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Les commentaires de danny



  • danny 22 juillet 2006 17:23

    Bonjour cambronne l’hypocrite,

    Tes analyses sont à la hauteur de tes âneries récurrentes mon pauvre vieux...

    Ce n’était pas toi qui disais ’’Danny’’ est l’avatar de Milan et de Douane... entre autres des tes autres ‘’analyses’’ foireuses comme toi seul peux les faire... ?

    Je ne suis l’avatar de personne, si ce n’est celui de cette société occidentale qui engendre des schizophrènes...

    Comme toute la société occidentale est schizophrène, les musulmans y résidant le sont aussi tout autant dès qu’ils s’éloignent de leur culture et que leur foi faiblie...

    Toi et tes acolytes m’avez accusé d’appartenir à toutes sortes de pensées et idéologies et utilisé des néologisme créés par la propagande siono-fasciste : nazislamiste, antisémite, et d’autres noms issus de la rhétorique sionistes et que dire de tes tristes tropismes inhérents à ta perversion mentale sans doute... ?

    Je l’ai dis plus d’une fois que je ne suis pas pratiquant et c’est en tant que non pratiquant que je me permet de me rabaisser à votre niveau... hypocrisie et cynisme voilà vos manières qui déteignent sur moi et ceux qui ont eu le malheurs de s’éloigner des enseignements islamiques...

    Alors ton avis, car à ton niveau cela n’est pas de l’analyse qu’il s’agit, mais régurgiter des évidences visibles par tous, si tu pouvais contenir tes pulsion fascistes, tu airais un peu plus de temps pour essayer d’avoir une vision globale des questions internationales. Mais non, tu as choisi la facilité ; vision épidermique des choses, surtout si cela vient conforter ta médiocrité !

    Alors, ton avis, si tu savais (tu te souviens pourquoi je te tutoies...) ?



  • danny 22 juillet 2006 16:56

    Un juif arabe ? antinomique, nan ?

    Je dirai un sioniste arabe... ! et, en tant que sioniste, ton avis, on s’en B...



  • danny 22 juillet 2006 16:46

    Les véritables objectifs de la guerre menée contre le Liban par Israël avec l’appui des États-Unis

    L’attaque contre le Liban entrant dans sa dixième journée, les troupes israéliennes se tiennent prêtes à entreprendre une invasion qui a été préparée par un bombardement aérien meurtrier, et les vastes buts impérialistes de la guerre sont maintenant bien trop évidents.

    Les véritables objectifs de la guerre menée contre le Liban par Israël avec l’appui des États-Unis

    Avec le plein appui politique, financier et militaire des États-Unis, le régime sioniste tente de transformer le Liban en protectorat israélien. Cette opération militaire poursuit et intensifie la restructuration géopolitique impérialiste du Moyen-Orient et de l’Asie centrale qui a débuté avec les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, et dont l’objectif est d’établir la domination des États-Unis sur toute la région.

    Le but immédiat de cette guerre - l’élimination du Hezbollah en tant que force militaire et politique au Liban - est dirigé contre toute résistance des masses à la domination israélienne et américaine du pays. L’administration Bush et ses alliés à Jérusalem voient ceci comme une étape essentielle vers : 1) la suppression du régime baathiste syrien et 2) le déclenchement d’une guerre totale contre l’Iran.

    Bien que le gouvernement israélien et l’administration Bush répètent sans cesse les affirmations propagandistes que l’attaque sur le Liban n’est qu’un acte « d’autodéfense » provoqué par la capture de deux soldats, cette assertion n’est pas crédible aux yeux des observateurs bien informés.

    Comme l’a écrit le Financial Times de Londres dans son éditorial du 17 juillet, « le bombardement massif du Liban par la terre, la mer et les airs, en réaction à l’assaut transfrontalier du Hezbollah la semaine dernière, concerne maintenant beaucoup plus que la libération de deux soldats israéliens capturés par des guérilleros islamistes - et probablement comme il en a toujours été ainsi ».

    Des affirmations semblables ont été publiées dans le Washington Post et le Wall Street Journal, ainsi que dans de nombreux journaux de par le monde. Ceux-ci ne font qu’affirmer ce qui est maintenant évident : l’attaque israélienne sur le Liban est la réalisation d’un acte d’agression planifié depuis longtemps.

    Les récents événements ont apporté un éclairage supplémentaire sur le sens de l’assassinat du multimilliardaire libanais et ancien premier ministre Rafik Hariri, en février 2005.

    Hariri avait été tué par une importante explosion qui avait détruit son cortège de voitures à Beyrouth, quatre mois après qu’il eut démissionné de son poste de premier ministre en protestation contre la décision de Emile Lahoud, un allié de la Syrie, de rallonger son mandat de président du Liban. Les États-Unis et la France, l’ancien chef colonial du pays, avaient immédiatement porté le blâme de la mort de Hariri sur Damas. Leurs alliés anti-syriens au Liban, basés principalement sur les couches sociales plus riches, avaient profité du meurtre de Hariri pour déclencher la soi-disant Révolution du cèdre, qui entraîna l’an dernier le retrait des troupes syriennes, qui occupaient le Liban depuis les années 70.

    Si, dans les faits, le régime syrien a été responsable du meurtre, il l’a fait parce qu’il était devenu persuadé que Hariri avait prêté son appui au plan américain et israélien de faire sortir la Syrie du Liban, en préparation d’un assaut sur le mouvement du Hezbollah, qui profite d’un appui massif parmi la population chiite pauvre et qui domine le sud du Liban. Il était bien conscient que cela serait suivi d’une offensive contre le régime baathiste à Damas même.

    D’un autre côté, il est tout à fait possible que le meurtre ait été une provocation organisée par les agences de renseignement israéliennes ou américaines dans le but de créer un prétexte pour réaliser le même plan.

    Dans les deux cas, l’offensive israélienne actuelle est précisément la réalisation d’une telle opération. La Révolution du cèdre a eu des résultats décevants aux yeux des Israéliens et des Américains. Soumise à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies soutenue conjointement par Washington et Paris, la Syrie a été forcée de retirer ses troupes du Liban. Toutefois, la puissance de son allié Hezbollah est demeurée intacte.

    En effet, à l’apogée de la campagne anti-syrienne, marquée par des manifestations à Beyrouth très publicisées, organisées par les forces chrétiennes maronites et d’autres partis libanais alignés avec Washington, le Hezbollah a organisé de bien plus importantes contre-manifestations qui ont fait sortir des centaines de milliers de personnes dans les rues de la capitale. Avec le spectre d’une nouvelle guerre civile devant lui, le gouvernement qui a émergé de la Révolution du cèdre s’est senti obligé de conclure un accord qui admettait des représentants du Hezbollah dans le cabinet.

    Un article du New York Times publié le 20 juillet donne un aperçu de la frustration qui règne au sein de l’administration Bush et des cercles dirigeants américains : « Malgré les espoirs qu’avait soulevés la soi-disant révolution du cèdre en mettant fin à près de trente années de domination syrienne, le gouvernement est toujours coincé dans la camisole de force sectaire d’un système qui accorde les postes de ministres selon la religion. » (Le Times n’a pas de semblables objections envers « la camisole de force sectaire » en place chez le voisin sud du Liban, qui non seulement accorde tout le pouvoir aux représentants d’une religion, mais qui se définit comme un « État juif ».)

    Ce commentaire signale ce qu’est le véritable objectif du massacre actuel du peuple libanais. Il a pour but la restructuration politique complète du pays, les sentiments farouchement propalestiniens et anti-israéliens des masses chiites devant être écrasés et la part du pouvoir allant aux forces de droite et pro-américaines, principalement, la Phalange chrétienne, devant être augmentée.

    C’est une tentative de renverser le résultat de la guerre civile libanaise qui a pris place de 1975 à 1990. Les États-Unis, Israël et les autres puissances impérialistes, surtout la France, ont joué un rôle central pour inciter et perpétuer le long et sanglant conflit, y compris l’envoi de forces militaires américaines et françaises, et une invasion israélienne en 1982, qui a été suivie d’une occupation israélienne de 18 ans du sud du Liban. Le principal allié de Washington fut la Phalange, un mouvement fasciste, qui était à la tête d’une coalition de forces de droite regroupées contre l’alliance de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et la gauche libanaise.

    Les intrigues et les interventions impérialistes ont réussi l’objectif d’expulser l’OLP du Liban, mais à la fin, d’un côté, le pouvoir de la Phalange a été réduit, et de l’autre le Hezbollah appuyé par la Syrie et l’Iran est apparu comme une force incontournable. C’est cet état de fait que Washington est déterminé à changer. De façon notable, l’offensive actuelle d’Israël a permis aux États-Unis d’envoyer des forces militaires au Liban pour la première fois depuis leur retrait après le bombardement du campement des marines américains à Beyrouth en octobre 1983.

    Les antécédents historiques

    Israël a une longue histoire de tentatives de transformer le Liban en quasi protectorat, au moyen de pressions militaires et d’alliances politiques avec des forces de droite dans ce pays.

    En mars 1978, au milieu de la guerre civile libanaise, Israël a envoyé ses forces militaires au Liban, justifiant ses actions comme une réponse aux activités terroristes de l’OLP. Même s’il a été forcé par les pressions internationales de se retirer après que ses opérations militaires aient résulté en la mort de plus de deux mille Libanais, Israël a gardé son autorité sur une bande de 19 kilomètres au nord de la frontière en soutenant une milice de droite, dénommée l’Armée du Liban Sud, mandatant le commandement au major Saad Haddad.

    Quatre ans plus tard, en 1982, le premier ministre israélien Menachem Begin et son ministre de la Défense, Ariel Sharon, ont mis en œuvre un plan beaucoup plus ambitieux pour prendre la direction politique de tout le Liban et expulser l’OLP du pays. Encore une fois, un prétexte a été trouvé lorsque l’ambassadeur israélien a été blessé à Londres par un assassin palestinien en juin 1982. Même si les experts en renseignement ont reconnu que l’OLP n’avait rien à voir avec l’incident, le gouvernement Begin a utilisé l’événement comme prétexte pour envahir le Liban. Dans une opération appelée avec un total cynisme « Paix pour Galilée », les troupes israéliennes se sont dirigées vers le nord jusqu’aux abords de Beyrouth, qui fut soumis à un bombardement prolongé.

    La guerre a forcé l’expulsion de l’OLP du Liban et a mené au massacre cautionné par Israël de milliers de réfugiés palestiniens par les milices fascistes libanaises.

    Les États-Unis ont eux aussi été impliqués dans l’assujettissement du Liban, l’administration Reagan basant des marines à Beyrouth. Mais l’implication directe des États-Unis dans les quartiers pauvres de Beyrouth (qui ont été bombardés par les navires américains) a suscité une profonde hostilité qui résulta en l’attentat à la bombe suicide dans lequel près de 250 marines furent tués. L’administration Reagan décida de minimiser ses pertes et les États-Unis se sont retirés du Liban.

    Le régime israélien, toutefois, a cherché à maintenir sa domination sur de grandes parties du sud du Liban. C’est le mouvement d’opposition populaire à l’occupation qui a entraîné le développement du Hezbollah en tant que puissante force militaire et politique. La guérilla conduite par le Hezbollah a finalement forcé Israël à retirer ses forces en 2000.

    Les tactiques militaires israéliennes

    La guerre actuelle n’a pas seulement pour but de détruire le Hezbollah, mais aussi d’éliminer toute résistance à la domination américaine et israélienne au Liban. Le but désiré explique les moyens employés. Israël bombarde sans discernement le sud du Liban, là où l’on trouve la population chiite pauvre et la principale base d’appui au Hezbollah. L’armée israélienne cible délibérément toute la population civile, détruisant des villages entiers et rendant toute la région inhabitable.

    Le Washington Post a rapporté jeudi qu’Israël a ordonné à tous les Libanais vivant au sud du fleuve Litani d’évacuer la région dans un délai de 24 heures.

    Le but est de transformer le Liban sud en zone interdite afin de préparer l’entrée soit de troupes israéliennes ou d’une combinaison de forces israéliennes et américaines, avec peut-être des contingents d’autres pays, fonctionnant comme une « force internationale de maintien de la paix » avec la bénédiction des Nations Unies.

    L’offensive israélienne est surtout une guerre contre les pauvres du Liban. Les quartiers résidentiels plus riches de Beyrouth et d’autres parties du pays ont été en grande partie épargnés. Cela concorde bien avec la politique israélienne et américaine durant la guerre civile, lorsqu’ils s’étaient alliés à la Phalange contre les masses chiites et la population de réfugiés palestiniens.

    La campagne mortelle de destruction lancée contre le Liban sud va de pair avec un bombardement visant les banlieues chiites sud de Beyrouth et les aéroports, ports, routes, ponts et centrales électriques du reste du pays. L’objectif est de détruire l’infrastructure du pays. Avant de pouvoir remodeler politiquement le Liban, celui-ci doit d’abord être physiquement anéanti. Cela donne une idée du sort que réservent l’impérialisme américain et son allié israélien aux peuples de la Syrie, d’Iran et d’ailleurs.

    Il n’y a pas non plus lieu de croire Israël lorsque celui-ci nie préparer une invasion terrestre. Plus les chefs israéliens écartent une telle action, plus elle devient probable. Bien que l’intensité du bombardement au Liban sud soit suffisante pour tuer des milliers de personnes, ce n’est pas assez pour réaliser l’objectif israélien de détruire le Hezbollah en tant que force militaire et politique, et convertir le Liban en protectorat sioniste.

    Citant le journal israélien Haaretz, l’émission de nouvelles du soir du NBC a rapporté jeudi que des milliers de soldats israéliens ont commencé à franchir la frontière pour pénétrer au Liban sud.

    Le rôle des États-Unis

    Les États-Unis jouent un rôle décisif dans la guerre. Ils ont cautionné d’avance la guerre et travaillent en étroite collaboration avec la machine militaire israélienne, qu’ils ont eux-mêmes mise sur pied et financée, pour la mener.

    Au niveau diplomatique, l’administration Bush aligne ouvertement ses actions sur les objectifs militaires et les calculs politiques du gouvernement israélien. Washington est en train de coordonner avec Israël la visite imminente dans la région de la secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice afin de laisser aux militaires israéliens tout le temps qu’ils demandent pour infliger le plus de dommages possibles au Liban sud. Comme l’a rapporté le New York Times le 19 juillet, « les responsables américains ont laissé entendre que Mme Rice attendrait au moins quelques jours de plus avant d’intervenir dans le conflit, en partie pour donner à Israël plus de temps pour affaiblir les forces du Hezbollah. »

    Il n’y a aucun précédent à l’opposition ouverte du gouvernement américain à un cessez-le-feu. Dans une évaluation plutôt franche de la politique américaine publiée le 19 juillet, le Wall Street Journal a commencé par rappeler le rôle diplomatique de Washington lors du dernier conflit majeur entre Israël et le Hezbollah :

    « Il y a dix ans, lorsque le Hezbollah et les forces israéliennes ont pris part à un bain de sang pendant des semaines, le président Clinton a envoyé le secrétaire d’État Warren Christopher dans la région pour six jours d’intense diplomatie de navette entre Damas et Jérusalem. En fin de compte, il a obtenu un accord de cessez-le-feu qui a mis fin aux combats, au moins temporairement.

    « Aujourd’hui, l’administration Bush a une approche foncièrement différente. »

    Les États-Unis sont en train de légitimer entièrement et ouvertement la guerre en tant qu’instrument de politique étrangère. Cela représente la poursuite de son agression militaire en Irak, et le signe annonciateur de futures agressions contre la Syrie, l’Iran et d’autres pays. C’est lié à la doctrine Bush de la « guerre préventive » qui a été embrassée par tout l’establishment politique américain et les deux partis de l’impérialisme américain - démocrates comme républicains.

    L’effort déterminé de Washington pour permettre à Israël de continuer le massacre au Liban souligne le fait que la guerre actuelle fait partie de la campagne de l’impérialisme américain pour établir par tous les moyens la suprématie des États-Unis dans tout le Moyen-Orient.

    Il reste à voir si cette aventure militaire téméraire et criminelle contribuera à court terme à faire avancer cet objectif ou entraînera plutôt Washington dans une débâcle encore plus grande dans la région.



  • danny 22 juillet 2006 16:42

    Les véritables objectifs de la guerre menée contre le Liban par Israël avec l’appui des États-Unis

    L’attaque contre le Liban entrant dans sa dixième journée, les troupes israéliennes se tiennent prêtes à entreprendre une invasion qui a été préparée par un bombardement aérien meurtrier, et les vastes buts impérialistes de la guerre sont maintenant bien trop évidents.

    Les véritables objectifs de la guerre menée contre le Liban par Israël avec l’appui des États-Unis

    Avec le plein appui politique, financier et militaire des États-Unis, le régime sioniste tente de transformer le Liban en protectorat israélien. Cette opération militaire poursuit et intensifie la restructuration géopolitique impérialiste du Moyen-Orient et de l’Asie centrale qui a débuté avec les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak, et dont l’objectif est d’établir la domination des États-Unis sur toute la région.

    Le but immédiat de cette guerre - l’élimination du Hezbollah en tant que force militaire et politique au Liban - est dirigé contre toute résistance des masses à la domination israélienne et américaine du pays. L’administration Bush et ses alliés à Jérusalem voient ceci comme une étape essentielle vers : 1) la suppression du régime baathiste syrien et 2) le déclenchement d’une guerre totale contre l’Iran.

    Bien que le gouvernement israélien et l’administration Bush répètent sans cesse les affirmations propagandistes que l’attaque sur le Liban n’est qu’un acte « d’autodéfense » provoqué par la capture de deux soldats, cette assertion n’est pas crédible aux yeux des observateurs bien informés.

    Comme l’a écrit le Financial Times de Londres dans son éditorial du 17 juillet, « le bombardement massif du Liban par la terre, la mer et les airs, en réaction à l’assaut transfrontalier du Hezbollah la semaine dernière, concerne maintenant beaucoup plus que la libération de deux soldats israéliens capturés par des guérilleros islamistes - et probablement comme il en a toujours été ainsi ».

    Des affirmations semblables ont été publiées dans le Washington Post et le Wall Street Journal, ainsi que dans de nombreux journaux de par le monde. Ceux-ci ne font qu’affirmer ce qui est maintenant évident : l’attaque israélienne sur le Liban est la réalisation d’un acte d’agression planifié depuis longtemps.

    Les récents événements ont apporté un éclairage supplémentaire sur le sens de l’assassinat du multimilliardaire libanais et ancien premier ministre Rafik Hariri, en février 2005.

    Hariri avait été tué par une importante explosion qui avait détruit son cortège de voitures à Beyrouth, quatre mois après qu’il eut démissionné de son poste de premier ministre en protestation contre la décision de Emile Lahoud, un allié de la Syrie, de rallonger son mandat de président du Liban. Les États-Unis et la France, l’ancien chef colonial du pays, avaient immédiatement porté le blâme de la mort de Hariri sur Damas. Leurs alliés anti-syriens au Liban, basés principalement sur les couches sociales plus riches, avaient profité du meurtre de Hariri pour déclencher la soi-disant Révolution du cèdre, qui entraîna l’an dernier le retrait des troupes syriennes, qui occupaient le Liban depuis les années 70.

    Si, dans les faits, le régime syrien a été responsable du meurtre, il l’a fait parce qu’il était devenu persuadé que Hariri avait prêté son appui au plan américain et israélien de faire sortir la Syrie du Liban, en préparation d’un assaut sur le mouvement du Hezbollah, qui profite d’un appui massif parmi la population chiite pauvre et qui domine le sud du Liban. Il était bien conscient que cela serait suivi d’une offensive contre le régime baathiste à Damas même.

    D’un autre côté, il est tout à fait possible que le meurtre ait été une provocation organisée par les agences de renseignement israéliennes ou américaines dans le but de créer un prétexte pour réaliser le même plan.

    Dans les deux cas, l’offensive israélienne actuelle est précisément la réalisation d’une telle opération. La Révolution du cèdre a eu des résultats décevants aux yeux des Israéliens et des Américains. Soumise à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies soutenue conjointement par Washington et Paris, la Syrie a été forcée de retirer ses troupes du Liban. Toutefois, la puissance de son allié Hezbollah est demeurée intacte.

    En effet, à l’apogée de la campagne anti-syrienne, marquée par des manifestations à Beyrouth très publicisées, organisées par les forces chrétiennes maronites et d’autres partis libanais alignés avec Washington, le Hezbollah a organisé de bien plus importantes contre-manifestations qui ont fait sortir des centaines de milliers de personnes dans les rues de la capitale. Avec le spectre d’une nouvelle guerre civile devant lui, le gouvernement qui a émergé de la Révolution du cèdre s’est senti obligé de conclure un accord qui admettait des représentants du Hezbollah dans le cabinet.

    Un article du New York Times publié le 20 juillet donne un aperçu de la frustration qui règne au sein de l’administration Bush et des cercles dirigeants américains : « Malgré les espoirs qu’avait soulevés la soi-disant révolution du cèdre en mettant fin à près de trente années de domination syrienne, le gouvernement est toujours coincé dans la camisole de force sectaire d’un système qui accorde les postes de ministres selon la religion. » (Le Times n’a pas de semblables objections envers « la camisole de force sectaire » en place chez le voisin sud du Liban, qui non seulement accorde tout le pouvoir aux représentants d’une religion, mais qui se définit comme un « État juif ».)

    Ce commentaire signale ce qu’est le véritable objectif du massacre actuel du peuple libanais. Il a pour but la restructuration politique complète du pays, les sentiments farouchement propalestiniens et anti-israéliens des masses chiites devant être écrasés et la part du pouvoir allant aux forces de droite et pro-américaines, principalement, la Phalange chrétienne, devant être augmentée.

    C’est une tentative de renverser le résultat de la guerre civile libanaise qui a pris place de 1975 à 1990. Les États-Unis, Israël et les autres puissances impérialistes, surtout la France, ont joué un rôle central pour inciter et perpétuer le long et sanglant conflit, y compris l’envoi de forces militaires américaines et françaises, et une invasion israélienne en 1982, qui a été suivie d’une occupation israélienne de 18 ans du sud du Liban. Le principal allié de Washington fut la Phalange, un mouvement fasciste, qui était à la tête d’une coalition de forces de droite regroupées contre l’alliance de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et la gauche libanaise.

    Les intrigues et les interventions impérialistes ont réussi l’objectif d’expulser l’OLP du Liban, mais à la fin, d’un côté, le pouvoir de la Phalange a été réduit, et de l’autre le Hezbollah appuyé par la Syrie et l’Iran est apparu comme une force incontournable. C’est cet état de fait que Washington est déterminé à changer. De façon notable, l’offensive actuelle d’Israël a permis aux États-Unis d’envoyer des forces militaires au Liban pour la première fois depuis leur retrait après le bombardement du campement des marines américains à Beyrouth en octobre 1983.

    Les antécédents historiques

    Israël a une longue histoire de tentatives de transformer le Liban en quasi protectorat, au moyen de pressions militaires et d’alliances politiques avec des forces de droite dans ce pays.

    En mars 1978, au milieu de la guerre civile libanaise, Israël a envoyé ses forces militaires au Liban, justifiant ses actions comme une réponse aux activités terroristes de l’OLP. Même s’il a été forcé par les pressions internationales de se retirer après que ses opérations militaires aient résulté en la mort de plus de deux mille Libanais, Israël a gardé son autorité sur une bande de 19 kilomètres au nord de la frontière en soutenant une milice de droite, dénommée l’Armée du Liban Sud, mandatant le commandement au major Saad Haddad.

    Quatre ans plus tard, en 1982, le premier ministre israélien Menachem Begin et son ministre de la Défense, Ariel Sharon, ont mis en œuvre un plan beaucoup plus ambitieux pour prendre la direction politique de tout le Liban et expulser l’OLP du pays. Encore une fois, un prétexte a été trouvé lorsque l’ambassadeur israélien a été blessé à Londres par un assassin palestinien en juin 1982. Même si les experts en renseignement ont reconnu que l’OLP n’avait rien à voir avec l’incident, le gouvernement Begin a utilisé l’événement comme prétexte pour envahir le Liban. Dans une opération appelée avec un total cynisme « Paix pour Galilée », les troupes israéliennes se sont dirigées vers le nord jusqu’aux abords de Beyrouth, qui fut soumis à un bombardement prolongé.

    La guerre a forcé l’expulsion de l’OLP du Liban et a mené au massacre cautionné par Israël de milliers de réfugiés palestiniens par les milices fascistes libanaises.

    Les États-Unis ont eux aussi été impliqués dans l’assujettissement du Liban, l’administration Reagan basant des marines à Beyrouth. Mais l’implication directe des États-Unis dans les quartiers pauvres de Beyrouth (qui ont été bombardés par les navires américains) a suscité une profonde hostilité qui résulta en l’attentat à la bombe suicide dans lequel près de 250 marines furent tués. L’administration Reagan décida de minimiser ses pertes et les États-Unis se sont retirés du Liban.

    Le régime israélien, toutefois, a cherché à maintenir sa domination sur de grandes parties du sud du Liban. C’est le mouvement d’opposition populaire à l’occupation qui a entraîné le développement du Hezbollah en tant que puissante force militaire et politique. La guérilla conduite par le Hezbollah a finalement forcé Israël à retirer ses forces en 2000.

    Les tactiques militaires israéliennes

    La guerre actuelle n’a pas seulement pour but de détruire le Hezbollah, mais aussi d’éliminer toute résistance à la domination américaine et israélienne au Liban. Le but désiré explique les moyens employés. Israël bombarde sans discernement le sud du Liban, là où l’on trouve la population chiite pauvre et la principale base d’appui au Hezbollah. L’armée israélienne cible délibérément toute la population civile, détruisant des villages entiers et rendant toute la région inhabitable.

    Le Washington Post a rapporté jeudi qu’Israël a ordonné à tous les Libanais vivant au sud du fleuve Litani d’évacuer la région dans un délai de 24 heures.

    Le but est de transformer le Liban sud en zone interdite afin de préparer l’entrée soit de troupes israéliennes ou d’une combinaison de forces israéliennes et américaines, avec peut-être des contingents d’autres pays, fonctionnant comme une « force internationale de maintien de la paix » avec la bénédiction des Nations Unies.

    L’offensive israélienne est surtout une guerre contre les pauvres du Liban. Les quartiers résidentiels plus riches de Beyrouth et d’autres parties du pays ont été en grande partie épargnés. Cela concorde bien avec la politique israélienne et américaine durant la guerre civile, lorsqu’ils s’étaient alliés à la Phalange contre les masses chiites et la population de réfugiés palestiniens.

    La campagne mortelle de destruction lancée contre le Liban sud va de pair avec un bombardement visant les banlieues chiites sud de Beyrouth et les aéroports, ports, routes, ponts et centrales électriques du reste du pays. L’objectif est de détruire l’infrastructure du pays. Avant de pouvoir remodeler politiquement le Liban, celui-ci doit d’abord être physiquement anéanti. Cela donne une idée du sort que réservent l’impérialisme américain et son allié israélien aux peuples de la Syrie, d’Iran et d’ailleurs.

    Il n’y a pas non plus lieu de croire Israël lorsque celui-ci nie préparer une invasion terrestre. Plus les chefs israéliens écartent une telle action, plus elle devient probable. Bien que l’intensité du bombardement au Liban sud soit suffisante pour tuer des milliers de personnes, ce n’est pas assez pour réaliser l’objectif israélien de détruire le Hezbollah en tant que force militaire et politique, et convertir le Liban en protectorat sioniste.

    Citant le journal israélien Haaretz, l’émission de nouvelles du soir du NBC a rapporté jeudi que des milliers de soldats israéliens ont commencé à franchir la frontière pour pénétrer au Liban sud.

    Le rôle des États-Unis

    Les États-Unis jouent un rôle décisif dans la guerre. Ils ont cautionné d’avance la guerre et travaillent en étroite collaboration avec la machine militaire israélienne, qu’ils ont eux-mêmes mise sur pied et financée, pour la mener.

    Au niveau diplomatique, l’administration Bush aligne ouvertement ses actions sur les objectifs militaires et les calculs politiques du gouvernement israélien. Washington est en train de coordonner avec Israël la visite imminente dans la région de la secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice afin de laisser aux militaires israéliens tout le temps qu’ils demandent pour infliger le plus de dommages possibles au Liban sud. Comme l’a rapporté le New York Times le 19 juillet, « les responsables américains ont laissé entendre que Mme Rice attendrait au moins quelques jours de plus avant d’intervenir dans le conflit, en partie pour donner à Israël plus de temps pour affaiblir les forces du Hezbollah. »

    Il n’y a aucun précédent à l’opposition ouverte du gouvernement américain à un cessez-le-feu. Dans une évaluation plutôt franche de la politique américaine publiée le 19 juillet, le Wall Street Journal a commencé par rappeler le rôle diplomatique de Washington lors du dernier conflit majeur entre Israël et le Hezbollah :

    « Il y a dix ans, lorsque le Hezbollah et les forces israéliennes ont pris part à un bain de sang pendant des semaines, le président Clinton a envoyé le secrétaire d’État Warren Christopher dans la région pour six jours d’intense diplomatie de navette entre Damas et Jérusalem. En fin de compte, il a obtenu un accord de cessez-le-feu qui a mis fin aux combats, au moins temporairement.

    « Aujourd’hui, l’administration Bush a une approche foncièrement différente. »

    Les États-Unis sont en train de légitimer entièrement et ouvertement la guerre en tant qu’instrument de politique étrangère. Cela représente la poursuite de son agression militaire en Irak, et le signe annonciateur de futures agressions contre la Syrie, l’Iran et d’autres pays. C’est lié à la doctrine Bush de la « guerre préventive » qui a été embrassée par tout l’establishment politique américain et les deux partis de l’impérialisme américain - démocrates comme républicains.

    L’effort déterminé de Washington pour permettre à Israël de continuer le massacre au Liban souligne le fait que la guerre actuelle fait partie de la campagne de l’impérialisme américain pour établir par tous les moyens la suprématie des États-Unis dans tout le Moyen-Orient.

    Il reste à voir si cette aventure militaire téméraire et criminelle contribuera à court terme à faire avancer cet objectif ou entraînera plutôt Washington dans une débâcle encore plus grande dans la région.



  • danny 22 juillet 2006 16:38

    Et, si le moyen de se maintenir pour le sionisme était la guerre et la violence ?

    Tant que le projet de réalisation du fantasme du grand israël ne se réalise, la région ne connaîtra jamais la paix. Et, si le projet sioniste ne se réalisait jamais ? Combien de temps encore les sionio-fascsites pourront encore faire leurs saloperies avec des prétextes fallacieux et continuer à distiller une propagande guerrière bien aiguisée ?

    Combien de temps encore le mensonge sioniste va pouvoir se maintenir ?



  • danny 22 juillet 2006 16:32

    L’UOIF est surtout une création sarkozyenne...

    françoaise très vraiment bête ou quoi ?



  • danny 22 juillet 2006 16:23

    Le nouveau leader des Tribunaux islamiques, dans le collimateur des Américains

    Décidément, le monde lève le black out de dix ans sur la Somalie et commence à s’intéresser à ce pays, oublié, abandonné à son sort, dans les abysses de plus d’une décennie de guerre civile ; un pays où aucun gouvernement n’a pu fonctionner, depuis la chute du dictateur, Mohammad Ziad Barré.

    C’est à la montée des Tribunaux islamiques qu’on doit ce nouvel intérêt. Les milices des Tribunaux islamiques ont, en effet, pris, depuis le 5 juin, le contrôle de Mogadiscio, suivi de Jowhar, le 14 juin, une ville, située, à 90 km, au nord de la capitale, tombée, sans affrontements violents, où se trouvait retrancher le dernier carré des Chefs de guerre, réunis, au sein de l’Alliance pour la restauration de la paix, soutenue, par les Etats-Unis. Tandis que médiateurs régionaux et internationaux s’évertuent à instaurer, enfin, sécurité et paix, dans ce pays situé aux confins de la Corne de l’Afrique, y voyant un processus prometteur, les Etats-Unis jouent les troubles fêtes et refusent, carrément, de coopérer avec le nouveau Chef suprême des Tribunaux islamiques, Cheikh Hassan Dawir Aweys, le jugeant trop dur, par rapport à son prédécesseur, Cheikh Ahmad. Ils n’hésitent même pas à lui épingler l’étiquette trop commode de terroriste et de l’accuser d’être lié à la nébuleuse d’Al-Qaïda. Une telle attitude, de la part de Washington, n’a surpris personne, lui, qui, depuis le tournant du 11 septembre, a tout fait, pour faire passer la Somalie, pour un havre sûr des terroristes d’Al-Qaïda, ce qui lui permettra, au nom de la lutte contre le terrorisme, de réaliser ses programmes, qui envisagent de fonder des bases militaires, dans cette région stratégique du monde. Son soutien généreux et sans ambages aux seigneurs de guerre explique de telles visées. Et maintenant, après quinze ans de conflit létal, laissant, dans son sillage, quelque 500.000 morts, un pays pauvre, exsangue, dont le peu de richesse, qui lui restait, a été ponctionné, par les seigneurs de guerre, alimentés, généreusement, par la CIA, les Tribunaux islamiques promettent sécurité et paix aux habitants, broyés, par la famine, épuisés, par cette guerre, qui a conduit la Somalie au bord de désastre, tandis que les Etats-Unis ne font que diaboliser les nouveaux leaders somaliens, pour conforter leur maximalisme insatiable.



  • danny 22 juillet 2006 16:21

    Le scénario afghan pour le ’Somalistan’

    Dans un contexte où l’opinion publique mondiale semble préoccupée par les affaires irakiennes, la crise du Proche-Orient et d’autres questions régionales, les habitants du continent noir craignent qu’un nouveau génocide ne se produise en Afrique. Les Africains accusent la communauté internationale d’indifférence aux crises africaines.

    Le scénario afghan pour le ’Somalistan’

    De Mohammad Adjam

    En somalie, les partisans des Tribunaux islamiques ont pris en main le contrôle de la capitale, Mogadiscio et de vastes régions centrales et australes du pays, après leurs combats d’envergure en avril 2006 contre les milices du gouvernement de transition, l’Alliance des Seigneurs de guerre, soutenue par les Etats-Unis. Les forces des Tribunaux islamiques se préparent à attaquer bientôt les autres bases des Seigneurs de guerre. En somalie existent plusieurs gouvernements autoproclamés, mais en réalité, il s’agit d’un pays sans Etat depuis plus de 15 ans.

    L’Organisation des Nations Unies, l’Union africaine, la Ligue arabe et l’Organisation de la Conférence islamique ont déployés tous leurs efforts pour rendre le terrain propice à la formation d’un gouvernement central fort et représentatif en Somalie, mais ces efforts se sont voués toujours à l’échec.

    La semaine dernière, lors du Sommet de l’Union africaine à Banjul, capitale gambienne, les chefs d’Etat et de gouvernement africains ont soutenu le gouvernement de transition et demandé l’expédition des forces africaines de maintien de la paix en Somalie.

    Le président de l’Union africaine a demandé à la communauté internationale de soutenir la position de l’Union africaine à propos de la Somalie. Le gouvernement de transition, qui est d’ailleurs soutenu par l’Ethiopie, contrôle une petite région de Baidoa au nord-ouest de Mogadiscio. Mais il semble que le gouvernement de transition aurait le même sort que le gouvernement provisoire afghan qui céda la place aux Taliban, permettant à ces derniers de prendre en main, très facilement le contrôle des villes principales de l’Afghanistan comme Herat et Mazar-é Charif.

    En effet, la Somalie risque de connaître le même sort que l’Afghanistan.

    Mohmmad Ali Djaddi, Premier ministre du gouvernement de transition somalien a mis en garde contre le développement des activités du réseau d’Al-Qaïda en Somalie, Selon lui, la nébuleuse d’Oussameh Ben Laden a déjà plusieurs camps sur le sol somalien, et les membres du réseau Al-Qaïda sont devenus bien capables d’insécuriser les côtes somaliennes et les voies maritimes internationales dans le golfe d’Aden et dans l’Océan indien, le long des côtes somaliennes.

    Il ne faut pas oublier qu’en 1998, les filières locales du réseau Al Qaïda étaient auteurs des attaques contre les ambassades des Etats-Unis à Nairobi et à Dar es-Salaam, et de l’attentat à la bombe contre un hôtel dans la ville balnéaire de Mombasa et de l’attaque contre avion de ligne israélien au Kenya. Mohammad Ali Djaddi accuse les Tribunaux islamiques de collaboration avec la nébuleuse Al Qaïda pour prendre la capitale, Mogadiscio. Le Premier ministre du gouvernement de transition a demandé à la communauté internationale d’expédier des forces de maintien de la paix en Somalie, avant qu’il ne soit pas trop tard.

    Dans son dernier message audio, le chef d’Al Qaïda, Oussameh Ben Laden, a mis en garde contre l’envoi en Somalie des forces multinationales de l’Organisation des Nations Unies ou de l’Union africaine. Pour le chef de la nébuleuse, toute force étrangère expédiée en Somalie serait des mercenaires des « impies croisés ».

    Par ailleurs, les Etats-Unis regardent de très mauvais œil les Tribunaux islamiques qui ont pris en main le contrôle de Mogadiscio et les accusent d’avoir des liens avec Al Qaïda. A Washington, certains craignent que la Somalie ne deviendra bientôt un « Somalistan » sur le modèle de l’Afghanistan des taliban.

    Cependant, le leader des Tribunaux islamique, Cheikh Charif Cheikh Ahmad, démentit tout lien avec le réseau Al Qaïda. Mais les dirigeants américains n’ont pas oublié l’échec humiliante de leurs forces en Somalie en 1992, et ils savent bien que la Somalie risque de devenir une arrière base dangereuse de la nébuleuse d’Oussameh Ben Laden. En effet, le Département d’Etat américain a intégré depuis 2001 le nom de Cheikh Hassan Zahir Avis, l’un des chefs des Tribunaux islamiques somaliens dans la liste des membres recherchés d’Al Qaïda.

    Le président George W. Bush, quant à lui, a lancé des mises en gardes successives contre les leaders des Tribunaux islamiques, en ce qui concerne tout lien avec Al Qaïda, assurant qu’il ne permettra pas que la Somalie ne devienne un nouveau Afghanistan.

    Prinder Gast, ancien conseiller personnel de bill Clinton a comparé la situation actuelle de la Somalie avec l’Afghanistan des taliban dans les dernières années de 1990. A cette époque-là, les Taliban avaient permis à Al Qaïda de dresser plusieurs camps d’entraînement sur le sol afghan et de recruter de nouveaux hommes pour le réseau d’Oussameh Ben Laden. Gast accusent les responsables des trois derniers gouvernements américains, depuis celui de Bush senior, de n’avoir rien fait pour favoriser la formation d’un gouvernement central représentatif et fort en Somalie. Selon lui, la Somalie actuelle a les mêmes caractéristiques que l’Afghanistan des Taliban : la pauvreté, système tribal, l’analphabétisme, le chaos, l’insécurité, des conflits intérieurs et l’absence d’un gouvernement central puissant.

    Les guerres successives parmi les groupes paramilitaires ont entraîné l’exode forcé d’une grande partie de la population, créant un climat favorable au développement des activités du réseau Al Qaïda en Somalie.

    Depuis le début de la guerre civile en Somalie en 1991, de 300 à 500 mille somaliens ont trouvé la mort, dans les conflits de toutes sortes. La guerre civile a commencé il y a 15 ans lorsque les Seigneurs de guerre ont reversé le gouvernement de l’ancien dictateur somalien Mohammad Siad Barre.

    A cette époque-là les combattants arabes qui revenaient d’Afghanistan ont joué un rôle important pour expulser les forces américaines qui s’étaient installées en Somalie. Désormais, un gouvernement de transition formé par les Seigneurs de guerre a été mis sur pied. Depuis 1993, presque tous les représentants diplomatiques des autres pays dont la République islamique d’Iran ont quitté Mogadiscio et aucun pays n’a rouvert son ambassade dans la capitale somalienne.

    La société somalienne est fondée sur un système tribal particulier. La Somalie a de longues côtes sur l’Océan indien et le golfe d’Aden. Les terres arables n’y manquent pas et le pays à une grande potentialité d’agriculture et d’élevage. Cependant, la somalie est l’un des pays les plus pauvre du monde, et avec une population de plus de 10 millions d’âmes, elle le plus grand pays sans Etat du monde. Le pays compte actuellement 18 provinces, et les historiens de la période islamique la considéré comme la partie orientale d’Abyssinie. La Somalie et son voisin éthiopien s’impliquent depuis plusieurs décennies dans un conflit territorial sur la propriété de la région de l’Ogaden. Le conflit a éclaté en 1977 entre la Somalie et l’Ethiopie, ayant pour cause essentielle la volonté de somalie de réunir dans le même Etat toutes les populations de langue somalienne. Mais cette guerre a terminé avec une défaite totale de l’armée somalienne. Actuellement, les Etats-Unis tentent, à l’intermédiaire du gouvernement éthiopien d’exercer des pressions sur les Tribunaux islamiques somaliens. En effet, les unités de l’armée éthiopienne ont occupé la région de Baidoa dans le sud-ouest de la Somalie.

    L’autre problème des somaliens consiste en l’indépendance autoproclamée du Somaliland. La Somaliland est un ancien territoire britannique situé au nord-est de la Somalie dans la corne de l’Afrique. En mais 1991, les clans du nord ont proclamé l’indépendance de la République du Somaliland qui comprend 5 régions administratives du pays. Hargeisa est la capitale du Somaliland avec une population d’environ 400 mille habitants. Bien que reconnu par aucun gouvernement, ces régions restent stables politiquement, par rapport aux autres régions somaliennes.

    En novembre 1949, l’ONU accorda l’indépendance à la Somalie italienne, mais sous condition d’une tutelle préalable d’une durée de dix ans exercée par les Nations Unies. Le 1er avril 1950, l’Assemblée générale des Nations Unies a placé le pays, baptisé Somalie, sous l’administration de l’Italie. Puis conformément aux décisions de 1949, la Somalie a accédé à l’indépendance le 1er juillet 1960 et fusionna peu après avec l’ancien protectorat britannique du Somaliland, qui était indépendant depuis le 26 1960.

    La création des Tribunaux islamiques somaliens remonte aux années 1991-1997, dans le chaos qui s’est installé après le renversement de la dictature de Siad Barre. Les tribunaux islamiques régionaux ont été créés à l’initiative des religieux, mais le général Farah Aidid qui contrôlait Mogadisci et les régions du sud du pays s’opposait au développement des activités des Tribunaux islamiques.

    Le premier Tribunal islamique tribal a été mis sur pied en 1994, et il était présidé par Cheikh Ali Mahmoud Tairi. Au fur et à mesure, les Tribunaux islamiques se sont doté d’une branche militaire en tant qu’organe exécutif pour pouvoir réinstaurer l’ordre et la stabilité dans différentes régions de la Somalie. En l’an 2000, les Tribunaux islamiques de la Somalie ont accepté l’initiative de l’Organisation de la Conférence islamique qui avait décidé d’envoyer ses représentants en Somalie pour examiner les conditions de travail des tribunaux islamiques dans ce pays.

    Depuis février 2006, le conflit s’est déclenché entre les Tribunaux islamique et les Seigneurs de guerre soutenus par les Etats-Unis. Cheikh Charif, leader des Tribunaux islamique a déclaré que ses forces résisteront à toute attaque éthiopienne ou américaines.

    Source : baztab.com



  • danny 22 juillet 2006 16:18

    Sarkozy : « Laissez Israël terminer le travail »

    Dans ses déclarations à la radio ou à la télévision, Sarkozy se contente de singer Bush, et va répétant, à des micros complaisants « qu’Israël a bien le droit de se défendre ». Parfois, le tartarin ajoute qu’Israël « a non seulement le droit, mais le devoir de se défendre ». Mais dans ses conversations privées avec des dirigeants israéliens, Sarkozy va plus loin dans l’abjection.

    Sarkozy : « Laissez Israël terminer le travail »

    Témoin, ce récit, par le ministre israélien de l’immigration (un confrère, quoi !) Ze’ev Boïm, de l’entrevue qu’il vient d’avoir, à Paris, avec Sarkozy, et que rapporte Xavier Ternisien dans le journal Le Monde.

    Ze’ev Boïm : « J’ai remercié Nicolas Sarkozy pour sa défense d’Israël et lui ai transmis les félicitations d’Ehud Olmert. Sarkozy est revenu sur le fait que le Hezbollah était responsable de l’agression. Il m’a demandé : de combien de temps l’Etat d’Israël a-t-il besoin pour terminer le travail ? Je lui ai répondu : une semaine à dix jours ».

    Pour Sarkozy, les bombes, les roquettes, les enfants déchiquetés sur les routes, ou les hommes qui tombent au combat, tout cela c’est « du travail ». Un travail qui rend libre, sans doute, comme la devise ornant l’entrée d’Auschwitz nous l’a appris.

    Les dirigeants sionistes jugent souvent qu’il leur est utile de compromettre le maximum de politiciens étrangers, y compris leurs plus fidèles soutiens, en révélant comment ces gens, en privé, leur lèchent les bottes.

    Ze’ev Boïm s’exprimait à l’occasion d’un meeting de soutien aux crimes de guerre israéliens organisé ... dans une synagogue. Mais tant qu’on ne s’intéresse qu’aux prêches dans les mosquées, la « laïcité » peut dormir tranquille.

    Par CAPJPO-EuroPalestine



  • danny 22 juillet 2006 15:59

    Lettre à ces soldats qui vont partir au Proche-Orient (et à nous qui restons-là) par kesed (IP:xxx.x1.215.51) le 22 juillet 2006 à 14H37 Demat dit,

    ’’Ces derniers temps notre cher Demian atteint le comble de la miévrerie.

    Dire et apparemment croire que l’islam est un mode de « pensée » légitime(!), soit, comme le national socialisme, mais comme tous les systèmes de pensées totalitaires, il doit être éradiqué du monde....’’

    Moi je dirai plutôt que demat raconte pas mal d’âneries, et devrait aller se coucher...



  • danny 20 juillet 2006 21:26

    Vu que t’es pas là, on reprend ce débat demain, si bien sûr tu en as les capacités ?



  • danny 20 juillet 2006 21:22

    ’’Vu qu’on parle d’Islam pour finir en beauté, tu veux qu’on parle d’Aicha ou de Mahomet ?’’

    On peut en parler, ce genre de débat est connu chez les siono, t’inquiètes mon con, les réponses sont prêtes...

    On peut aussi parler tu Coran...

    Couillon, tu prétend faire l’exégèse du Coran, et ça à partir d’un traduction ? Tu es vraiment fort mon con, tu n’as même pas appris comment on interprète et comment on comprend une religion, tu veux maintenant parler du Coran...

    Très bien, très bien, donne moi l’occasion de t’humilier !

    T’es encore plus con...

    Es-tu disposé à débattre du Coran avec moi, ou alors tu vas faire comme tous tes potes siono-fascistes ? Fuir le débat en te comportant comme il est d’usage chez vous ?



  • danny 20 juillet 2006 20:57

    par Stef (IP:xxx.x7.58.38) le 20 juillet 2006 à 20H23 ’’Pourquoi, les diffuser, vous faites le jeu de la propagande

    Pauv’con

    HONTE A AGORAVOX !!!!’’

    Non, honte au sionisme et à ses adeptes ! Les responsables de ces horreurs paieront le prix fort pour ces crimes inhumains...

    Honte aux sionistes !

    Quant on n’est pas d’accord avec le sionisme, on est fatalement, gauchiste, antisémite, islamiste, terroriste, et j’en passe... Après tout, n’est-ce pas le sionisme qui pratique tous ces sentiemnts à la fois ?



  • danny 20 juillet 2006 20:53

    Une fois de plus la propagande sioniste aimerait entrainer les Chrétiens (Catho) dans leur lutte contre l’humanité, j’espère seulement que les Chrétiens ne tombent dans ce piège. Les Protestants sont déjà acquis à la cause sioniste dont ils se font les relais politico-médiatique !

    Faut-il rappeler que le Hizbullah a aussi le soutien de la majorité des Chrétiens du Liban !

    En voulant dénoncer la propagande, certains jouent bien leur jeu...



  • danny 20 juillet 2006 20:24

    Marie-françoaise, je n’ai rien à te prouver, si déjà tu veux débattre apprends les manières...

    Il me semble que marie et ’’françoaise’’ soient bien la même personne ?

    sais-tu au moins ce qu’un fasciste ? un raciste ? un siono-fasciste ?

    Allez la marie-françoaise, pour le moment tu n’as toujours pas fais preuve de bonne volonté.

    Et toujours inintéressante !



  • danny 20 juillet 2006 19:46

    C’est vrai que le sionisme à le monopole des vérités et loin de toute propagande ?

    Quant à l’obscurantisme, c’est bien l’apanage du Judaïsme, mais tout le problème, les sionistes ne l’assument pas.

    N’est-ce pas de l’obscurantisme de vouloir stratifier l’humanité comme aimerait le faire le Judaïsme et sa vitrine politique qu’est le sionisme ?

    Pour les moment les obcures sont bien les siono-fasciste !



  • danny 20 juillet 2006 19:32

    (IP:xxx.x9.41.205) le 20 juillet 2006 à 19H19 danny « En attendant, nous les musulmans... » ah d’accord ! faut pas chercher plus loin alors....’’

    Oui je suis musulman et ne l’ai jamais caché, en quoi ça te pose problème, à moins que, comme tous les siono-fasciste le musulman pour toi est un terroriste ?

    Et, enplus fier de l’être, contrairement aux sionistes, nous n’avons pas honte de nos convictions...



  • danny 20 juillet 2006 19:27

    ’’par Thomas (IP:xxx.x42.153.54) le 20 juillet 2006 à 19H07 Danny vient pas me faire chier avec Sarkozy. J’ai jamais parlé de lui. Mais si t’es pas content ici dégage on te retient pas.’’

    Ici comme tu dis, c’est ni à ta mère et encore moins à ton père, même si tes ancêtres étaient ’’ici’’ depuis des siècles que cela ne changerait en rien ! La France n’est pas ta propriété, et au fait, je t’emmerde !



  • danny 20 juillet 2006 18:20

    par septquiprend (IP:xxx.x79.172.52) le 20 juillet 2006 à 18H12 ’’« A moins que le sionisme ne soit pas aussi noble que l’on veut bien nous le faire croire ? » En dehors des diatribes toujours infructueuses, un lien qui vous permettera de douter et de dire « A moins que l’Islam ne soit pas aussi noble que l’on veut bien nous le faire croire ? » http://www.coranix.com/’’

    Toujours aussi drole les sionistes, dès que les paradoxes deviennent évidentes, la propagande islamophobe prend le relais !

    En attendant, nous les musulmans, nous ne caressons pas le doux rêve de dominer le monde et se croire meilleurs que tous les autres peuples.

    Nous n ’avons pas la passion de la suppériorité, nous ne considérons pas les autres comme les bâtard de satan et d’eve.

    Je crois que vous ne connaissez même pas ce que vous defendez !

    Trop nul les sionistes, vraiment nul !



  • danny 20 juillet 2006 18:12

    (IP:xxx.x9.41.205) le 20 juillet 2006 à 17H59 danny avant de finir chaque phrase avec le mot sioniste, souviens toi de tous ces formidables enfants enbigadés par le hamas et le hezbollah et qui défilent une ceinture d’explosifs à la taille et les mains tragiquement accrochés à des kalashnikov...

    Au moins nos enfants sont aussi courageux que nos combattants, ils ne sa cachent pas derrières des claviers, ou des armes de pointes, ou alors ne s’amusent pas à dessiner sur les engins de morts.

    Nous avons le respect de nos ennemis.

    Pouvez-vous en dire autant, en tant qee sioniste ?

    Merde alors, j’ai encore utilisé le mot sion-iste... ?