On ne peut pas parler sur le même plan du Klingon, du Sindarin, du Noldor, etc d’une part et de l’espéranto, ido, volapük, etc d’autre part !
Les premières sont langues certes inventées mais non-destinées à devenir langues « communes » ou même « usées », simplement pour donner sens à un monde inventé de toutes pièces.
Au passage, j’aimerai beaucoup savoir en quoi ma remarque qui soulignait que ce n’étaient pas les politiciens mais les professeurs qui avaient autorité à introduire une matière nouvelle dans l’éducation et/ou dans les examens n’était pas pertinente.
Bon, si j’ai bien compris, la réponse, c’est une répétition incessante de « notre enseignement est là pour promouvoir la communication inter-européenne ; que l’espéranto devienne langue européenne et on vous l’accorde » et de « il y a plus de cent cinquante langues parlées à travers le monde sans compter les dialectes, et quarante-quatre sont autorisées à l’apprentissage et au baccalauréat en France ; permettre à l’espéranto de devenir la quarante-cinquième ouvrirait la porte à toutes les demandes de langues qui n’en font pas partie, ce qui nous mettrait dans un embarras pire encore que lorsqu’on a décidé d’autoriser le Breton, le Basque, le Ch’timi et le Corse, parce qu’on a refroidi les ardeurs des vélléités linguistiques des autres en argant qu’il s’agissaient de langues régionales françaises », c’est ça ?
Bon, et bien il ne vous reste qu’une option : parvenir à sensibiliser Bruxelles à l’espéranto et en faire la langue de l’Europe. Bon courage.
Merci pour cette confirmation. Il est vrai que sans groupes témoins, cette étude serait quelque peu invalidée par essence même (mais enfin, ce n’aurait guère été la première expérience à ne pas bénéficier des conditions indispensables à sa validation selon le protocole scientifique).
Donc effectivement, cela confirme que l’espéranto rend plus facile l’apprentissage futur d’une langue nationale.
Les situations hypothétiques ne m’intéressent pas outre mesure moi non plus, mais nottez tout de même qu’il serait intéréssant de savoir si ce phénomène peut être potentiellement néfaste à la communication avant la généralisation de l’espéranto.
Moi, ce qui m’intéresse tout particulièrement, ce sont les « expériences » réalisées dans l’entre deux-guerres à l’université de Columbia, de New York, qui valident ou invalident la possibilité d’existence de cette situation hypothétique.