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Accueil du site > Tribune Libre > Lettre ouverte aux auteurs des violences urbaines

Lettre ouverte aux auteurs des violences urbaines

Je n’ai pas la prétention de m’exprimer en votre nom. J’ai seulement celle, modeste, de vous demander de vous exprimer autrement.

Les évènements de ces dernières nuits ont envahi les médias, leur couverture est dorénavant internationale. Si votre objectif était là, il est déjà atteint. Cependant, à le poursuivre sous cette forme, vous vous attirerez une inimitié de plus en plus grande de l’opinion publique.

Vous avez déjà réussi à attirer l’attention sur le malaise de vos quartiers, sur la situation sociale catastrophique qui vous environne et sur les discriminations dont vous faites l’objet dans tous les secteurs de votre vie quotidienne.

Croyez bien que vous n’êtes pas les seuls, malheureusement, à vous sentir exclus de la société française. La pauvreté augmente, le chômage empêche beaucoup trop d’entre nous de vivre correctement, et les discriminations ne touchent pas que les banlieues parisiennes. Mais ceux qui sont dans une situation à peine meilleure que la vôtre ne se sentiront pas solidaires, si vous brûlez leur voiture et si vous provoquez une augmentation de leurs impôts en détruisant le bien public. Vous contribuez à les appauvrir en agissant de la sorte, parce que ces destructions ne seront probablement couvertes par aucune police d’assurance, puisqu’il s’agit d’émeutes. Ne nous laissez pas croire que c’est ce que vous désirez.

Si votre seul objectif est de vous confronter aux forces de l’ordre, vous ne serez pas compris. Si vous assimilez tous les individus qui composent ces forces à leur ministre de l’Intérieur, vous avez tort. Ils ont dû constater, en première ligne, ces derniers jours, comment ses propos ont été interprétés, et il ne faudrait pas que vous croyiez que de tels affrontements leur plaisent. Ils sont aussi des êtres humains, comme vous, avec leur sensibilité et leurs opinions, et la violence n’est toujours, pour eux comme pour tous, que le dernier recours. Leur métier est de faire respecter la Loi, pas celle de Nicolas Sarkozy, mais celle de notre pays, de notre République. En ne la respectant pas, vous ne ferez qu’entraîner une répression légitime.

Par contre, si ce que vous désirez est de provoquer un mouvement le plus large possible, afin de porter au plus haut le constat catastrophique de notre société, il va vous falloir cesser ces violences. Alors vous serez écoutés, vous serez peut-être suivis, et à défaut d’être compris par les autorités, vous pourriez alors l’être par l’opinion publique. Regroupez-vous en un mouvement calme et déterminé autour de vos aînés, de vos éducateurs, de vos médiateurs, de vos élus locaux. Faites-le en nombre, le plus grand possible, pour montrer l’étendue du problème. Dans le cas qui vous préoccupe, la commune dont vous êtes issus n’a que peu d’importance. Le malaise social est national, même s’il est particulièrement important dans vos quartiers.

Si vous y arrivez, si vous vous faites entendre autrement que par la violence, vous montrerez que vous êtes capables de passer d’un moment de révolte à un mouvement d’opinion adulte et responsable. Vous montreriez aussi votre solidarité en exposant les carences du modèle social français qui affectent gravement les plus défavorisés d’entre nous tous.

C’est cela que vos voisins, vos familles et vos concitoyens souhaitent maintenant : que vous reveniez au calme en gardant votre détermination. Ils attendent de meilleures nouvelles pour vous comme pour eux. Ne vous en détachez pas, n’aggravez pas leur situation, ne vous comportez pas comme vous ne voulez pas être traités.

Si vous réussissez cela, vous ferez passer votre message bien plus loin que sur les boucliers qui abritent les policiers.

Jusqu’à nous.


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24 réactions à cet article    


  • (---.---.188.152) 4 novembre 2005 14:29

    Toute la différence entre le web et la presse traditionnelle, José. Je te l’ai dit essaie tout de même de forcer les portes. Après tout, tu n’a rien à perdre à essayer.

    Amitiés,

    Christophe


    • phantow (---.---.121.105) 4 novembre 2005 15:23

      « « il va vous falloir cesser ces violences. Alors vous serez écoutés, vous serez peut-être suivis, et à défaut d’être compris par les autorités, vous pourriez alors l’être par l’opinion publique. » »

      C’est le cas des agents de la RTM, non ? pas de violence, ni d’occupation sauvages ?

      Depuis 1 mois maintenant....

      Je ne suis pas tout à fait d’accord, la violence est hélas une amorce necessaire à la prise de conscience des hommes politiques, la preuve en est, le débat est là !

      Aprés gênes, les altermondialistes* forment « un mouvement d’opinion adulte et responsable » et pourtant ça ne pèse pas bien lourd sur le « constat catastrophique de notre société ».

      * comme le collectif ni-putes ni-soumises

      De plus, personne ne croit en l’avenir de ces gars de cité, même si les plus vicieux sont les plus riches !

      Des émeutes il doit y en a avoir souvent, sauf qu’on est en pré-campagne électorale et qu’il faut nous faire peur alors on « communique » dessus.


      • Christian (---.---.96.23) 4 novembre 2005 15:28

        De tout coeur avec vous. Pourquoi les « vedettes françaises » (artistes, marques de fringues sportware branchées...) ne se mobilisent pas pour plaider la cause des banlieues ? Beaucoup d’entre elles sont issues des quartiers difficiles et, je crois, ne renient pas leurs origines ni leurs amis. Elles sont même fières, souvent, d’avoir réussi à « s’en sortir ». Puisque rien ne s’obtient sans appuis, sans faire partie du « cercle », sans faire une campagne de comm dans les médias (non des émeutes, mais une cause plaidée, une injustice dénoncée) pourquoi ne pas jouer la carte des anciens des cités, devenus (show)businessmen ? Mais peut-être ont-elles déjà créé une association pour faire du « lobbying » auprès des pouvoirs publics ? Si tel est le cas, le lobbying se fait discrètement...


        • José Peres Baptista José 4 novembre 2005 15:58

          À tous,

          Merci pour vos commentaires.

          Phantow,

          Je pars du principe qu’elles ont déjà agi sur l’opinion publique et que ce serait le moment de ne plus s’en prendre à leur environnement immédiat, qui n’y est strictement pour rien. Comme je l’ai écrit, la violence n’est que le dernier recours. Je n’ai pas la prétention de connaitre leurs motivations profondes, pour cela il faudrait que je puisse échanger avec eux et je n’en ai pas la possibilité. En tout cas, ce que je sais, c’est que la violence a déjà eu sa place et mon opinion est qu’ils ne devraient pas continuer sinon ils risquent de se mettre à dos toute la population qui les environne et je ne souhaite pas qu’à ces affrontements s’en ajoutent des supplémentaires au sein même de cette population. Par cette lettre ouverte j’ai essayé de faire passer (sans prétention) le même message que si j’avais été dans leur environnement.

          Christian,

          Probablement parce que la plupart de ces « vedettes » sortent de ces cités dès qu’elles en ont l’opportunité mais il m’est impossible de me prononcer à ce sujet si elles ne le font pas elles-mêmes.

          Christophe,

          Tu connais beaucoup mieux le « milieu » de la presse que moi et je crois aujourd’hui plus en le pouvoir de l’Internet qu’en celui des journaux. Cependant, comme tu l’écris, je ne perds rien à essayer.


          • moechofe (---.---.110.230) 4 novembre 2005 16:22

            Je doute qu’aucun voyoux n’arrive jusqu’a ce site, mais ça rassure les gens d’en parler.


            • José Peres Baptista José 5 novembre 2005 00:56

              Effectivement vous avez raison,

              Les voyous comme vous dites ne me liront pas... Par contre les familles qui les environnent peut-être, non ?


              • Phantow (---.---.232.194) 5 novembre 2005 01:38

                Merci de m’avoir répondu. Il est vrai que je me sent moins concerné, de part le fait que je ne partage pas leur environnement.Ce qui me permet d’avoir aussi une approche plus globale, plus proche(hélas) de ceux que peuvent apercevoir les hommes politiques de la situation.

                Le sens de mon intervention était que ces micros-evenements (voitures brulées, incidents policiers) de banleues (a mon acvis hebdomadiare) était plus instrumentalisé que dramatique.

                La surenchère médiatique aidant le phénomène s’est amplifier.Ces évenements serviront d’appui pour un discours futur (on commence dejà à parler de bandes organisées, de mini-terroriste) plus sécuritaire surement.

                Ils ne sont pour moi qu’un « outil » electoral.Ces jeunes incendiaires, sont utilisé comme symbole fort, disons argument de vente !

                D’un point de vue technique qu’il suffit de rien (beaucoup de policiers) pour canaliser une manifestations dans Paris, ici on laisse trainer pendant plusieurs jours, à des fins politiques.


                • José Peres Baptista José 5 novembre 2005 01:44

                  Phantow,

                  Ce qui importe est de rester citoyen. Si c’étaient vos enfants que feriez-vous ? Si c’était votre voiture que feriez-vous ? si vous étiez CRS que feriez-vous ?

                  En bref, en étant français que ferions-nous ? Voilà la question que nous devrions tous nous poser...

                  Sans se poser toutes ces questions, nous ne pourrions répondre objectivement. Et pour essayer d’y répondre il nous faudrait du calme mais aussi des constats réels.

                  C’est le sens de mon appel, modeste.


                  • Phantow (---.---.232.194) 5 novembre 2005 10:54

                    « Et pour essayer d’y répondre il nous faudrait du calme mais aussi des constats réels. »

                    Le problème est, je pense, dans l’information qui deveint sélective.

                    En tant que citoyen(ma voiture, mon quartier, crs), c’est terrible de constater sa propre impuisance.

                    Les solutions sont une approche globale, un rassemblement dans la durée et SURTOUT une couverture médiatique sans faille JUSQU’A que le problème soit résolu.


                    • José Peres Baptista José 5 novembre 2005 12:33

                      Phantow,

                      J’approuve totalement vos derniers propos.


                      • Dominique Dutilloy Dominique Dutilloy 5 novembre 2005 20:44

                        Je pense que ces violences urbaines, qu’elles soient organisées, planifiées, ou non, sont le fruit d’un certain ras-le-bol ! Malgré les trois gifles électorales assénées à la classe politique lors du 1er tour des Présidentielles du 21 avril 2002, du second tour des Régionales « 2004 » du 27 mars 2004 et du référendum portant sur le projet de constitution européenne du 29 mai 2005, aucune réponse n’a été donnée à ces Françaises et ces Français, qui sont continuellement confrontés à la vie chère, le chômage, la précarité, la pauvreté... Nicolas Sarkozy, s’il a eu raison de rappeler que force devait rester aux Lois de la République, a eu le très grand tort de parler comme il l’a fait en créant un amalgame sur une population tout entière ! Oui, il devient urgent, tout en étant très fermes contre les émeutiers qui brûlent des biens privés, des biens appartenant à l’Etat, qui violentent des personnes (faisant partie de la Police ou non), de s’attaquer aux causes réelles de ces violences, qui, je le répète, sont liées à la pauvreté, au manque d’éducation, aux échecs scolaires, au chômage, à la ghétoïsation des cités, ainsi qu’aux mauvais rapports qui se sont installés entre la Police et les populations...

                        Il devient également urgent de réinstaller une police de proximité, qui, bien qu’étant une idée du Gouvernement Jospin, était une excellente initiative ! Par ailleurs, il faut donner plus de moyen aux municipalités ainsi qu’aux collectivités locales pour leur permettre de s’attaquer plus efficacement contre les problèmes liés au mal vivre des banlieues...

                        Puis, une petite suggestion qui me vient à l’idée : pourquoi ne pas faire travailler tous ces émeutiers coupables de destructions ou d’incendies volontaires de voitures de manière à ce qu’ils remboursent tous les mois leurs victimes ? Cela éviterait d’engorger les prisons trop pleines, qui devraient être uniquement destinées aux détenus (pédophiles, violeurs, assassins, terroristes) condamnés à de très longues peines...

                        Pour conclure, il devient urgent que la classe politique renoue le dialogue avec les citoyens !


                        • albert (---.---.155.90) 5 novembre 2005 21:57

                          Le problème auquel nous sommes confronté repose tout d’abord sur le langage ! M.Sarkozy, nous dit que le terme racaille n’a rien d’insultant et qu’il faut appeler un chat, un chat. Ce qu’il oublie de dire, c’est que lui l’a dit en tant que Ministre de l’Etat ; il sait bien pourtant toute la distance qu’ il y a entre la sphère privée et la sphère publique. Un seul exemple : imaginez M. Chirac, dire « racaille » en parlant de ces jeunes, ne croyez-vous pas que ce serait un fait sans précédent ? Bien-sûr que si !Il faut que M. Sarkozy arrête de nous prendre pour des demeurés,ce qu’il a dit est une insulte ! Et si vraiment, comme il le soutient, ce n’est pas une insulte, comment réagirait-il si quelqu’un disait de lui :« Vous êtes une » racaille ! ". Mal, j’en suis persuadé, il porterait plainte, tout de suite !

                          La deuxième raison porte sur les inegalités, discriminations, racisme... En effet, les valeurs « liberté, égalité, fraternité »,sont généreuses en théorie, mais en pratique,elles n’existent pas.Tout le monde le sait !Et que fait-on pour aider ces populations exclues ? On les montre du doigt :« les casseurs, les islamistes, les voleurs, les sauvageons,la racaille, les terroristes, les envahisseurs,... » Et bien d’autres qualificatifs, cherchez bien,il y en a toute une variété !

                          Et lorsque ce même Sarkozy ( comme quoi, il ne dit pas que des insanités) propose la discrimination positive, on crie à l’injustice et on fait intervenir les valeurs républicaines pour s’opposer à cet « ajustement » des inégalités trop criantes ! Et après celà, on a le culot de se dire pour un pays de justice, d’égalités...

                          La vérité, c’est qu’on ne veut pas partager le gâteau, on ne veut pas donner leur chance à ces étragers pour qu’ il y ait une classe moyenne aussi pour eux.On préfère les garder pauvres, démunis, sans droits... Et après celà, on s’étonne que des troubles éclatent !

                          Il y a bien eu des lois qui allaient à l’encontre du principe d’égalité, dans l’histoire de France, la plus récente étant « la loi pour la parité homme/femme ». Mais, personne n’ y trouvait rien à redire, mais lorsqu’il s’agit de donner du travail aux étrangers, de discrimination positive, alors là, tout le monde se lève pour crier à l’ignominie.

                          Voilà le vrai visage de la France, il faut arrêter ces mascarades à la Tartuffe et dire les choses telles quelles ! D’ailleurs, il n’ y a qu’en France que l’on croit aux sornettes sur la justice, les droits...Tous les pays européens savent bien que le racisme est institutionnalisé en France ! Mais en France, on préfère la politique du « je ne sais pas, je n’ ai rien vu, je n’ai rien entendu ».

                          Elle est belle notre France !!! A quand la fin de cette politique absurde de la négation de l’ Autre ? Comment attendre de l’ Autre qu’ il vous respecte, si vous ne le respectez pas ? Croyez-vous qu’en tuant le temps, en repoussant les échéances, celà va arranger les choses ? Nous ne faisons que perpétuer les injustices commises envers les étrangers,et ce n’est pas demain que nos chers politiciens admettrons cette réalité !


                          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 5 novembre 2005 22:15

                            Azouz Begag a lui aussi utilisé le terme contesté « racaille », dans un article du Monde du 8 mai 2002 :

                            « ceux qu’on nomme les racailles ou « cailleras » (en verlan), groupes de jeunes dont tout le monde a peur, qui conduisent des scooters, sans casque, roulent sur les trottoirs au mépris des piétons, ignorent royalement les feux de signalisation, comme ils récusent tout autre code de conduite sociale. »

                            Ce n’est pas en accusant la France de tous les maux que l’on résoudra le problème. Pour un certain nombre de ces « jeunes », il faudrait envisager plutôt la continuation de leur carrière dans leur pays d’origine. S’ils sont Français, leur délinquance peut provoquer, tout à fait légalement, la déchéance de la nationalité française.


                            • albert (---.---.155.90) 5 novembre 2005 22:35

                              M. Courouve,

                              Vous dites très justement que M.Azouz Begag a utisé le terme de racaille, mais vous semblez ne pas avoir bien lu ce que j’ai écrit. La différence entre M. Sarkozy et M. Azouz Begag, c’est que l’un est « Ministre d’Etat » et que l’autre n’avait aucune charge ministérielle, à l’époque où il a utilisé ces propos. Si par contre M. Azouz Begag prononçait ces paroles, aujourd’hui, celà équivaudrait à la même chose, or tel n’est pas le cas.

                              Concernant le reste de votre réponse, je vous en laisse la responsabilité. Si chaque fois qu’il y a un problème, il fallait expulser et déchoir une personne de sa qualité de français, celà se saurait. Vous êtes un extrémiste, je le conçois très bien, mais votre analyse est inconcevable pour un pays de tradition démocratique.


                              • Senatus populusque (Courouve) Courouve 5 novembre 2005 22:53

                                Azouz Begag n’était pas encore ministre, mais cela ne l’a pas empêché de le devenir. Depuis, il a proposé (le 7 septembre 2005 sur Europe 1) de « trouver des arrangements avec la République » pour régulariser les étrangers polygames, en contradiction avec le Code de séjour des étrangers. Enfin, son concept communautariste de « diversité » est contraire aux principes républicains, et sa France à l’image de l’équipe des Bleus ne fait pas l’unanimité.

                                Libre à vous de percevoir l’extrêmiste dans celui qui cherche à protéger les écoles en feu, et non dans celui qui les brûle ... La gauche a toujours eu l’art de se prendre les pieds dans des fausses valeurs, et de faire le jeu des vrais extrêmes (avril 2002).


                                • albert (---.---.155.90) 5 novembre 2005 23:10

                                  M. Courouve,

                                  Vous me parlez de « code de sejour » des étrangers, de principes républicains...Mais ce sont les hommes qui font les lois ! Et si elles sont injustes, il faut les changer, un point, c’est tout.Persister dans une situation intenable avec des principes désuettes,qui ne répondent pas aux inégalités réelles de la société, à quoi ça peut bien servir ? Conserver une loi qui ne sert plus, c’est faire oeuvre de « collectionneur », au mépris de la réalité .

                                  Et s’agissant de mes idées de « gauche », vous n’avez pas tort. Mais si je suis pour la discrimination positive, c’est aussi par honnêteté intellectuelle. La loi sur la parité homme/femme va à l’encontre du principe d’ égalité, et pourtant personne ne la conteste ! Le temps des privilèges, c’est fini, il faut arrêter avec la perpétuation des inégalités !


                                  • albert (---.---.155.90) 5 novembre 2005 23:13

                                    principes désuets ! ( excusez-moi )


                                    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 5 novembre 2005 23:18

                                      La loi sur la parité est contestée, y compris par des femmes ; vous n’écoutez jamais France Culture ?


                                      • albert (---.---.155.90) 5 novembre 2005 23:39

                                        M. Courouve,

                                        C’est vrai, vous avez raison, la loi sur la parité est contestée. Mais,il n’empêche, elle s’applique et les femmes profitent de cette loi ! Pourquoi ne pas faire la même chose avec la discrimination positive ?

                                        Sincèrement, vous croyez que les étrangers ont une existence à envier en France ( représentation politique, emplois,logements...) ? N’est-il pas nécessaire d’apporter une « dose » d’ équilibrage ?

                                        Vous semblez ne vouloir rien céder, tout en étant conscient que la situation est injuste, ceci est manifeste dans votre discours. Pourquoi ? Y a t-il une justication à tant d’inégalités dans un pays qui prône la justice et l’égalité ?


                                        • epoir (---.---.230.142) 6 novembre 2005 21:56

                                          Merci pour cette lettre. J’espére qu’elle sera entendue par un grand nombre de personnes et de jeunes. Pour ma part je la fais circuler........Cela peu peut etre en faire réfléchir quelque uns !


                                          • José Peres Baptista José 6 novembre 2005 22:38

                                            Epoir,

                                            Moi aussi j’espère qu’elle sera entendue. Je l’ai envoyé à des quotidiens nationaux sans réponse pour l’instant. Disons que si elle arrive à en dissuader un seul d’entre eux de poursuivre dans la violence, j’aurai déjà gagné. :)

                                            José


                                            • F. de C. (---.---.83.64) 7 novembre 2005 18:28

                                              Lu et Approuvé

                                              Si les journaux ne donnent pas suite, pourquoi ne pas inviter les blogueurs à la publier sur leurs blogs et/ou faire une version imprimable, qui puisse circuler d’une autre manière et dans des lieux où on n’a pas accès ? J’ai personnellement utilisé une méthode de distribution un peu underground pour faire circuler des infos sur le sida. Et ça fonctionnait bien à l’époque. Bien sûr, elles étaient rédigées dans le style ad hoc, et illustrées.

                                              Dans Agoravox, l’avantage, c’est la version audio, qu’on peut transférer sur un baladeur : elle a donc des chances d’être ’entendue’. On peut souhaiter qu’elle le soit par l’un d’entre eux.

                                              Au fait « dissuader ... de poursuivre dans la violence »...

                                              « l’un d’entre eux » : les quotidiens ? :)


                                              • José Peres Baptista José Peres Baptista 7 novembre 2005 18:51

                                                F. de C.,

                                                J’entendais par là « un d’entre les émeutiers ».

                                                Merci pour ce soutien, cette lettre ouverte peut aussi être consultée sur la partie du site dédiée à nos adolescents de ma toute jeune association, La e-Cité. Je vous en communique l’adresse en fin de commentaire.

                                                Si vous tenez à disposer de la version fichier de cette lettre vous pouvez me contacter par courriel, je me ferai un plaisir de vous l’envoyer.

                                                Cordialement.


                                                • imad (---.---.80.204) 14 mars 2006 16:41

                                                  g"(rtthnb fhgr b fgrfbv rsgb fgrgzatbb dgbre bnb

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