Primaires démocrates - L’ennemi de Bernie Sanders c’est la finance
Si son ennemi c'est la finance... Bernie Sanders, candidat à l'investiture démocrate, n'a absolument aucune chance de la gagner. À 73 ans, ce Juppé social-démocrate ne sera donc jamais président des Etats-Unis. Alors pourquoi en parler, d'ailleurs les médias français en parle très peu. Quant au New-York Times, il commence seulement à s'étonner du succès du sénateur du Vermont. Aux Etats-Unis, les dons aux candidats ne sont pas limités et une élection présidentielle, plus encore qu'ailleurs, se gagne à coup de millions. Si vous vouliez faire une comparaison avec Donald Trump, c'est David et Goliath. Et seulement dans les fables que le plus faible gagne. Surtout que Bernie Sanders vs Hillary Clinton n'est pas Obama.
Photo montage Salon
Mais le combat du plus faible opposé au plus fort que lui est toujours passionnant.
Le triste sort de la chèvre de Monsieur Seguin n'a-t-elle pas fait pleurer bien des écoliers. Et qui, en dehors des supporters du PSG, n'a pas souhaité la victoire du dernier de ligue 1 dans un match contre le champion de France cousu d'or noir.
Lorsque Bernie Sanders était rentré en campagne électorale, certains observateurs politiques parlaient d'une figuration "Blanche neige et les sept nains". Pourquoi pas Bernie le Grincheux assez Simplet pour oser croire qu'on peut combattre et taxer Wall Street.
Mais qui est donc ce presque inconnu, Bernie Sanders
Heureusement nous avons Wikipédia pour détailler sa longue très longue carrière ;
Dans un entretien avec le Washington Post, ce fils d'émigrants juifs originaires de Pologne, interrogé sur la politique américaine envers Israël, avait répondu...
« Les Palestiniens ont droit à un état propre », "et les États-Unis devraient faire ce qu'il peut pour faire en sorte que l'Etat a une économie solide. Mais aussi "Israël a le droit de vivre en sécurité, ne pas être attaqué."
Mais Sander avait également déclaré dans le passé « Je ne dispose pas d'une solution magique à ce problème, il est une tragédie. »
Déjà qualifié par les uns de candidat populiste, comme l'autre extrême qu'est Donald Trump. Bernie Sanders est également décrié par les vrais marxistes "car il viole le principe dit d'indépendance de classe" par son alliance avec le parti Démocrate "financé par des milliardaires".
Pourtant Bernie Sanders n'accepte d'être financé que par les dons des particuliers, la moyenne des chèques serait de 31,30 dollars. Pas question d'avoir recours aux Super Pacs comme les Clinton et la plupart des autres prétendants à la Maison Blanche.
Comme Trump, Sanders dénonce le politiciens achetés avec l'argent de groupes d'influence qui ensuite pourront obtenir des faveurs.
Par contre, concernant l'immigration, sans avoir les mêmes propos xénophobes que le milliardaire, Sanders est opposé à la déferlante migratoire. D'abord parce que les nouveaux arrivants sont exploités, avec un salaire de 2 ou 3 euros de l'heure. Mais aussi pour préserver le travail des Américains et éviter une pression trop forte sur le logement. Des propos contestés par d'autres qui estiment que l'immigration est nécessaire.
Le changement c'est maintenant !
Avec au programme un salaire minimum à 15 dollars, une meilleure couverture maladie, un fonds spécial pour réguler la dette étudiante, etc.
Mais la finance peut dormir tranquille, dans quelques mois tout cela sera oublié comme un mauvais rêve.
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