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Accueil du site > Tribune Libre > Iran. Diplomatie nucléaire. Les véritables raisons d’un arrangement (...)

Iran. Diplomatie nucléaire. Les véritables raisons d’un arrangement diplomatique

« L’objectif de la guerre c’est de faire la paix » Jean-Pierre Bois

آفرین به ایران !

 از آنجا که امروز صبح آن را قوی تر و خودمان افتخار کنیم است !

Cette phrase, quelque peu dystopique, (« Hourra ou félicitations à l’Iran ! Depuis ce matin il est plus fort et plus fier ! ») pourrait bien être celle inaugurant la dépêche à venir de l’agence IRNA informant le monde entier - comme le fit en son temps le Général De Gaulle le 13 février 1960 à propos de la France devenue puissance nucléaire -, de ce que « Ce matin, à 0h30, quelque part dans le désert du Dasht-e-Lut, l’Iran a expérimenté sa première bombe atomique. Une bombe A, d’une puissance de 100 kilotonnes, surnommée Samandar (le phénix) ou Atar (l’éclair) a explosé, faisant désormais de la République islamique d’Iran une puissance nucléaire à part entière ! Allah-o-Akbar ! Réjouis-toi, ô Iran ! » etc.

Musique martiale, foules en liesse, défilés, commentateurs hystériques, nationalisme exacerbé, déclarations scandalisées des 5 + 1, des « Grandes Puissances », « breaking news » sur tous les media, réunion immédiate du Conseil de sécurité de l’ONU, hauts cris de l’AIEA protestant de la « trahison » de la parole donnée, colère d’Israël, balbutiements des USA, rodomontades européennes, couinements apeurés des Pays du Golfe - soudainement redevenu Persique -, gros yeux de la Russie et de la Chine « mettant en garde » tout un chacun contre toute « réaction maladroite », chaleureuses félicitations adressées par la Corée du Nord, le Venezuela, la Syrie etc. Et puis…plus rien. Car il ne se passera rien, n’ayez crainte, sinon que le monde continuera à vivre, le climat à se réchauffer, le système financier à ruiner les gens, la France à loucher vers le FN, la courbe du chômage à tendre indéfiniment vers son inversion, tandis que chacun continuera de regarder si la vie est plus belle et si les stars dansent bien.

« Tu n’as rien vu à Hiroshima. Rien. ». « Vous n’avez rien vu à Téhéran. Rien. Ni même à Genève ». Il ne s’est en effet rien passé de ce que l’on a dit ou cru qu’il s’était passé à Genève avec la République islamique d’Iran. Ni accord « gagnant-gagnant », ni ouverture, ni quoique ce soit d’autre de communément officiellement admis. La diplomatie est l’art de faire glisser les ombres là où il devrait y avoir de la lumière, c’est-à-dire d’inviter un observateur ou un analyste très attentif à regarder ailleurs. L’exercice a pleinement réussi. Malgré le satisfecit généralement proclamé, il n’est pas exclu que tous les participants à la Conférence de Genève soient en réalité beaucoup plus réservés sinon déçus, mais à tout le moins très conscients de ce qu’il est advenu de leurs échanges diplomatiques, à l’exception de l’Iran qui, malgré et à cause de cet accord intérimaire – comme on l’a ainsi désigné – a obtenu ce qui lui manquait le plus : du temps et de l’oxygène.

Etranglé économiquement, l’Iran aurait donc assoupli son intransigeance et sa position quant à son programme nucléaire ? L’explication demeure un peu courte, même si elle est malgré tout recevable.

C’est que dans une conception encore euro centrée intellectuellement, après 35 ans d’ostracisme qui auront vu se succéder le gel des relations avec l’Europe et les Etats-Unis sur fond de guerre Iran-Irak, de guerres Etats-Unis-Irak, de conflit en Afghanistan, l’Iran, puissance politique et économique, effectivement affaiblie par un embargo économique, a obtenu ce qui l’intéresse le plus, y compris ses anciens adversaires , à savoir sa réintégration non pas dans le concert des Nations - les états demeurent et l’on s’accommode des régimes -mais dans le concert économique mondial.

Il ne pouvait en être autrement, dira-t-on, chacun guettant les conditions de réouverture imminente d’un marché susceptible de faire miroiter des perspectives restaurées à des puissances économiques quelque peu anémiées, impatientes de répondre aux besoins d’un pays de près de 77 millions d’habitants, parfaitement éduqué, puissance industrielle établie qui n’attend à son tour que de pouvoir réintégrer le système bancaire et financier international et redémarrer sa propre économie étouffée par le triple train de sanctions imposées par les Etats-Unis d’Amérique, l’ONU et l’Union européenne.

Mais beaucoup plus que le temps, l’Iran a en réalité obtenu ce qu’il souhaitait - et que dans le fond les négociateurs du Groupe des 5 + 1 ont fini par comprendre qu’ils étaient prêts à lui consentir de manière inéluctable -, à savoir une réunion diplomatique dont le but était d’entériner ce que chacune des parties savait parfaitement, sans vouloir ou non le reconnaître ou se l’avouer officiellement : l’admission comme un état de fait, irréversible, que l’Iran a de facto non pas atteint, mais bien franchi le seuil nucléaire.

La balance des avantages économiques mutuels est à ce point importante que rien ne peut désormais permettre d’envisager de manière sérieuse un nouveau gel économique à l’expiration du semestre de délai consenti dans l’arrangement diplomatique négocié à Genève, pas même au regard d’une expérimentation nucléaire qui, à notre avis, ne saurait non plus être sérieusement écartée dans la mesure où l’on imagine mal, vu son gigantisme et l’ampleur de l’effort financier qu’il a exigé, que le double programme de développement tant nucléaire que balistique développé par l’Iran depuis plus de trente ans puisse s’interrompre et être démantelé au moment où il a atteint sa pleine maturité.

L’Iran n’a rien concédé. Sa capacité industrielle nucléaire et les potentialités qui y sont attachées sont demeurées intactes. Rien ne permet d’affirmer de la manière la plus précise qui soit que l’on connaisse dans son intégralité le potentiel industriel de l’atome militaire iranien. D’où la conclusion qui s’infère le plus logiquement possible et qui veut que si l’Iran a accepté de négocier, au terme d’un jeu diplomatique remarquable, ce n’est pas tant au regard d’une situation économique préoccupante, mais plutôt du fait que le programme nucléaire ayant réussi en dotant leur pays d’un instrument stratégique de souveraineté qui le met à l’abri de toute menace, les dirigeants iraniens savent qu’ils peuvent désormais discuter de l’avenir avec des partenaires qu’il leur plaira de choisir. Il ya eu Nixon in China, il y aura Obama in Iran.

L’argument qui serait tiré de la nécessité de mettre un terme au processus nucléaire chiite pour empêcher son rééquilibrage par un processus nucléaire sunnite est inopérant, les deux puissances régionales que constituent la République islamique d’Iran et le Royaume d’Arabie saoudite ayant pris une exacte mesure de la situation géopolitique somme toute parfaitement acceptable que pourrait constituer, au pire, une sorte de « guerre froide » de part et d’autre du golfe Arabo-persique et de ses six autres Etats riverains.

L’Iran économique et nucléaire, que celui-ci soit d’ordre civil ou militaire, ou les deux à la fois, s’inscrit très probablement comme la prochaine composante géopolitique, géoéconomique et géostratégique d’un renversement d’alliances dans la région.

Il convient plus que jamais de relire attentivement l’excellent ouvrage de Philippe Delmas intitulé « Le bel avenir de la guerre » et de méditer sur cette phrase : « La « paix nucléaire n’a pas existé » : c’est la guerre nucléaire qui n’a pas eu lieu. Les armes nucléaires ne furent pas des garantes de paix, elles furent des productrices d’ordre  ».

N’est-ce pas le cas de l’Iran qui a parfaitement compris, eu égard à l’expérience acquise de ses relations avec les Etats-Unis et la Russie, ou encore de l’effroyable conflit qui l’a opposé durant huit années à l’Irak de Saddam Hussein, que, ainsi que l’écrivait le Duc de Lévis : « Les grand Etats peuvent se passer d’alliance et les petits ne doivent pas y compter  » ?

Le sachant, l’Iran s’est légitimement donné les moyens de se protéger, de se faire respecter et d’imposer sa souveraineté comme telle. Comme l’ont fait avant lui la France et Israël.

De là à dire que l’économie puisse constituer un ordre naturel de remplacement, la marge est grande, mais l’idée vaut quand même d’être retenue, tout en conservant à l’abri cette puissance nucléaire dont tout semble porter à croire qu’elle rend intelligents ceux qui en disposent, précisément parce que la pure logique de la dissuasion est morte de son succès.

Est-ce à dire encore à propos de l’Iran que, malgré les apparences, personne n’a jamais vraiment été opposé à son entrée dans le club nucléaire ? Très paradoxalement, oui. A l’exception d’Israel qui, malgré des torts et une mauvaise foi indiscutables, a malgré tout des raisons plus que légitimes de s’inquiéter des bouleversements géopolitiques qui l’entourent et de l’animosité dont il est l’objet. Chacun a donc toujours su que l’entrée de l’Iran dans le club nucléaire était acquise car elle a toujours été inéluctable, comme cela a été le cas pour les pays détenteurs d’armes nucléaires signataires (comme l’Iran) ou non du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires. L’Iran a joué la montre et chacun l’a laissé faire.

Pourquoi l’Iran est-il venu à Genève ? Parce qu’il était prêt à arrêter le chronomètre. Ce qu’il a fait. Pour six mois.

(A suivre)

 

Notes et références :

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/5-choses-a-savoir-sur-l-accord-sur-le-nucleaire-iranien_1302342.html

http://www.rue89.com/2013/11/26/nucleaire-iranien-aurait-pu-y-arriver-y-a-dix-ans-247868

Un « deal » pré négocié en relations bilatérales

http://backchannel.al-monitor.com/index.php/2013/11/7115/exclusive-burns-led-secret-us-back-channel-to-iran/

http://www.lepoint.fr/monde/nucleaire-comment-l-iran-a-renoue-avec-les-etats-unis-24-11-2013-1761279_24.php

http://www.washingtonpost.com/politics/congress/iran-nuclear-talks-said-down-to-fine-print-stage/2013/11/23/ea8d9c1e-54a2-11e3-9ee6-2580086d8254_story.html

http://www.romandie.com/news/n/_Accord_avec_l_Iran_les_Etats_Unis_ont_pris_le_risque_d_irriter_Israel72251120130701.asp

Ce n’est pas un accord, mais une invitation à pourparlers.

http://rechercheisidore.fr/search/resource/?uri=10670/1.ewpq68

L'Economie Politique de Développement de l'Energie Nucléaire en Iran (1957-2004)

Par : Nader Barzin

23 mai 2004 disponible sur http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00011311

http://mrzine.monthlyreview.org/2013/iran241113.html

http://www.irna.ir/en/News/80918859/Politic/Full_text_of_Iran-5_1_agreement_in_Geneva

http://www.iranintelligence.com/miloptionanly

http://www.webcrawler.com/info.wbcrwl.305.02/search/web?q=iran+nuclear+deal&cid=143225479&ad.network=g&ad.keyword=iran%20nuclear%20deal&ad.creative=30910820239&ad.position=1o1&ad.placement=&ad.matchtype=b&ad.aceid=&ad.ismobile=&ad.device=c&ad.devicemodel=&ad.segment=info.wbcrwl.305.02

http://www.washingtoninstitute.org/uploads/Documents/pubs/PolicyFocus121NuclearGlossary2.pdf

http://www.nytimes.com/2013/11/25/world/middleeast/israeli-leaders-decry-iran-accord.html?ref=nuclearprogram&_r=0

http://www.debka.com/search/tag/Iran%20nuclear/

http://www.usatoday.com/story/news/world/2013/11/23/iran-deal-five-things/3685621/

http://www.usatoday.com/story/news/world/2013/11/23/iran-nuclear-talks-deal-analysis/3689303/

http://www.commentarymagazine.com/2013/11/21/why-the-deal-is-bad-iran-nuke-breakout/

http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2013/11/us-iran-seven-questions-beyond-nuclear-deal-20131124791721502.html

http://www.businessinsider.com/obama-statement-iran-deal-sanctions-nuclear-program-2013-11

http://news.smh.com.au/breaking-news-world/iran-world-powers-in-interim-nuclear-deal-20131124-2y3oy.html

http://globe.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/11/24/nucleaire-iranien-les-surprises-de-l-accord-513871.html

Nucléaire : Netanyahou à Moscou pour faire campagne contre l'Iran

Le Point.fr - Publié le 20/11/2013 à 18:10

Le Premier ministre israélien rencontrait le président russe au moment où les négociations internationales reprenaient entre l'Iran et les grandes puissances.

Nucléaire iranien : l'accord qui pourrait bouleverser le Moyen-Orient

Le Point.fr - Publié le 20/11/2013 à 17:19 - Modifié le 21/11/2013 à 11:41

Une issue négociée au dossier nucléaire iranien pourrait être la première pierre d'une étonnante coopération entre Washington et Téhéran dans la région.

20 novembre 2013-11-21Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré mercredi qu'Israël est « voué à la disparition » lors d'un discours devant 50'000 miliciens islamistes réunis à Téhéran.

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/10016835

Dominique Mongin, Genèse de l’armement nucléaire français

http://rha.revues.org/7187

http://www.youtube.com/watch?v=3XSNTjNpzUE

Philippe Cadène et Brigitte Dumortier, Dossier Golfe Arabo-Persique.Nouvelle puissance mondiale ? Carto n° 9, Janvier-Février 2012, p. 10-21 http://www.carto-presse.com/?p=1162

Philippe Delmas, Le bel avenir de la guerre, Paris, Gallimard, 1995.

http://www.isisnucleariran.org/sites/weapons-fuel-cycle/


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26 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 27 novembre 2013 09:53

    Vous êtes totalement aveuglé par vos convictions : l’Iran ... c’est les « méchants » et les autres ... c’est les « gentils ».
    A partir de là, toute votre argumentation est biaisée.

    Rappelons tout de même que parmi les « gentils », il y a les USA qui ont rasé deux villes avec leurs premières bombes atomiques -alors que le Japon cherchait désespérément à négocier la fin de la guerre- et qui possède des milliers de têtes nucléaires et que tout près de là, il y a un pays, avec un gouvernement d’extrème droite dont certains ministres ont déjà menacé de raser quelques villes européennes, avec des centaines d’ogives nucléaires en leur possession.
     
    L’auteur n’a t-il rien à dire sur ces deux « cas » ?

    Que le fanatisme de certains dirigeants iraniens ne leur apporte guère de sympathie, c’est évident, on ne doit tout de même pas les supposer débiles pour ignorer que la moindre utilisation de l’arme nucléaire verrait leur pays vitrifié dans l’heure qui suit. Et eux avec. Donc ...

    Alors ? Et bien, ce texte vise encore à détourner l’attention de la situation réelle dans cette région du monde, où un « petit » pays, surarmé, menace constamment de provoquer des guerres, car sans cela, il perdrait même ce qui fonde son existence.

    Un écran de fumée .


    • gaijin gaijin 27 novembre 2013 10:02

      au delà de la question de possibles arrières pensées de l’auteur l’analyse me paraît correcte
      j’étais arrivé aux mêmes conclusions alors que pour moi il n’ y a pas de dialectique gentils-méchants mais seulement des méchants .....
      ( et que je ne suis du coté d’aucuns )


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 11:32

      @ Alpo47

      Bonjpor Monsieur.
      Si vous lisiez plus attentivement ce billet - car votre propos montre manifestement que vous l’avez manifestement survolé -,vous verriez que , précisément, l’Iran ne fait pas plus partie des « méchants » que les autres des « gentils ».

      Je ne sais si vous avez déjà voyagé tant en Israël qu’en Iran, mais si tel était le cas - ce que je vous souhaite car ces pays sont réellement passionnants -, vous y percevriez aisément deux sentiments parfaitement établis dans tous les esprits :

      -Le fait qu’en Israël, tout d’abord, tout le monde a une conscience particulièrement aiguë - qu’il soit ou non sioniste - de la position d’isolement et de grave menace existentielle que font peser à ses frontières immédiates un ensemble de pays qui n’ont en tête que la disparition, si possible dans les flammes, d’un pays européen - profondément européen - qui représente tout ce qu’ils détestent et qu’ils considèrent comme une anomalie sinon un kyste (et je pèse mes mots) à extirper à la moindre occasion. Je ne puis que vous renvoyer sur ce thème aux divers conflits qu’a connus Israël depuis sa création ainsi qu’aux propos très clairs de M. Begin relatifs à la détermination du même Israël quant à toute menace nucléaire.

      Je vous invite à lire ceci, par exemple :

      20 novembre 2013-11-21Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré mercredi qu’Israël est « voué à la disparition » lors d’un discours devant 50’000 miliciens islamistes réunis à Téhéran.

      /www.20min.ch/ro/news/monde/story/10016835">http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/10016835



      -Le fait qu’en Iran, ensuite, le sentiment et la conscience aiguê des Iraniens d’être avant toute chose des Perses héritiers et continuateurs d’une très haute civilisation qui n’a strictement rien à voir avec le monde Arabo-musulman, confère à ce pays une situation exceptionnelle que la »communauté internationale« ne se serait jamais avisée de remettre en cause ni de contester si ce pays n’était pas devenu - horresco referens - une république islamique avec toutes les qualités et tares spécifiques à ce régime politique et au pays auquel il s’applique. Là n’est pas le sujet, chaque pays demeurent libre de choisir la forme politique qui lui plaît, dût-il susciter la désapprobation de son entourage.

      En revanche, s’agissant du combat entre Ormuzd et Ahriman, l’Iran, qui a une excellente mémoire historique (cf. le Traité d’Akhal avec la Russie tsariste, le Grand Jeu et la Convention anglo-russe de 1907 avec les dépeçage et partage de l’empire Perse, les menées russes et britanniques), et une tradition diplomatique éprouvée, a très rapidement compris - mais c’eût été signer sa perte que de penser autrement - qu’il lui était impératif de se doter, avec son programme nucléaire et balistique - des moyens de se faire respecter et d’assurer sa survie grâce à la possession effective et à tout le moins potentiellement crédible d’un moyen de défense absolu ( et non hypothétique, comme ce fut le cas pour ce malheureux Irak qui, malgré ses dénégations quant à la possession »d’armes de destruction massive", a cependant été précipité dans un processus de destruction complète, de debellatio, de saccage politique, économique et social).
      Sans s’égarer dans une comparaison stérile des mérites et tares respectifs de ces deux pays, on constatera aisément - et c’est d’ailleurs là tout l’enjeu géostratégique et géopolitique dont l’actualité se fait l’écho - que pour chacun de ces Etats, Israël ou la République islamique d’Iran, le premier d’entre eux qui aurait la faiblesse de baisser la garde signe tout simplement son arrêt de mort.
      Puis-je me permettre de vous suggérer la lecture de l’un des documents que je communique en annexe de mon billet, document très intéressant qui vous éclairera sur la subtilité du jeu diplomatique qui, à l’époque, face à la grave menace que les USA faisaient peser sur la France si elle venait à se doter de l’arme nucléaire - a conduit les politiques d’alors à agir de la même manière que les dirigeants iraniens ont agi ?
      Cordialement.

      Dominique Mongin, Genèse de l’armement nucléaire français

      http://rha.revues.org/7187

      http://www.youtube.com/watch?v=3XSNTjNpzUE


    • Hermes Hermes 27 novembre 2013 12:35

      Bonjour,

      Encore ce hoax au sujet de Israel qui doit disparaitre de la carte ! Revoyez la copie de cette mauvaise traduction venant d’Algérie (je crois me souvenir) et relayée par les médias sans vérificatrion puis répétée sans fin...

      Finalement Alpo est dans le juste même si ses conclusions étaient un peu hatives, vous vous dévoilez dans ce commentaire. Néammoins votre article qui n’avait pas véhiculé cette désinformation m’a semblé intéressant et est certainement juste sous certains points.

      Bonne journée.



    • doctorix, complotiste doctorix 27 novembre 2013 16:20

      @Hermes

      Ahmaninedjad ne l’avait pas dit, c’est vrai.
      Mais Khameni l’a bien dit il y a quelques jours.
      Mais on peut le comprendre autrement : la disparition pourrait être autogène, une pourriture de l’intérieur, sans que quiconque ait à s’en mêler.
      C’est ce qui pourrait arriver si, comme ça en prend le chemin, Israël est lâché par les USA.
      Disparition pas forcément dans la violence, d’ailleurs, et disparition de l’Etat sioniste, pas nécessairement de l’Etat Israélo-palestinien.
      L’argent US ne sert depuis 60 ans qu’à permettre la violence Israélienne.
      Moins d’argent, et la paix pourrait être inévitable, avec un Etat devenu normal, et deux populations bien obligées de cohabiter pacifiquement.
      On peut toujours en rêver.

    • claude-michel claude-michel 27 novembre 2013 11:05
      « Les véritables raisons... ? »

      C’est que les USA ont plus a gagner (en partenariats) qu’avec Israël qui leur coûte des milliards chaque années depuis trop longtemps.. !


      • bourrico6 27 novembre 2013 15:39

        Certains prophétisent le jour ou les USA se rendront compte que leurs relations avec Israël sont contre leurs intérêts.
        Ca a peut être commencé.


      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 11:39

        @ Claude-Michel


        Bien vu.

        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 11:50

          @ Alpo47


          @ Alpo47

          Bonjour Monsieur.

           

          Si vous lisiez plus attentivement ce billet - car votre propos montre que vous l’avez manifestement survolé -,vous verriez que , précisément, l’Iran ne fait pas plus partie des « méchants » que les autres des « gentils ».

           

          Je ne sais si vous avez déjà voyagé tant en Israël qu’en Iran, mais si tel était le cas - ce que je vous souhaite car ces pays sont réellement passionnants -, vous y percevriez aisément deux sentiments parfaitement établis dans tous les esprits :

           

          -Le fait qu’en Israël, tout d’abord, tout le monde a une conscience particulièrement aiguë - qu’il soit ou non sioniste - de la position d’isolement et de grave menace existentielle que font peser à ses frontières immédiates un ensemble de pays qui n’ont en tête que la disparition, si possible dans les flammes, d’un pays européen - profondément européen - qui représente tout ce qu’ils détestent et qu’ils considèrent comme une anomalie sinon un kyste (et je pèse mes mots) à extirper à la moindre occasion. Je ne puis que vous renvoyer sur ce thème aux divers conflits qu’a connus Israël depuis sa création ainsi qu’aux propos très clairs de M. Begin relatifs à la détermination du même Israël quant à toute menace nucléaire.

          Je vous invite à lire ceci, par exemple :

          http://www.palestineremembered.com/...

          20 novembre 2013-11-21Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré mercredi qu’Israël est « voué à la disparition » lors d’un discours devant 50’000 miliciens islamistes réunis à Téhéran.

          /www.20min.ch/ro/news/monde/story/10016835">http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/10016835


          http://www.youtube.com/watch?v=3XSNTjNpzUE


          /www.agoravox.fr/">-Le fait qu’en Iran, ensuite, le sentiment et la conscience aiguë des Iraniens d’être avant toute chose des Perses héritiers et continuateurs d’une très haute civilisation qui n’a strictement rien à voir avec le monde Arabo-musulman, confère à ce pays une situation exceptionnelle que la »communauté internationale« ne se serait jamais avisée de remettre en cause ni de contester si ce pays n’était pas devenu
          -  horresco referens - une république islamique avec toutes les qualités et tares spécifiques à ce régime politique et au pays auquel il s’applique. Là n’est pas le sujet, chaque pays demeurent libre de choisir la forme politique qui lui plaît, dût-il susciter la désapprobation de son entourage.

          /www.agoravox.fr/">

          /www.agoravox.fr/">En revanche, s’agissant du combat entre Ormuzd et Ahriman, l’Iran, qui a une excellente mémoire historique (cf. le Traité d’Akhal avec la Russie tsariste, le Grand Jeu et la Convention anglo-russe de 1907 avec les dépeçage et partage de l’empire Perse, les menées russes et britanniques), et une tradition diplomatique éprouvée, a très rapidement compris - mais c’eût été signer sa perte que de penser autrement - qu’il lui était impératif de se doter, avec son programme nucléaire et balistique
          - des moyens de se faire respecter et d’assurer sa survie grâce à la possession effective et à tout le moins potentiellement crédible d’un moyen de défense absolu ( et non hypothétique, comme ce fut le cas pour ce malheureux Irak qui, malgré ses dénégations quant à la possession « d’armes de destruction massive", a cependant été précipité dans un processus de destruction complète, de debellatio, de saccage politique, économique et social).

           

          /www.agoravox.fr/">Sans s’égarer dans une comparaison stérile des mérites et tares respectifs de ces deux pays, on constatera aisément - et c’est d’ailleurs là tout l’enjeu géostratégique et géopolitique dont l’actualité se fait l’écho - que pour chacun de ces Etats, Israël ou la République islamique d’Iran, le premier d’entre eux qui aurait la faiblesse de baisser la garde signerait tout simplement son arrêt de mort.

           

          /www.agoravox.fr/">Puis-je me permettre de vous suggérer la lecture de l’un des documents que je communique en annexe de mon billet, document très intéressant qui vous éclairera sur la subtilité du jeu diplomatique qui, à l’époque, face à la grave menace que les USA faisaient peser sur la France si elle venait à se doter de l’arme nucléaire - a conduit les politiques d’alors à agir de la même manière que les dirigeants iraniens ont agi ?

          Cordialement. Je vous invite à lire ceci, par exemple :

           

          Dominique Mongin, Genèse de l’armement nucléaire français

          http://rha.revues.org/7187

          http://www.youtube.com/watch?v=3XSNTjNpzUE



          • Alpo47 Alpo47 27 novembre 2013 12:52

            Merci de votre réponse,

            Il est tout à fait exact qu’il m’arrive de lire certains textes assez rapidement. La première partie du votre a suffi à mes conclusions. Suis-je dans l’erreur ?

            Vous dites donc que, selon vous, il n’y a pas de « gentil » et de « méchant » , et ... vous produisez un gros pavé pour « démontrer » -notons qu’il s’agit d’analyses qui n’engagent que leur auteur et ne prouvent rien du tout- la duplicité et le calcul guerrier de l’Iran. Il me semble lire là une certaine contradiction ?

            Vous limitez cette crise à un affrontement Israel/Iran et il est vrai qu’il est surement en tête des causes. Nous avons donc d’un coté un pays surarmé -dont environ 300 têtes nucléaires- dirigé par l’extrème droite... et de l’autre coté un pays soumis à une (autre) dictature religieuse, doté d’un armement désuet, non nucléarisé, dont les dirigeants rêvent de revenir au mode de vie du moyen age et multiplient les déclarations provocatrices envers l’occident et sa « tête de pont » locale, Israel.
            A priori, tout le monde comprend que ces deux pays cherchent à renforcer la cohésion intérieure en se créant un ennemi extérieur.

            Mais un seul a les moyens de mettre ses menaces à exécution.

            Pour ma part, je suis « choqué » de la différence de traitement chez nous envers ces deux pays,qui se ressemblent de par leur type de société très religieuse. On passe tout à l’un, on invente des prétextes pour diaboliser l’autre.
            Vous, avocat, défenseur du Droit des individus, vous êtes surement « choqué » par certains abus de extrémistes religieux iraniens, notamment la place faite aux femmes (?), mais que pensez vous de ce qui se passe en Israel ? Deux ou trois milles Palestiniens enfermés depuis des années sans jugement, les terres confisquées, les arabes israeliens maltraités par les colons et l’armée, les extrémistes au pouvoir par le jeu du scrutin proportionnel, la violation permanente des décisions du conseil de sécurité (je sais, le véto US...) ... etc...

            Et si on disait juste : « ils sont aussi barjots les uns que les autres ... ».


          • Christian Labrune Christian Labrune 27 novembre 2013 11:50

             @Renaud Bouchar
            Votre analyse me paraît tout à fait pertinente. On n’a pas encore vu exploser une bombe nucléaire iranienne, mais ces sortes d’expériences appartiennent déjà à un lointain passé. Je relisais il y a quelques jours un article paru dans La Recherche de décembre 95, intitulé « Les essais nucléaires ne sont plus nécessaires ». On pouvait déjà, il y a quinze ans, tester une bombe élément par élément, et la puissance de calcul des ordinateurs - qui n’avait pourtant rien de comparable avec ce qu’elle est aujourd’hui - permettait déjà des simulations tout à fait parfaites. A Los Alamos, les transistors n’étaient pas encore inventés, on n’avait même pas de calculettes et l’électronique, très rudimentaire, ne pouvait être que câblée. Les choses ont pourtant très bien fonctionné, et du premier coup. On peut donc dire sans hésiter que l’Iran était déjà, et dès le début de la conférence de Genève, une puissance nucléaire : bien malin qui pourrait dire en effet avec certitude ce qui est déjà sorti de centrifugeuses qui ne sont pas, de surcroît, le seul moyen d’enrichir l’uranium.
            Dans les mois qui viennent, toute l’économie de l’Iran étant à reconstruire, de juteux contrats offriront aux entreprises occidentales en difficulté quelques bénéfices toujours bons à prendre, mais c’est là une politique de gribouille. A plus long terme, les conséquences peuvent bien se révéler aussi désastreuses, surtout si le régime des mollahs perdure, que celles de la conférence de Münich. Hitler était complètement cinglé, mais les récentes déclarations d’un Khamenei sont également de celles qui devraient justifier un internement immédiat.


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 12:23

              @Christian Labrune


              Bonjour Monsieur et merci pour vos observations.

              Sur le premier point, je me permets de communiquer le lien vers ce très intéressant article de Richard L. Garvin dont vous faites état :


              Nul doute que l’Iran a lui aussi connu les phases de test de criticité du genre « Demon Core » et titillé a queue du dragon.

              Sur le deuxième point, la partie la plus intéressante commence.

            • NOSMO NOSMO 27 novembre 2013 12:29

              Mercredi 27 novembre, 12.30 :

              C’est 50% oui / 50% non

              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 12:44

                @Nosmo


                Bonjour ! Ces pourcentages, quels qu’ils soient, gagneraient à être argumentés.
                Tous les points de vue, toutes les analyses et informations complémentaires sont les bienvenus.
                RB

              • NOSMO NOSMO 27 novembre 2013 12:54

                « Il n’est jamais trop tard... pour bien faire. » BiBi


              • loko 27 novembre 2013 13:33

                Bonjour

                Est ce que avec cet accord, les 5+1 ont donné leur accord à l’IRAN de devenir la deuxième puissance nucléaire pour établir un équilibre dans la région face à l’israel ? je dirais oui.

                qui sont les perdants ? en premier les pays du golf persique, puis l’israel.

                Depuis quand l’IRAN est devenu la puissance nucléaire réellement ? depuis l’rivée de khatami, les iraniens ont prévenu le premier ministre britanique, que le pourparler ne vont pas s’éterniser en choquant ce dernier. A l’époque de l’Ahmadinejad, les travaux ont commencés et achevés. L’IRAN devient une puissance nucléaire. Pour finaliser le tout l’accord a été signé avec les 5+1 le dimanche 24 novembre. Et l’iran est devenu le 2em puissance nucléaire et reconnu.

                Les américains aussi l’ont admit. Et ils ont envoyé un message fort à l’israel. Depuis 65 ans l’état d’israel coûte très très cher aux américains et ce petit état n’apporte rien pour eux. A part que des problèmes.

                Est ce que les américains veule remplacer l’israel par l’IRAN ? L’iran possède des richesses énorme et une population de 77 million de consommateur assoiffé de produits américains. Le quel choisir !?

                Arabie saoudite alors ? les américains bientôt vont devenir le plus grand producteur de pétrole. Donc pas besoin des arabes. Et en plus l’IRAN possède une grande quantité de pétrole et de gaz. Donc les compagnies américains se casse la tête pour y investir.

                engros


                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 15:47

                  @ Ioko

                  Bonjour Monsieur,
                  L’analyse se tient. Il manque encore de nombreuses pièces au puzzle, mais elles sont en cours d’usinage.
                  Les semaines et mois à venir donneront lieu à d’autres analyses prospectives qui seront passionnantes.Merci pour vos observations. Stay tuned...

                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 16:21

                  @Alpo47


                  Et si on discutait tranquillement autour d’un verre d’arak parfumé, d’un bock de bière bien fraîche, d’un thé brûlant, en grignotant des olives juteuses, des pistaches, en pensant à la beauté des femmes, en écoutant rire et jouer les enfants, en attendant l’inauguration imminente de la prochaine maternité, du prochain hôpital, de la prochaine école, de la nouvelle université ? Voilà tout ce à quoi aspirent les gens, qu’ils habitent au pied du Demavend, au-delà du Zagros, au Mont Liban, en Galilée, en Palestine .




                  http://www.asianews.it/news-en/Israeli-embargo-and-Hamas’-dictatorship-are-making-Gaza-uninhabitable-29606.html






                  • Alpo47 Alpo47 27 novembre 2013 16:38

                    Je pense pouvoir dire qu’on reconnait en vous une capacité certaine à ne jamais répondre aux « questions gênantes » ou qui contrarient votre argumentaire.
                    Vous faites quoi, déjà, dans la vie ? Ah oui ...


                  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 17:15

                    @Alpo47


                    Il me semble que les liens que je vous ai adressés constituent une réponse assez explicite à la conclusion que vous formulez en renvoyant chacun des protagonistes à leurs folies respectives.
                    Lisez plutôt.
                    Pour le reste, je réponds à toutes les questions, d’où qu’elles viennent,quelles qu’elles soient, en y apportant sans doute des réponses peut-être gênantes, qui sait ?
                    Qu’eussiez-vous aimé ou souhaiter entendre ? Parlez sans crainte.Nous sommes en France.


                    @Alpo47


                    Et si on discutait tranquillement autour d’un verre d’arak parfumé, d’un bock de bière bien fraîche, d’un thé brûlant, en grignotant des olives juteuses, des pistaches, en pensant à la beauté des femmes, en écoutant rire et jouer les enfants, en attendant l’inauguration imminente de la prochaine maternité, du prochain hôpital, de la prochaine école, de la nouvelle université ? Voilà tout ce à quoi aspirent les gens, qu’ils habitent au pied du Demavend, au-delà du Zagros, au Mont Liban, en Galilée, en Palestine .




                    http://www.asianews.it/news-en/Isra...’-dictatorship-are-making-Gaza-uninhabitable-29606.html



                  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 16:50
                    @Hermes

                    Bonjour Monsieur,
                    Merci pour vos observations.
                    Voici, tirées d’un blog récemment découvert deux analyses de l’événement que vous évoquez :


                    Khamenei : Israel is doomed to extinction !

                    The US-Iran deal benefits all, even Israel


                    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 17:21

                      @Bourrico6

                      Bonsoir Monsieur,

                      Vous écrivez (je vous cite) : « Certains prophétisent le jour où les USA se rendront compte que leurs relations avec Israël sont contre leurs intérêts.Cela a peut être commencé. »

                      C’est exact.Le débat est réel :



                      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 27 novembre 2013 17:23

                        @Cathy30


                        Merci pour cette contribution.
                        RB

                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 novembre 2013 19:35

                          Renaud Bouchard,

                          Votre analyse est peut-être juste, quand on voit le mécontentement de Netanyahu, et des Saoudiens..., c’est sûr, sont pas contents du tout, du tout de la tournure des évènements.

                          On peut faire une autre analyse :

                          ** L’Iran, et la Syrie sont désormais sous la protection des armes de défenses russes, capables de couler l’Armada US.

                          ** Il n’y a pas eu d’attaque massive comme le voulaient les va-t-en guerre de l’ OTAN sur la Syrie.

                          ** Les USA plient bagages, et s’en sont partis en Mer de Chine foutre un peu le bordel...

                          ** D’après cet article, les militaires iraniens auraient pris le contrôle d’un drone américain, une première mondiale...

                          «  Echec et Obamat en Syrie »

                          Si ce texte dit vrai, le rapport des forces au Moyen Orient n’est plus du tout le même.

                          Quand on a des armes capables de supprimer l’ Armada US + les bases US de la région et capturer les drones US, les négociations prennent tout à coup une autre direction, nucléaire ou pas.

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