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Les commentaires de Laurent Bervas



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 4 janvier 2008 23:54

    Vous avez semble t’il moralement raison, mais juridiquement tord. Vous pouvez demander plus de transparence, mais le maire n’a pas d’obligation de faire tout ce que vos demandez. Vous pouvez en revanche en faire un thème de campagne.

    Il y a quelque chose qui me gène. Malgré tout ce que vous dénoncez ce maire risque d’être réélu.

    Soit vous pensez que les électeurs sont des imbéciles, soit vous suposez qu’ils votent avec un minimum de conscience. Cela veut dire que l’opposition n’arrive pas a paraitre crédible.

    L’argument des médias et de l’opposition muselée ne me satisfait pas car l’affaire aeschlimann a été fortement relayée.



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 4 janvier 2008 14:41

    @L’auteur :

    Je ne porte pas le Maire d’Asnières dans mon coeur (j’ai publié comme d’autres différents articles sur le sujet), mais il me semble que vous faites une erreure de communication en publiant ces vidéos, surtout dans la période actuelle ou vous serez toujours soupçonnée d’une présentation partisanne.

    Vous repochez au maire :

    > « Manuel Aeschlimann, responsable de la police de l’assemblée et de la bonne tenue des débats, n’intervient pas.. »

    Pour dire après :

    > « lors d’un précédent conseil municipal, la Brigade anti-criminalité ( !) de la police nationale est intervenue sur la demande du maire pour s’emparer de ce porte-voix »

    Que doit t’il faire ? réagir comme la loi semble l’y encourager, c’est à dire faire intervenir la police (et se faie accuser de museler l’opposition) ou laisser faire cet opposant ?

    Par ailleurs vous dites :

    > « les délibérations ne sont jamais mises en ligne sur le site internet municipal »

    Je suis d’accord pour dire que ce n’est pas normal mais dans ce cas faites le. Mettez en ligne votre propre site. Ce n’est pas compliqué. Faites votre travail d’opposant.

    Si votre seule propos d’opposant est de dire que « Manuel Aeschlimann est un méchant » vous avez peu de chance de convaincre.

    Regardez plutôt ce que fait Christophe Grébert à Puteaux. Il à dénoncé pendant des années sur sn blog les pratiques de la mairie de Puteaux, mais dans la période de campagne, comme candidat, il propose.

    Je ne doute pas que votre combat (avec ANTICOR) soit légitime mais concrêtement, quelles sont vos propositions pour cette ville ?



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 3 janvier 2008 18:11

    Même si je pense que le risque « islamiste » (attentats ou éléction gagnées par des partis moins ouverts vers l’étranger) est très faible, il n’est pas impossible.

    En l’absence de plus values conséquentes à la revente (si les prix d’achat du bien restent élévés) je pense que le promoteur devra offrir des garenties pour séduire les investisseurs étrangers. En offrant par exemple, comme le font certains promoteurs, un revenu locatif de 6 à 8 % garantis on transforme le produit immobilier en un produit financier solide.



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 3 janvier 2008 18:05

    Concernant l’argent noir j’ai abordé ce sujet dans le 1er article ou en effet, je soulignais, comme vous le dites que le prix peut monter ou descendre. Ce type d’acheteur est moins sensible aux fluctuations de prix.

    Concernant le poid des intérets économique des « proches du pouvoir » je pense aussi qu’il est réelle et que cela rend plus difficile le développement d’une véritable concurence, même si elle se développe. Je n’ai pas d’indications concernant le raprochement Fadesa / Addoha mais on peut noter que cela réduit de facto la concurence au profit de promoteurs morocains.

    Cependant, au vu du volume de programme en construction, il faudra vendre les futurs programmes aux acheteurs étrangers qui eux seront plus exigeants en terme de rentabilité. D’ou le développement de produit avec un revenu locatif garenti ou des produits mieux fini.

    L’ouverture économique du pays est le meilleur garant me semble t’il d’une éméloiration des pratiques économiques ...



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 3 janvier 2008 13:02

    Je partage votre réflexion sur les danger potentiels du développement d’un tourisme de luxe qui affiche de somptueuses richesses sous les yeux de marocains dont le niveau vie ne semble pas progresser (voir régresse face la hausse des prix des denrée alimentairesde base).

    Tout d’abord, le Maroc n’a pas attendu l’ouverture à l’étranger pour réserver ses fastes à une classe aisée et réduite. Le problème de partage des richesse est bien antérieure à l’ouverture vers les investisseurs étrangers. Ce qui change c’est que le luxe est de plus en plus affiché . Le danger d’un retour vers des valeurs de fermetures (on parlera d’islamisation de la société) est réel. Je pense que les autorités en sont très conscientes.

    Cependant la voie est étroite. Pour mieux partager les richesses il faut commencer par les créer. Le royaume n’aillant pas de matières première doit chercher la ressource financière à l’étranger. La fortune du Roi estimée à 2 milliards de $, même partagé parmis les 30 millions de marocain serait bien loin de suffire. L’arrivée de devises en provenance des activité touristiques au Maroc a par exemple permi au gouvernement de compenser cette année la hausse du prix du pain, du gaz et de nombreuses autres denrées de 1er nécessité.

    Le développement du tourisme est donc une bonne chose. Le choix de vaforiser le tourisme de luxe de préférence au tourisme de masse (disons moins haut de gamme) me semble une idée logique. Je ne suis pas certains que le tourisme de masse soit plus respecteux de la culture locale.

    J’avais cité l’exemple de certaines régions françaises rurale qui ont vu arriver ces dernières années des propriétaire anglais. Au départ beaucoup de méfiance, une hausse des prix de l’immobilier. Après quelques années le bilan semblait positif : les « riches » anglais ont rénové le patrimoine locale et relancé pour certains des activité artisanale. Globalement tout le monde était content.

    Pour revenir au Maroc tout est une question de « timing ». On est il me semble dans la phase de décollage ou il faut faire rentrer le maximum de touristes (et de devises). Il devrait être possible dans les années à venir, aux autorités marocaines d’être plus sélectives ...



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 3 janvier 2008 11:40

    Je vous engage à lire la réponse au commentaire de Bernard (à la suite du votre). Vous oubliez que le développement du Maroc comme destination touristique « haut de gamme » (qui développe les programmes immobiliers « haut de gamme ») est le résultat d’un choix réfléchi de communication de la part des autorités.

    Toujours dans cette même idée, le gouvernement marocain a autorisé le rappatriement (en devises) de la plus value réalisée sur la vente d’un bien immoblier. La aussi, c’est une décision souveraine qui encourage l’investissement. faire des plus value peut être qualifié de démarche spéculative, mais qui peut reprocher a quelqu’un d’’ssayer d’optimiser son placement financier ?

    Si il a des personnes qui encouragent la « spéculation » il faut commencer par les chercher dans les ministères marocain plutôt que chez les rédacteurs d’Agoravox.

    Vous me donnez par ailleurs une nouvelle occasion de parler de mon activité au Maroc. Contrairement à ce que vous sembler penser mon agence immobilière installée à Casablanca ne traite pas la vente de programme de luxe. Nous sommes spécialisé sur le segment de l’immobilier professionnels. Notre clientèle est essentiellement des sociétés étrangères qui s’installent au Maroc et qui ont besoin de locaux commerciaux ou de logements pour leurs cadres ...

    Sinon bonne année à vous smiley



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 3 janvier 2008 11:14

    Salut bernard, très bonne année à toi.

    Je trouve cette comparaisonavec NICE judicieuse. Marrakech (et une partie du maroc) aspire à devenir une destination pour un tourisme haut de gamme.

    Lorsque l’on regarde les nombreuses publicités publiées par le ministère du tourisme marocain dans différents magazines Français, dans le métro, on notera que l’on encourage un tourisme de luxe (« Marrakech, ... les spas, le shoping à 3 heures de Paris ... ») :

    Le gouvernement marocain cible une clientèle à fort pouvoir d’achat de préférence à une clientèle populaire (qui se rend plus facilement en Tunisie). Cette publicité ciblée haut de gamme finit par attirer des acheteurs de programme immobiliers haut de gamme, objet de cette série de billet.



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 29 décembre 2007 01:01

    La société marocaine est en transition, une période en effet de troubles possible.

    Cependant lors des dernière élection, on avait prévu la victoire des « islamistes » sencré représenter le mécontentement. Ce ne fut pas le cas.

    Le terrorisme au Maroc existe mais cela n’a rien à voir avec ce qu’il se passe dans d’autres pays, comme l’algérie. Encore une fois il y a du mécontentement mais il reste à controlable.

    Cependant les émeutes lors de la hausse des prix montre que l’équilibre est fragile. Le progrès économique doit apparaitre comme étant bénéfique au plus grand nombre. Ce n’est pas encore le cas.

    Je ne doute pas un seul instant que les autorités n’en sont pas conscient. Si cela n’a pas été fait c’est que les moyens udgétaire sont certainement limités.

    Quand a prétendre rédoudre tous les maux de la société mraocaine (corruption, mauvaise éducation, muavaise répartition des richesse) en quelques années serait illusoire.



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 23:40

    Comme je l’ai répondu à un commentaire précédant : je ne suis pas un enthousiaste béat, mais entre ne rien faire et essayer d’avancer, même en faisant des erreurs, je préfère la seconde solution.

    Le plus dangereux serait de ne rien faire.

    les 7 millions de touristes en 2007 sont un succès indéniable !



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 23:37

    > Avancer c’est bien, courir trop vite sans entrainement, > ben on chute !!! J’aime bien cette image qui correspond assez à la réalité du moment smiley

    mais entre rester assis à attendre que cela se passe et essayer de courir et se relever magré une première chute, je choisi la seconde solution smiley



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 23:11

    Prenons l’exemple de l’espagne souvant cité en exemple dans le développement économique du Maroc contemporain.

    Il y a un aspect négatif inconstestable : Beaucoup d’erreurs ont été faites dans l’exploitation du litorale, mais depuis la mort de Franco (elle date de 1975) que de chemin parcourus.

    L’article de wikipédia cité ci dessus détail ce miracle économique :

    Comment décrire autrement le devenir de l’Espagne, qui intègre la CEE en 1986 et bénéficie de ses fonds structurels pour mettre en place une phase vertueuse de croissance immobilière associée à un dynamisme touristique qui fait d’elle la villégiature ensoleillée de l’Europe du Nord.

    Alors c’est vrai que dans le domaine immobilier au Maroc c’est parfois l’anarchie. Mais je pense que, malgré les nombreux défauts, le Maroc va dans le bon sens ...



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 20:42

    @lerma

    « Casa à de nombreux bidonvilles et avant d’exclure les pauvres qui sont analphabetes et qui ne peuvent plus se loger et qui rejoindront les mouvements extrèmistes islamistes,il conviendrait de leur construire au moins comme en France dans les années 60 : DES HLM »

    Comme je vous l’indiquais renseignez vous un peu sur le Maroc. En même temps que le gouvernement encourage le développement de programme touristiques de luxe, il fait aussi construire des logement sociaux (depuis 2000, 70 conventions portant sur 173 000 logements sociaux ont été signées - source la vie éco avril 2007) et vous allez rire les promoteurs gagnent de l’argent avec cette activité. Des étrangers comme le groupe Fadessa ou Mixta Africa ou Marocain comme le groupe Addoha qui est même devenu l’une des plus grosses capitalisation boursière du Maroc.

    Réactualisez vos manuels (marxistes) d’économie, on peut faire des profits et participer au développement d’un pays.

    Je suis un petit entrepreneur installé au Maroc et je pense, à ma manière, participer au développement de ce pays. Mais vous, à part écrire des idioties derrière votre clavier (et faire des liens sur des articles que vous avez a peine lu) vous faites quoi pour le Maroc ?



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 20:37

    @lerma

    « Casa à de nombreux bidonvilles et avant d’exclure les pauvres qui sont analphabetes et qui ne peuvent plus se loger et qui rejoindront les mouvements extrèmistes islamistes,il conviendrait de leur construire au moins comme en France dans les années 60 : DES HLM »

    Comme je vous l’indiquais renseignez vous un peu sur le Maroc. En même temps que le gouvernement encourage le développement de programme touristiques de luxe, il fait aussi construire des logement sociaux (depuis 2000, 70 conventions portant sur 173 000 logements sociaux ont été signées - source la vie éco avril 2007) et vous allez rire les promoteurs gagnent de l’argent avec cette activité. Des étrangers comme le groupe Fadessa ou Mixta Africa ou Marocain comme le groupe Addoha qui est même devenu l’une des plus grosses capitalisation boursière du Maroc.

    Réactualisez vos manuels (marxistes) d’économie, on peut faire des profits et participer au développement d’un pays.

    Je suis un petit entrepreneur installé au Maroc et je pense, à ma manière, participer au développement de ce pays. Mais vous, à part écrire des idioties derrière votre clavier (et faire des liens sur des articles que vous avez a peine lu) vous faites quoi pour le Maroc ?



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 19:45

    Joël voyons.

    Ce n’est pas parce que je n’aimes pas (ou que tu n’aime pas) Sarkozy que cela doit devenir une insulte. « Bobo » n’est pas plus une insulte que « Sarkoziste » smiley



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 19:42

    Je conforme ce que vous reportez. Sans raison apparente, les prix peuvent grimper sur une simple rumeur. C’est certainement du au manque de transparence sur les prix : il n’existe pas à ma connaissance de site qui ressence tous les programmes neufs et en afficherait les prix ?

    J’essaierai de développer dans un second article (a publier la semaine prochaine) les raisons qui me font dire que les prix vont au mieux se stabiliser ou augmenter modéremment.



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 19:37

    Le maroc a besoin de séduire les « étrangers ».

    Quelques chiffres sur l’économie marocaine en 2006 (1 euro = 11DH)
    596 MM DH (PIB)
    53 MM DH (Recettes du tourisme)
    47 MM DH (Transfert de devises des MRE)
    25 MM DH (IDE, Investissement Direct des étrangers)

    On voit que le Maroc est fortement dépendant des touristes et de l’aflux de capitaux et de devises en provenance de l’étranger.

    Le Maroc a su séduire ces différents investisseurs, MRE (Marocains Résidents à l’étranger) qui investissent dans l’immobilier résidentiel notamment, les fonds d’investissement étrangers (notamment en provenance du Golf cette année) qui construisent notamment des complexes touristiques en leur promettant la possiblité de rappatrier leurs bénéfices.

    On est dans une économie libérale. C’est me semble t’il nécessaire pour attirer ces capitaux. Sans ça pas de développement économique. Même les MRE n’investiraient pas au pays si il ne pouvaient sortir l’argent si ils le veulent.



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 16:24

    (je recopie le commentaire qui s’est placé en queue de discution, mauvaise manip de ma part smiley

    A priori je ne pense pas que le marché marocain sera touché, même faiblement, par les défaillance des « subprimes américains ».

    Tout d’abord le marché monétaire marocain est relativement protégé. Sans être un spécialiste des systèmes financier, la non convertibilité du dirham protège le Maroc des tempètes fianancières.

    Enfin, l’appel au crédit est encore très faible au Maroc, surtout dans les programmes de standing. Les achats se font comptant.

    Au contraire, c’est justement ce que j’ai prévu de mettre en évidence dans l’article a suivre, je pense que les prix vont au mieux se stabiliser, plus probablement augmenter un petit peu



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 16:22

    A priori je ne pense pas que le marché marocain sera touché, même faiblement, par les défaillance des « subprimes américains ».

    Tout d’abord le marché monétaire marocain est relativement protégé. Sans être un spécialiste des systèmes financier, la non convertibilité du dirham protège le Maroc des tempètes fianancières.

    Enfin, l’appel au crédit est encore très faible au Maroc, surtout dans les programmes de standing. Les achats se font comptant.

    Au contraire, c’est justement ce que j’ai prévu de mettre en évidence dans l’article a suivre, je pense que les prix vont au mieux se stabiliser, plus probablement augmenter un petit peu



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 16:15

    Oups ... me voilà en un commentaire placé dans deux catégories : « bobo » et « colon » smiley.

    Je ne me permettrais pas de vous qualifier « d’Altermondialiste de Salon », mais je vous encouragerai, avant de poster un commentaire aussi fulgurant à vous intéresser vraiment à ce qui se passe dans ce pays.

    Seule les enfants croient encore au père noël. L’argent est nécessaire pour le développement d’un pays, et il faut bien aller le chercher quelque part. Or, le maroc n’est pas un pays riche (comme la France), ne possède pas de ressources naturelle (comme l’Algérie).

    En revanche, c’est un pays souverain (les derniers colons sont partis il plus de 40 ans) qui détermine sa politique d’immigration ou de promotion de l’investissement seule (et j’ajouterai avec intelligence). Si je comportai comme un colon, croyez bien que l’on m’aurait foutu dehors il y a longtemps ...



  • Laurent Bervas Laurent Bervas 28 décembre 2007 15:33

    On retrouve le même problème au Maroc. Il est devenu très difficile, à de simples marocains de vivre à Marrakech. Ils sont obligé de migrer dans des villes satellites, en banlieue.

    C’est criticable, mais on peut aussi voir le bon coté des choses : l’argent investi par ces étranger donne du travail a nombre de commerces locaux.

    Aillant de la famille dans l’aveyron, j’entends souvent des conversation qui trouvent beaucoup d’aspects positifs à l’installation des anglais dans la région : relance d’un artisanat locale qui était moribon avant leur arrivée.

    Comme je l’ai dit plus haut. je pense que globalement l’économie du pays y trouve son compte.