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L’affaire Pénélope Fillon, les grandes lignes

L’affaire Pénélope Fillon

 

1.D’où vient-elle ?

 

L’affaire pénélope Fillon ou encore “Penelope Gate”, est apparue le 25 Janvier 2017. C’est l’hebdomadaire français, le Canard enchaîné qui a lancé l’alerte en révélant que l’épouse du candidat Les Républicains à l'élection présidentielle de 2017, avait été rémunérée par son mari durant huit années en tant qu’attachée parlementaire de son mari mais également de son suppléant Marc Joulaud de 2001 à 2013. Elle aurait gagnée pendant ces huit ans la somme de 500 000 euros brut. De plus elle aurait eu durant un an, de 2012 à 2013, un emploi de conseillère littéraire à la revue “Les Deux mondes” appartenant à un ami de François Fillon. Cet emploi lui aurait fait empocher 100 000 euros brut. Jusque là rien d’anormale puisque cela est tout à fait légal. Le véritable trouble est dû au fait que, toujours selon l’hebdomadaire, la femme de l’ancien premier ministre n’a jamais exercée ces fonctions d’où le nom d’emploi fictif.

Le Canard enchaîné ce serait penché sur ce dossier dû aux absences de preuves convaincantes sur ces travaux mais aussi à sa distance avec la vie politique de son mari.

 

 2. Les nouvelles s’enchaînent

 

Une semaine plus tard, alors que l’affaire fait déjà grand bruit, le Canard Enchaîné publie un nouvel article traitant des affaires de la famille Fillon. Cette fois, l'hebdomadaire fait état des années précédentes et revoit à la hausse ses estimations sur la salaire de Pénélope Fillon, pour son emploi présumé fictif d’attaché parlementaire. Cette fois le montant atteint la somme de 814 440 euros brut. Il est également mentionné que 84 000 euros brut auraient été versés aux deux enfants du couple. Charles et Marie de leurs prénoms auraient été rémunérés en tant qu’attaché parlementaire (comme la mère) à l’époque où M.Fillon était sénateur. 

Une nouvelle semaine s’écoule et l'hebdomadaire annonce de nouveaux éléments. Mme. Fillon aurait perçu une prime de licenciement de 45 000 euros par l’assemblée nationale. Encore une fois à première vue rien d’extraordinaire puisque cela est légal même si le montant attire l’attention. C’est justement ce montant qui pose problème, même si les attachés parlementaires ont droit à une indemnité de licenciement, comme tous les salariés, celle-ci doit être calculée selon les règles du code du travail et donc selon le salaire de référence du collaborateur ainsi que de son ancienneté. Si l’on prend le cas de madame Fillon, un assistant qui a entre un et dix ans d’ancienneté touche une indemnité correspondante à 1/5ème de mois de salaire de référence par année d’ancienneté. Plus simplement pour 5 ans d’ancienneté un assistant touche 1 mois de salaire comme indemnité de licenciement.

 

 3. L’enquête

 

Une enquête préliminaire est ouverte le 25 janvier 2017 par le parquet national financier pour détournement de fonds publics et abus de biens sociaux. L'enquête est confiée à l'Office anticorruption de la police (OCLCIFF).

Un information judiciaire est ouverte par le parquet national financier le 24 février 2017. Celle-ci a pour motif de chercher des faits éventuels de détournements de fonds publics, d’abus de biens sociaux et de recel ainsi que de trafic d’influence et de manquement aux obligations de déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

François Fillon annonce lui même sa mise en examen le 1er Mars 2017. Il sera entendu le 15 Mars par les trois magistrats instructeurs du pôle financier. Sa femme, Pénélope Fillon a également été convoquée en vue d’une mise en examen.

Le 2 mars, leur domicile parisien est perquisitionné

 

Information judiciaire :

“En cas de crime ou de délit pénal (affaire complexe), le procureur de la République déclenche l’action publique et ouvre une information judiciaire, confiée à un juge d'instruction. L’information judiciaire est la phase de la procédure pénale qui précède un jugement et au cours de laquelle le juge d’instruction, sous le contrôle de la Chambre de l'instruction, procède aux recherches permettant la manifestation de la vérité, rassemble et apprécie les preuves, entend les personnes impliquées ou poursuivies et les témoins, décide de mettre en examen une personne et de la suite à donner à l’action publique.”

 

Enquête préliminaire :

L'enquête préliminaire est une enquête policière prévue aux articles 75 et suivants du Code de procédure pénale. Enquête la plus courante et la moins coercitive (à côté de l'enquête de flagrant délit), elle constitue le premier stade du procès pénal.

 

 4. Coût pour la France et les Français

 

Ce sont les magazines d’économies, Capital ainsi que Le Point qui ont relevé que l’affaire Pénélope Fillon était beaucoup plus coûteuse que ce qu'aurait touchée la femme du candidat. Ils constatent que “l'affaire « Pénélope Fillon » provoque une hausse des taux d’intérêt de la dette Française sur les marchés financiers, les investisseurs, qui étaient rassurés par la candidature de François Fillon, craignant dorénavant une éventuelle victoire de Marine Le Pen à l'élection présidentielle de 2017. Pour Pierre-Antoine Delhommais, le Penelope Gate est donc « mille fois plus coûteux pour nos finances publiques que les 831 440 euros perçus par Madame Fillon comme collaboratrice parlementaire ».”

 

 

5. Le contexte

 

Cette affaire arrive au plus mauvais moment pour François Fillon puisque celui-ci est en pleine campagne pour l'élection présidentielle de 2017 et qu’il en ai le favori.

 

6. Répercussion sur les intentions de vote

 

Début Janvier, François Fillon était au coude à coude avec Marine Le Pen pour les intentions de vote au premier tour et en tête des intentions de vote au second tour :

“Lors de la vague précédente, réalisée début décembre au lendemain de sa désignation, François Fillon était crédité de 26 % à 29 % des intentions de vote au premier tour de la présidentielle, en fonction de l’identité du candidat socialiste et de la présence ou non de François Bayrou dans la compétition.

Six semaines plus tard, le voilà crédité de 23 % à 25 % (en recul de 3 à 4 points), selon les différentes hypothèses de candidatures socialiste et centriste. En décembre, il surclasse la candidate du Front national dans tous les cas de figure ; c’est désormais l’inverse. Et s’il suscite l’adhésion de 74 % des électeurs proches des Républicains, c’est tout de même 7 points de moins qu’en décembre ; de même, avec 53 % de leurs intentions de vote, il a perdu 10 points parmi les électeurs centristes proches de l’UDI.”

 

graphique estimant les intentions de vote en fonction du candidat élu pour représenter le PS.

Le candidat les Républicains est aujourd'hui troisième homme, toujours selon les sondages, derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron. 

 

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7. Les réactions

 

Cette affaire a logiquement suscitée de nombreuses réactions de toute part y compris de la part de François Fillon lui-même.

 

Fin Janvier (le 26), au lendemain de la parution de l’affaire, François Fillon affirme au 20h de TF1, que le travail de sa femme était « légal », « parfaitement transparent » et « réel », il ajoutait qu’une seule chose pourrait l'empêcher d'être candidat : « Si mon honneur était atteint, si j'étais mis en examen ».

Le 17 février, après la seconde vague de révélations publiée par le Canard Enchaîné, l'ancien Premier ministre originaire de la sarthe ; pose de nouvelles conditions via le Figaro, contredisant littéralement les premières. « Je m'en remets désormais au suffrage universel ». « On annonçait depuis plusieurs jours soit ma mise en examen, soit l'ouverture d'une information judiciaire et cela alimentait l'inquiétude de certains élus. On voit qu'il n'en est rien et donc je vais poursuivre ma campagne. Les conditions sont difficiles, je le reconnais ».

Le 1er Mars, l'ancien locataire de Matignon, de 2007 à 2012, annonce sa mise en examen mais maintient tout de même sa candidature contrairement à ce qu’il avait annoncé affirmant que seuls les Français pouvaient juger de la légitimité de sa candidature à l'élection présidentielle. Il dénonce également un “assassinat politique”

 

À chaque déplacement du candidat de nombreux manifestants viennent manifester leur mécontentement vis à vis de cette affaire et demander le retrait de sa candidature.

Selon Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite et du centre dont François Fillon est sorti vainqueur, les Français sont choqués par l’importance des sommes mises en jeu. Celui-ci démissionne de l’équipe de François Fillon le 1er Mars via un communiqué publié sur son compte Twitter.

 

Pour François Bayrou, les français le sentiment que la classe politique leur demande des sacrifices financiers sans se les appliquer à elle-même. Le centriste, qui s’est récemment allié à Emmanuel Macron, déclare devant le Grand Jury, le 5 février, que Fillon « n'a pas d'autre solution » que de se retirer.

 

Les Républicains

 

Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains et ancien président de l’assemblée Nationale (2007-2012, quinquennat de Nicolas Sarkozy), monte en première ligne pour défendre François Fillon et Penelope Fillon, à la suite de l'ouverture de l’enquête préliminaire. Il dit avoir vu Mme Fillon participer aux travaux de son mari « dans de multiples circonstances, y compris à l'Assemblée nationale ». Pour le Lab (émission diffusée sur Europe 1), cet argumentaire est en contradiction avec celui repris par les porte-paroles de François Fillon, Bruno Retailleau et Florence Portelli, qui pour leur part ont déclaré que Penelope Fillon travaillait comme collaboratrice parlementaire dans la Sarthe et que sa présence à Paris était rare.

 

Le sarkozyste Eric Ciotti, député des Alpes Maritimes, déclare au micro de France Info le 2 février : « en suivant le vieil adage populaire, à qui profite le crime ? ». Selon lui, « il n’y a qu’un lieu où tous les éléments qui sortent, contrats, chiffres, sont recensés, c’est à Bercy », le pouvoir ayant la capacité d'en disposer. Toujours selon l'élu, l'affaire profite à Emmanuel Macron, très proche du président de la république François Hollande et du secrétaire général de l'Élysée Jean-Pierre Jouyet déjà impliqué en 2014 dans une tentative de diffamation contre Fillon. Il ajoute que les méthodes utilisées, avec la diffusion de révélations par la journaliste Élise Lucet dans l'émission Envoyé spécial, sont les mêmes que celles qui ont réussi à déstabiliser la campagne de Nicolas Sarkozy, en septembre 2016, grâce à l'affaire Bygmalion.

 

Après l'annonce le 1er mars 2017 de la convocation de François Fillon aux fins de mise en examen, Nicolas Sarkozy, indique à François Fillon, en privé, qu'il se retirerait s'il était à sa place, toutefois, il ajoute qu’il ne fera rien pour compromettre sa campagne. À partir de cette date, le journal Libération met régulièrement à jour un compteur de tous les hommes politiques de la droite et du centre qui abandonnent François Fillon. Au soir du 4 mars, il indique plus de 250 désistements. Il annonce le 10 mars 296 désistements, sachant que ce compteur est arrivé à la barre des 306. Cependant, des “lâcheurs” ont changés d’avis et sont donc revenu soutenir le clan Fillon (d’où ce recul du chiffre). Parmi les personnes ayant lâchés François Fillon, on peut citer : Bruno le Maire, ancien candidat à la primaire, Patrick Stefanini, qui était alors son directeur de campagne, Nadine Morano, député européenne.

 

Henri Guaino, député des Républicains des Yvelines, et ancien conseiller de Monsieur Sarkozy, il était également sa plume durant sa campagne de 2012, (il était aussi candidat à la présidentielle de 2017 mais ne réunit pas les parrainages nécessaire), considère que l'affaire est un « naufrage » et que François Fillon doit renoncer à être candidat. Il déclare par la suite que ce dernier « ne tiendra pas jusqu'au premier tour » et que la droite peut « perdre » l'élection.

 

Candidats aux élections présidentielles

 

  • Parti Socialiste : Benoît Hamon indique à la suite des accusation de complot : « Je ne vois pas où se situe le complot. À ma connaissance, l'employeur c'est bien François Fillon, l'employée c'est madame Fillon. Où se situe le complot, je ne vois pas bien »

 

  • Front Nationale : Marine Le Pen, également empêtrée dans une affaire d’emploi fictif, déclare « une relation de confiance est rompue » et qu'il appartient à François Fillon ou à sa famille politique (Les Républicains) « de tirer les conséquences ». Elle juge « totalement stupide » la promesse faite par François Fillon de se retirer s'il devait être mis en examen.

 

  • Divers Gauche : Emmanuel Macron a appelé au calme face à l'affaire et refusé de « céder à l'hallali »

 

  • Front de Gauche : Jean-Luc Mélenchon dénonce « la mentalité particulière d'une caste » et propose de faire « dégager » la classe dirigeante par la création d'une assemblée constituante destinée à changer « la règle du jeu politique de fond en comble ».

 

8. La théorie du complot

 

Quatre jours après l'éclatement de l'affaire,une théorie du complot voit le jour sur internet selon Stéphane Jourdain, journaliste de BuzzFeed News. Cette théorie soutient que Thomas Cazenave, nouveau secrétaire général adjoint de l'Elysée, aurait remis le dossier à François Hollande, celui-ci l'aurait transmis à son conseiller en communication Gaspard Gantzer en lui disant : « faites-en bon usage ». Le mardi 9 janvier 2017, ce même Gaspard Gantzer aurait rencontré Michel Gaillard, directeur de la rédaction du Canard enchaîné.

Renaud Revel relaie cette théorie sur son site personnel, avant de supprimer son billet. Le 13 février, Gaspard Gantzer déclare que l'article de Renaud Revel est totalement faux, sans donner de précisions. Le site BuzzFeed relève trois erreurs mettant à mal l'acte d'accusation du complot : Thomas Cazenave a été membre du cabinet mais n'a pas été directeur de cabinet de Macron ; Gaspard Gantzer a soutenu la candidature de Dominique Strauss-Kahn en 2011 mais n'a jamais été proche de lui puisqu’il affirme ne l'avoir jamais rencontré. Le 9 janvier 2017 est un lundi et non pas un mardi.

Divers sites de la « fachosphère » donnent François Fillon victime d'une machination des Rothschild (voir les contributions sur Blasting News) qui auraient fomenté le Penelope Gate afin de favoriser « Emmanuel Macron de Rothschild ». Naguère qualifié de « Farid Fillon », par l'extrême-droite hors les murs, François Fillon bénéficie d'un soutien mitigé de l'ultra-droite, qui voit en lui, étonnamment, un candidat pro-russe, pro-Bachar al-Assad, anti-sioniste, anti-système.

 

9. Les pétitions

 

Une pétition a été créée par Christophe Grébert via le site Change.org pour demander Pénélope Fillon de rembourser les 800 000€. Elle obtient plus de 414 000 signatures.(Christophe Grébert est un blogueur et journaliste français sur Europe 2 et RFM).

 

Le 3 février 2017, Virginie Tellenne, dite Frigide Barjot, leader du mouvement anti mariage gay (la manif’ pour tous), lance une pétition en faveur de François Fillon. Elle affirme qu'il est normal que celui-ci ait embauché sa femme et ses enfants car « il défend la famille ». Cette pétition reçoit plus de 30 000 signatures en quelques jours.

 

10. Dernières avancées

 

Le 5 février, Le Figaro annonce que Alain Juppé n'exclut plus de prendre la relève de Fillon sous condition qu'il y ait consensus autour de sa candidature. Il se considère comme le seul capable de sauver sa famille politique. Mais rien ne se fera sans l'accord de Fillon. Les deux hommes se sont rencontrés le 4 février.

Du côté du FN, Marine Le Pen est également plongée depuis les quelques semaines dans une affaire similaire au “Penelope Gate”. En effet, l'Office européen de lutte antifraude (Olaf), a rapporté que Marine Le Pen aurait payé des salaires à des assistants fantômes. Nous avon donc à faire à second cas d’emplois fictif chez un nouveau prétendant à l’elysée. L’Olaf réclame 339.000 euros au Parlement européen, au motif que celui-ci aurait payé des salaires à des assistants fantômes. Plus précisément, l'Office européen estime que Thierry Légier, le garde du corps de Marine Le Pen, et surtout Catherine Griset, son ancienne belle-soeur, tous deux officiellement assistants parlementaires de Marine Le Pen, ont en réalité effectué des tâches sans lien avec le Parlement, bénéficient donc de financements européens aux fins du Front national. Marine Le Pen ayant annoncé qu'elle ne rembourserait pas, elle subira des retenues sur salaire en conséquence.

 

Depuis l’annonce du maintien de sa candidature malgré sa mise en examen François Fillon voit de plus en plus de soutiens disparaître. Il a, malgré la pression, présenté son projet autour de ses derniers conseillers.

 

Le dimanche 5 mars, François Fillon a organisé un grand rassemblement au Trocadéro à Paris avec ses partisans. De nombreux soutiens sont venues se réunir afin de protester contre ce qu’ils appellent la traque médiatico/politico/judiciaire à l’encontre du candidat les républicains. Plusieurs figures de la droite était présentent comme par exemple François Baroin (qui était aussi pressenti comme “Plan B”), Eric Ciotti,Valérie Boyer (député des Bouches-du-Rhones) ou encore Luc Chatel.

Sa femme Pénélope est venue le rejoindre à la fin du discours.

Ce même dimanche, M.Fillon a été interviewé au journal de 20h de France 2.

 

Quelques jours plus tard, alors que Alain Juppé a annoncé définitivement qu’il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle, Nicolas Sarkozy réuni comme prévu un conseil avec François Fillon et les cadres de l’UMP. Durant ce conseil, il est demandé au candidat de se retirer et de trouver un successeur, alors que l’on souffle le nom de François Baroin, Fillon refuse de retirer sa candidature. Il est donc décidé en interne de soutenir (officiellement) François Fillon.

 


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10 réactions à cet article    


  • Yvance77 Yvance77 11 mars 2017 12:44

    La meilleure que j’ai entendu d’une militante : « c’est un coup monté de la gauche, Fillon est un honnête ».


    Le droit de vote devrait être interdit aux con(ne)s !

    Rakoto si tu nous lis ....

    • Yvance77 Yvance77 11 mars 2017 12:45

      *** « honnête homme »


    • velosolex velosolex 11 mars 2017 13:39

      J’ai lu en diagonale. Impossible de lire ce truc soporifique et on le comprend rapidement très orienté....Il faut sauver le soldat Fillon et extraire de toute urgence les casseroles qu’il a implanté dans la mâchoire ! C’est vrai, c’est pas très esthétique ni convaincant quand il nous sourit. 

      La meilleure : L’enquête coûte plus cher que ce Penny et Fillon auraient piqué à la france !....Avec une telle logique, quand on sait qu’un prisonnier coûte à l’état, en dehors du procès, ouvrons les portes des pénitenciers, virons les juges...Pourquoi je me fatigue à commenter de telles aneries ?...
      Un détenu coûte en moyenne 32 000 euros par an - Le Monde
       C’est que le mensonge et la tentative de manipulation sont innsupportables


      • rogal 11 mars 2017 13:44

        Théorie du complot : a-t-on pensé à saisir Conspiracy Watch, le soi-disant Observatoire de la Conspiration ?


        • foufouille foufouille 11 mars 2017 14:13

          "Pour Pierre-Antoine Delhommais, le Penelope Gate est donc « mille fois plus coûteux pour nos finances publiques que les 831 440 euros perçus par Madame Fillon comme collaboratrice parlementaire ».”
          le prix pour un sans dents est moins élévé car il n’est pas avocat en obtient un seul pas cher.
          avec un fillon, ça dure des années.
          faut réservé la justice aux sans dents ?
          en GB, ils font le ménage chez les pourris, au moins.


          • Fergus Fergus 11 mars 2017 16:45

            Bonjour, foufouille

            Tu as tout compris : il faut réserver les poursuites et les condamnations aux délinquants de modeste extraction, et pas question de conduire des investigations sur les politiciens corrompus qui aspirent à l’immunité présidentielle.

            Bref, pour l’auteur, il faut à tout prix sauver Fillon, cet imposteur, cet escroc, ce parjure, quitte à raconter n’importe quoi. A vomir !


          • Gavroche 11 mars 2017 16:52

            Bonsoir Mr @Fergus


            A vous lire vous semblez en colère. smiley
            Comme c’est plutôt rare, du coup je n’ai pas lu l’article, me fiant à votre habituelle clairvoyance.

            L’auteur vient de de s’inscrire, ils est certainement uniquement venu pour ça. On va voir s’il daignera répondre aux contributions .

            Bonne soirée.

          • Zolko Zolko 11 mars 2017 14:57

            l’auteur s’est inscrit sur Agoravox pour écrire cet article unique : il s’agit donc d’une propagande politique grossière. Comment un tel article a passé la modération ?


            • Francis, agnotologue JL 11 mars 2017 15:22

              Quand on veut redire ce qui a été cent fois répété, il faut au moins le dire correctement.

               
               Je cite : ’’l’épouse du candidat Les Républicains à l’élection présidentielle de 2017, avait été rémunérée par son mari durant huit années en tant qu’attachée parlementaire de son mari mais également de son suppléant Marc Joulaud de 2001 à 2013.’’
               
               Faux, archifaux : Fillon n’a pas rémunéré son épouse ; l’aurait-il fait que cela ne nous concernerait pas ! Ce sont les contribuables qui l’ont rémunérée, c’est nous tous qui avons payé ! Et cela, parce que Fillon ce menteur sans scrupules, a soutenu sur l’honneur qu’elle travaillait en tant qu’attachée parlementaire à son service !

              • velosolex velosolex 11 mars 2017 15:45

                @JL
                .Imaginons Cahuzac s’était présenté aux primaires, la gagnant, avant la révélation de l’affaire, et refusant de démissionner ensuite...

                Braquent un pistolet sur la tempe de son parti.... :

                 « Y a pas de plan B je garde la caisse...On gagne, où on va tous en affaire. »


                Voilà exactement ce qu’est l’affaire Fillon.....

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