuse des souverainetés, et absolument pas celle de l’économie réelle, basée sur la production de richesses, et non sur la spéculation prédatrice des amis et surtout, ex et sans aucun doute futurs employeurs de monsieur Macron (on parie ?).

                    Libre à vous de continuer à croire, malgré la débâcle, à votre petit timonier de Prisunic. Vous serez bientôt le seul, mais tous les dégoûts sont dans la nature.

                    Marc LEROY - La Plume à Gratter


                  • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 août 2014 16:22

                    Si hollande ne voulait pas qu’on lui « ressasse » sa sortie sur la finance, il n’avait qu’à pas la faire. Je sais que les promesses électorales n’engagent que ceux qui les croient, mais à ce niveau de duperie, on a le droit d’avoir envie de vomir.


                    Soyez un peu honnête avec vous même : vous le dénigrez par ce qu’il aurait renié ses paroles. Mais s’il ne les avaient pas prononcées, vous le lui auriez reproché aussi !


                    Aller a Florange semble avoir été une erreur stratégique. mais dans le temps de la campagne, s’il ne l’avait pas fait, cela le lui aurait été reproché.



                    Ben voyons, tout le monde avait compris ça, d’où son élection et (parce qu’il respecte ses engagements bien-sur), sa formidable popularité actuelle ! 


                    Au contraire, c’est parce que personne ne l’a compris alors que c’était son objectif qu’il est aussi rejeté ces tells-ci.


                    Oui, la rengaine médiatico-politique habituelle, mais quand on a dit ça, on a rien dit ! Quelle réforme, et pour faire quoi ?


                    Quelle réforme ? Une refonte des systèmes, des institutions, des comportements aussi. On ne peut pas résumer la réforme d’un pays en un tweet. 


                    Pour faire quoi ? Pour sauver et rénover le système. Le monde a changé en 40 ans mais tous les dirigeants ont acheté la paix sociale en creusant les déficits pour maintenir un système qui ne peut plus fonctionner tel qu’il est. Le choix est simple : réformer et sauver, ou ne rien faire et tout perdre.


                    Quel est votre choix ?



                    Qu’y met donc votre champion, si ce n’est une orthodoxie ultralibérale à même de contenter l’oligarchie qui nous a menés là où nous en sommes ? 


                    Tout de suite les gros mots. Le SPD allemand a pris ce virage idéologique en 59 et personne ne peut sérieusement dire que c’est un parti de droite !


                    Celle justement de la finance mondialisée, triomphante et obscène, broyeuse des souverainetés, et absolument pas celle de l’économie réelle, basée sur la production de richesses, et non sur la spéculation prédatrice des amis et surtout, ex et sans aucun doute futurs employeurs de monsieur Macron (on parie ?).


                    La finance est mondialisée de toute façon, que cela vous plaise ou pas.


                    Pour diriger et réformer un pays, il faut tenir compte du monde tel qu’il est, et non tel qu’on voudrait qu’il soit. C’est la raison majeure de l’échec du FDG et de EELV auprès des électeurs, et cela ne changera pas tant qu’ils n’auront pas ouvert les yeux.


                    C’est la raison pour laquelle une réforme financière ne peut plus se faire au niveau national, mais continental et même planétaire. Ce qui aggrave les difficultés pour changer les choses.


                    On a eu une chance de le faire lors de la dernière crise. malheureusement, le Nain était au pouvoir à ce moment là et il n’a rien fait sinon se rengorger de rodomontades médiatiques.





                  • La Plume à Gratter La Plume à Gratter 28 août 2014 18:46

                    ... Oui bon, je vois qu’il n’y a plus grand chose à faire pour essayer de vous faire prendre conscience du cynisme absolu dont vous faites preuve concernant les promesses de campagne de votre « champion »... A ce stade de méthode Coué, ou de malhonnêteté, je ne sais plus trop, on n’a plus qu’a retirer l’échelle.

                    Si vous trouvez normal de promettre quelque chose en campagne avec des trémolos dans la voix, surtout en s’appuyant sur la morale, la notion de justice et de défense des faibles face aux puissants, et de faire rigoureusement le contraire une fois élu, de baiser ainsi ses électeurs jusqu’à l’os (c’est grossier, mais je ne vois pas d’expression plus adéquate), nous n’avons définitivement pas les mêmes valeurs, ni la même notion de la responsabilité politique et de la démocratie. Et je suis sur ce coup là parfaitement honnête avec moi-même (et avec les pauvres naïfs qui ont voté hollande en 2012), MOI !

                    Vous parlez à juste titre du nain ayant précédé ... le vôtre, et vous ne voyez même pas que c’est bonnet blanc et blanc bonnet ! Ce que c’est que l’aveuglement en politique, tout de même ! Digne d’un fan énamouré de Johnny ou de Mylène Farmer, mais certainement pas de quelqu’un qui prétend penser mieux que les autres, et qui donne des leçons méprisantes à tout le monde qui ne voit pas les choses comme lui.

                    Vos notions économiques sont tout simplement affligeantes. Lisez Sapir Cotta, Béchade, Berruyer, j’en passe et des meilleurs ! Ecoutez Delamarche, ou bien plus encore les nombreux Prix Nobel d’économie qui désormais tirent la sonnette d’alarme et affirment que cette politique est tragiquement vouée à l’échec, pire encore, qu’elle amplifie le mal qu’elle prétend combattre ! Même le FMI s’y met, c’est dire ! Relisez Allais, notre seul Nobel en la matière ! Mais vous les dépassez sans doute tous en compétence, n’est-ce pas ?

                    Vous comparez des époques de réforme en Allemagne intervenues en période de boum économique avec une rigueur budgétaire et une cacophonie fiscale suicidaires en période de crise économique, parce qu’elles plombent évidemment la croissance et la consommation... Vous avez vu les résultats de cette politique partout où elle a été mise en oeuvre ces dernières années, mon pauvre ami ? En Grèce ? En Italie ? Au Portugal ? En Espagne ? En Irlande ? Comment relancer la croissance en brisant la confiance et la consommation ? Comment réduire la dette, en pleine déflation, et donc avec des rentrées fiscales en chute libre ? C’est rigoureusement impossible ! D’ailleurs, elle continue à grimper sous votre Président normal, de même que notre endettement. Oui, je sais, c’est la faute à Pinocchio Sarkozy ! Sur ce coup-là Flambi est blanc comme un agneau qui vient de naître !

                    Vous écrivez entre deux poncifs usés jusqu’à la corde, ou autres fadaises : "pour diriger et réformer un pays, il faut tenir compte du monde tel qu’il est, et non tel qu’on voudrait qu’il soit (sans blague !). C’est la raison majeure de l’échec du FDG et de EELV auprès des électeurs, et cela ne changera pas tant qu’ils n’auront pas ouvert les yeux« .

                    Les déboires électoraux de Meluche et d’EELV m’en touchent une sans faire bouger l’autre comme disait »5 minutes douche comprise« , mais... selon vous pourtant, Hollande les a ouvert, ses yeux... Et vous avez vu les derniers résultats électoraux du PS ? Je me marre !

                    Vous me faites irrésistiblement penser à cette savoureuse réplique du marquis interprété par Charpin dans le film de Pagnol La Femme du Boulanger à l’adresse de celui-ci qui trouve mille excuses à l’inconduite de sa femme : »ah bon... tu n’es pas cocu par accident... tu es cocu de naissance !"

                    J’arrête-là car à l’impossible nul n’est tenu, et il n’y a rien a gagner à tenter de discuter avec un mur. Et puis sincèrement, j’ai autre chose à faire que d’essayer de vous décoller la pulpe du fond...

                    Salutations

                    Marc LEROY - La Plume à Gratter


                  • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 août 2014 19:47

                    Si vous trouvez normal de promettre quelque chose en campagne avec des trémolos dans la voix, surtout en s’appuyant sur la morale, la notion de justice et de défense des faibles face aux puissants, et de faire rigoureusement le contraire une fois élu, de baiser ainsi ses électeurs jusqu’à l’os (c’est grossier, mais je ne vois pas d’expression plus adéquate), nous n’avons définitivement pas les mêmes valeurs, ni la même notion de la responsabilité politique et de la démocratie. 


                    La responsabilité d’un dirigeant, c’est de diriger. C’est à dire de prendre les décisions qu’il faut pour s’adapter à une nouvelle situation si le besoin s’en fait sentir.


                    J’ai entendu des députés PS ou EELV se lamenter de ce qu’il n’y a pas de débat.


                    Je les comprends, dans l’absolu. Le jeu démocratique implique une importante participation des citoyens, c’est normal.


                    Mais il faut rester lucide aussi : on ne peut pas passer trois mois à discuter d’une nouvelle mesure quand des décisions urgentes doivent être prises. Quand un cap doit être redéfini parce que ce que l’on a essayé ne marche pas, ou parce que les conditions sociales et économiques ont changé par rapport à ce qui était prévu, on ne peut pas laisser le pays en rade pendant six mois le temps d’aligner des réunions, de faire des débats, des colloques et des séminaires pour faire plaisir.




                    Vous parlez à juste titre du nain ayant précédé ... le vôtre, et vous ne voyez même pas que c’est bonnet blanc et blanc bonnet ! 


                    Bien entendu que Hollande et Sarkozy sont deux personnes différentes, avec des méthodes, des buts différents. Rien que leur stratégie médique les opposent. Quand Sarko allait pisser, il faisait attention à ce que au moins deux caméras le voient secouer la dernière goutte ! 


                    Même le FMI s’y met, c’est dire ! Relisez Allais, notre seul Nobel en la matière ! Mais vous les dépassez sans doute tous en compétence, n’est-ce pas ?


                    Hollande l’a redit aujourd’hui même : une politique de réduction des déficits est nécessaire, mais il faut la doser en fonction des risques déflationnistes. C’est ce que la Grèce, l’Irlande et l’ Espagne nous ont appris. La purge a été sévère dans ces pays mais leur système est en train de redémarrer.


                    Vous comparez des époques de réforme en Allemagne intervenues en période de boum économique avec une rigueur budgétaire et une cacophonie fiscale suicidaires en période de crise économique, parce qu’elles plombent évidemment la croissance et la consommation...


                    Faux : au moment des réformes Schroeder, l’Allemagne était dans une ornière économique. Une fois les mesures appliquées, l’économie allemande est repartie comme en 14, si j’ose dire.


                    Je ne dis pas qu’il faut faire tout comme eux (parce que l’absence de SMIC, c’est quand même pas génial), mais ils sont la preuve vivante que la réforme et le contrôle des déficits sont les clés de la richesse durable du pays et de ses habitants.



                    D’ailleurs, elle continue à grimper sous votre Président normal, de même que notre endettement. Oui, je sais, c’est la faute à Pinocchio Sarkozy ! Sur ce coup-là Flambi est blanc comme un agneau qui vient de naître !


                    Non, Hollande a admis n’avoir pas assez oeuvré dans ce sens, son plan de redressement étant trop basé sur une croissance finalement absente. Les premières mesures de correction sont en train d’être prises, il faudra du temps pour en voir les effets : le FMI estime cependant qu’avec ces plans, le chômage baissera à partir de 2015-2016.



                    Les déboires électoraux de Meluche et d’EELV m’en touchent une sans faire bouger l’autre comme disait »5 minutes douche comprise« , mais... selon vous pourtant, Hollande les a ouvert, ses yeux... Et vous avez vu les derniers résultats électoraux du PS ? Je me marre !


                    Les échecs récents du PS sont basés sur les manques de résultats actuels. Ce qui est logique. Le RPR puis l’ UMP ont connus les mêmes cycles. Le FDG et EELV, en revanche, ont bien commencé leur carrière à cause de l’espoir de la nouveauté mais leur stratégie les conduit tous deux au suicide politique : Mélenchon est sur la trajectoire Chevènement : 5 %, puis 4, 3, 2, 1 %. Pareil pour EELV, mais eux, c’est de naissance.






                  • Piotrek Piotrek 28 août 2014 04:28

                    Bon taper sur le gouvernement quoiqu’il fasse, c’est devenu facile (Même si vous le faites bien)

                    Mais vous, esprit aiguisé, vous êtes vraiment du coté du FN ?

                    Si vous comparez MLP en train de lire péniblement son script (auquel elle ne comprend rien visiblement) avec la fougue de Nigel Farage au parlement européen, vous ne vous sentez pas su mauvais coté de la barrière d’un coup ? vous vous sentez pas être le dindon de la farce dans laquelle vous faites mariner vos gauchistes ?


                    • La Plume à Gratter La Plume à Gratter 28 août 2014 10:47

                      Je ne suis pas « du côté du FN », mon cher Piotrek, je suis du côté de la France.

                      Je suis pour la souveraineté nationale en matière de politique économique, sociale, migratoire, diplomatique. Je suis pour l’indépendance nationale en matière de défense. Je suis pour une école qui instruit et non pas qui rééduque (mal en plus). Je suis pour une justice qui punit et des forces de l’ordre qui le font respecter. Je suis pour qu’on prenne plus à ceux qui se goinfrent de fric pendant que le peuple trinque, mais je suis contre l’assistanat systématique qui enferme dans la dépendance. Je suis contre la « charité » d’état, mais pour la justice. Je suis pour l’arrêt de l’immigration de masse qui (et ce n’est pas la faute de ceux entrent chez nous mais bien de ceux de droite ou de gauche qui les font ou les laissent entrer) change radicalement et à mon sens très dangereusement le corps social, la nature (et j’ose même dire l’identité) de ce pays. Je suis contre tous les communautarismes, musulman, juif, LGBT, « black » version CRAN, etc. Je ne reconnait (comme notre constitution) qu’une communauté, la communauté française. Je me fous de la couleur des gens, blancs, noirs, jaunes ou verts à pois roses du moment qu’ils se sentent profondément français, sans fierté déplacée ni arrogance, mais sans honte non plus, et qu’ils défendent notre façon de vivre, notre histoire et notre culture.

                      Je suis contre l’Union Européenne telle qu’elle nous est imposée et qui nous opprime. Je suis contre la forfaiture du Traité de Lisbonne. Je suis contre l’UMPS qui applique rigoureusement ou presque la même politique européiste et antinationale depuis plus de trente ans, avec les résultats délétères que l’on sait. Je suis radicalement pour la sortie de l’Euro, et de l’UE si elle ne mue pas radicalement dans les prochaines années. Je suis contre l’obligation faite à l’état d’emprunter sur les marchés financiers, nous plongeant dans le puits sans fond de la dette publique. Je suis pour la défense de l’industrie française (enfin ce qu’il en reste), pour les nationalisations même provisoires si nécessaire pour éviter la vente à la découpe de nos bijoux de famille. Je suis pour la défense radicale de la paysannerie française. Pour l’autosuffisance alimentaire de pays. Je suis CONTRE la finance, pour la mise au pas des banksters.

                      Je suis pour que la démocratie redevienne ce qu’elle doit de tout temps être  : le gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple. Et je suis pour que ce changement intervienne le plus vite possible, c’est à dire avant qu’il ne soit trop tard...

                      Pour cela, en dehors d’une révolution, dont on sait toujours où elle commence mais jamais où elle finit, nous n’avons que le bulletin de vote. Qui dans le paysage politique présente un programme, une structure et un électorat suffisamment développé pour porter ce combat ? Et ne me parlez pas du DLR de Dupont-Aignan ou pire encore l’UDR de Asselineau !

                      Dupont-Aignan dit presque rigoureusement la même chose que Marine Le Pen, mais en prenant des gants, et représente à peine 3% de l’électorat. Asselineau est formidable quand il s’agit de dénoncer les travers de l’UE, mais il se prend pour ce qu’il n’est pas, un homme politique capable d’incarner un combat titanesque. Son électorat représente encore moins. La politique, cela s’incarne. Qui dans le paysage politique peut nous permettre d’envisager un victoire dans les dix ans qui viennent ? Quel parti ouvertement souverainiste dépasse aujourd’hui les 20 % ? Combien d’années lui a-t-il fallu pour cela ? On attend encore trente ans ?

                      Je ne suis pas et ne serai pas au FN. Marine Le Pen a évidemment des défauts, comme tout le monde. Elle n’est pas le général de Gaulle (qui avait aussi ses défauts), mais qui l’est ? Le FN a des travers, comme tous les partis. Mais au lieu de lui taper dessus avec tous les oligarques de l’UMPS, pourquoi ne pas chercher à les amender, à discuter avec lui, à conclure pourquoi pas un accord de gouvernement, pour apporter au combat au lieu de lui nuire, pour aller dans le bon sens, au lieu d’aller dans le mur ? Notre division ne sert que ceux qui nous bafouent depuis trop longtemps. Et vous voulez continuer pendant que la France se noie ? Les gaullistes et les communistes ont su travailler ensemble dans le CNR après la libération, et le FN, DLR, l’UPR et autres micro partis ne seraient pas capables de le faire ? Lamentable ! Car pendant ce temps-là, le saccage continue !

                      Quand à Nigel Farage, c’est effectivement un tribun qui nous procure de délectables moments à l’assemblée européenne, mais au cas ou vous ne l’auriez pas remarqué, il est britannique. Donc je ne vois pas en quoi il pourrait être une solution pour nous. De plus, il est nationaliste, certes, mais ultralibéral. Ce qui n’est absolument pas mon cas.

                      Amitiés

                      Marc LEROY - La Plume à Gratter


                    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 28 août 2014 12:27

                      UIMR POIL A GRATTER@

                      QUELLE FRANCE ???il n’y a plus de FRANCE  !!!!!!!!!!!

                      IL RESTE LES BANQUES D AFFAIRES LES

                      AVOCATS ET HUISSIERS D AFFAIRES ... AGENTS IMMOBILIERS ELUS DEPUTES ET SENATEURS

                      SI C EST CELA LA FRANCE  ????????????????????


                    • La Plume à Gratter La Plume à Gratter 28 août 2014 14:20

                      Et bien non, justement, ce n’est pas cela la France !

                      Amitiés

                      Marc LEROY - La Plume à Gratter


                    • abelard 28 août 2014 16:41

                      @ l’auteur,
                      Vraiment, la plume, vous m’étonnez.
                      Bien sûr vous avez un côté sexiste déplorable et vous avez de plus dans cet article commis une faute inexpiable : Julius Detritus, franchement... Vous méritez d’être « fusillé sévèrement » pour une bourde pareille.
                      Mais votre exposé, votre « credo » politique ne manque pas d’intérêt.
                      Je retire donc le sévèrement à votre fusillade.

                      Ce que je ne comprends pas du tout, en revanche, c’est votre croyance en MLP. Comment pouvez vous être si lucide et pertinent (même si je ne partage pas toutes vos préconisations) et vous montrer en même temps si naïf ?

                      Vous pensez que MLP veut sortir de l’euro et donc de la CE. Pouvez vous me montrer un texte où elle dit clairement une chose pareille ?

                      Vous pensez que MLP mettra en place un programme économique anti-libéral... Avez vous lu le programme économique du FN depuis sa création ?

                      Pouvez vous me donner un exemple dans le monde et dans l’histoire où l’extrème droite au pouvoir est allée contre les intérêts des banquiers ?

                      Le FN est aujourd’hui monté dans les médias, pensez vous qu’un mouvement opposé aux intérêts de l’etablishment bénéficierait d’une telle exposition ? Regardez ce qui arrive au pauvre Asselineau : boycott total !

                      Revenez sur terre, plume, vous en avez toutes les compétences intellectuelles. Cessez de rêver à un parti, un homme ou une femme providentiels. Et prenez toute votre part à une réflexion commune pour notre avenir à tous...


                    • La Plume à Gratter La Plume à Gratter 28 août 2014 20:03

                      Abelard et Fifi Brin d’Acier, même combat, donc : le Asselineau Fan club est sur le pont ! J

                       Mon cher Abelard,

                       Vous m’avez mal lu je pense. Je vais essayer de répondre clairement à toutes vos remarques :

                       « Ce que je ne comprends pas du tout, en revanche, c’est votre croyance en MLP »…

                       Je ne CROIS pas en MLP. Mais je sais qu’un combat politique s’incarne avant de se gagner. Cela n’est absolument pas naïf, mais au contrairement très terre-à-terre.

                      « Vous pensez que MLP veut sortir de l’euro et donc de la CE. Pouvez-vous me montrer un texte où elle dit clairement une chose pareille ? »

                      Ah, non Abelard, pas vous ! Pas cette pathétique chanson systématiquement serinée comme un réflexe pavlovien par les fans du père Asselineau ! « Moi je l’ai dit, et pas elle, na-na-nèreeee ! »… C’est grotesque ! Premièrement, MLP a dit plus d’une fois qu’il fallait sortir de l’Euro. Si vous ne l’avez jamais entendu le dire, c’est que vous ne l’écoutez guère. Ensuite, elle a régulièrement dit qu’il fallait que la France demande une radicale réorientation de l’Union Européenne, et que si elle n’y parvenait pas, il faudrait faire un référendum pour demander aux Français s’ils sont d’accord pour quitter l’UE. Or vous savez, comme je le sais, comme Asselineau le sait, comme MLP le sait, que la réforme de l’intérieur de ce machin oligarchique est rigoureusement impossible ! Alors ? Le résultat sera rigoureusement le même ! Entre dire alors qu’on ne représente personne sur le plan électoral (0,2 %) et que personne à part quelques initiés ne vous écoute et que l’on a donc rien à perdre, comme François Asselineau : « il faut abandonner l’Euro et sortir de l’UE », ou dire quand on est aujourd’hui la dirigeante du premier parti politique de France (près de 25 %) « il faut abandonner l’Euro et tenter de réorienter l’UE, et en cas d’échec, demander aux Français de la quitter » quelle différence bon sang ?

                      Parce qu’elle doit toucher le plus grand nombre, parce qu’il faut réunir pour gagner 50,1 % des électeurs français, parce qu’il faut obligatoirement composer un peu en politique pour pouvoir être élu et ne pas effrayer des électeurs pas forcément aussi convaincus que vous et moi des mesures radicales qu’il faudra prendre, ne pouvez-vous comprendre que si les mots ont un sens, l’enchainement d’actions politiques aussi ? Si la France sort de l’Euro, l’Euro est mort ! Si l’UE n’est pas réformable (et elle ne l’est pas nous sommes d’accord !), la France en sortira ! Tous les chemins mènent à Rome, surtout quand ils sont rigoureusement parallèles !

                       « Avez-vous lu le programme économique du FN depuis sa création ? »

                       Excusez-moi, mais cet argument n’est pas pertinent : aucun parti politique n’a jamais gardé une ligne politique, et plus particulièrement économique, constante durant toute son existence. La situation du monde a radicalement changée depuis les années 80, celle du Front aussi. Et je ne vois pas comment on peut légitimement reprocher à un leader politique d’aujourd’hui la politique économique prônée par son parti hier, ou plus encore, avant-hier. MLP n’a pas changé de ligne économique : elle s’est toujours revendiquée de la même, qui doit bien plus à Sapir ou Allais qu’à Ronald Reagan ! Et puis, dois-je vous rappeler que votre cher Asselineau a lui aussi singulièrement évolué politiquement au cours de sa carrière ?Vous connaissez l’adage : il n’y a que les imbéciles... Evoluer n’est pas toujours se renier.

                      « Pouvez-vous me donner un exemple dans le monde et dans l’histoire où l’extrème droite au pouvoir est allée contre les intérêts des banquiers ? »

                      Et allez ! Le coup de l’extrêêêêême-drouattte, maintenant ! Même Jospin n’y a jamais cru à cette billevesée ! Le FN (encore une fois je n’y suis pas, et je n’avais jamais voté pour lui avant 2012) n’est pas et n’a jamais été un parti d’extrême-droite. Le père Le Pen lui-même n’a jamais accepté ce qualificatif volontairement infâmant. Un parti autrefois poujadiste, sans doute. Un parti aujourd’hui populiste, si on veut. Mais qualifier d’extrême-droite un parti qui cite et se revendique aujourd’hui de De Gaulle et parfois même de Jaurès, un parti qui parle de souveraineté et de retour à l’état stratège, qui fustige la Loi de 1973, qui prétend défendre le modèle social français, qui veut sortir de l’OTAN, qui prône un partenariat avec la Russie, et j’en passe, est tout simplement grotesque… ou malhonnête. C’est digne de nos chers merdias, pas de vous !

                      « Le FN est aujourd’hui monté dans les médias […] Regardez ce qui arrive au pauvre Asselineau : boycott total ! »

                      Nouvelle argutie systématique de l’Asselineau Fan Club ! M’enfin, Abelard : vous ne voyez vraiment pas la différence de charisme politique entre MLP et ce bon François ? Vous ne voyez pas que l’une est une bête politique qui éparpille façon puzzle journalistes et opposants, quand l’autre est un remarquable conférencier, certes, mais n’a pas cette capacité à incarner un message politique ? Vous ne voyez pas qu’il a un charisme d’huître ? Qu’il pourrait, qu’il devrait être très utile au combat pour la souveraineté retrouvée de la France, mais qu’il n’a rigoureusement aucune chance, parce qu’il n’a aucune des qualités nécessaires pour cela, de devenir la bête politique qu’il va falloir être pour renverser l’échiquier de la partie truquée qu’on nous fait depuis trop longtemps jouer ? Vous y croyez VRAIMENT à Asselineau président ? Ou à Dupont-Aignan ? Même Philippe Séguin qui avait tout compris avant tout le monde s’est planté, parce qu’il n’avait pas la moelle pour mener ce combat de titan. Et c’est Asselineau qui va l’avoir, avec ses 0% et ses soutiens qui rempliraient difficilement deux autobus ? Il faudrait peut-être atterrir, non ?

                      « Cessez de rêver à un parti, un homme ou une femme providentiels ».

                      Justement, je ne rêve ni à un parti, ni à un homme, ni à une femme providentielle. Contrairement à vous me semble-t-il avec le gourou de l’UPR (et non UDR, comme le suggérait la coquille dans mon texte précédent). Je n’ai absolument pas l’esprit de midinette politique de l’ours borné Marvin avec lequel j’ai vainement tenté de débattre sur ce fil. Je sais que tout le monde est faillible, que la confiance aveugle en politique est une forme de naïveté très dommageable, pour ne pas dire de bêtise. Mais je sais que nous avons désormais peu de temps pour renverser la vapeur avant que la France ne soit  - définitivement peut-être – totalement à genoux. Il faut mener le combat maintenant, et ne vous en déplaise, MLP est de très loin ce que nous avons de plus crédible, de plus installé politiquement pour le faire. Et si Asselineau, Dupont-Aignan, Villiers, et tous ceux qui les suivent venaient vers elle, lui proposaient de discuter, de mettre au point un programme commun de gouvernement, d’amender ou d’affiner certains points de son programme, d’enrichir ses équipes, l’émancipant de ce fait fort positivement du seul Front National, ils feraient une action utile, décisive peut-être pour faire enfin triompher le combat qu’ils prétendent vouloir mener.

                      Ceux qui, alors qu’ils ne sont connus de presque personne, qu’ils ne pèsent rien, veulent comme des Iznogoud plus vrais que l’original être calife à la place du calife, qui font passer leur petit ego avant le sort de la France, qui préfèrent être chef d’un micro parti sans avenir plutôt qu’être un fort utile lieutenant dans un rassemblement politique qui les dépassent, trahissent en réalité le si juste combat qu’ils prétendent mener. Et le pire, c’est qu’ils fourvoient ceux qui les suivent… et un jour, l’histoire, si seulement elle se souvient d’eux, les jugera...

                      C’est pourquoi, en toute amitié, j’ai envie de vous dire : revenez sur terre, Abelard, vous en avez toutes les compétences intellectuelles. Cessez de rêver à un parti, un homme providentiel. Et prenez toute votre part à une ACTION commune pour notre avenir à tous... sans naïveté, sans amour énamouré, sans blanc seing, mais avec sincérité et bonne volonté.

                      Amitiés

                      Marc LEROY – La Plume à Gratter


                    • abelard 28 août 2014 20:49

                      @ l’auteur,

                      Cher marc,
                      Ce que j’aime bien avec vous c’est que l’on peut discuter... C’est vraiment une qualité rare et que j’apprécie.
                      Le problème, en ce qui concerne votre réponse, c’est que je ne suis pas du tout un fan d’Asselineau.
                      Je trouve certaines de ses analyses pertinentes, mais je ne ferai jamais confiance à un ex-collaborateur de Pasqua.

                      Malgré vos arguments qui me semblent assez fondés, je ne ferai jamais confiance non plus à l’héritière du parti Le Pen.
                      Trop de casseroles et des objectifs fumeux.

                      Par exemple :
                      Pourquoi ne pas dire clairement qu’elle veut sortir de l’Europe ?
                      Les Français qui voteront pour elle et ses candidats le feront en connaissance de cause.
                      Les citoyens de notre pays ont rejeté à une forte majorité la « constitution européenne » en 2005, où est donc le risque politique de s’y déclarer opposé ?
                      Cet appel au référendum me semble pour le moins étrange...
                      Pourquoi vouloir essayer de « modifier les statuts » européens quand on sait très bien que c’est impossible ?
                      Vous y voyez une habileté politique, j’y décèle l’avant goût d’une trahison.

                      Quant à la qualification d’extrème droite, elle me semble naturelle au vu du passé, des alliés et des revendications du FN.
                      Je ne vous ferai pas l’insulte de vous renvoyer à l’histoire du FN ni aux cv de ses responsables. Vous savez comme moi à qui on a affaire.

                      Je pense que la première décision du FN, si jamais il parvient au pouvoir, sera de renier tout ce qui lui a permis d’arriver aux commandes de l’Etat. Et surtout de se débarrasser de son côté « social », tout comme Hitler s’est débarrassé de la SA en la faisant assassiner...


                    • caillou40 caillou40 28 août 2014 08:01

                      Valls..un traite à la nation qui travaille uniquement pour les patrons... !


                      • Yohan Yohan 28 août 2014 11:45

                        Faut arrêter avec ces diatribes sur les patrons, ça commence à être gonflant. Il n’y a pas que le MEDEF dans la vie. D’ailleurs, l’opposition stérile entre Medef et fonction publique est savamment orchestrée par les deux camps. L’un s’en sert pour obtenir des avantages pour la grande entreprise, l’autre s’en sert pour obtenir du pognon pour les syndicats. Paix armée...En attendant, ce petit jeu politicien à la con ruine les PME et TPE qui elles payent plein pot et entretiennent le train de vie faramineux de l’Etat.


                      • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 28 août 2014 12:30

                        VALLS AUSSI EST ISRAELITE-CATALAN OU LIBANAIS-SUNNITE D AFFAIRES  ????? ??


                      • caillou40 caillou40 28 août 2014 12:31

                        Par Yohan ...Bonjour...Depuis son investiture combien de milliards ont été donné aux patrons (moi j’ai le chiffre)...mais vous le savez vous ou parlez vous dans le vide.. ?


                      • CN46400 CN46400 28 août 2014 08:37

                         La bourgeoisie française va-t-elle saisir la perche que lui tend le PS ? Pour la première fois, depuis la Libération, celui-ci se propose de faire baisser sérieusement le niveau de vie des prolos en France (39h payées 35....). Le contraire serait étonnant, d’ailleurs les grands médias ont immédiatement compris ; ils sont prêts pour appuyer la politique Valls, certains ont même démarré la brosse à reluire (C dans l’air, France inter....).


                          Le PS va donc engager les « réformes » pro-capitalistes, il en paiera le prix électoral en 2017 mais l’essentiel sera fait, la droite n’aura, alors, qu’à accompagner le mouvement en déviant, éventuellement, le mécontentement populaire vers la « gôche’....

                          Mais tout n’est pas écrit, en particulier l’étendue de la réaction des prolos, dont finalement dépends la »réussite" du plan de la bourgeoisie.

                        • AlbatrosE AlbatrosE 28 août 2014 10:50

                          Jusqu’ici, nous étions gouvernés par les prostituées de la Banque Rothschild... Maintenant, on nous a servi le Maquereau. L’oligarchie qui diurige la France depuis 30 ans apparaît désormais en pleine lumière et ne prend même plus soin de cacher la réalité.

                          J’attends avec délectation la réaction d’Alain Soral dont les analyses sont validées et rendues visibles même pour le dernier des crétins depuis hier.


                          • soi même 28 août 2014 13:41

                            Un jeux de mot que j’avais fait que je n’oser pas dire, il serait plus que temps de repenser ce que veut dire partie politique,car que ce soit leurs convictions politiques nous sommes devenue leurs otages et cela est devenue intolérable !

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