• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de jcm



  • jcm jcm 9 octobre 2009 12:57

    Sans aucun droit à l’errance, aucun droit à l’erreur, nous pouvons tous nous suicider immédiatement.

    On ne choisit ni l’errance ni l’erreur, on cherche et parfois on a de la difficulté à trouver  : mauvaises pistes, fausses pistes puis meilleure piste parfois, et c’est alors un soulagement.

    Toute meilleure piste permet d’examiner ensuite les impasses parcourues et de faire un bilan, souvent privé, parfois public.

    Une personne qui se serait mise en infraction avec la loi au cours d’une errance sera ou non rattrapée par cette loi, et si elle rend son bilan public, fera ou non état de ces infractions.

    Nous sommes donc dans le cas de figure où chacun peur errer et se tromper de façon lus ou moins légale, en tirer ou non la leçon, rendre ou non publiques ses éventuelles conclusions, qui seront ou non sincères (en tenant compte du fait que même un bilan tenu privé peut ne pas être sincère...).

    Face à cela il n’existe qu’une solution sensée : accorder un minimum de confiance à ceux qui présentent un bilan, cette même confiance accordée de façon tacite à ceux qui n’en présentent pas, c’est à dire la très grande majorité des personnes que nous sommes amenés à côtoyer.

    Sinon il faut, au nom de l’équité, exiger que chacun présente à divers stades de sa vie (à déterminer) un bilan public fondé sur des faits parfaitement vérifiables, documents fournis en 3 exemplaires et tamponnés par le service adéquat...



  • jcm jcm 7 octobre 2009 13:14

    Vous avez peut-être voulu écrire "Mépris de la créativité humaine, mépris de la démocratie, mépris de (la) liberté, mépris de soi." ?

    Mais on peut aussi alléguer que nous devons à la créativité humaine la chance de bénéficier d’un monde largement et gravement pollué, d’un monde qui, en fin de compte, méprise une large fraction des humains (et de préférence les moins riches en tête), d’un monde aux multiples déchirures et plutôt en péril qu’en bonne santé...

    D’un monde en sévère perte de biodiversité aussi...

    L’avenir nous dira s’il s’agit vraiment de suivre leur idéologie ou s’il est plutôt question de réagir afin de ne plus accumuler les dégâts et tenter de réparer ceux qui peuvent encore l’être...

     



  • jcm jcm 6 octobre 2009 21:33

    L’auteur sait-il qu’en insérant dans chaque extrémité de son tube digestif « 2 électrodes de métaux différents avec un potentiel différent » il pourrait devenir producteur d’électricité indépendant ?



  • jcm jcm 6 octobre 2009 21:20

    Ce projet me semble reposer sur une réflexion qui aurait fait l’impasse sur les principales questions que l’on aurait dû se poser sur les utilisations possibles de ces « déchets » et sur les utilisations qui pourraient nous être les plus nécessaires, ou même indispensables, dans un avenir assez proche.

    Prenons d’abord le cas de la paille : environ 4,5 à 5,5 millions de tonnes pourraient être rendues disponibles pour des usages non agricoles.

    Voir notamment « Les pailles de céréales, ressources, valorisations, obstacles à leur mobilisation ».

    « La paille de céréales a un PCI de 4300 KWh/T en moyenne pour 5 à 6 % de cendres. », soit un PCI très proche de celui du bois : si l’on souhaite tirer directement des calories de la paille la meilleure façon d’en obtenir un rendement élevé est de brûler cette paille en lui faisant subir le moins de transformations possible.

    Car toute transformation étant consommatrice d’énergie cette énergie consommée s’inscrira en négatif par rapport au PCI de base.

    Transformer la paille en agrocarburant nécessitera un cycle de transformation qui ne pourra que diminuer, et probablement de façon importante, la quantité finale d’énergie récupérée à partir de chaque tonne de paille.

    Il faudra payer ces transformations : il faudra donc que le prix de vente du carburant produit couvre assez largement (afin qu’il y ait bénéfice dans l’opération) le coût des transformations plus le prix d’achat de la matière première.

    Une matière première dont les producteurs aimeraient qu’elle puisse se négocier à un prix plus élevé que l’actuel, mais que les transformateurs ne souhaiteront pas non plus trop élevé.

    Une telle filière n’aurait donc de sens que dans une période où le prix de l’énergie deviendrait nettement plus élevé qu’il ne l’est aujourd’hui, sans toutefois que cette filière soit assez productive pour fournir une substitut à une part importante de notre consommation d’énergie fossile.

    On peut penser que le prix des énergies grimpera bientôt, et peut être très haut dans les quelques années à venir.

    Cela donnera-t-il pour autant à cette filière une véritable raison d’être ?

    Non car brûler directement ces déchets sera de toutes façons plus efficace du point de vue du rendement, mais il y aurait au moins une autre raison de ne pas se lancer dans cette filière : les besoins d’une agriculture devant faire face à un pétrole durablement très coûteux.

    Ce coût élevé du pétrole rendrait très coûteux les engrais comme les labours et pourrait avoir pour conséquence des baisses de rendement laissant des quantités de « déchets » disponibles en nette décrue.

    Déchets qui trouveraient alors une destination privilégiée : la restauration des sols, dont on sait qu’ils sont dans une large proportion fort dégradés avec un manque croissant de matières organiques.

    On aurait donc comme recours une agriculture sur sols (à nouveau) riches très favorables à la pédogénèse (source naturelle d’enrichissement) et disposant de qualités sanitaires élevées.

    S’il devenait vital de consacrer des quantités importantes de matière organique à cette restauration des sols, on verrait alors une compétition se développer entre les producteurs d’agrocarburants de seconde génération et les agriculteurs, et l’impératif de maintenir de bonnes conditions de sécurité alimentaire aurait vite raison des premiers.

    Enfin si ’on veut tirer d’une tonne de paille un maximum d’énergie, on ne la fait pas brûler, on ne la transforme pas en carburant mais on l’utilise comme isolant, soit en doublage sur du bâti existant soit pour construire directement avec ce matériau.

    Il me semble que si l’on examine l’utilisation de ces déchets du point de vue de leur utilité sociale et environnementale maximale deux voies sont prépondérantes : celle d’une restauration des sols même dans une époque de pétrole abordable, car une des conséquence serait un moindre niveau de pollution imputable à l’agriculture, et l’utilisation de ces déchets qui s’y prêtent le mieux dans l’isolation thermique et phonique, avec notamment l’avantage d’une très grande efficacité pour une dépense modique.

    Un excellent rapport qualité / prix, à peu près imbattable.

    Je ne sais pas quelle moitié de sa cervelle l’UE a utilisée pour nous sortir ce « nemo », ni dans quel état elle se trouvait, mais il y aurait beaucoup mieux à faire...



  • jcm jcm 30 septembre 2009 12:49

    Il n’y a pas que le plastique - malheureusement - à poser problème et une petite recherche sur les termes « prolifération méduses » donne des pistes...

    Nous avons petit à petit transformé terre et mer en poubelles et ne sommes pas vraiment prêts à changer nos façons de faire : les poubelles continuent à se remplir...

    La Méditerranée, ses plastiques, ses méduses, ses déchets nucléaires, la Bretagne, ses algues pourrissantes et ses milliers de porcs en batterie, le Pacifique avec un gigantesque « continent » de déchets... qui cependant se peuple petit à petit mais n’est pas exempt de toxicité... les zones mortes océaniques en expansion régulière...



  • jcm jcm 30 septembre 2009 12:28

    A lire également :

    Clearstream. A Denis Robert, en ces jours de tonnerre

    Et, pour signaler que la traque aux... peut-être à qui ne serait pas « d’accord » d’une façon ou d’une autre, voir aussi ce projet européen : Indect, projet de recherche pour un big brother européen

    Indubitablement notre « liberté », déjà largement sous contrôle, risque d’être plus que surveillée.

    Liberté de parole, de connaissance, d’investigation...



  • jcm jcm 26 septembre 2009 13:15

    Des coups de pied occultes se perdent, probablement, dans les arcanes de l’administration...



  • jcm jcm 26 septembre 2009 13:09

    « Le moindre problème peut se transformer en un tragique accident historique... »

    Un type d’accident auquel nous ne sommes, de source officielle, aucunement préparés.

    En effet le Codirpa (pour Comité Directeur Post Accidentel) est, comme on le constatera en visitant la page du site de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire), très loin d’avoir terminé ses travaux d’investigation sur les accidents possibles et leurs conséquences.

    Travaux à la suite desquels pourraient être prises des dispositions sur la gestion des conséquences d’un accident majeur.

    Mais quand ?

    J’écrivais en Juin 2008 : « Nucléaire : la France est-elle bien protégée ? ».

    Rien ne semble avoir beaucoup changé depuis plus d’un an.



  • jcm jcm 25 septembre 2009 13:26

    La définition de l’art par le « beau » ne tient plus depuis longtemps.

    Il existe une définition fiscale de l’art (en France au moins) qui, appliquée à la sculpture permettra de considérer un « objet » comme une œuvre d’art si cet objet ne peut avoir aucune destination d’usage (aucune utilité fonctionnelle) et s’il est une « pièce unique » qui pourra être un bronze tiré à 7 exemplaires numérotés et 2 « épreuves d’artiste » numérotées comme telles.

    Une très superbe fourchette, d’une originalité renversante, tirée à 25 exemplaires ou à 25 000 ne sera malgré sa beauté pas une œuvre d’art, en vertu de cette réglementation.

    Qu’est donc une « œuvre d’art » ?

    Quelque-chose d’inutile à quoi que ce soit d’autre qu’une forme de contemplation, ce qui serait le cas d’un siège sur lequel nul ne pourrait s’asseoir.

    Autrement dit ce pourrait aussi être le fourre-tout de tout ce qui n’est ni fonctionnel ni utile d’un point de vue matériel.

    Cependant nul ne peut nier l’utilité de l’art en général (dans la mesure où cette dénomination englobe ce que chacun admet reconnaître comme « de l’art », ce qui peut être restrictif par rapport à ce que d’autres accepteront).

    Pour ma part j’ai tiré un immense bien être de l’écoute, perdu en pleine nature, des concerts de musique baroque diffusés par France Musique quelques soirs de Juillet : musique utile à mon bien-être, et très fonctionnelle pour le générer.

    Moyennant l’équipement approprié j’aurais pu enregistrer cette musique (sans risquer de me faire hadopiser), privant éventuellement ses interprètes de ma contribution financière.

    Je pourrais aussi tenter de la télécharger gratuitement, ce que je ne ferai pas, estimant que les interprètes ont droit à une juste rémunération pour des œuvres que je pourrai écouter à l’infini, seul ou avec quiconque désireux de m’accompagner dans l’écoute.

    J’aurai payé cette musque le même prix que je sois seul ou non lors de chaque audition et quel que soit le nombre de ces auditions.

    Il en ressort que le plaisir tiré de ces œuvres aura été plus ou moins largement multiplié pour un prix forfaitaire, qui ne reflètera donc pas la quantité de plaisir produit.

    S’il devait donc exister une tarification proportionnelle à « la quantité de plaisir produit » il faudrait mettre en place un processus de paiement en fonction du nombre d’écoutes...

    Inutile de dire que nous ne parviendrons probablement jamais à une rémunération des artistes proportionnelle à l’utilisation réellement faite de leurs œuvres.

    De ce « fourre-tout » qu’est l’art tout ne passera pas la barrière du temps avec le même succès : c’est seulement dans quelques siècles que nous saurons quels ont été les « grands » (et peut-être les seuls « véritables » artistes d’aujourd’hui : trop tard pour les rémunérer à la hauteur du service rendu à l’humanité).

    Parmi ces « grands » de demain figureront peut-être des artistes d’aujourd’hui largement inconnus du grand public : n’a-t-on pas souvent affirmé qu’un artiste aurait d’autant plus de chances d’être « reconnu » qu’il serait plus... mort ?

    Il y en eut ainsi « mangeant toute leur vie de la vache enragée » dont les œuvres atteignent post mortem des sommets fort élevés.

    Il est possible que le Mozart d’aujourd’hui, ou le Brancusi (le correcteur orthographique me propose le « Branchies », le « Branchues », le « Branchiales » ou le « Brancard »... eh bien non !), ou le Van Gogh « crève la dalle » et ce n’est pas Hadopi qui le nourrira.

    Il y a donc probablement quelque-chose à imaginer, qui n’existe pas, pour que tous les artistes puissent travailler dans de bonnes conditions, en espérant que chacun d’entre eux pourra devenir « grand » un jour ou l’autre !



  • jcm jcm 19 septembre 2009 12:22

    « Il faut écarter les Verts du jeu politique »

    Ben que voilà pas des paroles de démocrate !!!

    Les mettre au vert, des camps, peut-être, au fond de la campagne...

    « Cet homme qui n’a pas de bagage scientifique ni philosophique s’en remet à la confiance des experts. »

    Combien, qui n’ont aucun autre bagage médical qu’un tas de vieilles ordonnances, s’en remettent « à la confiance des toubibs »...

    On appréciera l’éblouissante qualité de l’argumentaire...



  • jcm jcm 19 septembre 2009 11:40

    "Pour preuve, les mesures proposée par le WWF visant à introduire 20% d’aliments bio dans les cantines. La politique a d’autres questions à régler et d’autres priorités....« 

    Mais pourquoi ceci OU cela ???

     »La politique« doit régler les questions qui se présentent en définissant des priorités s’il y a lieu.

    Toutes les questions et si possible aussi vite qu’elles se présentent.

    20% de »bio« dans les cantines : excellente initiative si cela peut diminuer la quantité de divers produits toxiques que l’on retrouve dans le sang de tout un chacun et, de ce point de vue, 20% est largement insuffisant !

    Si, également, cela peut aider au développement d’une filière »bio« française très anémique et qui nous oblige à importer la majeure partie des produits »bio« que nous consommons.

    On me répondra que le »bio« ... ceci cela en se référant à une »étude« récemment largement médiatisée et qui ne prenait pas en compte la teneur en pesticides des aliments non »bio« .

    C’était l’un de ses défauts et il y en a d’autres.

    Revenons quelques instant à cette question des algues qui pourrissent depuis des années le littoral breton.

    Cela ne se serait pas produit si la Bretagne avait largement adopté les méthodes de l’agriculture biologique : cela tend à démontrer que lorsqu’il est question d’une alimentation »bio« cela ne concerne pas uniquement le contenu de nos assiettes mais bien plutôt jusqu’à l’ensemble de notre cadre et de nos conditions de vie.

    Parmi nos conditions de vie se trouve le prix auquel il faudra payer une eau »du robinet« qui sera ou non buvable sans risques, ce qui pourrait pousser à acheter une eau de table 1000 fois plus chère (avec un réel impact socio économique).

    En Bretagne on paye l’eau très cher (ailleurs aussi en France) pour une qualité déplorable dans bien des cas, en dépit de traitements très coûteux.

    Il serait pourtant possible de faire différemment pour le plus grand bien et la plus grande satisfaction de tous, et cela nous est démontré par la dynamique mise en place par la ville de Münich il y a maintenant bien des années.

     »Utilisation de l’agriculture biologique pour la qualité de l’eau ( Lettre Evaluation - juillet 2005)« 

    Marrant que l’on trouve ce texte sur un site gouvernemental, pour un gouvernement qui n’a rien fait de concluant pour restaurer aux échéances prévues la qualité de nous eaux souterraines et de surface, plus ou moins exécrable selon les régions : une inaction qui nous coûtera cher en amendes européennes...

    Voyez qu’une promotion intelligente de l’alimentation »bio« dépasse largement le cadre du plateau repas et que la dissociation opérée entre l’assiette, la santé et l’environnement pourrait être jugée comme une énorme stupidité !

     »Les Munichois figurent parmi les Allemands les plus consommateurs de produits biologiques : 20 % en consomment régulièrement..."



  • jcm jcm 18 septembre 2009 13:21

    Je fameux « où vais-je, qui suis-je, dans quel état j’erre... » (avant de se retrouver définitivement au placard ! ) à conjuguer au pluriel : bien sûr, cela ne nuirait pas !

    Un esprit rationnel penserait même que ce serait un préalable indispensable à toute tentative de « changement ».

    Mais le seul examen du « pourquoi humain » et de la « temporalité humaine » pourrait nous prendre encore autant de millénaires qu’il s’en est écoulé depuis que ces questions ont été posées et sondées de toutes sortes de façons qu’il serait déjà un défi d’en faire l’inventaire...

    Et cela peut-être sans plus de réponse à la clef...

    Il semble que nous ne pouvons envisager de disposer d’une telle durée et de la quiétude souhaitable pour nous attacher sérieusement à résoudre de telles interrogations : le cours de la vie agitée et divers événements nous accapareront demain autant qu’aujourd’hui...

    Par ailleurs il serait intéressant que nous soyons (très) nombreux à piocher ces questions afin de les éclairer de tous les faisceaux possibles.

    Nous sommes au charbon du quotidien avec peu d’occasions de lever le nez : nous ne construirons pas de nouvelle locomotive.

    Tout ce que nous pourrons faire, pressés que nous sommes par tant d’urgences diverses, sera de conserver notre vieille bécane crachotante en état de marche et, si cela fonctionne, la modifier petit à petit à la lueur, pourquoi pas, de réflexions comme vous en proposez.

    Mais sans disposer de réponses fiables et définitives, toujours dans l’incertain, comme d’habitude.

    En fin de compte il suffirait peut-être que cet incertain peu ou prou différent soit plus à l’écoute de chacun pour que tout, et tous, aille un peu mieux !



  • jcm jcm 18 septembre 2009 07:13

    En fait ce trou augmente ou diminue selon les années, sans que l’on sache vraiment pourquoi, après s’être réduit quand les émissions de CFC ont décru.

    A voir :

    « Survivre sous le soleil de Punta Arenas Quand la couche d’ozone disparaît »

    « En Patagonie, sous le trou de la couche d’ozone »

    « Des »feux rouges« pour prévenir des dangers de l’exposition solaire »



  • jcm jcm 18 septembre 2009 06:51

    « C’est avaler du polonium qui n’a pas de sens. »

    Je tentais de vous faire comprendre que raisonner de cette façon sur une proportion, sans plus de considérations, sans prendre en compte les caractéristiques de l’élément en question, ne signifie rien.

    Or votre phrase "Si mes sources sont exactes, surtout que c’est pas facile d’aller mesurer partout, il représente 0,05% de l’atmosphère et 5% des gaz à effets de serre qui y sont présents, le reste étant essentiellement de la vapeur d’eau.« ne pouvait avoir comme raison d’être que tenter de convaincre le lecteur qu’une si faible teneur ne pourrait avoir que des conséquences négligeables, du seul fait de sa faiblesse.

    Comme vous nous affirmez : »0,05% = rien (ou négligeable)" je tentais de vous faire comprendre qu’il n’était pas possible de raisonner de la sorte.

    Vous saisissez maintenant ?



  • jcm jcm 18 septembre 2009 06:14

    @ Kleuck :

    0 Changement dans l’épaisseur de l’ozone troposphèrique de 1985 à 2005 =>

    Cette page montre des moyennes mondiales de 1979 à 2005, avec d’ailleurs une légère décroissance et une courbe plate pour les dernières années,ce qui est sans le moindre rapport avec le trou antarctique, j’espère que vous comprenez cela !

    Multiplication par 5 de son épaisseur depuis le 19° dans l’hémisphère nord => on lit en chapeau du texte : « Les résultats des campagnes aéroportées STRATOZ et TROPOZ ont montré qu’il existait une dissymétrie importante entre les deux hémisphères (maximum dans l’hémisphère nord)... »

    Puis : « Les résultats obtenus (voir figure) montrent que l’ozone a augmenté d’un facteur 5 depuis la fin du siècle dernier aux latitudes moyennes de l’hémisphère nord, passant en moyenne de 10 ppb en 1874 à environ 50 ppb actuellement . »

    Et alors ?

    A moins que vous situiez l’Antarctique dans l’hémisphère nord...

    C’est vraiment très gentil à vous d’être allé chercher ces liens qui ne confirment en rien vos élucubrations !



  • jcm jcm 17 septembre 2009 23:14

    « L’activité solaire ELLE est responsable (pour la période récente) »

    Ce n’est absolument pas ce que pensent les spécialistes de l’étude des relations entre l’activité solaire et le climat terrestre !!!

    « « La recherche d’une explication physique et d’une quantification de l’effet climatique de ces minima d’activité solaire, tant à l’échelle du siècle que pour le cycle de onze ans lorsqu’il se manifeste par ses taches, a pour l’instant échoué », souligne Edouard Bard, Professeur au Collège de France. Les mesures par satellites de l’activité solaire et le suivi des températures devraient permettre d’établir un lien quantifié entre cause et effet. Or, là aussi, c’est l’échec puisque l’explication la plus simple – la hausse ou la baisse de la quantité d’énergie reçue par la Terre – ne suffit pas. Entre le point haut et le point bas d’un cycle de onze ans, elle ne peut expliquer directement que 0,1 à 0,2°C d’écart de température moyenne annuelle. Surtout, insiste Slimane Bekki, « l’évolution des températures depuis plus de trente ans n’est pas du tout en phase avec les cycles solaires, mais plutôt avec l’intensification de l’effet de serre ». »

    Texte complet : « Le Soleil est « blanc » depuis 48 jours ».

    Quelles qualifications particulières, garantes de conclusions plus solides, vous permettent d’affirmer que le soleil serait responsable ?

    Puis il ne suffira pas d’affirmations pour satisfaire vos lecteurs : il faudra démontrer qu’elles tiennent la route et ont une valeur supérieure, ruinant à néant celles du Pr Bard par exemple.



  • jcm jcm 17 septembre 2009 22:30

    "En creusant un peu j’ai compris que l’histoire de l’ozone était du pipeautage (c’est un chercheur du CNRS qui m’a ouvert les yeux)...« 

    Faut pas creuser n’importe où, Kleuck... prospectez un peu avant de prendre la pelle et la pioche !!!

    Sinon creusez par ici : »Centre Mondial des données sur l’Ozone et le Rayonnement Ultraviolet (WOUDC)« .

    Ou là : »ANTARCTIC OZONE (British Antarctic Survey)« .

    Vous pouvez aussi gratter ici : »Ozone Mapping Center".

    Votre chercheur du CNRS, il cherche sur quoi ?

    La sexualité de la carotte de Créances ?

    Pas sur l’ozone j’espère...



  • jcm jcm 17 septembre 2009 19:30

    "Rien qu’un chiffre, ramené à l’état pur à la surface terrestre, l’épaisseur totale de CO2 était de 2m 25 en 1850, il est de 3 mètres aujourd’hui, sur 80 km d’atmosphère on va dire."

    Intéressant !

    Je n’ai pas vérifié ces chiffres mais ils signifient, dans la mesure où l’effet de serre varierait de façon directement proportionnelle à l’épaisseur de la couche, que cet effet aurait augmenté de 33%, ce qui est énorme !!!

    Quelle augmentation d’épaisseur pour le méthane (une vingtaine de fois plus efficace que le CO2 en effet de serre) que le réchauffement actuel injecte dans l’atmosphère à partir des pergélisols en fusion et des clathrates sous-marins ?

    Ne parlons pas du NO2 et autres substances gazeuses...

    Chaud, devant !



  • jcm jcm 17 septembre 2009 13:10

    « je ne vois pas de signes de réchauffement »

    Ben oui, mais il faut savoir que les « signes de réchauffement » ne se baladent pas nécessairement en fanfare dans toutes les ruelles !

    Ils peuvent être très discrets mais significatifs, et certains d’entre eux sont parfois largement occultés par les phénomènes météorologiques.

    En outre ce réchauffement n’a ni la même intensité ni les mêmes impacts sur toutes les régions du monde.

    C’est pourquoi il faut regarder les mesures qui se font un peu partout dans de très nombreux domaines pour « voir des signes ».

    Certaines de ces mesures nous disent par exemple : « En l’absence des émissions humaines de CO2, l’Arctique se refroidirait », ce qui ne semble pas être le cas !

    C’est pourquoi il faut regarder les mesures qui se font un peu partout dans de très nombreux domaines pour « voir des signes ».

    Certaines de ces mesures nous disent par exemple : « En l’absence des émissions humaines de CO2, l’Arctique se refroidirait », ce qui ne semble pas être le cas !



  • jcm jcm 17 septembre 2009 12:56

    Tout à fait !

    Merci beaucoup de ce correctif !