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Cazeaux

Cazeaux

Français périphérique en colère. Politologue (de formation ) amateur. 

Tableau de bord

  • Premier article le 01/02/2017
  • Modérateur depuis le 24/02/2017
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Derniers commentaires



  • Cazeaux Cazeaux 18 février 2017 01:08

    @Jeussey de Sourcesûre
    FAUX

    A partir de juin 1958, l’Algérie était composée de treize départements dans lesquels tous les habitants, hommes et femmes, sans distinction de confession religieuse, tous, avaient les mêmes droits.
    Pour activer cette égalité qui avaient eu du retard à se mettre en place, De Gaulle avait ordonné par décrets, j’ai en pdf la copie des parutions au Journal officiel, que les habitants musulmans non encore inscrits sur les listes électorales le soient d’office par les services préfectoraux. L’un des textes précise que cette mesure s’applique aux femmes musulmanes, qui dans le droit coranique sont mineures et n’ont donc pas le droit de vote. 
    Ce fut la conséquence la plus directe de la révolution du 13 mai 1958 qui aboutit au retour au pouvoir de De Gaulle. Il appliqua, du moins la 1ere année, ce qu’il avait proclamé à Alger à la foule :« il n’y a ici qu’une seule catégorie d’habitants, des Français à part entière. »
    Ainsi, en fin septembre, quand la nouvelle constitution fut proposée - concrètement la question était Oui au général De Gaulle, Oui à l’Algérie française - tous les musulmans en âge de voter étaient inscrits sur les listes, et en dépit de la menace de mort lancée par le FLN contre ceux qui iraient voter, 95% firent le déplacement ! Ce fut la 1ère fois dans l’histoire que des femmes musulmanes votaient. Le résultat fut un Oui à près de 90%. Quant ensuite il y eut les législatives, 80 députés d’Algérie furent élus dont les 9/10eme de confession algérienne, tous acquis à la cause française, persuadés que plus rien désormais ne mettrait en cause l’appartenance de leur terre à la France.
    Cela est la réalité historique, indéniable, vérifiable par les débats à l’A Nale et les textes légaux parus au JO, pour se limiter aux documents officiels.
    L ’affirmation de l’appartenance à la France par le peuple musulman produisit un séisme pour la cause FLN. L’on vit par centaines, des ralliements de leurs soldats et l’emprise - par racket - sur le petit peuple s’écrouler.
    Le peuple algérien s’était prononcé. Pourtant, sans que rien ne se fût produit dans le sens contraire entre temps, De Gaulle brisa tout net cet élan qu’il avait célébré avec ardeur à Alger, avec sa déclaration de sept 1959 sur l’autodétermination. Un peu comme si, après les élections de 1877 qui vit la victoire de la gauche républicaine, le Président de Mac-Mahon avait déclaré qu’il allait falloir demander aux Français si oui ou non ils voulaient de la République et plus de la Monarchie...
    Ce que je viens d’écrire est l’histoire, mais on préfère le taire et laisser se propager des légendes noires, qui sont celles de la propagande d’un Etat algérien despotique que l’on traite avec égards.





  • Cazeaux Cazeaux 16 février 2017 18:13
    bs
    Tout ce que vous dites est très bien, mais c’est en fait la retranscription de ce qui est sur la vidéo.
    En êtes-vous l’auteur ?


  • Cazeaux Cazeaux 15 février 2017 22:04

    Il faut absolument voir la vidéo qui montre et décode l’incroyable orchestration 200% plus marketing que moi tu meurs du meeting de Lyon :



  • Cazeaux Cazeaux 15 février 2017 11:08

    @Layly Victor
    Merci de ce témoignage qui vient du coeur. Globalement, je vous approuve mais quand vous dites 


    J’ai compris qu’on ne pouvait pas garder l’Algérie car nous avions contre nous l’Union Soviétique, les USA, les Anglais, les pays européens, Allemagne en tête, bien sûr, les pays « non alignés ». De Gaulle l’avait compris bien avant moi.

    Le fait de comprendre, après coup - « qu’on ne pouvait pas garder l’Algérie » - ne change pas la qualification morale exprimée par le Mal Juin. Quand la France - a priori, sauf miracle c’est inévitable - sera une terre d’Islam et ne sera donc plus la France mais un simple territoire - les Français qui devront la fuir se consoleront-ils en disant qu’on ne pouvait pas empêcher la victoire islamique, victoire d’une population jeune, féconde, croyante, combattante, solidaire face à ...quoi ?

    Ce n’est pas le sujet de cet article, mais je puisque vous évoquez De Gaulle qui avait compris (non pas comme il l’a dit au peuple d’Alger) ce qu’il allait faire une fois revenu au pouvoir pour sauver l’Algérie française, je ne puis m’empêcher de vous dire en trois mots que : sans cette opération de manipulation des gaullistes, il y aurait eu probablement sécession de l’Algérie, mais du fait des « pieds-noirs » alors soutenus (le fameux 17 mai) par l’immense majorité des Arabes ainsi que par les éléments les plus déterminants de l’armée. Le recours à la conscription fut inutile et une faute. Les habitants et une partie de l’armée de métier pouvaient résoudre la question. Nous aurions eu une Algérie indépendante, mais pas la même.
    Les « blancs » seraient restés. Cela eût tout changé. 
    A la place, ce fut le chaos qu’avait malicieusement prédit De Gaulle parmi ses trois hypothèses, lors de son discours de revirement de sept. 1959. 
    Ce qui se passe maintenant, il faudrait en faire un autre article, est la conséquence du séisme algérien de 59-62. Ce n’est pas pour rien qu’il y eut une telle mobilisation de gens jusqu’au plus haut de l’échelle sociale pour s’opposer coûte que coûte à la politique nihiliste d’un général, devenu effectivement dictateur à l’âge de 67 ans.


  • Cazeaux Cazeaux 14 février 2017 22:51
    @Layly Victor

    J’entends votre peine, votre dépit. Bien que je n’aie jamais eu d’admiration pour les personnages que vous citez, je suis d’accord avec votre comparaison. Nous sommes passés des tigres aux cloportes et autres cancrelats. 
    Mais la trahison et la misère ne datent pas d’aujourd’hui. Nous nous sommes seulement habitués aux trahisons précédentes. Je repense à cette réaction du Maréchal Juin, une de nos plus grandes figures militaires, au lendemain du référendum qui a approuvé l’indépendance de l’Algérie : 
    « Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l’abandon de l’Algérie (...) cela je ne pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. » «  
    S’est-il trompé ? 
    Ex admirateur de Che et Cie, vous n’aviez probablement pas le même regard que Juin sur la décolonisation (quoique certains gauchistes comme Robert Ménard aient totalement changé de point de vue) mais je cite cela pour montrer que par strate, l’honneur, la fidélité, la fierté du pays s’écroulent. 
    Avec ce Macron, et peu encore en sont conscients, un cran est en train d’être franchi. 
    Déjà Mitterrand avait dit quand Chirac fut élu en 95 : »Si Chirac a pu devenir Président, tout le monde peut l’être."
    Là aussi, bonne prédiction puisque nous avons eu Sarko. A l’époque, j’étais désespéré, aujourd’hui je le regrette presque. 

    Que faire ? Le dire, grogner, gueuler, nous faisons au moins cela.
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