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Les commentaires de danny



  • danny 23 juillet 2006 19:27

    Au fait,’’ l’islamiste’’ comme tu dis, si seulement j’en étais UN ! Mais pour les sionistes de merde, tous les musulmans sont ‘’islamistes’’ ?

    Au cas où tu ne l’aurais pas encore compris je ne suis pas ’’islamiste’’, et c’est ce qui me permet de te traiter comme la merde que tu es. Car un ’’islamiste’’ ne se rabaisserait jamais à ton niveau et t’insulter comme je le fais, sioniste à la con !



  • danny 23 juillet 2006 19:23

    L’animal marsupio, si t’as rien de plus intéressant, va te suicider...

    On n’en est pas encore à l’Islam, et tu étouffes de frustration ?

    Objecte les propos au lieu de te comporter comme le font les sionistes... Ah merde, j’avais oublié, tu en es un, nan ?



  • danny 23 juillet 2006 19:17

    Non mon pauvre ami, une fois de plus vous dites des conneries...

    Ce langage est destiné à certaines personnes sur ce forum, et ils s’y reconnaissent et aiment que je les traite de la sorte : le maso-sionisme est une chose innée chez certain...

    Si vous êtes nouveau ici, vous apprendrez à savoir qui est qui ...

    Pour être aigri, faudrait-il encore que je fusse été dans votre cas, non ?

    Relisez les échanges, et revenez ensuite, on pourra toujours en débattre...



  • danny 23 juillet 2006 19:10

    A la niche françoaise ! Et arrête de dire des âneries !



  • danny 23 juillet 2006 19:05

    Alors cambronne l’indigne ?

    Tu as quelque chose à dire... tu sais ce qui t’attend ?



  • danny 23 juillet 2006 19:02

    A la niche le traître !



  • danny 23 juillet 2006 18:03

    par Pierre-André (IP:xxx.x4.108.105) le 23 juillet 2006 à 17H40 ’’Pour DANNY.

    Se sont des infos via les médias et les agences de presses.’’

    Les agences de presse occidentales victimes consentantes de la censure militaire israélienne

    À la demande du colonel Sima Vaknin-Gil, chef de la censure militaire israélienne, la presse occidentale a accepté de relayer une version tronquée des événements survenus ces derniers jours au Proche-Orient

    Voici les faits : le Hezbollah exige depuis de longues années la libération de prisonniers détenus par Israël, tel que Samir el Kantar, emprisonné depuis 1978, Nassim Nisr et Yahia Skaff qui est incarcéré depuis 1982. Dans de nombreuses occasion, il a fait savoir qu’il ne manquerait pas de faire prisonnier à son tour des soldats israéliens -si ci-ceux-ci venaient à s’introduire au Liban-, et de les utiliser comme monnaire d’échange. De manière délibérée, Tsahal a envoyé un commando dans l’arrière-pays libanais à Aïta al Chaab. Il a été attaqué par le Hezbollah, faisant deux prisonniers. Israël a alors feint d’être agressé et a attaqué le Liban. Le Hezbollah, qui se préparait à faire face à une agression israélienne que chacun savait imminente depuis le retrait syrien, a tiré des missiles de moyenne portée sur Israël.

    En droit international, Tshal a violé la souveraineté territoriale du Liban (mais il est coutumier du fait par voie maritie et aérienne). Tandis que le Hezbollah s’est fait justice lui-même en lieu et place d’un État libanais qui n’a jamais été complétement rétabli depuis la guerre civile et l’occupation israélienne.

    Sur injonction de la censure militaire israélienne, les agences de presse et médias ayant des journalistes accrédités en Israël ont renoncé à informer leurs lecteurs du lieu où les soldats israéliens ont été faits prisoniers. Ils n’ont pas pour autant menti, mais se sont abstenus. La plupart des journalistes emploient le terme « enlèvement » pour désigner la capture des soldats israéliens. Ils assurent vouloir ainsi souligner que le Hezbollah n’est pas une armée régulière. Cependant les officiels israéliens emploient aussi le mot « enlèvement », mais pour signifier le droit qu’ils s’arrogent de pénétrer sur le territoire libanais. En évitant soigneusement la clarification, les médias occidentaux valident un discours de propagande.

    Emportés par cette logique, nos confrères ont également accepté de ne pas rendre compte des attaques du Hamas et du Hezbollah contre des cibles militaires israéliennes. Il s’ensuit que le public occidental n’est informé que des dommages collatéraux en Israël et des victimes civiles, alors qu’il suit les destructions stratégiques au Liban. Tout cela donne l’impression que « les Arabes » sont à la fois cruels (ils tuent des civils) et incapables (ils ne parviennent pas à toucher de cibles militaires), et que le sort de la guerre est connu d’avance.



  • danny 23 juillet 2006 17:52

    Un fois de plus les petits soldats sionistes sont en difficultés et une fois plus le grand frère manipulé vient à la rescousse...

    Et, si le grand frère a un autre plan, il fait intervenir des nations unies afin de faire le sale boulot d’israël !

    Qu’on commence par appliquer toutes les résoltions onusiennes contre le régime sioniste depuis 67, et qu’on vienne parler de celle (résolution prise suite à l’assassinat de Hariri et perpétré par israël) qui demande de désarmer le Hizbullah.

    Si les plans sionistes ne sont pas perturbés, le rêve israélien serait de réduire la population libanaise, comme avec les Palestiniens, à la merci des vices et fantasme juifs !

    Alors vos gesticulations dignes des plus gros hypocrites, faites les entre vous, mais arrêtez de dire des conneries pour cautionner une dérive sioniste qui risque cette fois ci d’entraîner l’humanité dans un conflit globale,...

    Après tout, c’est peut-être ce que israël cherche à faire ?

    Surtout et à l’instar du sionisme inspiré par le judaïsme altéré, si l’eschatologie juive vient aussi y mettre son grain de sel, le chaos global est un des signes apocalyptiques pour eux, quitte à les précipiter ?



  • danny 23 juillet 2006 17:35

    « LE MONDE EXTÉRIEUR » DANS NOTRE CERVEAU

    De tous les faits physiques décrits jusqu’ici, nous pouvons déduire la chose suivante : tout ce que nous voyons, touchons, entendons et percevons comme étant de « la matière », de la « terre » ou de « l’Univers » ne sont en fait que des signaux électriques qui se produisent dans notre cerveau.

    Celui qui mange un fruit n’est donc pas confronté au fruit réel mais à une perception formée dans notre cerveau. L’objet considéré par la personne comme étant un « fruit » n’est en fait qu’une impression électrique, qui a lieu dans le cerveau et qui a la forme, le goût, l’odeur et la structure de ce fruit. Si les nerfs optiques reliés au cerveau étaient soudainement coupés, l’image de ce fruit disparaîtrait aussitôt. Une déconnexion du nerf reliant les senseurs nasaux et le cerveau anéantirait complètement notre odorat. En bref, le fruit n’est rien d’autre que l’interprétation de signaux électriques par le cerveau.

    Un autre aspect intéressant est le sentiment de distance. Par exemple, la distance qui se trouve entre nous et ce livre n’est en réalité qu’un sentiment d’espace formé dans notre cerveau. Les objets qui paraissent distants à la vue de quelqu’un existent aussi dans le cerveau. Celui qui regarde les étoiles dans le ciel croit qu’elles sont à une distance de millions d’années lumière. Pourtant, ce qu’il « voit » vraiment ce sont les étoiles qui sont en lui-même, dans son centre visuel. Quand nous lirons ces lignes, nous ne serons pas en réalité dans la pièce où nous croyons nous trouver, la pièce est en nous. Le fait que nous puissions voir notre propre corps nous pousse à penser que nous sommes à l’intérieur de celui-ci. Pourtant, nous devons nous souvenir que notre corps est aussi une image formée dans notre cerveau.

    L’EXISTENCE DU « MONDE EXTÉRIEUR » EST-ELLE INDISPENSABLE ?

    Jusqu’à présent, nous avons constamment mentionné la notion d’un « monde extérieur » et celle d’un monde de perceptions formé dans nos cerveaux, qui est en réalité celui que nous connaissons. Pourtant, puisque nous ne pouvons jamais réellement atteindre le « monde extérieur », comment pouvons-nous être totalement sûrs qu’un tel monde existe vraiment ?

    À vrai dire, nous ne le pouvons pas. Puisque chaque objet n’est qu’une série de perceptions et que celles-ci existent seulement dans notre cerveau, il est plus correct de dire que seul le monde qui existe vraiment est celui de nos perceptions. En d’autres termes, le seul monde que nous connaissons est celui qui existe dans notre cerveau : ce monde est conçu, enregistré et rendu vivant précisément à cet endroit-là. Pour résumer, ce monde est créé à l’intérieur de notre cerveau et il est en réalité l’unique monde dont nous pouvons être sûrs.

    Nous ne pouvons donc jamais prouver que toutes ces perceptions que nous observons dans notre cerveau ont des corrélatifs matériaux. Ces perceptions pourraient en théorie provenir d’une source « artificielle ».

    Il est d’ailleurs possible d’observer cela. Nous savons que de faux stimuli peuvent produire dans notre cerveau un « monde matériel » entièrement imaginaire. Imaginons par exemple un magnétophone très développé avec lequel nous pourrions enregistrer toutes sortes de signaux électriques différents. D’abord, nous transmettrions toute ’information concernant une scène quelconque (en incluant l’image d’un corps) à cet instrument en la transformant en signaux électriques. Puis, imaginons que le cerveau peut survivre séparément du corps. La dernière étape serait de connecter l’enregistreur au cerveau à l’aide d’électrodes qui auraient la même fonction que les nerfs et d’envoyer l’information préenregistrée au cerveau. De cette manière, nous nous retrouverions dans une scène créée totalement artificiellement. Nous pourrions par exemple être amenés à conduire rapidement sur une autoroute. Il ne nous serait jamais possible de réaliser que nous ne sommes constitués de rien sauf d’un cerveau. La raison en est que, ce dont nous avons besoin pour former un monde dans notre cerveau, n’est pas l’existence d’un monde réel mais plutôt celle de stimuli. Il est donc parfaitement possible que ces stimuli nous parviennent d’une source artificielle, tel qu’un magnétophone par exemple.

    Lisons ce que Bertrand Russell, philosophe renommé, a écrit à ce sujet :

    « Ce sens du toucher, que nous ressentons lorsque nous appuyons nos doigts sur une table, n’est qu’une perturbation électrique qui agit sur les électrons et protons dont nos doigts sont composés, et causée, conformément à la physique moderne, par la proximité des électrons et protons de la table. Si cette même perturbation sur le bout de nos doigts se produisait d’une autre manière, nous devrions avoir des sensations, et ceci bien qu’il n’y ait pas de table. »

    Il est en effet pour nous très facile de nous laisser induire en erreur en pensant que ces perceptions sont réelles, alors qu’elles n’ont aucun corrélatif matériel. Nous éprouvons d’ailleurs très souvent ce sentiment dans nos rêves, pendant lesquelles nous vivons des événements, voyons des personnes, des objets et des scènes qui nous paraissent complètement réels. Pourtant, ce ne sont que des perceptions. Il n’existe aucune différence fondamentale entre un rêve et le « monde réel » ; tous deux se passent dans le cerveau.



  • danny 23 juillet 2006 17:23

    La fourberie est l’apanage sioniste, mais surtout vous racontez des conneries...

    La Syrie a déclaré que si Israël remettait en cause l’intégrité territoriale du Liban, qu’il n’hésiterait pas à envoyer leurs soldats combattre les sionistes aux côtés du Hizbullah !

    Un autre propagandiste ?



  • danny 23 juillet 2006 17:17

    La françoaise, quand vas-tu cesser de dire des âneries ?



  • danny 22 juillet 2006 19:26

    Je crois tu voulais dire les résistants du Hamas essaient de déjouer les plans sionistes, nan ?

    Qu’est-ce c’est ce ramassis de conneries ?

    Une propagande sioniste ?



  • danny 22 juillet 2006 18:34

    L’âne bâté, s’il avait pris le temps de lire et surtout comprendre le contenu, au lieu de se riduculiser comme les nazi-sioniste, il aurait remarqué que ce texte est écrit par des occidentaux...

    Mais âne qu’il est, le fanatique de l’ignorance se croit intelligent, nan ?



  • danny 22 juillet 2006 18:31

    par Mouchrikwakafer (IP:xxx.x14.59.14) le 22 juillet 2006 à 18H25 ’’Ceci confirme que celui qui se cache sous le pseudo « danny » est un fanatique islamiste pro-hezbollah.’’

    Ceci confirme ta médiocrité, un nazi-sioniste de plus ?

    Tu peux me dire ce qui confirme quoi, l’âne bâté ?

    Oui je fais l’apologie du Hizbullah en tant que parti politique et surtout résitant à l’expan-sionisme israélien...



  • danny 22 juillet 2006 18:06

    Enfin des paroles censées...

    Les véritables objectifs de la guerre menée contre le Liban par Israël avec l’appui des États-Unis

    L’attaque contre le Liban entrant dans sa dixième journée, les troupes israéliennes se tiennent prêtes à entreprendre une invasion qui a été préparée par un bombardement aérien meurtrier, et les vastes buts impérialistes de la guerre sont maintenant bien trop évidents.

    Les véritables objectifs de la guerre menée contre le Liban par Israël avec l’appui des États-Unis

    Avec le plein appui politique, financier et militaire des États-Unis, le régime sioniste tente de transformer le Liban en protectorat israélien. Cette opération militaire poursuit et intensifie la restructuration géopolitique impérialiste du Moyen-Orient et de l’Asie centrale qui a débuté avec les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, et dont l’objectif est d’établir la domination des États-Unis sur toute la région.

    Le but immédiat de cette guerre - l’élimination du Hezbollah en tant que force militaire et politique au Liban - est dirigé contre toute résistance des masses à la domination israélienne et américaine du pays. L’administration Bush et ses alliés à Jérusalem voient ceci comme une étape essentielle vers : 1) la suppression du régime baathiste syrien et 2) le déclenchement d’une guerre totale contre l’Iran.

    Bien que le gouvernement israélien et l’administration Bush répètent sans cesse les affirmations propagandistes que l’attaque sur le Liban n’est qu’un acte « d’autodéfense » provoqué par la capture de deux soldats, cette assertion n’est pas crédible aux yeux des observateurs bien informés.

    Comme l’a écrit le Financial Times de Londres dans son éditorial du 17 juillet, « le bombardement massif du Liban par la terre, la mer et les airs, en réaction à l’assaut transfrontalier du Hezbollah la semaine dernière, concerne maintenant beaucoup plus que la libération de deux soldats israéliens capturés par des guérilleros islamistes - et probablement comme il en a toujours été ainsi ».

    Des affirmations semblables ont été publiées dans le Washington Post et le Wall Street Journal, ainsi que dans de nombreux journaux de par le monde. Ceux-ci ne font qu’affirmer ce qui est maintenant évident : l’attaque israélienne sur le Liban est la réalisation d’un acte d’agression planifié depuis longtemps.

    Les récents événements ont apporté un éclairage supplémentaire sur le sens de l’assassinat du multimilliardaire libanais et ancien premier ministre Rafik Hariri, en février 2005.

    Hariri avait été tué par une importante explosion qui avait détruit son cortège de voitures à Beyrouth, quatre mois après qu’il eut démissionné de son poste de premier ministre en protestation contre la décision de Emile Lahoud, un allié de la Syrie, de rallonger son mandat de président du Liban. Les États-Unis et la France, l’ancien chef colonial du pays, avaient immédiatement porté le blâme de la mort de Hariri sur Damas. Leurs alliés anti-syriens au Liban, basés principalement sur les couches sociales plus riches, avaient profité du meurtre de Hariri pour déclencher la soi-disant Révolution du cèdre, qui entraîna l’an dernier le retrait des troupes syriennes, qui occupaient le Liban depuis les années 70.

    Si, dans les faits, le régime syrien a été responsable du meurtre, il l’a fait parce qu’il était devenu persuadé que Hariri avait prêté son appui au plan américain et israélien de faire sortir la Syrie du Liban, en préparation d’un assaut sur le mouvement du Hezbollah, qui profite d’un appui massif parmi la population chiite pauvre et qui domine le sud du Liban. Il était bien conscient que cela serait suivi d’une offensive contre le régime baathiste à Damas même.

    D’un autre côté, il est tout à fait possible que le meurtre ait été une provocation organisée par les agences de renseignement israéliennes ou américaines dans le but de créer un prétexte pour réaliser le même plan.

    Dans les deux cas, l’offensive israélienne actuelle est précisément la réalisation d’une telle opération. La Révolution du cèdre a eu des résultats décevants aux yeux des Israéliens et des Américains. Soumise à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies soutenue conjointement par Washington et Paris, la Syrie a été forcée de retirer ses troupes du Liban. Toutefois, la puissance de son allié Hezbollah est demeurée intacte.

    En effet, à l’apogée de la campagne anti-syrienne, marquée par des manifestations à Beyrouth très publicisées, organisées par les forces chrétiennes maronites et d’autres partis libanais alignés avec Washington, le Hezbollah a organisé de bien plus importantes contre-manifestations qui ont fait sortir des centaines de milliers de personnes dans les rues de la capitale. Avec le spectre d’une nouvelle guerre civile devant lui, le gouvernement qui a émergé de la Révolution du cèdre s’est senti obligé de conclure un accord qui admettait des représentants du Hezbollah dans le cabinet.

    Un article du New York Times publié le 20 juillet donne un aperçu de la frustration qui règne au sein de l’administration Bush et des cercles dirigeants américains : « Malgré les espoirs qu’avait soulevés la soi-disant révolution du cèdre en mettant fin à près de trente années de domination syrienne, le gouvernement est toujours coincé dans la camisole de force sectaire d’un système qui accorde les postes de ministres selon la religion. » (Le Times n’a pas de semblables objections envers « la camisole de force sectaire » en place chez le voisin sud du Liban, qui non seulement accorde tout le pouvoir aux représentants d’une religion, mais qui se définit comme un « État juif ».)

    Ce commentaire signale ce qu’est le véritable objectif du massacre actuel du peuple libanais. Il a pour but la restructuration politique complète du pays, les sentiments farouchement propalestiniens et anti-israéliens des masses chiites devant être écrasés et la part du pouvoir allant aux forces de droite et pro-américaines, principalement, la Phalange chrétienne, devant être augmentée.

    C’est une tentative de renverser le résultat de la guerre civile libanaise qui a pris place de 1975 à 1990. Les États-Unis, Israël et les autres puissances impérialistes, surtout la France, ont joué un rôle central pour inciter et perpétuer le long et sanglant conflit, y compris l’envoi de forces militaires américaines et françaises, et une invasion israélienne en 1982, qui a été suivie d’une occupation israélienne de 18 ans du sud du Liban. Le principal allié de Washington fut la Phalange, un mouvement fasciste, qui était à la tête d’une coalition de forces de droite regroupées contre l’alliance de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et la gauche libanaise.

    Les intrigues et les interventions impérialistes ont réussi l’objectif d’expulser l’OLP du Liban, mais à la fin, d’un côté, le pouvoir de la Phalange a été réduit, et de l’autre le Hezbollah appuyé par la Syrie et l’Iran est apparu comme une force incontournable. C’est cet état de fait que Washington est déterminé à changer. De façon notable, l’offensive actuelle d’Israël a permis aux États-Unis d’envoyer des forces militaires au Liban pour la première fois depuis leur retrait après le bombardement du campement des marines américains à Beyrouth en octobre 1983.

    Les antécédents historiques

    Israël a une longue histoire de tentatives de transformer le Liban en quasi protectorat, au moyen de pressions militaires et d’alliances politiques avec des forces de droite dans ce pays.

    En mars 1978, au milieu de la guerre civile libanaise, Israël a envoyé ses forces militaires au Liban, justifiant ses actions comme une réponse aux activités terroristes de l’OLP. Même s’il a été forcé par les pressions internationales de se retirer après que ses opérations militaires aient résulté en la mort de plus de deux mille Libanais, Israël a gardé son autorité sur une bande de 19 kilomètres au nord de la frontière en soutenant une milice de droite, dénommée l’Armée du Liban Sud, mandatant le commandement au major Saad Haddad.

    Quatre ans plus tard, en 1982, le premier ministre israélien Menachem Begin et son ministre de la Défense, Ariel Sharon, ont mis en œuvre un plan beaucoup plus ambitieux pour prendre la direction politique de tout le Liban et expulser l’OLP du pays. Encore une fois, un prétexte a été trouvé lorsque l’ambassadeur israélien a été blessé à Londres par un assassin palestinien en juin 1982. Même si les experts en renseignement ont reconnu que l’OLP n’avait rien à voir avec l’incident, le gouvernement Begin a utilisé l’événement comme prétexte pour envahir le Liban. Dans une opération appelée avec un total cynisme « Paix pour Galilée », les troupes israéliennes se sont dirigées vers le nord jusqu’aux abords de Beyrouth, qui fut soumis à un bombardement prolongé.

    La guerre a forcé l’expulsion de l’OLP du Liban et a mené au massacre cautionné par Israël de milliers de réfugiés palestiniens par les milices fascistes libanaises.

    Les États-Unis ont eux aussi été impliqués dans l’assujettissement du Liban, l’administration Reagan basant des marines à Beyrouth. Mais l’implication directe des États-Unis dans les quartiers pauvres de Beyrouth (qui ont été bombardés par les navires américains) a suscité une profonde hostilité qui résulta en l’attentat à la bombe suicide dans lequel près de 250 marines furent tués. L’administration Reagan décida de minimiser ses pertes et les États-Unis se sont retirés du Liban.

    Le régime israélien, toutefois, a cherché à maintenir sa domination sur de grandes parties du sud du Liban. C’est le mouvement d’opposition populaire à l’occupation qui a entraîné le développement du Hezbollah en tant que puissante force militaire et politique. La guérilla conduite par le Hezbollah a finalement forcé Israël à retirer ses forces en 2000.

    Les tactiques militaires israéliennes

    La guerre actuelle n’a pas seulement pour but de détruire le Hezbollah, mais aussi d’éliminer toute résistance à la domination américaine et israélienne au Liban. Le but désiré explique les moyens employés. Israël bombarde sans discernement le sud du Liban, là où l’on trouve la population chiite pauvre et la principale base d’appui au Hezbollah. L’armée israélienne cible délibérément toute la population civile, détruisant des villages entiers et rendant toute la région inhabitable.

    Le Washington Post a rapporté jeudi qu’Israël a ordonné à tous les Libanais vivant au sud du fleuve Litani d’évacuer la région dans un délai de 24 heures.

    Le but est de transformer le Liban sud en zone interdite afin de préparer l’entrée soit de troupes israéliennes ou d’une combinaison de forces israéliennes et américaines, avec peut-être des contingents d’autres pays, fonctionnant comme une « force internationale de maintien de la paix » avec la bénédiction des Nations Unies.

    L’offensive israélienne est surtout une guerre contre les pauvres du Liban. Les quartiers résidentiels plus riches de Beyrouth et d’autres parties du pays ont été en grande partie épargnés. Cela concorde bien avec la politique israélienne et américaine durant la guerre civile, lorsqu’ils s’étaient alliés à la Phalange contre les masses chiites et la population de réfugiés palestiniens.

    La campagne mortelle de destruction lancée contre le Liban sud va de pair avec un bombardement visant les banlieues chiites sud de Beyrouth et les aéroports, ports, routes, ponts et centrales électriques du reste du pays. L’objectif est de détruire l’infrastructure du pays. Avant de pouvoir remodeler politiquement le Liban, celui-ci doit d’abord être physiquement anéanti. Cela donne une idée du sort que réservent l’impérialisme américain et son allié israélien aux peuples de la Syrie, d’Iran et d’ailleurs.

    Il n’y a pas non plus lieu de croire Israël lorsque celui-ci nie préparer une invasion terrestre. Plus les chefs israéliens écartent une telle action, plus elle devient probable. Bien que l’intensité du bombardement au Liban sud soit suffisante pour tuer des milliers de personnes, ce n’est pas assez pour réaliser l’objectif israélien de détruire le Hezbollah en tant que force militaire et politique, et convertir le Liban en protectorat sioniste.

    Citant le journal israélien Haaretz, l’émission de nouvelles du soir du NBC a rapporté jeudi que des milliers de soldats israéliens ont commencé à franchir la frontière pour pénétrer au Liban sud.

    Le rôle des États-Unis

    Les États-Unis jouent un rôle décisif dans la guerre. Ils ont cautionné d’avance la guerre et travaillent en étroite collaboration avec la machine militaire israélienne, qu’ils ont eux-mêmes mise sur pied et financée, pour la mener.

    Au niveau diplomatique, l’administration Bush aligne ouvertement ses actions sur les objectifs militaires et les calculs politiques du gouvernement israélien. Washington est en train de coordonner avec Israël la visite imminente dans la région de la secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice afin de laisser aux militaires israéliens tout le temps qu’ils demandent pour infliger le plus de dommages possibles au Liban sud. Comme l’a rapporté le New York Times le 19 juillet, « les responsables américains ont laissé entendre que Mme Rice attendrait au moins quelques jours de plus avant d’intervenir dans le conflit, en partie pour donner à Israël plus de temps pour affaiblir les forces du Hezbollah. »

    Il n’y a aucun précédent à l’opposition ouverte du gouvernement américain à un cessez-le-feu. Dans une évaluation plutôt franche de la politique américaine publiée le 19 juillet, le Wall Street Journal a commencé par rappeler le rôle diplomatique de Washington lors du dernier conflit majeur entre Israël et le Hezbollah :

    « Il y a dix ans, lorsque le Hezbollah et les forces israéliennes ont pris part à un bain de sang pendant des semaines, le président Clinton a envoyé le secrétaire d’État Warren Christopher dans la région pour six jours d’intense diplomatie de navette entre Damas et Jérusalem. En fin de compte, il a obtenu un accord de cessez-le-feu qui a mis fin aux combats, au moins temporairement.

    « Aujourd’hui, l’administration Bush a une approche foncièrement différente. »

    Les États-Unis sont en train de légitimer entièrement et ouvertement la guerre en tant qu’instrument de politique étrangère. Cela représente la poursuite de son agression militaire en Irak, et le signe annonciateur de futures agressions contre la Syrie, l’Iran et d’autres pays. C’est lié à la doctrine Bush de la « guerre préventive » qui a été embrassée par tout l’establishment politique américain et les deux partis de l’impérialisme américain - démocrates comme républicains.

    L’effort déterminé de Washington pour permettre à Israël de continuer le massacre au Liban souligne le fait que la guerre actuelle fait partie de la campagne de l’impérialisme américain pour établir par tous les moyens la suprématie des États-Unis dans tout le Moyen-Orient.

    Il reste à voir si cette aventure militaire téméraire et criminelle contribuera à court terme à faire avancer cet objectif ou entraînera plutôt Washington dans une débâcle encore plus grande dans la région.



  • danny 22 juillet 2006 18:02

    par CAMBRONNE (IP:xxx.x4.36.68) le 22 juillet 2006 à 17H54 ANTOINE

    ’’Je comprend bien ce que vous dites et vous n’avez pas tort . Mes arguments sont une autre approche de la question , je ne suis pas sur de détenir la vérité ’’

    cambronne tu commence à devenir raisonnable ?

    Ou est-ce simplement une autre posture ?



  • danny 22 juillet 2006 17:59

    Le faux moudjahidine à la niche !



  • danny 22 juillet 2006 17:56

    Tes analyses sont à la hauteur de tes âneries récurrentes mon pauvre vieux...

    Ce n’était pas toi qui disais ’’Danny’’ est l’avatar de Milan et de Douane... entre autres des tes autres ‘’analyses’’ foireuses comme toi seul peux les faire... ?

    Je ne suis l’avatar de personne, si ce n’est celui de cette société occidentale qui engendre des schizophrènes...

    Comme toute la société occidentale est schizophrène, les musulmans y résidant le sont aussi tout autant dès qu’ils s’éloignent de leur culture et que leur foi faiblie...

    Toi et tes acolytes m’avez accusé d’appartenir à toutes sortes de pensées et idéologies et utilisé des néologisme créés par la propagande siono-fasciste : nazislamiste, antisémite, et d’autres noms issus de la rhétorique sionistes et que dire de tes tristes tropismes inhérents à ta perversion mentale sans doute... ?

    Je l’ai dis plus d’une fois que je ne suis pas pratiquant et c’est en tant que non pratiquant que je me permet de me rabaisser à votre niveau... hypocrisie et cynisme voilà vos manières qui déteignent sur moi et ceux qui ont eu le malheurs de s’éloigner des enseignements islamiques...

    Alors ton avis, car à ton niveau cela n’est pas de l’analyse qu’il s’agit, mais régurgiter des évidences visibles par tous, si tu pouvais contenir tes pulsion fascistes, tu airais un peu plus de temps pour essayer d’avoir une vision globale des questions internationales. Mais non, tu as choisi la facilité ; vision épidermique des choses, surtout si cela vient conforter ta médiocrité !

    Alors, ton avis, si tu savais (tu te souviens pourquoi je te tutoies...) ?

    Au fait, avant que l’Algérie ne soit colonisé par la France, l’Algérie n’existait pas ?



  • danny 22 juillet 2006 17:46

    Monsieur le rédaction, vous devriez vérifier la probité de vos sources, ’’L’Orient le jour’’ n’est vraiment pas un modèle d’intégrité intellectuelle...

    L’Orient-Le Jour, quotidien libanais francophone principalement lu par la communauté maronite, a consacré son éditorial du 19 juillet 2006 à l’analyse du conflit israélo-libanais.

    « L’Orient-Le Jour » condamne le Hezbollah

    Entre apitoiement et ressenti, l’éditorialiste concède que les exactions du « boucher israélien » sont intolérables, mais que cette situation ne peut être imputée qu’au seul Hezbollah. Il reprend à son compte l’argument israélien selon lequel les hostilités ont été provoquées par l’enlèvement de soldats de Tsahal et visent à leur récupération. Ce qui lui permet de conspuer le parti chiite pour avoir « embarqué le pays tout entier, contre son gré, dans une catastrophique aventure ». Or, comme nous l’avons déjà montré, cette présentation est factuellement fausse. Surtout, l’argument chronologique, digne d’une dispute de maternelle, ne peut être évoqué pour justifier des faits d’une telle gravité.

    Non sans raccourcis, L’Orient-Le Jour accuse ensuite la Syrie et l’Iran d’être à l’origine de la « guerre menée par le Hezbollah » : « que cette funeste décision ait obéi à des considérations et des motivations iraniennes, syriennes ou les deux à la fois, la terre entière en est convaincue ». Or, même si cet argument est mille fois répété par les partisans d’Israël, il ne résiste pas à un instant de réflexion : prétendument pour récupérer ses soldats, c’est le Liban, pas la Syrie ou l’Iran, que Tsahal est en train de détruire, preuve que Tel Aviv ne croit pas que le Hezbollah soit inféodé à Damas ou Téhéran.

    Enfin, et c’est sans doute le plus désolant, par la critique du gouvernement états-unien, le journal stigmatise une franche partie de la population libanaise sur des fondements islamophobes : « ce n’est pas en mettant à l’épreuve le culte du sacrifice inhérent à la communauté chiite que l’on peut, l’espace d’une campagne militaire, dresser celle-ci contre le Hezbollah ». Clamant ouvertement que les Libanais chiites sont au mieux, des adorateurs zélés près au sacrifice, au pire des terroristes. Ce faisant, l’éditorialiste fait le lit de la partition ethnique du Liban conformément au projet sioniste de démembrer le pays et de ne conserver qu’un mini-État maronite.



  • danny 22 juillet 2006 17:35

    A demat qui n’arrête de dire des conneries et qui devrait aller se coucher !

    L’essence de l’Islam n’est pas et contrairement au judaïsme altéré, belliqueux et encore moins raciste.

    L’Islam ne pro^ne pas la haine des autres, ne dit pas qu’une ’’race’’ serait supérieur à d’autres, l’Islam ne prêche pas le mépris des autres... Les textes de la Bible exaltant la « race » juive

    Alors que nombre d’écrits du judaïsme comportent une dimension universaliste hautement respectueuse de l’étranger : « N’humilie pas l’étranger, ni l’opprimé, car vous avez été étrangers en Égypte ! N’humilie jamais la veuve ni l’orphelin » (Ex. XXII, 20) ; « N’aie aucune pensée de haine pour ton frère... Tu aimeras ton prochain, il est comme toi »... « Tu aimeras l’étranger qui s’installe chez toi comme toi-même » (Lévitique XIX, 17-18 et 34) ; « Ma maison sera une maison de prière pour tous les peuples » (Isaïe VXI, 7) ; « vous et l’étranger serez égaux devant l’Éternel. Même loi et même droit existeront pour vous et pour l’étranger parmi vous » (Nombres XV, 15-16), alors que le monothéisme intransigeant du judaïsme a pu contribuer dans un certain courant de pensée à promouvoir l’égalité entre les hommes tous créés à l’image de Dieu, à réduire la barbarie de l’Antiquité et à susciter la générosité qui a pu guider les pionniers du socialisme, les sionistes « de la seconde heure » ont occulté délibérément ces données pour ne retenir que celles qui exaltent l’ethnocentrisme et où le non-Juif, qu’il soit étranger ou résidant en Israël, est toujours un gentil, un goy[22]. C’est dans ce sens que nous pourrons dire que le sionisme est un intégrisme ou un fondamentalisme juif.

    Découlant directement du mythe de l’Alliance et de la loi raciale instituant le peuple juif comme un peuple différent des autres et séparant les hommes en Juifs et non-Juifs, bien de ces écrits antiques confortent les sionistes dans leur entreprise de retour en terre de Palestine et d’accaparement de cette terre au bénéfice des seuls Juifs.... « Race d’Israël, son serviteur, Enfants de Jacob, ses élus ! » (Chroniques XVI,13).

    « C’est un souvenir pour les enfants d’Israël, afin qu’aucun étranger à la race d’Aaron ne s’approche pour offrir du parfum devant l’Éternel » (Nombres XVI, 40)

    « Toi, Éternel, Tu les garderas, Tu les préserveras de cette race à jamais » (Ps 12, 8)

    « Tu n’auras pas d’autres dieux face à moi » dit Yahvé aux Hébreux (Ex XX, 3). Et à ce dieu exclusif s’adresseront les supplications et prières de son peuple : « Dieu ! si tu voulais massacrer l’infidèle ! Hommes sanguinaires, éloignez-vous de moi... Seigneur, comment ne pas haïr ceux qui te combattent ? Je les hais d’une haine parfaite, ils sont devenus mes propres ennemis (Ps. 139, 19-22). « Par ta fidélité tu extermineras mes ennemis et tu feras périr tous mes adversaires, car je suis ton serviteur » (Ps. 143, 12).

    Ainsi parle le Seigneur Dieu : « Aucun étranger, incirconcis de cœur et incirconcis de chair, n’entrera dans mon sanctuaire, aucun étranger qui demeure au milieu des fils d’Israël » (Ez. XLIV, 9).

    Le Deutéronome précise le sort qu’il convient de réserver aux idolâtres : « Si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils ou ta fille ou la femme que tu serres contre ton cœur, ou ton prochain qui est comme toi-même, vient en cachette te faire cette proposition : « Allons servir d’autres dieux » - ces dieux que ni toi ni ton père vous ne connaissez, parmi les dieux des peuples proches ou lointains qui vous entourent d’un bout à l’autre du pays - tu n’accepteras pas, tu ne l’écouteras pas, tu ne t’attendriras pas sur lui, tu n’auras pas pitié, tu ne le défendras pas ; au contraire, tu dois absolument le tuer. Ta main sera la première pour le mettre à mort, et la main de tout le peuple suivra ; tu le lapideras, et il mourra pour avoir cherché à t’entraîner loin du Seigneur ton Dieu. » (Deut. XIII, 7-11)

    Yahvé n’est pas tendre pour les opposants à son peuple : « Je vais punir Amalec de ce qu’il a fait à Israël en s’opposant à lui quand il remontait d’Égypte. Va maintenant, tu battras Amalec et vous vouerez à l’anathème tout ce qui est à lui : tu n’auras pas pitié de lui et tu mettras à mort hommes et femmes, enfançons et nourrissons, bœufs et moutons, chameaux et ânes » (Samuel XV, 2-3). « Verse ta colère sur les peuples qui t’ont offensé » lit-on aussi dans le livre de Jérémie (XVIII, 20)

    Et puis, n’est-il pas écrit dans la Torah : « qu’Israël vivra en solitaire et ne se confondra pas avec les nations » (Nombres, XXIII, 94) ?

    N’est-il pas défendu à un Juif de boire du vin versé par un non-Juif ou d’épouser une non-Juive ?

    N’est-il pas dit que le Juif religieux doit, chaque matin, bénir Dieu de l’avoir créé Juif et non autre ?

    N’est-il pas écrit, dans la Halakha, qu’un Juif peut transgresser le Shabbat pour sauver la vie d’un autre Juif, mais non de celle d’un non-Juif ?

    N’est-il pas prescrit au Juif pratiquant de prononcer chaque matin les paroles de la prière du Shaharit : « Béni soit l’Éternel qui ne m’a pas fait goy, Béni soit l’Éternel qui ne m’a pas fait femme. Béni soit l’Éternel qui ne m’a pas fait esclave » ?

    N’étaient-ils pas dans leur droit ces Hébreux emmenés par Josué lorsque, comme le recommande la Torah, ils ont exterminé les populations de Canaan lors de la conquête de la Terre promise : « Vous chasserez devant vous tous les habitants du pays car c’est à vous que je le donne à titre de possession... Si vous ne dépossédez pas à votre profit tous les habitants, ceux que vous aurez épargnés seront comme des épines dans vos yeux et vous harcèleront sur le territoire que vous occuperez » (Nombres, XXXV, 53-55)

    Et dans le psaume 137, n’est-il pas dit : « Fille de Babylone...Heureux qui saisira tes nourrissons pour leur broyer la tête sur le roc » ?

    Dans la Bible, on lit aussi : « Lorsque le Seigneur ton Dieu t’aura fait entrer dans le pays et qu’il aura chassé devant toi les nations nombreuses, tu les voueras totalement à l’interdit (Deut. VII, 1-2) « et tu les supprimeras » (Deut. VII, 24).

    « Qu’Israël se réjouisse en son Créateur, que les enfants de Zion se réjouissent en leur Roi [...] Qu’ils chantent pour la joie sur leurs couchettes ! Que les louanges élevées vers Dieu ne quittent pas leurs gorges et que les sabres à deux pointes ne quittent pas leurs mains, afin de faire descendre la vengeance dévastatrice sur les nations et le châtiment sur les peuples » (Ps.149). Le grand mystique juif Moshe Luzzatto (1706-1746) intégrera parfaitement ces données : « Dans le monde à venir, affirme-t-il sans ambages, aucune nation n’a de place à l’exception d’Israël. N’est-il pas dit d’ailleurs dans le Lévitique (XVI) que : « le plus saint des peuples, est celui d’Israël » ?

    À ce propos, Schattner[23] rapporte une donnée tout à fait caractéristique d’une certaine évolution de l’éthique juive. Alors que dans une version ancienne de la Mishna il est dit : « Qui a détruit une vie a détruit tout un monde et qui a sauvé une vie a sauvé tout un monde », les versions imprimées ultérieurement sont devenues : « Qui a détruit une vie au sein d’Israël a détruit tout un monde et qui a sauvé une vie en Israël a sauvé tout un monde ». Le rabbin Ginburg de la yeshiva du tombeau de Joseph (près de Naplouse), quand il affirme qu’ « une vie juive vaut beaucoup plus qu’une vie non juive », vient confirmer cette sentence dont les sionistes, et notamment les religieux, vont se servir pour justifier nombre de leurs actions répréhensibles.

    Si nous parlons du sionisme nous ne méconnaissons pas le fait qu’il s’exprime sous des nuances très diverses. On a pu distinguer notamment le sionisme politique, le sionisme religieux, le sionisme socialiste, le sionisme pragmatique... et puis, bien entendu, le sionisme des Juifs israéliens et celui des Juifs des autres pays. Leurs diverses composantes (socialiste, religieuse et plus particulièrement messianique, libérale, nationaliste, fasciste...) peuvent diverger sur les moyens à mettre en œuvre mais elles sont toutes tributaires du mythe de l’Alliance et de la loi fondant la judéité. Leur objectif commun est à la fois simple et précis : la conquête de la Palestine historique considérée comme terre éternelle du peuple juif.

    Le « sol », le « sang » et l’élément scripturaire tels sont les trois piliers fondamentaux du sionisme. Puisés dans l’héritage spirituel du judaïsme - héritage qui se veut exclusif et selon lequel le peuple d’Israël a une vocation universelle et spécifique : celle de la rédemption du genre humain en lui apportant la Vérité et la Justice - un certain nombre de concepts et de comportements particulièrement banals leur sont attachés. Des concepts : ceux de « race juive », de « sang juif », de « pureté du sang » par le non-mélange, de « pureté de lignage » par le non-métissage, d’altérité absolue... ; des comportements : le communautarisme, la séparation d’avec les non-Juifs, la domination sur cette catégorie de personnes dans l’espace territorial de la Terre Promise. Mais ce sont aussi de riches ingrédients politiques. Dans un ethnocentrisme exacerbé, ils vont guider toute l’entreprise sioniste. Qu’il y ait des ’’musulmans qui ont une lecture particulière, voire extrémiste, n’est un secret pour personne...

    Le sioniste qui n’hésite pas à crier haut et fort sur les forums vive Israël et sa violence, tu devrais aller te coucher au lieu de dire des âneries sionistes !

    Voici l’essence du judaïsme altéré et de sa vitrine politique, le sionisme.

    Fondé à la fin du XIXe siècle par l’écrivain et journaliste hongrois Theodor Herzl après la vague d’hostilités antijuives qui avait notamment déferlé en Russie, en Pologne puis en France avec l’affaire Dreyfus, le mouvement sioniste s’est donné pour objectif d’établir un territoire réservé aux Juifs dans la perspective de leur assurer, compte tenu des persécutions dont ils étaient souvent victimes, une sécurité définitive.

    Depuis 1922, date à laquelle la Société des Nations confia à la Grande-Bretagne un Mandat sur la Palestine à l’issue de la première guerre mondiale, depuis 1947 surtout, date à laquelle l’ONU voulut y créer deux États, l’un « juif », l’autre « arabe », cette région est le théâtre d’un état de guerre permanent. Quatre guerres meurtrières se sont déclenchées et ont entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes, tandis que se sont perpétrés chaque jour crimes et exactions multiples.

    Or un tel conflit avec son intensité dramatiquement croissante avait été prédit par une partie notable et éminente de la communauté juive qui, dès le début du XXe siècle, dénonçait avec force, comme source de désastres futurs, l’émergence en son sein de l’idéologie sioniste.

    Le présent texte se propose, d’une part d’analyser les sources judaïques du sionisme généralement méconnues, d’autre part de réunir les éléments essentiels d’ordre historique qu’il convient d’avoir à l’esprit pour approcher les causes de l’affrontement. Il veut traduire aussi les réactions de l’auteur devant le drame quotidien qui se joue là-bas, drame dont les Nations occidentales n’ont pas encore pris la juste mesure.

    Et pour finir c’était un florilège des écrits ’’saints’’ qui cautionnent l’immoralité du sionisme....