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Les commentaires de Joe Doe



  • Joe Doe Joe Doe 13 février 2008 15:33

    Il est vrai que les atrologues mercantiles modernes se sont préoccupés d’intégrer les planètes découvertes tardivement (Uranus, Neptune et Pluton) à l’astrologie ptoléméenne, elle-même fondée sur des règles arbitraires... Etait-ce pour autant une évolution de leur théorie ?

    Malheureusement, tous ceux qui croient à l’astrologie ne sont pas des ignorants, des demeurés, ou des escrocs ! Beaucoup sont sincèrement convaincus (même parmi les astrologues). Après tout, nous connaissons tous des collègues ou amis qui se soignent par homéopathie !

    Rappeler de temps en temps que le bon sens n’est pas universel dans un monde ou la culture de la réfutation scientifique fait defaut peut avoir une certaine utilité, surtout pour de jeunes lecteurs citoyens...

    Pourquoi croyez-vous que les sectes se développent, que les fausses interpretations de la vie économique ont la vie dure...



  • Joe Doe Joe Doe 13 février 2008 15:07

    Une forêt européenne primitive couvrait pratiquement tout le territoire jusqu’à la fin du Moyen Age. Celle-ci n’est plus, et un grand nombre d’espèces a disparu. Dans un ou deux siècles au plus, l’agriculture aura remplacé la grande majorité du territoire de la forêt primitive Amazonienne, c’est inéluctable…. Ce malgré les agitations des uns et des autres. Des bien pensants romantiques, aux activistes...

     

     

     

    Etes vous prêts à ne plus rouler ou ne plus consommer de viande pour la préserver ? Pouvez vous imposer un rationnement aux chinois ?

     

    Allez, soyez réalistes, et allez y une fois de votre vie, histoire de pouvoir raconter à quoi cela ressemblait.

     



  • Joe Doe Joe Doe 13 février 2008 14:31

    L’Armée Brésilienne est actuellement une vaste farce, sauf pour les militaires évidemment... comme beaucoup d’armées désargentées d’ailleurs.

     

    Le développement d’une industrie d’armement autochtone correspond aussi à l’aspiration de certains États à devenir des puissances régionales (Inde, Brésil, Afrique du Sud,…).

     

    Contrairement à beaucoup de PVD engagés dans l’armement, ce choix au Brésil s’est

     

    véritablement inscrit dans un projet global d’industrialisation et non uniquement comme une réponse à un (possible) embargo. La politique nationale a reposé sur une interdépendance explicite entre sécurité et développement : Segurança e Desenvolvimento.Cette thèse, mise en avant par l’Escola Superior de Guerre à partir des années 1950 et plongeant ses racines dans l’administration de Getúlio Vargas.

     

    L’arrivée au pouvoir du gouvernement militaire en 1964 a favorisé le lancement d’un plan

     

    national visant à créer une base industrielle et technologique qui contribuerait simultanément à l’indépendance politique et au développement socio-économique. Les résultats de cette politique sont tout à fait surprenants. Dans les années 1980, le Brésil est devenu un des principaux PVD producteurs d’armes. Ainsi, la société Embraer (Empresa Brasiliera de Aeronautica) constitue l’unique exemple d’émergence d’un constructeur aéronautique majeur – civil et militaire – dans le tiers monde. Engesa et Bernardini (véhicules terrestres) ou encore Avibras (missiles) sont également parvenus à concevoir et produire des armements autochtones.

     

    Les succès industriels et l’explosion des exportations dans les années 1980 s’apparentent cependant à un feu de paille. Le tournant des années 1990 a été rude pour les firmes brésiliennes : baisse spectaculaire des ventes, difficultés technologiques, endettement record, licenciements massifs à répétition, pertes abyssales,...

     

    Certaines firmes, comme Bernardini et Embraer, l’ont bien compris en réorientant radicalement leurs activités vers des marchés civils.

     

    Les firmes locales sont toujours contraintes d’importer des composants clés ou de coopérer avec des firmes issues de pays industriels pour leurs nouveaux équipements. Le succès d’Embraer repose sur de nombreuses licences et coopérations internationales (en particulier avec des firmes britanniques et italiennes), la contribution de la firme brésilienne restant limitée.

     

    Le Brésil ne peut pas mobiliser ou faire émerger les ressources nécessaires, parce qu’il ne dispose pas d’un système national d’innovation idoine et que ses problèmes économiques l’ont contraint à réorienter ses efforts budgétaires vers l’économie civile.

     

    La production d’armements sophistiqués implique une dépendance accrue vis-à-vis de partenaires étrangers pour l’obtention de composants et de sous-systèmes comme pour la conception et le développement de nouveaux programmes. Le Brésil ne semble donc pas capable de rejoindre le "club" des grands pays producteurs d’armes, comme les années 1980 avaient pu le laisser croire.

     

    Mais, bon, un sous-marin acheté, est peut être un sous-marin copié…



  • Joe Doe Joe Doe 9 février 2008 12:58

    Ce n’est pas l’Etat qui accorde des licences, mais la Ville de Paris



  • Joe Doe Joe Doe 9 février 2008 12:53

    Selon l’auteur, il y aurait un transfert de richesse entre les détenteurs d’une licence est les chômeurs... organisé par l’état.

    Mais ne vous vous êtes jamais posé la question fondamentale : la licence a-t-elle une valeur et une légitimité ? Dit autrement, comment peut-on affirmer ceci sous prétexte d’avoir été a mon humble avis été floué, c’est-à-dire d’avoir payé une licence pour un bien dont la rareté n’est qu’artificielle ?
    Je dirais simplement qu’elle n’a la valeur qu’on bien voulu lui donner les acheteurs… et qu’elle est sans doute illégitime et contraire aux droits fondamentaux.
    Trouveriez vous normal d’acquitter une licence pour devenir médecin à la fin de vos études. Accepteriez-vous que les médecins fassent grève, pour réserver leur espace économique ?

    Trouveriez vous normal d’acquitter une licence pour devenir plombier ou boulanger à la fin de votre CAP. Accepteriez-vous que les artisans fassent grève, pour réserver leur espace économique ?

    Trouveriez vous normal d’acquitter une licence, aussi faible soit-elle pour devenir éboueur de la Ville de Paris. Accepteriez-vous que les éboueurs fassent grève, pour réserver leur espace économique ?

    On veut bien que tout change pour les autres, pas pour soi…

    PS. Je ne suis pas Taxi, et ne souhaite pas le devenir



  • Joe Doe Joe Doe 8 février 2008 14:53

    Pourquoi tant de bile et de haine ? Effectivement, un passage a la Sorbonne ne nourrit pas son homme.



  • Joe Doe Joe Doe 8 février 2008 14:28

    Fluctuat nec mergitur

     

    Liberté, Egalité, Fraternité

     

    In god we trust

     

    ...

     

    La question n’est pas dans le message, la réalité de l’infrastructure (au demeurant excellente lorsqu’elle est privée), ou de son interprétation ? La question est dans la capacité à suggérer/développer de nouvelles idées.

     

    En tant que Français, il est surprenant de voir au fil du temps la disparition d’un fonds de commerce, par négligence ou introspection.

     



  • Joe Doe Joe Doe 8 février 2008 13:47

    Il n’est nullement question d’un jugement, simplement de faits.

    Un immeuble collectif s’est éboulé au Brésil, et un tout nouvel aéroport s’est écroulé à Paris… vous avez fréquenté au mauvais cinéma… certes.

    La question n’est pas celle là. Pensez-vous seulement que la France d’aujourd’hui, nos chers intellectuels ou auteurs de tout poil en particulier, ont suffisamment de rayonnement pour imposer leurs idées sur un drapeau ?

    Au Brésil, l’élite du XIX ou début du XXème siècle parlait français, de nos jours elle ne parle plus que l’anglais. Les jeunes vont au MIT ou a Stanford, rarement à la Sorbonne.

    Qu’en pensez-vous ?
     



  • Joe Doe Joe Doe 8 février 2008 10:32

    Selon votre commentaire il y aurait des causes nobles (la maladie dans les pays du tiers monde par exemple), et des causes moins nobles... la question simplement posée, et ce sans amalgame entre les sujets est : un corpus législatif hétéroclite s’est stratifié au cours des âges, parfois inefficace, souvent en décalage par rapport aux réalités, induisant de multiples effets pervers, souvent détourné au profit du plus puissant (lois Disney…), et ce pour tous les domaines de la propriété intellectuelle (brevet, copyright, droits dérivés…).

    Pourquoi ne pas simplement rendre « Open Source », le savoir humain. Cela fonctionne pour le logiciel, pour la recherche sur le Sida, pour les cours du MIT… et pourquoi pas sur le reste ?