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Les commentaires de Aristoto



  • Aristoto Aristoto 2 février 2017 21:15

    Juste pour préciser un détail qui peut echaper a certain d’entre vous CN645245 ne cherche pas l’union des gauches pour le bien du prolétaire mais cherche a dissoudre par tous les moyens M2lenchon qu’il déteste par dessus tout ! Son programme et le suivant : JE HAIS MELENCHON ! JE VEUX SA MORT POLITIQUE !

    Tu vas etre ravi CN645646, Méluche s’y dirige vers sa mort et avec lui tout le ps et la « goche » !



  • Aristoto Aristoto 1er février 2017 21:52

    Continue continue encore rakoto ! C’est devenue un vrai plaisir de te voir t’enfoncer avec ton champion ! JE JOUIS BORDEL ! ET JE BOIS LES LARME DE RAKOTO...ET LUI MON SPERME !



  • Aristoto Aristoto 8 janvier 2017 02:31

    @xana
    Donc un bot !!! Donc à dégager ! Que fout le comité de surveillance du parti ?!



  • Aristoto Aristoto 7 janvier 2017 19:15

    Pfffffffffffff !!! Plus le Rakoto vire extrême droitier plus je vire stalinien moi !

    Vous voulez une preuve : je ne me soucie plus de la vie ou de la mort de mon « prochain » !



  • Aristoto Aristoto 6 janvier 2017 17:37

    rokamerde nous ettouffe...stp fous nous la paix. par pitie casse toi epargne nous tes immondices et ta tranches photoshope qui l air de tartine de merde sur tableau



  • Aristoto Aristoto 6 janvier 2017 17:30

    laisser rakokomerde exister sur ce site est tout simplement l’avoue evident de tout contre media de son vassalissement au mass media. s’exprimer ici le rokaka c’est tous les jour nous cracher a la gueule que tout simplement il nous domine ideologiquement et materiellement tout comme il domibe ses travailleur dans sa petit pme moderne et ouverte au monde.

    Rakoto doit mourir ou...nous dominer indifiniment. Chaqun de ses mot est une insulte a ma candition d’esclave du capital.

    nous somme definitivement promis a un echec eternel



  • Aristoto Aristoto 3 janvier 2017 19:31

    @Alexis Toulet

    désolé mais j’estime que me forcer à voire la tranche à Sylvain Rocaca tous les jour le long du fil chronologique des articles de agoravox et bien trop envahissant pour considérer cela comme une liberté d’expression qui n’empiète pas sur ma liberté à moi de pas me farcir sa sale gueule photoshopé au quotidien  !

    Merci donc de virer cette merde innommable de sylvain rocaca.



  • Aristoto Aristoto 2 janvier 2017 21:54

    Faut virer Sylvain Rokaka du site ! Il est pas question qu’on se mange ici à longueur de journée des tract de campagne de la limace versaillaise !

    Topez ce message si vous voulez la tete à Sylvain smiley



  • Aristoto Aristoto 29 décembre 2016 20:26

    Ce qu’il faut à Mélenchon pour gagner une présidentielle ???...des électeurs moins cons tout simplement !!! smiley



  • Aristoto Aristoto 27 décembre 2016 17:45

    @Ariane Walter

    Et tu veux qu’il organise avec qui et quoi une campagne PRESIDENTIELLE Melenchon : son concierge et le clochard insoumis en bas de son immeule ?



  • Aristoto Aristoto 24 décembre 2016 23:36

    @JL

    100% raison ! J’ai la haine de la classe moyenne française car soumis joyeusement au capital esclavagiste !

    Certain de mes compatriote décide d’expurger tous ça en se faisant exploser dans des concert de heavy metal car malheureusement ils arrive au Che sans passer par la théorie. Le léniniste que je suis a trop besoin des millions et des millions d’esclave consentant de la classe moyenne française ! Je ne veux pas m’en débarrasser ! Je veux enfin les mettre au turbin pour reconstruire ENSEMBLE la France et qu’il arrête de se la couler douce financé en grand partie par le pillage de l’Afrique.



  • Aristoto Aristoto 24 décembre 2016 16:16

    Mais ou il veut en venir le rakoto machin ???



  • Aristoto Aristoto 19 décembre 2016 19:48

    @CN46400

    Mais c’est qu’il a du te faire de bien vilaines choses le Mélenchon pour qu’il arrive à te hanter à ce point.

    Un bulldozer on essaie pas de le stopper surtout lorsqu’il est élancé ! Le PC vient de l’apprendre à ses dépends.



  • Aristoto Aristoto 19 décembre 2016 18:18

    @Aristoto

    Mélenchon, à défaut de parvenir au pouvoir en 2017 aura aux moins le mérite d’avoir achever pour de bon et le PC et le PS. C’est du tout bon ça pour la refondation d’une coalition ouvriériste d’après les élection...si évidemment nous ne parvenions pas au pouvoir.

    Le social démocratie mou est morte ; Fillon va patauger avec seon programme du 16ème siècle...quand à nous on a encore à réfléchir de comment installer tout au tour du littoral français des turbine hydraulique.

    Bienvenues en 2016 camarades !



  • Aristoto Aristoto 19 décembre 2016 18:13

    Mélenchon a bien raison d’être tyrannique avec la bande d’incopétant qui ont foutu en l’air tout union de gauche envisageable avec leur putain de comptabilité boutiquière pour avoir des strapotin ici et là.

    Dois je rappeler que Lénine a envoyé les menchevik au goulag !

    On va tous les niquer en 2017 smiley





  • Aristoto Aristoto 10 décembre 2016 20:24

    A la décharge de Raoul Castro et de ses camarades du Parti communiste, il faut malgré tout, à cet égard, noter que le blocus et l’embargo auquel Cuba est confronté depuis décennies oblige à une realpolitik que les autres gouvernements pratiquent de même sans être pourtant soumis à une pareille contrainte. Mais surtout, la présence de ces personnages peu recommandables sur le podium dressé Place de la Révolution n’avait pas de quoi choquer les donneurs de leçons démocratiques made in France. Nos gouvernants n’ont, en effet, jamais hésité à leur serrer la main, aussi ensanglantée soi-elle, à eux et leurs pareils.

    Parmi les autres dirigeants étrangers qui se succédèrent devant le micro à La Havane ou à Santiago, il en fut, toutefois, tels les présidents bolivien, équatorien et vénézuélien, qui ne pouvaient qu’aggraver post mortem le cas du « commandante en jefe ». Un point commun unissait en effet Evo Morales, Rafael Correa et Nicolás Maduro  : profiter de l’occasion pour rappeler et exalter ce qui peut être considéré comme la ligne directrice fondamentale de la révolution castriste, plus actuelle et nécessaire que jamais aujourd’hui pour tous les gouvernants soucieux de l’indépendance de leur pays et d’échapper à l’emprise de la superpuissance et de ses alliés, à savoir l’anti-impérialisme. Pour nos caniches euro-atlantistes, laquais fidèles de la Maison Blanche et du Pentagone, un tel rappel est proprement insupportable. Certes, je persiste à penser que Cuba n’est pas un pays socialiste, mais de capitalisme d’État. Mais le régime castriste est le seul demeuré véritablement anti-impérialiste — avec peut-être, sur un mode mineur, le bolivien et l’équatorien —, même s’il n’avait pas d’autre choix face à l’agressivité des gouvernements étasuniens qui se sont succédés depuis 1959. L’avenir dira si le rapprochement entamé récemment entre Washington et La Havane mettra fin ou non à l’exception cubaine.

    Cependant, l’importance que j’ai accordée à la réaction — dans les deux sens du terme — hystérique et haineuse des politiciens, éditocrates et intellos de cour qui se sont relayés dans l’hexagone pour cracher à tour de rôle sur la tombe — l’urne, plutôt — de Fidel, est aussi le fruit d’une autre préoccupation, plus « locale ». Cette réaction me paraît, en effet, symptomatique de l’état d’esprit qui règne en France parmi nos soi-disant élites, et donner par avance une idée de ce qui se produirait si un événement quelconque venait à menacer leur statut et leurs privilèges. Certes, ce n’est pas le cas en ce moment, où, dans la farce ou la foire électorale qui se prépare, la seule force de gauche qui pointe à l’horizon a pris la forme bisounours et bouffonne de l’« insoumission » mélanchonienne. Mais qu’en serait-il si l’interminable « crise » en cours, à la fois économique, sociale, écologique et politique, s’aggravait ? Et si ses innombrables victimes sortaient enfin de leur léthargie politco-idéologique pour se dresser contre les puissants et redevenir un peuple dans l’acception que revêt ce terme dans les périodes révolutionnaires ? Il y a fort à parier qu’une « union nationale », rebaptisée républicaine comme il se doit, ne tarderait pas à se constituer où l’on verrait au coude à coude, par exemple, l’extrême-droitière Marine Le Pen, l’ultra conservateur François Fillon et proto-fasciste Manuel Valls pour « faire barrage », non plus évidemment à l’extrême-droite, mais à la réapparition éventuelle du vieil ennemi intérieur : le péril rouge. Car c’est bien le vieux spectre entrevu par Marx et Engels que les vautours se disputant le cadavre de Fidel s’évertuaient par avance à exorciser.

    Jean-Pierre Garnier



  • Aristoto Aristoto 10 décembre 2016 20:23

    La réalité est précisément ce qui importe le moins à ce ramassis de politiciens, de journalistes et de penseurs aux ordres sans qu’il soit besoin de leur en donner. Le plus soumis d’entre eux et aussi le plus content de lui, Jean-Michel Apathie, aura une réponse toute faite pour expliquer l’affluence record du peuple cubain sur la place de la Révolution à La Havane, la place Antonio Machado à Santiago de Cuba et tout au long du trajet qu’emprunta entre les deux villes le véhicule militaire transportant les cendres de Fidel. « Il était un peu obligé. C’est un pays quadrillé, Cuba. On sait comment ça marche ! » Remarque péremptoire ne laissant à l’interlocuteur, le porte-parole du gouvernement Stéphane Lefoll en l’occurrence, venu à l’antenne de France Info France Intox, en fait — se désolidariser de Ségolène, d’autre choix que d’approuver et de débiter à son tour comme un crétin l’antienne attendue : Cuba « n’est pas une démocratie », et « les problèmes des droits de l’Homme, ils existent ». Et de poursuivre, au cas où les auditeurs n’auraient pas saisi la justesse et l’originalité du jugement : « Cuba n’est pas une démocratie et il y a des problèmes de liberté, et depuis longtemps ».

    Que d’autres problèmes, comme ceux de l’éducation, de la santé, de la culture aient trouvé à Cuba des solutions que l’on a renoncé à chercher au profit des classe populaires dans la plupart des autres pays d’Amérique latine, que, si l’on est ouvrier, employé, agriculteur, jeune ou retraité, il vaille mieux vivre sous le « régime » castriste que sous n’importe quel autre régime du cône sud et du « Sud » de la planète en général, voilà ce qui explique peut-être la tristesse et la ferveur non simulées — sauf pour l’idiot Apathie — des masses cubaines à l’annonce de la mort de Fidel, et qui, visiblement, échappe à tous ceux qui, en France, prétendent savoir « comment ça marche » à Cuba. Tout en ignorant ou feignant d’ignorer, par dessus le marché, qu’en ces domaines et quelques autres (poste, transports collectifs), « ça marche » de moins en moins bien dans notre pays, austérité néo-libérale et privatisations aidant. La mortalité infantile par exemple, est moindre à Cuba qu’aux Etats-Unis, au Canada et… en France.

    Une poignée de chefs d’État ?

    Le mépris avec lequel a été traité dans l’hexagone le peuple cubain rassemblé pour un dernier hommage à son dirigeant, a prévalu également pour les représentants politiques des autres pays qui avaient décidé de s’y associer. Pour les gouvernants de « nos démocraties », il allait de soi, sans même qu’il soit besoin de passer la consigne, que le boycott s’imposait. Et que seule une minorité d’autres « dictateurs » ou assimilés pouvaient avoir l’idée saugrenue d’aller à La Havane participer à la commémoration du héros révolutionnaire disparu.

    Pour L’Immonde, ce ne serait qu’une « poignée de chefs d’État » qui se serait rendue à Cuba pour rendre un dernier hommage au « dictateur cubain ». Effectivement, à l’exception Ségolène Royal, à qui ses propos louangeurs à l’égard de ce dernier vaudront le torrent d’invectives que l’on a vu, les dirigeants « occidentaux » brillaient par leur absence, si on laisse de côté le Premier ministre grec Alexis Tsipras qui a eu le culot de faire l’éloge de la capacité de Fidel Castro à « résister à la pression extérieure », pour faire sans doute oublier son déculottage honteux devant les diktats de la « troïka » néo-libérale. Il n’empêche : sauf à considérer la Chine, la Russie, le Brésil, l’Iran, le Vietnam et nombre de pays latino-américains et africains comme quantité négligeable, c’est un pourcentage conséquent des habitants de la planète qui était représenté lors de ces manifestations de deuil.

    On objectera sans doute que la présence de présidents ou vice-présidents de certains pays à la cérémonie d’adieu nocturne Place de la révolution à La Havane, contrastait avec l’image pieuse du Fidel Castro libérateur et désintéressé qui ressortait de leurs discours. Sauf à se laisser emporter par l’enthousiasme ou l’émotion que pouvait susciter le spectacle d’une foule immense et recueillie, on avait ainsi du mal à oublier les états de services sanglants d’un Sassou-Nguesso, militaire de carrière devenu carriériste politique qui s’était proclamé président de la République du Congo en 1997 à l’issue d’une guerre civile qui avait fait environ 400 00 morts. La prise de parole d’un émir du Qatar haut placé n’était pas non plus de nature à relever le niveau en matière de « droits de l’homme ». Pas plus que celle du président actuel de l’Afrique du sud à la tête d’un régime répressif et corrompu qui fait oublier les espoirs mis dans la fin de l’apartheid. Sans oublier le fringant président du Mexique, Enrique Peña Nieto. Son inertie frisant la complicité face aux assassinats d’opposants commis par les forces de l’ordre, et la dilapidation des fonds publics par sa dépensière épouse ont fait tomber sa popularité au plus bas parmi ses compatriotes. Peut-être pensait-il la rehausser en glorifiant les faits d’armes et l’intégrité d’un chef d’État révolutionnaire d’un pays avec qui, il est vrai, le Mexique n’a jamais rompu ses relations diplomatiques.



  • Aristoto Aristoto 10 décembre 2016 20:23

    Sorti de son trou béarnais, le « centriste » François Bayrou se joignit au chœur des contempteurs pour qu’on ne l’oublie pas : « Les bras vous en tombent. Il n’y a pas de limites aux bêtises que les responsables politiques peuvent dire », dénonça le président du Modem, orfèvre en la matière. Et de préciser que c’est « pire qu’une faute politique, d’autant que Ségolène Royal parlait au nom de la France ». Car chacun devrait savoir qu’au nom de la France, il est hors de question de parler positivement d’un chef d’État non aligné sur la « démocratie de marché ». Plus à gauche ou plutôt moins à droite, la réprobation contre Ségolène Royal fut également de mise. En prenant le risque de donner à un bouffon de la scène politique des plus médiocres un lustre qu’il ne mérite assurément pas, on peut citer François de Rugy, politicien écolo passé du verdâtre au rosâtre, qui demanda au « président de la République de désavouer ces propos contraires aux valeurs de la France ». Des propos qui ont aussi indigné la secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes, Juliette Méadel : « Ma gauche à moi, ça n’est pas cette gauche qui encense Fidel Castro », s’exclama t-elle sur BFMTV. Spécialiste des questions financières, conseillère en fusions-acquisitions et en droit des sociétés cotées, entre autre au sein du cabinet anglo-saxon Cozen and O’Connor, directrice, en outre, du groupe de réflexion Terra nova, cette énarque aurait pu signaler que « sa gauche à elle » avait parti lié avec cet ennemi sans nom ni visage que Hollande promettait de pourfendre aux gogos rassemblés du Bourget en 2012.

    Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères et ex-Premier ministre, aussi nul et nuisible dans la première fonction que dans la seconde, jugera bon d’en rajouter une louche à Lille, lors d’une visite de la pépinière de start-up EuraTechnologies en compagnie de Martine Aubry, dont on sait par ailleurs les sentiments qu’elle nourrit à l’égard sa rivale dans le marigot solférinien. « Si vous me demandez si Fidel Castro était un démocrate, à l’évidence ce n’était pas le cas. C’était un dictateur… Ça c’est très clair », asséna J-M Ayrault devant quelques journalistes de service. Et de préciser : « Fidel Castro a incarné un espoir à un moment, mais il a aussi incarné le contraire de ce à quoi nous pensons et à quoi nous aspirons. Il a porté atteinte aux droits de l’Homme, et jamais la France n’a fait preuve de complaisance à l’égard des atteintes aux libertés, des atteintes à la démocratie ». Venant d’un ministre en cheville, comme d’autres membres du gouvernement « socialiste » et leur Président, avec non seulement les fort peu humanistes et démocratiques pétromonarques du Golfe, mais aussi les rebelles immodérés, assassins et tortionnaires d’Al Nosra en Syrie, ce genre d’envolée est du plus parfait grotesque. Mais, comme le reste de ce gouvernement « socialiste » failli, le ministre n’en était plus à une ignominie près. On laissera (pour le moment) le mot de la fin à l’inénarrable Jack Lang qui, interrogé sur France Inter, a cru bon d’ironiser  : « Je n’ai pas envie de me livrer à une galéjade mais avait-elle bu un peu trop de rhum en arrivant à La Havane ? » avant de se demander : « Comment peut-on à ce point nier la réalité ? »



  • Aristoto Aristoto 10 décembre 2016 20:22

    @Aristoto

    Haro sur Ségo

    Dans ce chœur d’unanimisme vomissant le leader cubain décédé et son « régime », il revint à la Ministre de l’Environnement, envoyée tout de même à Cuba pour représenter la France aux funérailles, d’émettre la fausse note. Émue à la vue des dizaines de milliers de Cubains en deuil venus dire un dernier adieux à leur « Commandante » ou soucieuse d’apposer une touche « degôche » à sa personne qui en a effectivement bien besoin ou encore guignant une future carrière à l’ONU avec les concessions qu’une telle ambition implique à l’égard de « régimes » considérés comme « hostiles » par la CIA et le National Security Council ? Peu importe. Toujours est-il que la coryphée de l’« ordre juste » eut le mauvais goût de dire à Santiago de Cuba une vérité qui, aux oreilles délicates mais opportunément bouchées de nos gouvernants et de la valetaille intellectuelle ou médiatique qui leur fait écho, fit l’effet d’un sacrilège. À savoir qu’« il y a beaucoup de désinformation » au sujet de la violation des droits de l’homme dans l’île envers « un monument de l’Histoire » grâce qui, par sa « résistance à l’occupation extérieure », « les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin ».

    Que n’avait-elle pas dit ! « Pluie de critiques », « volée de bois vert » titrait la presse de marché qui s’empressait en même temps de fustiger à son tour la déclaration inconvenante voire iconoclaste de Ségolène Royale. « Plus jamais de leçon de la « Gôôche » sur les droits de l’homme, après l’éloge de Castro par un ministre socialiste !!! », tweeta le très droitier Thierry Mariani, député des Français à l’étranger, dont les poussées d’adrénaline sécuritaires font s’interroger sur ce qui le sépare encore de la droite extrême. Laquelle, par la bouche de Florian Phillipot fit savoir que « ce qu’a dit Ségolène Royal manque de mesure, de lucidité et de respect pour l’ensemble des victimes, incontestables et incontestées, de ce régime ». Et d’évoquer les « persécutions » d’opposants politiques, d’homosexuels... Sur ce dernier point, néanmoins, en forme de plaidoyer pro domo, le numéro 2 du F.N. ferait bien d’actualiser ses connaissances : si les homosexuels eurent effectivement maille à partir avec le « régime », ce fut principalement au cours des la décennie qui suivit la prise de pouvoir. Aujourd’hui, n’importe quel touriste un peu curieux sans être mal intentionné pour autant vous dira que la prostitution masculine se porte bien — pour ne rien dire de la féminine — aux alentours des grands hôtels ou des plages de Cuba.