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Les commentaires de L’Oeil qui court



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 26 février 2014 10:11

    Votre comparaison entre les personnes qui soutiennent la protection de la vie et l’engagement d’Emmanuel Giboulot et de son père avant lui avec des pervers qui soutiendraient un malade dangereux est édifiante. Il s’agit encore une fois de défendre 43 ans de travail pour réparer les dégâts de l’agriculture industrielle chimique toxique. Vos propos montrent malheureusement les armes que vous et certains défenseurs des lobbies chimiques et certains agriculteurs industriels, sont prêts à mettre en œuvre pour arriver à leurs fins : l’éradication de tout ce qui vit et ne fait pas profit.
    Combien d’années pensez-vous pouvoir ainsi survivre à votre œuvre d’empoisonnement collectif au nom de la lutte contre la maladie ?



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 25 février 2014 23:46

    Vous parlez de votre peur pour votre vignoble puisque vous avez semble-t-il un terroir plus côté que celui d’Emmanuel Giboulot et mitoyen. Elle est respectable et compréhensible. Personne n’a envie de voir son « outil de travail » détruit (ce terme traduit sans doute mal l’amour que vous devez portez à vos pieds de vigne et les soins que vous leur dispensez quotidiennement depuis des années). Emmanuel Giboulot ne souhaite pas plus perdre son vignoble même si sa terre n’as pas l’excellente qualité de la vôtre.

    Cependant, le vin accessible aux moins riches est-il à déprécier ?

    Et le combat d’Emmanuel Giboulot aurait-il à vos yeux plus de prix s’il vendait ses vins 40€, 100€, 500€ la bouteille ?

    http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-champagne/bourgogne/cote-de-beaune/beaune/d14319-domaine-emmanuel-giboulo

    Ici se pose la question d’une tentative de protection de vignobles par des moyens qui détruisent la vie. Si on a pris la mesure de l’étendue de la mise en danger de cette vie et de sa disparition aujourd’hui sur la planète, on sait qu’elle est en sursis si nous n’arrêtons pas de façon drastique nos diverses pollutions.

    Alors la question qui se pose c’est encore une fois : sauver des vignobles ou sauver la vie et la communauté humaine dans un terme relativement proche ?

    Continuer à soutenir et à développer la chimie mortelle pour l’agriculture ou unir les expériences et les recherches pour développer les moyens de restaurer la vie de la terre, de la faune, de la flore et assurer notre pérennité ?



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 25 février 2014 21:19

    A Doctorix,

    Merci pour ces informations précises qui permettent d’appréhender encore mieux les enjeux de la question.



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 25 février 2014 21:13

    Je ne comprends ce que vous voulez dire ni ce que vous cherchez à démontrer par votre lien. Pouvez-vous nous donner quelques explications ?



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 25 février 2014 21:10

    Et de 3 messages hors sujet, faisant de la polémique, sur fond de dénigrement.

    Pour Eric, votre texte est confus, la plupart des sujets abordés n’ont rien à faire dans ces commentaires : les impôts, les aéroports, le féodalisme, les marquis et autres digressions n’ont aucun rapport avec l’engagement d’Emmanuel Giboulot ni avec son passage au tribunal. Votre commentaire ressemble à une litanie de poncifs incompris mélangés dans un inventaire à la Prévert. Il manque le raton laveur.

    A JL, que viennent faire ici les idéaux de la gauche ?

    A Fauxcialiste, effectivement un radar pointerait votre hors sujet totalement dans le rouge.

    Je remercie les commentateurs de rester dans le sujet et d’écrire leur propre article sur les hors sujets qui les intéressent.



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 25 février 2014 13:07

    Décidément Professeur Tournesol, ce sujet vous touche. Vous vous échauffez !

    Quel type de vin produisez-vous ? Et où se situe votre vignoble ?
    Un test comparatif avec celui d’Emmanuel Giboulot pourrait être intéressant.

    Je souhaiterais que vous communiquiez les coordonnées du stage de « biodynamie » que vous avez suivi. Votre argumentation très fournie sur la mauvaise qualité de cette formation (une semaine, c’était les prémices de l’initiation, non ?) évitera à l’un ou l’autre de se fourvoyer.

    Quant à nos scientifiques, il y en a de tout bord, de toute obédience et de mauvaise foi. Finalement, ce sont un peu des hommes comme les autres. Certains prônent des solutions radicales : ils ont même inventé l’amiante, les engrais chimiques de synthèse dont le glyphosate (round up) et la bombe atomique. Comme moyen de destruction massif de la cicadelle, ce serait peut-être un peu démesuré à y réfléchir. Mais sans doute tout à fait radical.

    Comme les peines prévues par le législateur contre l’agriculteur qui refuse d’empoisonner sa terre sur décision des préfets.

    Parmi les scientifiques, je vous conseille l’écoute de Hubert Reeves, de Jean Marie Pelt, de Lydia et Claude Bourguignon. Ce sont des gens qui aiment la terre et la vie.

    Et puis cette loi adoptée le 19 novembre 2013 au Sénat par 192 voix pour et seulement 4 contre, serait d’après vous une erreur d’appréciation de la part de nos représentants ?

    Adoption à l’Assemblée Nationale de la loi « visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national »

    et qui concerne en fait

    Article 1er
    Interdiction pour les personnes publiques, à compter du 1er janvier 2020, d’utiliser des produits phytopharmaceutiques pour l’entretien des espaces verts, forêts et promenades ouverts au public, sauf pour la lutte contre la propagation des organismes nuisibles.

    Article 2
    Interdiction, à compter du 1er janvier 2022, de la vente, de l’utilisation et de la détention des produits phytopharmaceutiques pour un usage non professionnel, sauf pour la lutte contre la propagation des organismes nuisibles, et sanction applicable en cas de non-respect de cette interdiction.

     



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 25 février 2014 12:15

    Vous êtes triste ou révolté. Perdre sa vigne est une épreuve terrible.

    Cela ne justifie pas la dérision et les sarcasmes envers les collègues qui ont acquis une expérience différente, celle d’Emmanuel Giboulot a démontré sa compétence et ses qualités en 43 ans de travail. Il ne réfute les traitements par ailleurs que parce qu’il n’y avait pas de risque urgent avéré.

    Vous n’avez aucune certitude que votre vigne ait été sauvée par la chimie de synthèse. Vous savez, par ailleurs, sans doute que vous auriez apporté votre contribution à l’empoisonnement de la faune, la flore, l’atmosphère, les cours d’eau environnants et des humains.
    Vous savez ou vous refusez de regarder en face qu’à long, ce n’est pas que la flavescence dorée, mais la vie dans son ensemble qui sera détruite à poursuivre l’intoxication de tout ce qui nous entoure et ne nous convient pas.

    Vous oubliez de préciser combien de temps, vous avez essayé la biodynamie. Cette approche est complexe et délicate. Elle ne commence à se mettre en œuvre qu’après un travail en bio avec beaucoup d’humilité. Est-ce de cette façon que vous l’avez abordée ?

    J’ai rencontré un marchant de miel bio, apiculteur, sur un marché. Il m’a expliqué qu’il avait choisi de se soumettre au label bio uniquement pour pouvoir augmenter le prix de son pot de miel. Il affichait un mépris insolent pour ses collègues qui avaient choisi le respect de la vie.

    Le bio, la biodynamie, on y vient parce que c’est une évidence. Pas pour des raisons économiques. Et ce n’est pas Notre Dame de Lourdes.



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 25 février 2014 11:57

    Vous pourriez un peu expliciter et argumenter ce commentaire. Il me parait un peu abscons.



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 25 février 2014 11:54
    ASSEMBLÉE NATIONALE

    OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

    « LES EFFETS DES PESTICIDES
    SUR LA SANTÉ HUMAINE »
    Audition publique, ouverte à la presse
    Jeudi 9 avril 2009« 

    (...) Par phytosanitaires, on entend les pesticides, les antiparasitaires humains
    et animaux, les produits à usage anti-fourmis, anti-cafards ou autres qui

    constituent la première cause d’exposition dans les maisons.(...)

    Milieu concerné par la présence de résidus de pesticides, les sols,
    milieu jusqu’à présent largement oublié. Avant que l’ORP ne travaille sur le sujet, on ne disposait que de très peu de données, d’ailleurs disparates. Aussi avons-nous défini une méthodologie, que nous avons appliquée à la zone qui s’étend de la Seine maritime jusqu’au Nord et sur une ligne allant de Brest à Colmar. Ce travail a permis de trouver les dépôts de pesticides existant d’est en ouest. Le lindane se retrouve partout, dans
    100 % des échantillons, et son taux n’est jamais inférieur à la limite de quan tification. Nous avons été surpris d’en trouver une concentration élevée même dans la zone du Nord et du Pas-de-Calais, car cette région ne possède pas d’usines pouvant expliquer des rejets industriels, et n’a pas une production agricole plus importante qu’ailleurs. Il semble que cela soit dû aux dépôts humides suite à des précipitations localement fortes dans une zone de dépression. Ce constat conduit d’ailleurs à considérer les sols comme une réserve de certains polluants, cela dans des lieux parfois
    surprenants, ce qui impose de les rechercher et de s’assurer que les personnes y sont le moins possible exposées. Je pense en particulier aux jardins familiaux, où pourraient se concentrer certains produits phytosanitaires anciens. »

    (...)

    M. Pascal Gauduchon, directeur du Groupe régional d’études sur le
    cancer (GRECAN)
    La population agricole française représente 1,3 million d’actifs, 700 000 chefs d’exploitation, et deux fois plus si l’on inclut les retraités.
    « Pour ce qui est du lien entre cancer et agriculture, on peut évidemment
    identifier les pesticides parmi les facteurs de risques en milieu agricole. C’est sur ce type de contaminants ou de nuisances que les études les plus nombreuses ont été réalisées. Mais il ne faut pas oublier les autres expositions, intégrées dans l’étude AGRICAN, qui vont des substances naturelles, comme les mycotoxines, à des virus animaux et à des substances issues de l’activité humaine.
    En ce qui concerne les pathologies en milieu agricole, le cancer a sans
    doute été le plus étudié. Ce n’est que plus récemment que
    l’on s’est intéressé auxtroubles de la reproduction et aux maladies neurologiques. (...)
    Les risques supérieurs de cancer sont cependant limités si l’on s’intéresse
    au milieu agricole en général. Ce n’est que si l’on s’intéresse aux applicateurs de pesticides, que le risque apparaît alors un peu plus élevé, par exemple pour les cancers de la prostate, les adénopathies malignes, dont les lymphomes non Hodgkiniens.
    Ces études présentent des limites : il s’agit souvent d’études
    rétrospectives ; la puissance statistique n’est pas toujours atteinte ; la qualité des données d’exposition aux pesticides reste limitée » ;

    Une étude en cours d’exploitation permettait de mettre en évidence, dans durant les cinq années de suivi, une augmentation du risque de :
    1. 14 % pour les cancers de la prostate dans le cas de cultures où l’exposition est de 50 % de la population concernée,
    2. et de 32 % dans le cas d’expositions beaucoup moins fréquentes, soit 5 % de la population par exemple.
    3. Il devrait en aller de même pour les pathologies moins fréquentes comme les lymphomes non Hodgkiniens.
    Les études portant sur les cancers de l’enfant sont plus alarmantes.
    Plusieurs d’entre elles montrent une augmentation du risque de leucémie et de tumeurs cérébrales lorsque les parents ont utilisé des pesticides dans le cadre domestique au moment de la conception ou pendant la grossesse. Mais cesrésultats doivent être confirmés dans la mesure où ces études, peu nombreuses, présentent un problème de mémorisation : les mères d’enfants malades font davantage l’effort de se rappelerles circonstances d’exposition. (...)
    La notion, apparue dans les années 1970, de dose journalière admissible – signifiant que le risque est permanent –, détermine le seuil d’acceptabilité sociale et le rapport entre coûts et bénéfices :
    combien peut-on admettre de malades, de morts, et dans quels types de populations, pour le bénéfice (...) de la population
    générale ? Des rapports d’institutions internationales font état de ces questions de façon très détaillée, voire crue.

    La question est donc de savoir comment faire pour retrouver une
    liberté de soins agronomiques, avec des technicités différentes, en diminuant l’usage des produits phytosanitaires, sachant qu’une telle diminution se traduit par un avantage en termes de santé et d’environnement.

    Reste bien sûr la question fondamentale de la compétitivité. Aujourd’hui,
    des agriculteurs réussissent à utiliser 50 % de moins de produits phytosanitaires que d’autres – il ne s’agit pas d’agriculteurs biologiques : ceux-ci utilisent 100 % de produits phytosanitaires de moins. Or ces
    agriculteurs sont les plus compétitifs au niveau mondial. Il n’y a donc pas d’opposition entre moindre utilisation de produits phytosanitaires et compétitivité. Si les autres ne les suivent pas, c’est parce que les
    plus compétitifs sont aussi les mieux formés, les plus actifs dans la recherche d’information. Ils se structurent en réseaux."

    Ce rapport confirme les risques avérés sur la santé des produits phytosanitaires. Ils sont encore insuffisamment étudiés au moment de la sorite de ce rapport, qui explicite les enjeux : combien de vies individuelles une société accepte-t-elle de sacrifier pour le maintien du travail de plusieurs et mais aussi des bénéfices de quelques autres ?

    La question n’est pas tranchée puisque le nombre des victimes est mal connu.

    D’autre part, les effets de la disparition de la faune et de la flore, garant de la perennité du fruit de l’agriculture, notre alimentation, n’est ici pas développé.

    Jusqu’à quand l’homme survivra-t-il aux espèces qu’il fait disparaitre de façon beaucoup plus large que par la seule action de l’agriculture ?




  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 25 février 2014 09:49

    Cela relance la question si actuelle : la télévision est-elle un outil de propagande des pouvoirs politiques ou du lobby financier ou un outils d’information ?



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 13 mars 2012 19:10

    J’avais déjà eu l’occasion de remarquer le ton de vos commentaires sur d’autres articles. Je n’avais alors pas encore eu l’occasion d’en bénéficier. Que de haine, d’approximation et de rancœur ! On ne peut que vous souhaiter l’apaisement.



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 13 mars 2012 14:16


    Ces hommes qui enfreignent les droits de l’homme pour bouter hors de France tout étranger... Si la politique avait été la même il y a quelques dizaine d’années...

    Éric Besson est né à Marrakech, au Maroc, le 2 avril 1958. Sa mère est d’origine libanaise ; quant à son père, Gérard Besson, il est officier pilote dans l’armée française. Instructeur, ce dernier se tue en vol trois mois avant la naissance d’Éric. Après la mort de son père, sa mère se remarie avec un chirurgien-dentiste, d’origine libano-égyptienne, avec lequel elle a cinq autres enfants.
    Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Besson

    Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa, dit Nicolas Sarkozy [nikɔla saʁkɔzi] (Prononciation du titre dans sa version originale), né le 28 janvier 1955 à Paris, est le fils de Pal Sarközy de Nagy-Bocsa, immigré hongrois, arrivé à Paris clandestinement le 2 décembre 1948 et d’Andrée Mallah, d’origine française (Rhône-Alpes) et juive séfarade (de Salonique).
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy
    "En 1944, considérée comme appartenant à la classe des nantis, la famille Nagybocsai Sarkozy est expropriée par l’URSS. Pal finit par se retrouver à Baden-Baden, en Allemagne. C’est là qu’il s’engage dans la Légion Etrangère. Il signe pour 5 ans. Il a à peine 16 ans. En 1948, il est à Marseille, démobilisé pour inaptitude. Grâce à son engagement dans la Légion, il peut prétendre à la nationalité française mais il s’y refuse. Pal ne souhaite pas devenir français. Il francise pourtant son nom (Pal nagybocsaï Sarkozy), et devient astucieusement Paul Sarkozy de Nagy-Bocsaî !
    http://blogs.mediapart.fr/blog/m-philips/200209/paul-sarkozy-de-nagy-bocsai-le-bien-curieux-pere-d-un-bien-curieux-fils

    Jean Louis Marie Le Pen, dit Jean-Marie, est le fils de Jean Le Pen (1901-1942), patron pêcheur, président de l’association des anciens combattants et conseiller municipal de La Trinité-sur-Mer, et d’Anne-Marie Hervé (1904-1965), couturière et fille de paysans originaires de Locmariaquer. (...) Jean-Marie Le Pen est un ancien soldat des guerres d’Indochine et d’Algérie. Il arrive en Indochine en 1954, après la fin des combats, où il sert comme sous-lieutenant dans le 1er bataillon étranger de parachutistes.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Le_Pen

    Brice Hortefeux, né le 11 mai 1958 à Neuilly-sur-Seine, fils de Claude Hortefeux, banquier de Neuilly-sur-Seine, et de Marie-Claude Schuhler, professeur d’histoire-géographie.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Brice_Hortefeux
    Madame Hortefeux, mère, des convictions religieuses lui rappellent de toujours accueillir l’étranger :
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/conteste-jusque-dans-sa-famille-08-10-2007-2008452024.php

    Claude Guéant, né le 17 janvier 1945 à Vimy (Pas-de-Calais), fils de Robert Guéant, employé, et de Madeleine Leclercq.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Gu%C3%A9ant

    Et nous les Français, d’où venons-nous ?

    De l’arrivée massive des tribus Celtes en provenance du centre de l’Europe qui se sont installées sans titres de séjour et ont apporté leur savoir de forgerons et de créateurs de bijoux
    De l’entrée au Sud dans un premier temps, puis par l’Est des Romains, qui apportent leur savoir faire en matière routière, les fameuses voies romaines
    Du passage des Germains poursuivis par les Huns...



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 13 mars 2012 12:25

    Qui sont ces personnes étrangères que les uns souhaitent accueillir et que les autres stigmatisent comme responsables d’une partie importante des difficultés financières, scolaires, pénales,... françaises ?

    Que coûtent-elles ou que rapportent-elles au budget français en dehors de toute considération humanitaire ?

    Les réponses sont partagées et opposées comme les volontés d’accueil ou de rejet le sont. Pour certains chercheurs, les personnes immigrées coûtent des dizaines de millions d’euros aux Français. Pour d’autres, leur apport est positif et rapporte plus à l’État français qu’il ne coûte.

    Pour certains, leur participation à la reconstruction n’est que de 5%. Pour d’autres, ils sont les principaux travailleurs de secteurs délaissés par les Français (restauration, bâtiments) et font la manne de leurs employeurs.

    Pour certains, elles sèment la peur, pour d’autres, elles apportent la richesse de cultures et de regards sur le monde autres.

    Wikipédia présente une synthèse très riche sur ces personnes qui montre l’absence de certitudes, la partialité des regards et fait de la position de chacun une question idéologique puisqu’il n’existe pas d’affirmation scientifique incontestable sur la question. En voici un extrait :

    "En 2011, une vingtaine de députés européens et nationaux ont initié un audit de la politique d’immigration, d’intégration et de co développement. Près de 35 experts ont été entendus sur les différents aspects de la politique migratoire, dont l’aspect macroéconomique

    Présentation résumé de ce rapport d’audit par la députée Sandrine Mazetier :

    " Enquête emploi à l’appui, Hervé Le Bras a montré que le taux d’activité entre des étrangers de 30 à 49 ans et des Français du même âge est sensiblement identique (90 % et 95 %). Comme l’a souligné Jean-Pierre Garson, économiste à l’OCDE, les migrants sont présents dans tous les secteurs de l’économie, avec une complémentarité sur le marché du travail dont les besoins sont divers en qualifications. Une politique migratoire ayant pour objectif de ne recruter que des personnes qualifiées relève donc du contresens économique et social. Membre du Conseil d’orientation des retraites, Didier Blanchet a ainsi mis en lumière le fait que si l’immigration ne peut lutter à elle seule contre le vieillissement, elle compense partiellement le déficit de naissance. Quant au professeur d’économie Lionel Ragot, il a souligné que si la France optait pour une « immigration zéro », ce n’est pas 3 % du PIB supplémentaire qu’il faudrait trouver à l’horizon 2050 pour financer la protection sociale, mais 5 % du PIB. Quant à l’impact des migrations sur le marché du travail, Joël Oudinet, Maître de conférence à l’Université Paris 13, a montré que le travail des immigrés ne « concurrencerait » qu’une fraction du salariat issu des anciennes vagues d’immigration.«  »



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 13 mars 2012 10:22

    Votre commentaire s’apparente à un essai de retournement de l’esprit de mon texte.
    N’avez-vous pas compris que ces résistants d’aujourd’hui sont comparés à ceux d’hier qui, pour des valeurs d’humanisme, se sont battus contre la chasse aux juifs, aux homosexuels, aux tziganes, aux communistes, ... Les résistants d’aujourd’hui sont ceux qui, au péril de leur liberté, tendent la main à tout homme en détresse quelle que soit sa nationalité, sa classe sociale ou son âge.
    Feriez-vous partie de cette grosse minorité de Français d’accord avec la politique de viol des droits de l’homme de ces messieurs Sarkozy, Guéant ou Hortefeux ?
    Quand la France aura retrouvé ses valeurs de la Résistance, maintiendrez-vous vos propos ?



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 11 mars 2012 11:31

    Merci pour cet article nourri de connaissances et de réflexion.

    J’ajoute que si le tsunami financier a commencé pour la Grèce et l’Espagne, personne ne peut dire que nous sommes à l’abri d’un Fessenheim européen.

    Cette centrale conçue pour vivre 30 ans en a 35. Rien ne laisse présager que dans 5 ans, si elle respire toujours calmement, elle ne sera pas encore prolongée. Elle est placée sur une faille sismique. Le prochain tremblement de terre n’est pas prévu pour tout de suite. Mais que valent les prévisions ? Parvient-on à protéger les populations des éruptions volcaniques et autres manifestations de la terre ?

    Le dernier tremblement de terre qui a secoué l’Alsace a eu lieu à Bâle (Suisse) en 1356. Les destructions s’étendirent en Alsace et en Allemagne. Il fut ressenti jusqu’en Ile de France. La magnitude est estimée selon les experts de 6,2 à 6,9.

    La ville de Bâle intra muros fût totalement détruite par un incendie. C’est le plus important séisme connu d’Europe Centrale.

    Mediapart, journal totalement indépendant, créé par Edwy Plenel, ancien rédacteur en chef du Monde, lance une fiction :
    Noël 2013 : un Fukushima à Fessenheim



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 4 mars 2012 15:06

    Il ne s’agit pas ici de convaincre - ce qui repose sur la notion de croyances - mais d’informer. Monsieur, si vous connaissez bien les éléments que j’apporte, qui sont des faits et non une question de foi, et que vous pensez qu’ils sont faux ou insuffisants pourquoi venez-vous les relire et les relire encore ?

    Une information complémentaire, un reportage du magazine Interception de France Inter sur les graves conséquences en Corse du passage du nuage de Tchernobyl, intitulé « Corse un nuage en travers de la gorge ». Il régnait durant dix jours un temps brumeux humide qui a plaqué la radioactivité sur l’Ile  :
    http://www.franceinter.fr/emission-interception-corse-un-nuage-en-travers-de-la-gorge



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 2 mars 2012 16:46

    Elle est à combien de kms de chez vous, l’inoffensive et irremplaçable centrale la plus proche ?



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 2 mars 2012 16:08

    Les centrales françaises ont été conçues pour vivre 30 ans. 13 ont plus de 30 ans et ont obtenu l’autorisation d’être prolongées de 10 ans sous couvert de multiples travaux (10 milliards de travaux doivent être opérés sur l’ensemble du parc français). 13 de plus vont avoir 30 ans dans les 3 ans qui viennent.

    Quels choix dans 10 ans (si ça n’a pas explosé avant) ?

    Une reconversion dans le renouvelable est possible en France comme dans tous les pays qui tournent actuellement le dos au nucléaire et comme dans ceux qui ne s’en sont jamais approchés. Il faut une volonté politique et des investissements en recherche pour développer une excellence dans la conception et la réalisation du renouvelable comme les ingénieurs et techniciens français sont capables de faire. Il faut investir dans des études pour définir quelles énergies de remplacement et où. Et enfin il faut investir dans l’équipement.

    Et en fonction de ces résultats mettre en œuvre de façon réaliste la substitution.

    Quand la France donnera au renouvelable des budgets de recherche et d’investissement équivalents à ceux du nucléaire ....



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 2 mars 2012 14:09

    Une idée des intérêts économiques en jeu :

    Les pronucléaires 

    François Roussely 

    PDG d’EDF de 1998 à 2004, il est aujourd’hui vice-président du Crédit suisse, chargé du secteur de l’énergie. En 2010, il a conduit une mission sur la réorganisation de la filière française du nucléaire civil, à la demande de Nicolas Sarkozy. Son rapport, classé "secret défense", préconise de faire d’EDF le chef de file du nucléaire français, au détriment d’Areva. 

    EDF 

    Chez le premier producteur mondial d’énergie nucléaire, on a l’uranium dans le sang. Peut-être plus encore chez les 158 000 salariés que dans la sphère dirigeante. Henri Proglio, PDG de l’entreprise, le sait bien : après Fukushima, il a appelé ses employés à la rescousse, en leur demandant de rassurer leurs familles, amis et voisins, sur le sérieux du nucléaire à la française. 

    Claude Birraux 

    Député depuis 1978, il préside l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, un organisme commun à l’Assemblée et au Sénat. Avec son alter ego du PS, Christian Bataille, l’élu UMP est de tous les rapports parlementaires sur le nucléaire. Tous favorables, bien sûr. 

    CGT 

    Premier syndicat dans le secteur de l’énergie, particulièrement bien implantée chez EDF, la CGT est l’un des plus ardents défenseurs de l’atome, présenté comme le symbole de notre indépendance énergétique. Le syndicat n’a pas hésité à qualifier d’irresponsable le volet nucléaire de l’accord électoral entre le PS et Europe Ecologie-les Verts. Et, en novembre 2011, la section CGT d’Areva a refusé de rencontrer Eva Joly lors d’un déplacement près du Creusot (Saône-et-Loire). 

    Bernard Bigot 

    C’est un homme clef pour l’avenir de la filière nucléaire. Vice-président du conseil de surveillance d’Areva, il est surtout administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEAA). Cet organisme a décroché 650 millions au titre du grand emprunt pour préparer la construction d’Astrid, le premier réacteur nucléaire français de quatrième génération, prévu vers 2020 à Cadarache (Bouches-du-Rhône)

    Corps des Mines 

    Ce corps d’Etat détient pratiquement tous les postes stratégiques des entreprises et organismes publics du secteur de l’énergie, ainsi que dans les ministères. Composé, pour l’essentiel, des meilleurs élèves de Polytechnique, il fonde sa légitimité dans le fait de contrôler des activités industrielles dangereuses. Le charbon, hier ; le nucléaire, aujourd’hui.
    L’Express

    "Depuis un demi-siècle, les intérêts économiques et stratégiques du nucléaire civil sont si vertigineux qu’ils se confondent avec l’intérêt supérieur de l’Etat. Cela peut se concevoir... A condition toutefois que la puissance publique inspire confiance et puisse rassurer l’opinion quand survient un pépin ou un accident dans une centrale. Or, depuis des lustres, le grand bond de l’énergie nucléaire repose sur des non-dits, des silences, des secrets. Il aura fallu Tchernobyl et la fable du nuage radioactif bloqué aux frontières du Rhin pour que l’imposture soit révélée."
    Le Nouvel Obs



  • L'Oeil qui court L’Oeil qui court 29 février 2012 22:47

    Que cela fait du bien un coup de gueule passionné et tant de bon sens !

    C’est bien ainsi que je ressens cette trahison du parti Hollandais, appelons le ainsi puisque le parti socialiste est mort.

    Jean Luc Mélenchon énonce un combat et des valeurs qui sont les miennes. Mais les politiques qu’ils soient locaux, nationaux ou internationaux ont pour la plupart fait la preuve de leur fascination du pouvoir et/ou de l’argent. Alors ?

    J’ai à côté de mon lit la toute récente biographie de l’homme pour tenter d’éclairer mon choix pour les présidentielles...

    Un article récent de médiapart laisse entendre du flottement autour du MES et de son acolyte dont je n’ai pas retenu le nom du côté de l’Europe :

    Un conseil européen bousculé par le référendum irlandais.
    http://www.mediapart.fr/journal/economie/290212/un-conseil-europeen-bouscule-par-le-referendum-irlandais?page_article=3

    "Après une succession hystérique de sommets « de la dernière chance » pour sauver l’euro, le Conseil européen, qui s’ouvre jeudi après-midi à Bruxelles, devait mettre en scène l’apaisement retrouvé. Les chefs d’État et de gouvernement devaient signer, sourire aux lèvres, leur « pacte budgétaire », qui prévoit, entre autres, l’adoption de la règle d’or par chacun des pays signataires. De quoi en mettre plein les yeux aux marchés financiers, inquiets, depuis le début de la crise, de la capacité de l’Union à jouer collectif. (...)

    (Mardi,) la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a bloqué les pouvoirs d’une commission parlementaire sur la crise. Ce panel avait été constitué pour prendre des décisions dans l’urgence et la confidentialité, au nom du Bundestag, sur le soutien à l’euro. (...)
    Un grain de sable, dans la grande mécanique bruxelloise, qui risque de ralentir la mise sur orbite du futur « MES », le Mécanisme européen de stabilité.

    (...)Mais la plus violente des secousses de la semaine est venue d’Irlande. En poste depuis moins d’un an, le premier ministre irlandais, Enda Kenny, a pris son premier vrai risque politique, en annonçant la tenue d’un référendum sur l’île sur le pacte budgétaire.
    (...) Les institutions bruxelloises sont allergiques à ce genre de consultations populaires.

    (...)Le pacte budgétaire ne serait pas pour autant caduc : il suffit que douze pays, sur vingt-cinq, le ratifient pour qu’il entre en vigueur.

    (...) De plus en plus d’États ne croient plus dans l’austérité massue imposée, pour le dire vite, par Berlin.«  »