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Les commentaires de jcm



  • jcm jcm 27 juillet 2011 12:37

    PS/ Annuler leur compte G+ et faire largement connaître les raisons qui justifient cet acte de protestation, bien sûr.

    Il y a d’ailleurs une pétition en cours :

    « Google Inc. : Google needs to allow pseudonyms on services like Google+ for anonymity. »



  • jcm jcm 27 juillet 2011 12:20

    Des outils, oui, mais des outils qui façonnent le monde, il ne faut pas non plus l’oublier.

    L’informatique est un outil, le Net aussi, et ils ont très profondément changé la face du monde.

    Dans la mesure où les services de Google pourraient devenir monopolistiques il nous faut veiller à ce qu’ils ne puissent pas parvenir à façonner notre monde d’une façon qui serait contraire aux intérêts de chacun et de tous.

    Il appartient à chacun dans le monde de veiller à cela, si nous voulons préserver les libertés dont nous profitons aujourd’hui et auxquelles beaucoup d’autres aspirent.

    Or il me semble que Google veut voir toutes les têtes, bien coiffées à son goût, surtout de l’intérieur.

    On ne peut accepter cela, on ne peut accepter qu’un outil qui générera l’exclusion systématique de toutes les personnes (et cela fait beaucoup de monde) qui ont un réel besoin de n’apparaître QUE sous un pseudonyme (et il y a mille raisons à cela) devienne le principal outil de façonnage du monde.

    Et il y a motif à s’inquiéter :

    « Les jours de Twitter seraient comptés… (selon un expert) »

    « Can Google+ be the next Facebook - and the next Twitter ? »

    Je ne suis donc pas seul à penser que Google pourrait devenir le principal outil de façonnage de notre monde à venir...



  • jcm jcm 27 juillet 2011 12:06

    Vous aurez peut-être noté que de ma part il n’a jamais été question d’Israël dans cet article (ni dans ceux que je donne en lien d’ailleurs).

    J’ai par ailleurs écrit « bon » entre guillemets, j’aurais pu choisir un autre terme (« positif », « souhaitable »...) ce qui aurait conduit à un sens très comparable : je ne pense pas que mon choix initial puisse mériter une critique fondamentale...

    Mais ce n’est pas parce-qu’on n’a rien à dire...

    D’ailleurs je présume qu’un certain nombre de personnes qui auront lu cet article n’auront rien à dire, peut-être juste à méditer ou, mieux, annuler leur compte G+ ?



  • jcm jcm 27 juillet 2011 11:02

    Attention aux modalités exactes de mise en place de ces dispositions, car je lis ceci :

    « Ils pourront ajouter ces noms de substitution dans la section « autres noms » présente dans le profil Google+. Les membres autorisés à voir cette section pourront rechercher une personne en utilisant ces autres noms. »

    Cela signifie que le nom « d’état civil » est toujours exigé, qu’il reste le niveau d’entrée principal sur un compte et que les autres niveaux, secondaires (pseudo par ex) ne seront accessibles que via le niveau principal.

    C’est en fait la meilleure façon d’organiser le traçage total d’une personne sur le net et ne répond absolument pas aux contraintes qu’impose une possibilité d’anonymat total, tel qu’on peut l’avoir sur diasp.org par exemple !

    Pas du tout rassurant donc !



  • jcm jcm 27 juillet 2011 10:26

    Merci pour ces deux liens, je n’avais pas vu l’article de ZEN...

    Ajoutés à mon fil TW, page FB et diasp : il faut diffuser aussi large que possible.



  • jcm jcm 26 juillet 2011 10:16

    Mon seul point de désaccord avec ce que vous avez écrit concerne la dernière phrase.

    Jeune ou non, peu importe : c’est le niveau de conscience de chacun vis à vis de ce qui lui fait face qui compte, et ce niveau est lié à une multitude de paramètres, de connaissances, d’habitudes, d’expériences...

    C’est pourquoi j’aborde la question du niveau d’étude dans l’article.

    Mais le niveau d’étude n’est pas à lui seul une garantie.

    Et face aux divers stratagèmes déployés par les entreprises pour « créer la confiance », stratagèmes souvent très au point, très efficaces, les barrières personnelles tomberont facilement.

    Il y a donc un double langage de la part de certaines entreprises, ce que j’expose.



  • jcm jcm 25 juillet 2011 21:46

    En d’autres termes il ne nous diront pas « nous avons besoin de votre identité exacte, de votre adresse, téléphone » etc.... (on peut en ajouter mais ils n’ont en fait même pas à le demander, tout le reste chacun le donnera petit à petit sans même y penser...) « parce-que nous, on vend tout cela et bien plus ».



  • jcm jcm 25 juillet 2011 21:41

    « ... alors la question est comment font-ils le tri du fictif ou pas ? »
    Il suffit probablement d’avoir laissé une fois un document où des éléments de données (courriel et nom/prénom réels) dans un « endroit » accessible à Google pour que, sur la base du courriel, Google puisse déterminer quel est le « vrai » nom.

    N’oubliez pas que Google n’oublie rien, mais rien de rien, et sait corréler des données avec beaucoup d’efficacité.

    « ... nos normes de protection contre le spam et de prévention contre les profils fictifs... »

    Il existe de nombreuses parades au spam et il faudra ce qu’ils définissent ce qu’ils appellent des « propos fictifs », ce qui ne correspond a priori à rien.

    Un « propos » sera par exemple ce que j’écris ici, et si on l’extrait de son contexte, la page web qui contient aussi mon pseudo, ce propos restera un propos : associé ou non à un vrai nom ou à un pseudo un « propos » ne peut être fictif...

    Mais cela c’est la sauce qui dissimule des intérêts commerciaux tout à fait différents...



  • jcm jcm 25 juillet 2011 20:48

    Excellente, la fable !



  • jcm jcm 25 juillet 2011 20:28

    "

    La Déclaration universelle des droits de l’homme :
    fondement du droit international relatif aux droits de l’homme

    La Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) est généralement reconnue comme étant le fondement du droit international relatif aux droits de l’homme. Adoptée il y a près de 60 ans, la DUDH a inspiré un corpus abondant de traités internationaux légalement contraignants relatifs aux droits de l’homme et le développement de ces droits à l’échelle internationale au cours des six dernières décennies, et elle continue d’être, pour chacun d’entre nous, une source d’inspiration, que ce soit en période de conflits, dans les sociétés soumises à la répression, pour redresser les injustices, et pour nous aider dans les efforts que nous déployons pour parvenir à l’exercice universel des droits de l’homme."

    Sur cette page

    Ce n’est déjà pas si mal !



  • jcm jcm 25 juillet 2011 19:04

    A ce sujet j’ai écrit ceci : « Présent sur Gogol plus ? Complice des dictatures présentes et à venir ! ».

    L’aspect orwellien est plus vaste encore que vous ne le pensez peut-être...



  • jcm jcm 25 juillet 2011 19:02

    « En effet, comment peut-on avoir confiance... »

    Le fait est qu’on le peut !

    Ces entreprises font tout pour donner confiance et cela fonctionne bien, la preuve (sinon elles n’auraient aucun affilié, ne seraient pas rentables, ni riches, et resteraient dans les soutes du web).

    La bonne question n’est donc pas « ...comment peut-on avoir confiance... » mais que faut-il faire pour qu’une relation de confiance basée sur un respect réciproque s’instaure ?

    Si vous méditez un peu cela vous n’aurez peut-être pas perdu votre précieux temps !



  • jcm jcm 25 juillet 2011 15:44

    « ...sur la gestion meilleure de la sécurité des données et faire aussi mieux en intégration de services et d’applications... »

    C’est une façon pour Google de créer cette impression de confiance que démentent totalement les « conditions de service » (car confiance et fiabilité sont indissociables).

    C’est donc l’intérêt de Google qui est clairement prépondérant, et c’est son intérêt de nous identifier / géolocaliser / caractériser avec une grande précision, ceci afin de mieux rentabiliser son système publicitaire.

    Si l’on peut savoir que vous êtes maintenant à Nîmes et non à Brest on pourra vous proposer un resto dans votre voisinage etc...

    Et il n’est pas rentable pour Google de prendre en compte le besoin d’anonymat dans un pays en crise, par exemple, car ce pays n’occasionnera, au surplus et quoi qu’il arrive, qu’une perte limitée et temporaire de ressources publicitaires.

    On peut donc raisonner en terme de rentabilité, sans tenir compte des dégâts collatéraux.

    De même l’histoire de notre étudiant, si elle n’est pas connue ou si connue elle n’inquiète que peu de monde, sera une « perte » infinitésimale pour Google.

    Sans commune mesure avec la perte subie par cet étudiant qui, pour lui, est énorme.



  • jcm jcm 25 juillet 2011 15:25

    Vous pouvez avoir une adresse de courrier électronique de diverses manières, chez votre fournisseur d’accès par exemple, ou si vous avez un hébergement et un site...

    Pour Calendar je n’ai pas fait d’investigations mais il doit bien exister des solutions sur le Net, pour des calendriers partagés.

    Si c’est pour votre propre compte, hors partage, il y a Lightning intégré à Thunderbird, cela doit bien exister avec d’autres clients de messagerie ?



  • jcm jcm 25 juillet 2011 14:53

    Comme alternative je propose diasp.org, en voici ma page publique : https://diasp.org/people/20664

    C’est un réseau moins connu que FB et G+, sur lequel il y a donc moins de monde, mais qui est décentralisé (ou peut installer un « pod » sur son propre serveur par exemple) et assure à chacun la maîtrise de ses données personnelles (faciles à télécharger).

    Pas que des avantages par rapport aux deux grands : moins de gadgets et un peu plus de copier/coller mais le système ne cesse d’évoluer.

    En tous cas du point de vue de la confidentialité et des libertés individuelles et collectives c’est très nettement supérieur, et rien ne vous contraint à vous inscrire sous votre véritable nom.

    En outre on peut facilement créer des groupes, publier à l’intention d’un groupe déterminé, ou sur sa page publique... (Cliquez pour partager avec : Public).

    Je mets pas mal de choses sur cette page publique, c’est un bon moyen de partager ses lectures par exemple.



  • jcm jcm 21 juillet 2011 12:58

    Vous n’avez pas compris le problème je crois.

    Le fait est que l’outil existe : il sera donc utilisé.

    Il pourra même devenir le « seul » outil de ce genre qui soit reconnu de façon très majoritaire c’est à dire captant des centaines de millions ou des milliards d’usagers qui n’auront pas été conscients des dangers qu’il pouvait présenter.

    Et des usagers de tous les pays, même ceux où des luttes politiques et sociales dures pourraient s’avérer indispensables.

    Comme des luttes dures nécessitent l’anonymat (sous peine de tortures diverses dans bien des cas) cet outil n’autorisant pas l’anonymat deviendra un double piège : soit on y publie des contenus susceptibles de rassembler pour la lutte mais au péril très immédiat de sa liberté ou de sa vie (et dans une « dictature » bien organisée la réaction sera rapide) soit on s’interdit d’y publier quoi que ce soit de potentiellement « répréhensible » mais on ne peut rassembler.

    Car dans ce cas tous les autres outils du même type seront devenus à ce point confidentiels que peu de gens les connaîtront et auront le réflexe d’y avoir recours.

    En fait Google + sans anonymat et qui deviendrait le principal réseau mondial signerait la mort immédiate et de principe de toute « viralité » présentant un certain non conformisme aux idées que l’on DOIT avoir et soutenir dans un certain nombre de pays : aucune contestation possible, aucun rassemblement massif possible sans la prise d’un risque si démesuré que personne n’y songerait.

    Souvenez-vous que si l’on emprisonne pas (et plus parfois) en France (quoi que Tarnac...) pour avoir tenu des propos qui déplaisent à nos gouvernants ce n’est pas le cas partout.




  • jcm jcm 21 juillet 2011 08:24

    Who is harmed by a « Real Names » policy ?
    De réels besoins d’anonymat sur les réseaux sociaux
     http://t.co/X6CeOh8



  • jcm jcm 20 juillet 2011 22:41

    Vous semblez ignorer que les réseaux sociaux n’ont pas comme seule vocation que celle de « faire le paon » et vous êtes peut-être au courant du rôle qu’ils ont pu jouer dans différentes occasions, rôle très positif, c’est le cas pour le « printemps arabe ».

    Ce sont des vecteurs importants de changement dans des situations où des changements sont indispensables, où la vie est rendue insupportable du fait de gouvernements indignes, par exemple.

    Mon point de vue est que ce sont des outils que chacun doit pouvoir utiliser selon ses besoins, et ces besoins peuvent parfois exiger un anonymat complet.

    Malheureusement s’il ne restait un jour qu’un seul outil, car plébiscité par tous (dans ce cas les autres outils du même type périraient très vite) et si cet outil ne permettait aucun anonymat, cet outil deviendrait juste un système à « se faire plaisir » dont l’utilité sociale ne serait réelle que dans des pays en paix et en bonne santé politique et sociale.

    Mais il ne serait d’aucune utilité en cas de luttes politiques et sociales indispensables à l’accession à des droits, par exemple ceux édictés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ce qui a été le cas en Egypte et en Tunisie.

    Bien au contraire il deviendrait un danger pour chacun : du fait de son unicité et du manque total d’anonymat il permettrait une répression plus ciblée, facile, accrue, avant même la première manifestation.

    Une répression qui pourrait passer totalement inaperçue, car le premier qui tenterait de la dénoncer sur ce réseau serait facilement identifié, localisé et « traité »...

    Car chacun serait quand même tenté d’exprimer sa révolte sur ce réseau...



  • jcm jcm 16 juillet 2011 13:18

    Après quelques recherches je n’ai rien trouvé d’alarmant au sujet de diasp.org.

    Il sera toujours temps de changer son fusil d’épaule si les choses tournaient au vinaigre.



  • jcm jcm 15 juillet 2011 20:39

    Vraiment, si vous le dites...

    Mais pourriez-vous préciser ?